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admin24 août 2007
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5min3450

OSAKA (AFP) – L’équipe de France d’athlétisme, qui avait conquis 8 médailles aux Mondiaux-2003 disputés à domicile (Saint-Denis) et confirmé sa consistance (7 podiums) en 2005 à Helsinki, se présente en outsider lors de la 11e édition de la manifestation à Osaka (25 août/2 septembre). Le directeur technique national Franck Chevallier a fait la promotion de cette France des outsiders, dont c’est « la force », citant notamment dans ces rôles le perchiste Romain Mesnil et la lanceuse de marteau Manuela Montebrun. Le DTN a d’ailleurs tenu à désigner lui-même les deux capitaines, Montebrun et Johann Diniz, le champion d’Europe du 50 km, sur des « critères de conscience collective », a-t-il précisé. Quand la tradition des dernières années voulait que ces « leaders » soient choisis par leurs pairs. Ce choix du DTN signifie que la dimension collective reste une priorité pour une équipe qui a notamment remporté les éditions 2006 et 2007 de la Coupe d’Europe chez les messieurs, chaque fois au finish. « Je n’ai pas l’habitude de fixer des objectifs mais je fais des pronostics. Je dis de 3 à 5 (médailles). Mais on n’est pas à l’abri de surprises (NDR: bonnes). C’est une équipe qui a le moral et qui est conquérante », a souligné jeudi Bernard Amsalem, président de la Fédération française d’athlétisme (FFA) lors d’un point presse à l’hôtel de la délégation à Osaka. A vrai dire, les athlètes qui le souhaitent rejoindront Osaka au dernier moment puisqu’ils se préparent depuis plusieurs jours à Wakayama, base qui pourrait être retenue pour les JO de Pékin l’an prochain. « On a été très bien reçus. On est presque à la campagne, même si nous sommes dans une ville de 300.000 habitants, au bord de mer et à quelques dizaines de kilomètres d’Osaka. Les conditions sont fantastiques. L’équipement est parfait, on nous assure les transports », a indiqué M. Amsalen.


Depuis plusieurs semaines, conforté par les résultats encourageants des Championnats de France à Niort, début août, M. Chevallier s’en va répétant que « la situation globale est sensiblement plus favorable qu’avant les Mondiaux 2005 ». Avec un bémol d’importance. « Il y a deux ans, Ladji (Doucouré), Christine (Arron) et Eunice (Barber) étaient en tête des bilans mondiaux », admet-il. Ces trois-là, qui avaient assuré six des sept médailles en Finlande -Doucouré empochant l’or sur 110 m haies et avec le relais 4X100 m-, ont traversé des saisons sèches depuis. Si les chances de médailles sont (presque) aussi nombreuses qu’en 2005, la plupart sont assorties d’un « mais », conjonction surtout liée à l’état de forme des intéressés. On peut notamment s’interroger sur les capacités de Muriel Hurtis, revenue au plus haut niveau après sa maternité et 2e performeuse parmi les athlètes engagées sur 200 m, à enchaîner quatre courses en trois jours. Doucouré, même s’il n’a plus d’appréhension concernant la blessure au mollet droit qui l’a tenu éloigné des haies hautes dix mois, admet être dans une phase de recherche de sa meilleure forme. « Je sais qu’il me faut des courses pour être de mieux en mieux (…) Ca passera ou ça ne passera pas, mais avec les couleurs de la France, je suis un autre personnage », avait-il souligné avant de s’envoler pour le Japon. Christine Arron était revenue de Finlande avec deux médailles de bronze sur 100 et 200 m. La Guadeloupéenne a prouvé fin juillet à Monaco, en dominant le 100 m en 11 sec 06/100, qu’elle avait retrouvé sa place parmi les meilleures sprinteuses du monde après quasiment deux ans d’absence. Ce faisceau d’incertitudes fait la part belle aux jeunes qui, pour la plupart, viendront déjà avec l’intention d’améliorer leurs marques personnelles et, si possible, atteindre les finales. C’est le sens d’une sélection élargie à 41 athlètes, et 54 si on compte les relais, historiquement pourvoyeurs de podiums.


Source: rfi.news

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admin23 août 2007
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10min5250


Rapport sur la Santé dans le Monde 2007 : Un avenir plus sûr – la sécurité sanitaire mondiale au XXIe siècle.


23 AOÛT 2007 | GENÈVE — Jamais auparavant dans l’histoire la sécurité sanitaire mondiale n’avait autant dépendu de la coopération internationale et de la volonté de tous les pays d’agir efficacement pour combattre les menaces nouvelles ou émergentes. C’est le message clair ressortant cette année du Rapport sur la Santé dans le Monde, Un avenir plus sûr, qui se termine par six recommandations essentielles pour atteindre le niveau le plus élevé possible de sécurité en santé publique :


Application intégrale du Règlement sanitaire international (RSI 2005) par tous les pays.
Coopération au niveau mondial pour la surveillance, l’alerte et l’action en cas d’épidémie.
Libre accès aux connaissances, technologies et matériels divers, y compris les virus et autres échantillons biologiques, nécessaires pour assurer une sécurité sanitaire optimale au niveau mondial.
Responsabilité mondiale de renforcer les capacités des infrastructures médico-sanitaires de tous les pays.
Collaboration intersectorielle au sein des gouvernements.
Accroissement des ressources aux niveaux mondial et national affectées à la formation, à la surveillance, au développement des moyens de laboratoire, aux réseaux d’intervention ainsi qu’aux campagnes de prévention.
Dans notre monde de plus en plus interconnecté, de nouvelles maladies apparaissent à un rythme sans précédent et ont souvent la capacité de franchir les frontières et de se propager rapidement. Depuis 1967, on a identifié au moins 39 agents pathogènes nouveaux, parmi lesquels le VIH, les virus des fièvres hémorragiques Ebola et Marburg et le SRAS. Par ailleurs, des menaces séculaires, comme la grippe pandémique, le paludisme ou la tuberculose, continuent de peser sur la santé à cause des mutations, des résistances croissantes aux médicaments antibiotiques et de la faiblesse des systèmes de santé.


« Compte tenu de la vulnérabilité universelle d’aujourd’hui face à ces menaces, l’amélioration de la sécurité passe par une solidarité mondiale, a déclaré le Dr Margaret Chan, Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). La sécurité sanitaire internationale est à la fois une aspiration collective et une responsabilité mutuelle. La diplomatie, la coopération, la transparence et la préparation en sont les nouveaux mots d’ordre. »


La nécessité de la solidarité mondiale est en particulier une évidence lorsqu’il faut réagir à des épidémies de maladies infectieuses. Ce mois-ci, l’OMS s’est fortement impliquée dans l’action contre une épidémie de fièvre de Marburg en Ouganda. Avec ses partenaires du Réseau mondial d’alerte et d’action en cas d’épidémie (GOARN) dont les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) (des Etats-Unis d’Amérique), Médecins sans Frontières, l’Uganda Virus Research Institute, l’African Field Epidemiology Network et des ONG locales, l’OMS aide le Ministère de la Santé à renforcer la surveillance active, la recherche des contacts, la lutte contre l’infection, la logistique et les activités de mobilisation sociale pour endiguer l’épidémie.


L’équipe étudie attentivement les conditions autour de la transmission initiale, dans l’espoir d’améliorer nos connaissances sur la présence du virus dans la nature et la manière dont il se transmet à l’homme, ce qui améliorerait notre capacité à prédire et même à éviter de nouvelles épidémies à l’avenir.


L’OMS et ses partenaires participent activement à l’action mondiale contre la grippe aviaire H5N1, à l’origine d’épidémies massives chez les volailles et d’au moins 308 décès humains depuis que le virus a été isolé pour la première fois en 1997.


On trouve dans ce Rapport sur la Santé dans le Monde un historique des efforts faits pour endiguer les maladies infectieuses (dont la peste, le choléra et la variole). Il décrit l’évolution des activités de surveillance et d’action en cas d’épidémie dans le cadre de partenariats liant des organismes et des institutions techniques, comme le GOARN, le système d’alerte et d’intervention en cas d’incident chimique ou touchant l’environnement et l’initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite, qui contribue à la surveillance de nombreuses autres maladies à prévention vaccinale.


Ce rapport montre comment et pourquoi les maladies menacent de plus en plus la sécurité sanitaire mondiale. Un des facteurs en est la grande mobilité des populations. Les compagnies aériennes transportent désormais plus de 2 milliards de passagers par an, ce qui permet aux porteurs de maladies de les passer d’un pays à l’autre en quelques heures. Les conséquences potentielles pour la santé et l’économie ont été manifestes en 2003 avec l’exemple du SRAS qui, selon les estimations, a coûté aux pays asiatiques US $60 milliards en dépenses brutes et perte d’activité.


Le rapport décrit certains des facteurs humains responsables des problèmes de sécurité sanitaire :


l’insuffisance des investissements dans la santé publique en raison d’un faux sentiment de sécurité, lui-même dû à l’absence d’épidémies de maladies infectieuses ;
les changements inattendus de politique, comme la décision d’interrompre temporairement la vaccination au Nigéria, ce qui a provoqué la résurgence de cas de poliomyélite ;
les situations de conflits obligeant des populations à vivre dans des conditions de promiscuité, de manque d’hygiène et de pauvreté qui accroissent le risque épidémique ;
l’évolution des micro-organismes et des résistances aux antibiotiques ;
les menaces sur l’élevage et la transformation des denrées alimentaires, comme la forme humaine de l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) ou l’infection à virus Nipah.
On dit de la grippe pandémique qu’elle est la menace actuelle la plus redoutée pour la sécurité sanitaire. Le rapport décrit le plan stratégique de l’OMS pour lutter contre une pandémie, attire l’attention sur la nécessité de renforcer les systèmes de santé et d’exercer une vigilance permanente pour gérer les risques et les conséquences de la propagation internationale de nouvelles souches ultrarésistantes du bacille tuberculeux (tuberculose UR). De nouvelles menaces ont également vu le jour avec les risques potentiels d’attaques terroristes, d’incidents chimiques ou d’accidents nucléaires.


La révision du Règlement sanitaire international (2005) part du principe qu’aucun pays ne peut pleinement protéger ses citoyens seul ou en se contentant de prendre des mesures classiques de contrôle aux frontières. Le RSI de 2005 établit un ensemble de règles stipulant comment les pays doivent évaluer et notifier à l’OMS les urgences de santé publique de portée internationale. Les définitions au sens large des termes « risque pour la santé publique », « maladie » et « évènement » permettent au Règlement de couvrir les risques posés par la libération accidentelle ou intentionnelle d’agents pathogènes, chimiques ou radioactifs.


Depuis l’entrée en vigueur du RSI 2005 et avec 179 désignations, presque tous les 193 membres ont établi leur point focal national RSI. Depuis lors, l’OMS a reçu régulièrement des alertes portant sur des évènements sanitaires, a fait des évaluations des risques conjointement avec les Etats concernés et a communiqué en temps réel les informations aux autres Etats Membres.


Source: http://www.who.int

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admin22 août 2007
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3min3410

Addis-Abeba (Ethiopie) Les mutilations Génitales des Femmes (MGF) posent de plus en plus des problèmes de santé en Afrique, a déclaré lundi à Addis Abeba le directeur de la Division Afrique de l’UNFPA, Mme Fama Hane Bâ.


S’exprimant lors des consultations mondiales sur l’excision, Mme Bâ a indiqué que trois millions de femmes et de filles issus de 28 pays africains devront subir cette année cette ‘’rude épreuve’’, invitant à une ‘’action énergique’’ pour les sauver de cette situation.


L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime qu’entre 120 et 140 millions de filles et de jeunes femmes ont été victimes de ces pratiques dans 28 pays africains et au sein des communautés d’immigrants aux Etats-Unis, au Canada, en Australie, et dans certains pays asiatiques.


“Aujourd’hui, nos pensées vont aux 120 voire 140 millions de jeunes femmes et de filles à travers le monde qui ont été victimes de l’excision”, a déclaré Fama Hane Bâ.


L’excision qui aggrave la propagation du Vih/Sida en Afrique est pratiquée à des degrés divers dans la quasi-totalité des pays africains. Sa prévalence en Guinée, en Somalie, en Egypte, à Djibouti et au Soudan est de l’ordre de 90%, alors qu’au Ghana et au Niger, elle se situe à moins de 5%.


L’excision est en régression au Kenya, en Ethiopie, en Erythrée, au Mali et au Nigeria avec un taux avoisinant 6%, mais dans l’ensemble, elle reste un défi majeur pour ces pays et pour le continent africain en général, ajoute l’UNFPA.


“A l’UNFPA, nous avons appris que pour réaliser davantage de progrès dans ce domaine, la loi doit être appliquée dans toute sa rigueur, les peuples éduqués et les communautés bien impliquées dans le processus”, a poursuivi Fama Hane Bâ.


A ce jour, seuls 16 pays africains ont adopté des lois contre le pratique de l’excision.


Agence de Presse Africaine

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admin21 août 2007
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6min5270

 Le Celucodia est au pied d’oeuvre


Un atelier médias de sensibilisation sur la campagne de dépistage du diabète en mairie de Bujumbura a eu lieu ce lundi 20 août 2007 avec l’initiative du ministère de la santé publique et le Centre de Lutte Contre le Diabète( Celucodia). Selon le Dr Frédéric Nsavyimana qui en est le directeur, ce centre est né d’un constat amer que le diabète gagne du terrain au monde en général et en Afrique en particulier.


Toujours est-il qu’en 2000, 171 millions de personnes étaient atteintes et ce chiffre passera à 366 millions en 2030 si rein n’est fait.







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admin21 août 2007
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6min3440

L’inquiétude et parfois la colère commencent à gagner l’ensemble du continent… La raison : c’est la hausse des prix qui se généralise. Nous vous en parlions déjà hier et les jours précédents. Mais le phénomène prend de l’ampleur. Avec de nouveaux exemples ici ou là. Ainsi à Madagascar, cette soudaine augmentation des produits laitiers. « Le prix du yaourt s’envole », titre L’Express. Le yaourt mais aussi le beurre et la margarine, produits par un fabricant local qui occupe une grande part du marché malgache. Alors, « si cette marque ose revoir le prix de ses produits à la hausse, qui ne le fera pas ? », s’interroge un consommateur cité par le journal. « Pour le moment, remarque L’Express, les prix des autres marques restent stables ». Pour le moment… En Algérie, la hausse des prix des denrées alimentaires de base commence à se généraliser. Et ce matin, Le Quotidien d’Oran pousse un coup de gueule contre les autorités : « Le gouvernement fait preuve d’impuissance, écrit-il, face à une situation qui est loin d’être nouvelle. Se contentant de discours béatement optimistes, terrés dans leurs villas du Club des Pins, les membres de l’Exécutif tournent le dos à une société en mal de vie. Ils ne doivent pas savoir qu’en ces temps de canicule, poursuit Le Quotidien d’Oran, des villes et des quartiers entiers manquent atrocement d’eau, que la pomme de terre est à 70 dinars, (…) que les produits laitiers nécessaires à la croissance des enfants ont fortement augmenté, tout autant que tous les autres produits de large consommation, à l’exemple des fruits dont les prix sont inabordables ». Pourtant, remarque La Tribune, « une loi relative à la protection du consommateur est en projet. (…) Et un comité de veille a été installé la semaine dernière, chargé du suivi au quotidien des tendances du marché ». Il faut savoir qu’en Algérie, les autorités subventionnent l’importation de certains produits de base. Dernier exemple en date : 23.000 tonnes de viande rouge et 20.000 tonnes de pommes de terre ont été importés, « afin d’augmenter l’offre et d’agir sur les prix », explique le quotidien Liberté. « Mais si le recours à l’importation peut certes constituer une solution transitoire, poursuit le journal, encore faut-il agir fermement contre la spéculation ». Pour Liberté, c’est là que le problème réside. Et pour le journal, dans ce domaine, « l’Etat semble dépassé par les événements et les instruments de régulation et de contrôle sont inefficaces ». En Côte d’Ivoire, confrontée également à une hausse des prix généralisée, la grogne des consommateurs s’amplifie. Récemment, la première chaîne de télévision s’est entretenue à ce sujet avec un responsable du ministère du Commerce, Mamadou Bah. Un entretien retranscrit par le quotidien Le Patriote. Mamadou Bah explique que l’augmentation des prix est due à une hausse du prix des matières premières sur les marchés mondiaux, que la Côte d’Ivoire n’est pas le seul pays à en faire les frais. Mais qu’il y a également des facteurs internes : la spéculation et les fraudes dans certains secteurs. Certains en effet s’enrichissent sur le dos du consommateur. Et Mamadou Bah explique que les agents du ministère du commerce n’ont pas assez de moyens pour contrôler les prix sur le terrain… Ces explications ne satisfont pas du tout Le Nouveau Réveil. « Mamadou Bah ne rassure personne, s’exclame le journal. Parce que les populations attendent des mesures concrètes sur le terrain. L’Etat a le droit de bloquer les prix (…). Hélas, ce n’est pas le cas, poursuit Le Nouveau Réveil, et tout porte à croire que les autorités ivoiriennes se fichent éperdument de la souffrance du peuple ». Au Cameroun, à présent, l’inquiétude commence à se faire sentir. « Vers une hausse du prix de la farine », titre Le Messager, qui explique que le marché est « en ébullition ». Et qu’il s’agit là d’une « menace pour l’industrie meunière. (…) et de là à ce que l’on parle de la revalorisation du prix du pain, s’exclame le journal, il n’y a qu’un pas à franchir ». Pour le quotidien Mutations, le pas est franchi : « vers la hausse du prix du pain au Cameroun », annonce le journal qui explique que si les pouvoirs publics ne font rien, « il reste une seule alternative selon les meuniers : soit l’on procède à une augmentation des prix de la farine avec une répercussion automatique sur les prix du pain ; soit c’est la faillite de toute l’industrie meunière du Cameroun ».


Source: www.rfi.fr

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admin21 août 2007
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5min3020

L’érosion côtière touche plus particulièrement 11 pays africains (Afrique du Sud, Côte-d’Ivoire, Gambie, Ghana, Kenya, Maurice, Mozambique, Nigeria, Sénégal, Seychelles et Tanzanie) qui se sont associés sous l’égide du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) dans un projet régional sponsorisé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM). Ce projet intitulé « Processus africain de développement et de protection de l’environnement marin et côtier de l’Afrique subsaharienne », fait partie d’une série d’initiatives de gestion des côtes. Son objectif est de mettre en place des synergies entre les pays côtiers et de rechercher des solutions régionales à des problèmes communs. Onze rapports nationaux préoccupants, en particulier sur les problèmes d’érosion côtière, ont été publiés et font partie de la contribution de l’Afrique au Sommet mondial de Johannesburg. L’objectif est d’attirer de nouveaux soutiens financiers pour la nouvelle phase qui sera celle de la recherche de solutions. D’autres pays africains seront invités à les rejoindre. Ce projet est également soutenu par le NEPAD (Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique), initiative mise au point par les dirigeants africains et reprise par le G8 pendant sa réunion de juin dernier au Canada. « L’érosion côtière qui est exacerbée par la destruction des écosystèmes de mangroves, est devenue préoccupantes en de nombreuses régions. (De l’ordre de 1 à 2 mètres par an en certains endroits de Côte-d’Ivoire, de Gambie ou d’autres pays africains, elle peut atteindre 20 à 30 mètres par an au Niger). Elle est la cause dominante de la disparition accélérée de beaucoup d’écosystèmes et habitats comme les lagunes, les terres humides, les mangroves et les récifs côtiers , ainsi que de leur biodiversité. La détérioration de la qualité des eaux côtières et du paysage côtier menace gravement certaines destinations touristiques traditionnelles, et fait obstacle au développement plus intensif du tourisme. Cette situation est particulièrement grave dans les petits pays insulaires où le territoire national consiste seulement en des zones côtières. Cette situation combinée à la détérioration de l’environnement affecte la subsistance des populations et réduit la contribution des ressources côtières au PNB. » (Extrait du rapport UNEP/ROA/WSSD/1/4 de l’Afrique au sommet de Johannesburg) Le cas des Seychelles est significatif. Archipel de 72 îles coralliennes de faible altitude et de 43 îles granitiques montagneuses, 90 % des 80 000 Seychellois habitent une seule de ces îles, Mahé dont le centre montagneux. La majorité de cette population et les principales activités économiques de l’île sont donc concentrées dans les plaines côtières qui dans plusieurs zones sont sous le niveau de la mer. Un essor touristique a apporté une croissance rapide à l’économie. Le nombre de touristes est passé de 37 000 en 1975 à 131 000 en 1997, et le PNB par habitant a doublé sur cette même période (3 600 dollars US en 1975 et 7 192 dollars US en 1998). Cette nouvelle industrie a dégradé l’environnement. « Le tourisme, précise le rapport des Seychelles, est la cause première de l’érosion côtière, principalement provoquée par les efforts d’améliorations esthétiques des plages et des zones de baignade ainsi que par la construction d’infrastructures maritimes telles que des marinas et des quais ». Un tiers des 75 plages que comptent ces trois îles serait menacé.


Source: http://www.ifremer.fr/envlit/actualite

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admin21 août 2007
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3min3420

La grève suspendue pour un mois


Le SYNACASS-CI était en Assemblée Générale, hier, à la salle de conférence d’INSP à Adjamé. Ce, pour décider de la poursuite ou non de sa grève débutée depuis le 8 août dernier. Après le compte rendu des négociations conjointes des ministères de la santé et de l’Hygiène publique et de la fonction publique, fait par le secrétaire générale Amichia Magloire, il a été décidé, à la majorité écrasante des membres du syndicat, de la suspension de la grève jusqu’au 15 septembre, délai de donné par le gouvernement pour la publication du décret lié à la grille du salaire valorisé des cadres supérieures de la santé. Le 17 septembre, il est prévu une assemblée générale extraordinaire pour faire le point et décider de la conduite à tenir. Il faut noter que ce qui a motivé la suspension de la grève est d’abord la grille du salaire valorisée. D’un net mensuel de 189000 Fcfa, le médecin qui entre à la formation publique aura désormais un salaire net mensuel d’au moins 634000fcfa. Qui devra prendre effet, selon l’assemblée générale extraordinaire, acceptant la proposition de date de prise d’effet, le 1er Décembre 2007. L’indice passe de b745 à 1145. A partir du 10 septembre, les ministères concernés ouvriront une discussion avec tous les syndicats de la santé (sage femme, infirmiers, médecins, aides-soignants) sur la formation publique hospitalière. Par ailleurs, le décret d’avant le 15 septembre devra reconnaître le doctorat de médecin pratiquant. Par ordonnance n°3758/2007 prise par le juge Ayimin Didier, délégué dans les fonctions de président du du tribunal de première instance d’Abidjan Plateau statuant en matière de référé d’heure à l’heure. La mise sous séquestre des comptes du SYNACASS-CI a été levé. Le tribunal a par ailleurs ordonné à M. Sanogo Adama la cessation de l’utilisation abusive du titre du secrétaire général du SYNACASS-CI. L’arrêt de tous agissements et troubles susceptibles de gêner le bon fonctionnement du SYVNACASS-CI administré par son secrétaire général légitimement élu, docteur Amichia Magloire.


Source : Le nouveau Raveil

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admin21 août 2007
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7min3930

Alcool : l’ennemi n°1


L’alcool est bien une drogue en vente libre. Cette affirmation est le résultat d’une étude, réalisée sous la direction du professeur Roques, sur différents produits toxiques, tels que les drogues dures, certains médicaments et l’alcool. Le rapport Roques a eu l’effet d’un couperet en plaçant l’alcool au même niveau que l’héroïne. Au-delà de cet alarmant constat ce rapport met en cause notre environnement social, culturel et économique.


L’alcool est une drogue au même titre que l’héroïne et la cocaïne. Tel est donc le résultat de l’étude menée à la demande du Secrétaire d’Etat à la Santé, Bernard Kouchner, par l’équipe du professeur Roques autour de différents produits toxiques.
Les scientifiques ont ainsi établi un classement selon lequel les produits les plus dangereux sont l’alcool, l’héroïne et la cocaïne. Viennent ensuite les psychostimulants, les hallucinogènes et le tabac puis, en troisième position, le cannabis et les benzodiazépines. L’ecstasy n’a pas été classé par manque d’informations sur l’un des critères retenu pour cette étude, à savoir le degré de dépendance psychique lié à ce produit. Car, pour mener à bien cette comparaison entre produits toxiques, les chercheurs se sont interrogés sur 5 critères : la dépendance physique, la dépendance psychique, la toxicité pour le système nerveux central, la toxicité générale pour l’organisme et l’environnement social et économique.
Afin d’obtenir des résultats fiables, Bernard Kouchner a demandé à l’équipe du professeur Roques de s’appuyer sur les meilleures études nationales et internationales déjà réalisées sur le sujet. Ensuite, chaque produit toxique a été étudié selon la grille de critères (confère tableau). Tous les produits ont été classés dangereux pour la santé, mais le rapport souligne que l’alcool arrive en tête pour chaque critère retenu.


Dépendance et toxicité


Tout d’abord, en ce qui concerne les dépendances physique et psychique, le rapport montre que l’alcool suit le même schéma de dépendance que des drogues comme l’héroïne. Il s’agit d’un véritable piège qui se met en place très rapidement. La guérison est parfois très longue (confère article « Les chemins de la dépendance »). Au-delà de la dépendance, l’alcool est décrit comme très dangereux pour l’organisme. Le rapport Roques souligne ainsi que la consommation d’alcool provoque une neurotoxicité très grave.
En effet, la présence d’alcool dans le corps créé des lésions et une dégénérescence de certaines parties du cerveau, ce qui se traduit par une perte de neurones.
Les encéphalopathies (affections du cerveau) entraînent des dysfonctionnements du foie très importants, causant des crises d’épilepsie, le coma ou le décès du sujet. L’ivresse, un autre exemple de trouble du système nerveux, peut elle déclencher des crises de delirium tremens.
Outre les dangers occasionnés sur le système nerveux, les chercheurs se sont penchés sur les risques pour l’organisme en général, le rapport met ainsi l’accent sur le facteur héréditaire.
Par exemple, une femme enceinte qui consomme en moyenne 4 à 5 verres d’alcool par jour (70 à 75 ml d’éthanol) sera la cause d’un syndrome alcoolique fatal chez 30 à 40 % des nouveau-nés.
Une consommation moyenne de 2 verres d’alcool (30 ml d’éthanol) durant les premiers mois de grossesse, peut être la source de plusieurs types de malformations chez le nouveau-né. Le poids de celui-ci serait même diminué de 180 g dans le cas où le père aurait consommé 30 ml d’éthanol par jour, le mois précédent la fécondation.


Une bombe à retardement


Mais, l’alcool n’est pas seulement dangereux pour le buveur et sa descendance. C’est aussi un danger pour la société.
L’actualité récente l’a encore prouvé qui a montré des hordes de hooligans avinés semer la violence à Marseille et ailleurs. Oui, l’alcool est une tare pour la société. D’après les chiffres d’une étude menée par le professeur Got il y a quelques années, il est la cause de 30 % des accidents mortels sur les routes, de 20 % des accidents domestiques, de 15 % des accidents du travail et de 80 % des bagarres.
Le rapport précise également que la manière est un facteur tout aussi important. En effet, les réactions ne sont pas les mêmes selon que le buveur est occasionnel, accoutumé ou excessif. Le caractère et la personnalité du buveur ainsi que ses références culturelles, doivent être pris en compte. Le rapport du professeur Roques tient à souligner que l’environnement économique et social est un facteur très important puisqu’il incite à la consommation de ces produits toxiques. Ainsi, le chômage ou l’individualisme peuvent pousser les consommateurs à se réfugier dans la drogue. C’est le cas de l’ecstasy consommé par des milliers de jeunes lors des rave-party.


Source:http://perso.orange.fr



 

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admin21 août 2007
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7min7220

Alcool : l’ennemi n°1


L’alcool est bien une drogue en vente libre. Cette affirmation est le résultat d’une étude, réalisée sous la direction du professeur Roques, sur différents produits toxiques, tels que les drogues dures, certains médicaments et l’alcool. Le rapport Roques a eu l’effet d’un couperet en plaçant l’alcool au même niveau que l’héroïne. Au-delà de cet alarmant constat ce rapport met en cause notre environnement social, culturel et économique.


L’alcool est une drogue au même titre que l’héroïne et la cocaïne. Tel est donc le résultat de l’étude menée à la demande du Secrétaire d’Etat à la Santé, Bernard Kouchner, par l’équipe du professeur Roques autour de différents produits toxiques.
Les scientifiques ont ainsi établi un classement selon lequel les produits les plus dangereux sont l’alcool, l’héroïne et la cocaïne. Viennent ensuite les psychostimulants, les hallucinogènes et le tabac puis, en troisième position, le cannabis et les benzodiazépines. L’ecstasy n’a pas été classé par manque d’informations sur l’un des critères retenu pour cette étude, à savoir le degré de dépendance psychique lié à ce produit. Car, pour mener à bien cette comparaison entre produits toxiques, les chercheurs se sont interrogés sur 5 critères : la dépendance physique, la dépendance psychique, la toxicité pour le système nerveux central, la toxicité générale pour l’organisme et l’environnement social et économique.
Afin d’obtenir des résultats fiables, Bernard Kouchner a demandé à l’équipe du professeur Roques de s’appuyer sur les meilleures études nationales et internationales déjà réalisées sur le sujet. Ensuite, chaque produit toxique a été étudié selon la grille de critères (confère tableau). Tous les produits ont été classés dangereux pour la santé, mais le rapport souligne que l’alcool arrive en tête pour chaque critère retenu.


Dépendance et toxicité


Tout d’abord, en ce qui concerne les dépendances physique et psychique, le rapport montre que l’alcool suit le même schéma de dépendance que des drogues comme l’héroïne. Il s’agit d’un véritable piège qui se met en place très rapidement. La guérison est parfois très longue (confère article « Les chemins de la dépendance »). Au-delà de la dépendance, l’alcool est décrit comme très dangereux pour l’organisme. Le rapport Roques souligne ainsi que la consommation d’alcool provoque une neurotoxicité très grave.
En effet, la présence d’alcool dans le corps créé des lésions et une dégénérescence de certaines parties du cerveau, ce qui se traduit par une perte de neurones.
Les encéphalopathies (affections du cerveau) entraînent des dysfonctionnements du foie très importants, causant des crises d’épilepsie, le coma ou le décès du sujet. L’ivresse, un autre exemple de trouble du système nerveux, peut elle déclencher des crises de delirium tremens.
Outre les dangers occasionnés sur le système nerveux, les chercheurs se sont penchés sur les risques pour l’organisme en général, le rapport met ainsi l’accent sur le facteur héréditaire.
Par exemple, une femme enceinte qui consomme en moyenne 4 à 5 verres d’alcool par jour (70 à 75 ml d’éthanol) sera la cause d’un syndrome alcoolique fatal chez 30 à 40 % des nouveau-nés.
Une consommation moyenne de 2 verres d’alcool (30 ml d’éthanol) durant les premiers mois de grossesse, peut être la source de plusieurs types de malformations chez le nouveau-né. Le poids de celui-ci serait même diminué de 180 g dans le cas où le père aurait consommé 30 ml d’éthanol par jour, le mois précédent la fécondation.


Une bombe à retardement


Mais, l’alcool n’est pas seulement dangereux pour le buveur et sa descendance. C’est aussi un danger pour la société.
L’actualité récente l’a encore prouvé qui a montré des hordes de hooligans avinés semer la violence à Marseille et ailleurs. Oui, l’alcool est une tare pour la société. D’après les chiffres d’une étude menée par le professeur Got il y a quelques années, il est la cause de 30 % des accidents mortels sur les routes, de 20 % des accidents domestiques, de 15 % des accidents du travail et de 80 % des bagarres.
Le rapport précise également que la manière est un facteur tout aussi important. En effet, les réactions ne sont pas les mêmes selon que le buveur est occasionnel, accoutumé ou excessif. Le caractère et la personnalité du buveur ainsi que ses références culturelles, doivent être pris en compte. Le rapport du professeur Roques tient à souligner que l’environnement économique et social est un facteur très important puisqu’il incite à la consommation de ces produits toxiques. Ainsi, le chômage ou l’individualisme peuvent pousser les consommateurs à se réfugier dans la drogue. C’est le cas de l’ecstasy consommé par des milliers de jeunes lors des rave-party.


Source:http://perso.orange.fr



 

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