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admin7 août 2007
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Les bronchites aiguës et pneumopathies sont deux groupes de maladies distinctes dont la différenciation est importante car aboutissant à des thérapeutiques très différentes. La raison en est simple, les premières sont le plus souvent d’origine virale (grippe, virus syncytial respiratoire qui sont des virus, plus rarement une bactérie (bordailleur pertussis ou coqueluche), les secondes sont le plus souvent d’origine bactérienne, le plus dangereux étant le pneumocoque, mais on rencontre aussi des mycoplasmes des légionnella., des staphylocoques dorés

La bronchite par définition touche les bronches, la pneumopathie touche le parenchyme pulmonaire, c’est-à-dire les alvéoles pulmonaires et les structures organiques qui les entourent.

Points communs.
Cliniquement la différenciation par le médecin est le plus souvent aisée, mais il existe des symptomatologies parfois équivoques. Ces deux affections sont régulièrement accompagnées de fièvre. La toux est presque constante: il existe de rares cas de pneumopathies sans fièvre ou sans toux, affectant essentiellement les nourrissons et les personnes âgées. L’expectoration est très présente, plus ou moins abondante selon les personnes et la phase de la maladie.

Différenciation des deux affections.


La bronchite aiguë.
Les bronchites aiguës se caractérisent par deux signes principaux:
– une fièvre plus ou moins importante,
– une toux, sèche ou expectorante. Cette toux peut être douloureuse du fait de l‘inflammation des bronches. Elle traduit le décapage de la muqueuse des voies respiratoires. Elle va se prolonger au-delà de la disparition de la température et de la présence du virus. Elle peut donc durer très normalement de 10 jours à 3 semaines sans que cela ne justifie d‘inquiétude particulière de la part du médecin.
Il n’existe pas dans la bronchite aiguë de douleur déclenchée par l’inspiration ,ou de « point de côté ».
Les bronchites aiguës ne sont dangereuses que pour les nourrissons, les personnes âgées, les personnes affaiblies

La plupart de ces bronchites apparaissent dans des contextes épidémiques et sont le fait de virus grippaux ou syncytiaux respiratoires. La symptomatologie étant parfois trompeuse ou ambiguë, un cliché pulmonaire peut être utilisé pour éliminer une forme atypique de pneumopathie.
Sauf surinfection avérée ou terrain particulièrement fragile, les antibiotiques n’ont pas de place dans le traitement de la bronchite aiguë. Ils ne servent le cas échéant qu’à protéger d’une éventuelle surinfection par des bactéries pathogènes (génératrices de maladies dangereuses). La kinésithérapie respiratoire occupe une place essentielle, en particulier chez les nourrissons, les personnes affaiblies, les bronchitiques chroniques (fumeurs et insuffisants respiratoires). Les autres traitements pouvant aider à réduire la toux sont les antitussifs les bêta mimétiques comme le salbutamol et les corticoïdes inhalés. Une partie seulement de ces traitement étant évaluée, chaque médecin prescripteur adapte les traitement en fonction de son expérience et de ses convictions.
A noter que parfois des bronchites aiguës répétitives peuvent être engendrées ou favorisées par des sinusites chroniques ou des reflux oesophagiens. Qui justifieront d’un bilan et d’un traitement spécifiques.

On rappellera brièvement les terrains à complication pour les bronchites virales:
-nourrissons
-personnes âgées
-fumeurs et insuffisants respiratoires
-diabétiques
-allergiques
-personnes atteintes de maladies graves (SIDA, cancers, insuffisances cardiaques ou valvuloplasties cardiaques, insuffisance rénales…

Une forme particulière de bronchite aiguë: la coqueluche.
La coqueluche est une affection due à une bactérie appelée bordetella pertussis. Elle se caractérise par une toux sévère, aux accès dyspnéants (faisant perdre son souffle), ces symptômes pouvant durer 3 mois et plus. Le germe n’est présent que dans les premiers 15 jours, la maladie est alors relativement contagieuse. Compte tenu de la gravité de cette affection pour les nouveaux nés, la vaccination se fait dès 2 mois chez les nouveaux nés, et se répète jusqu’à l’adolescence.
Les adultes perdent avec les années leur immunité vaccinale. On a donc vu ,avec les voyages à l’étranger dans des pays où la vaccination ne se fait pas, réapparaître en France cette maladie Actuellement elle touche donc essentiellement les adultes mais aussi quelques enfants car la vaccination n’est pas efficace à 100%.
Les symptômes sont moins typiques qu’une coqueluche de l’enfant non vacciné, mais ils durent 3 mois. A ce jour, à défaut du contraire toute bronchite aiguë de plus de 3 semaines est une coqueluche. Le diagnostic se confirme par sérologie (prise de sang).
Certains antibiotiques permettent de tuer le germe, mais la toux « de cicatrisation » durera 3 mois. En pratique, le traitement antibiotique, donné en cas de suspicion, sert surtout à limiter la contagion pour le voisinage.
Un vaccin adulte a été commercialisé il y a 2 ans pour remédier à cette carence.

La pneumopathie aiguë

Les pneumopathies aiguës sont le plus souvent d’origine bactérienne. Elles se caractérisent par une toux douloureuse associée à une douleur thoracique à type de point de côté. Cette douleur est aggravée par la respiration. Il s’y associe une altération de l’état général et une fièvre. L’affection est le plus souvent de survenue brutale.
Ce tableau est rarement aussi typique. Un ou plusieurs symptômes sont régulièrement absents. Parfois la découverte se fait fortuitement dans le cadre d’un bilan d’altération de l’état général (personnes âgées).
Pour certains germes, dits atypiques (mycoplasmes), les symptômes s’installent progressivement.
Le diagnostic se confirme par radiographie du thorax. On découvre un image opaque localisée au moins à un lobe pulmonaire. Cette image va persister 1 à 2 mois après la guérison.

Le principal germe en cause dans ces pneumopathies est le pneumocoque. Il est surtout le plus dangereux car pouvant être mortel si le traitement est mis tardivement en route. Le pronostic est lié à l‘état général. Chez l‘adulte jeune, cette affection pose rarement de problème particulier, elle peut par contre être redoutable pour un patient hospitalisé en service de réanimation.
Le traitement de référence est l‘antibiothérapie et en particulier l‘amoxicilline. .De plus en plus, des pneumocoques ont une sensibilité réduite à cet antibiotique, ce traitement n’en reste pas moins suffisant pour accompagner les défenses naturelles de l’organisme et permettre la guérison. Là encore tout est question de terrain.

Les autres germes responsables fréquemment de pneumopathies aiguës sont les légionelloses et affections à mycoplasme. Ils sont immédiatement moins dangereux que le pneumocoque, d’où l’habitude de traiter en priorité le pneumocoque, puis de réajuster le traitement 48 heures après en cas de doute. Les antibiotiques classiquement utilisées ne sont pas les mêmes, actuellement certains traitements sont efficaces sur les deux catégories de germes.

A titre préventif, il existe des vaccins contre certains pneumocoques. Ils réduisent les risques d’infections à pneumocoques chez les personnes à haut risques.

Dernière remarque, un foyer pulmonaire peut révéler une affection sous jacent, un cancer du poumon par exemple. La surveillance et des explorations s’imposeront donc en particulier chez les fumeurs, les personnes soumises à pollution et les familles « à cancers multiples ».
                                                                          Medecine et santé Lire la suite

admin3 août 2007
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Mais de nombreuses interrogations persistaient sur la localisation de ce réservoir, qui permettait une réalimentation rapide d’un individu en virus actifs après l’arrêt d’un traitement, et constituait ainsi une barrière incontournable à la guérison. De plus, les capacités immunitaires de l’organisme semblaient impuissantes face à ce réservoir du VIH. 

Une équipe de chercheurs dirigée par Jérôme Estaquier, de l’Unité Inserm 841 à l’Institut Mondor de Recherche Biomédicale (IMRB) de Créteil et de l’Unité CNRS de Physiopathologie des Infections Lentivirales à l’Institut Pasteur à Paris, vient d’apporter un élément de réponse décisif à la question. 


En étudiant des modèles animaux, ils ont pu déterminer que ces réservoirs se situaient au niveau des ganglions lymphatiques de la région intestinale (ganglions mésentériques), le virus pouvant y rester dans le cas d’organismes infectés depuis plus de 10 ans alors qu’il est devenu indétectable ailleurs. 


Mais ce n’est pas tout, car la même équipe a aussi démontré que la durée de survie des lymphocytes T CD8 cytotoxiques au sein de ces ganglions était considérablement réduite. Or ces « lymphocytes tueurs » sont habituellement capables de détruire les cellules infectées et d’ainsi combattre la prolifération du virus. Poussant leurs investigations plus loin, les scientifiques ont aussi détecté la présence de TGF-bêta, une cytokine immunosuppressive qui pourrait être à l’origine de cette anomalie. 


Le taux réduit de lymphocytes T CD8 en raison de leur courte durée de vie permet donc au VIH de se disséminer des ganglions mésentériques vers les autres organes, provoquant ainsi la progression vers le stade sida. 


Vers une nouvelle voie de recherches 


Les travaux de ces chercheurs fourniront peut-être la clé de nouvelles stratégies de lutte contre le VIH, qui passeraient par l’inhibition des fonctions immunodépressives du TGF-bêta ou au rétablissement de la durée de vie normale des cellules T CD8 afin de permettre à l’organisme de réguler lui-même la prolifération du virus ou même de l’éradiquer. D’autres types de thérapies sont aussi envisagés, ciblant en particulier les ganglions mésentériques. 


Il est bien entendu encore trop tôt pour crier victoire car le processus d’infection par le VIH se réclame d’une très grande complexité dont tous les aspects sont loin d’être connus, mais le pas qui vient d’être franchi pourrait se révéler capital. Néanmoins, de nombreuses expérimentations in vivo ainsi que sur échantillons humains seront encore nécessaires avant de déboucher à un nouveau traitement. 


Cette étude a été publiée dans la revue Cell Death and Differentiation. 



Sources principales : 


CNRS URA 1930; Unité de Physiopathologie des Infections Lentivirales, Institut Pasteur, Paris, France. 


Unité Inserm 841, Institut Mondor de recherche Biomédicale (IMRB), Créteil, Paris, France.

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admin3 août 2007
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Les dents sont le reflet de notre santé. Mais, au fil des années, leurs couleurs se ternissent : plus jaunes, plus grises, moins saines… La technique du blanchiment est de plus en plus prisée. Mais, tant qu’il est encore temps, pourquoi ne pas plutôt miser sur la prévention en cherchant à conserver la blancheur naturelle de ses dents.
Le sourire perd de son éclat et ces colorations, peu esthétiques, provoquent, parfois, de véritables complexes.. .Attention, il faut réagir ! Comment ? En adoptant, une fois pour toutes, une bonne hygiène dentaire et en apprenant les bons réflexes. Suivez le guide !
Halte au tartre ! Faites confiance à votre chirurgien-dentiste… Lire la suite

admin2 août 2007
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3min3580

Selon la séropositivité des deux partenaires, trois cas de figures se présentent. Mais dans tous les cas, les couples ne doivent pas cesser de protéger leurs rapports sexuels dans le but de concevoir un enfant. 

1) L’homme est séropositif, la femme séronégative
Tant que la femme n’est pas contaminée par le VIH, elle ne risque pas de le transmettre à son bébé. Il est donc primordial de continuer à avoir des rapports protégés, pour la femme comme pour l’enfant, et durant toute la grossesse. 
Pour que la femme ne soit pas contaminée, le sperme du futur papa est lavé selon une technique spéciale. On peut ensuite procéder à une insémination sans risque de contamination. A noter que toutes les techniques d’assistance médicale à la procréation sont prises en charge par l’Assurance maladie jusqu’au 43e anniversaire de la femme. 


2) La femme est séropositive, l’homme est séronégatif
Pour éviter tout risque de contamination du futur papa, on recourt à une insémination artificielle avec le sperme du futur papa. 
Ensuite, le risque de transmission du VIH de la mère au bébé est réel et il survient surtout lors de l’accouchement ou de l’allaitement. Lorsque la future mère ne suit pas de traitement antiviral, environ 25% des enfants naissent contaminés par le VIH. En revanche, ce pourcentage tombe à 1% si la femme suit un traitement antirétroviral. 
Elle doit donc suivre un traitement antirétroviral pendant toute la grossesse et ensuite ne pas allaiter. 
Le plus souvent, après la naissance, l’enfant reçoit lui-même un traitement antirétroviral pendant quelques semaines. 


3) Les deux partenaires sont séropositifs
Ce dernier cas de figure regroupe les précautions cités dans les deux cas précédents afin d’éviter tout risque de contamination entre les deux partenaires : lavage du sperme avant insémination, traitement antirétroviral de la femme pendant la grossesse, rapports protégés pendant la grossesse et pas d’allaitement. 


Risque de toxicité du traitement antirétroviral vis-à-vis du bébé


A noter que si le traitement antirétroviral protège le bébé du risque de contamination, il peut cependant présenter un risque de toxicité. C’est pourquoi certains traitements antirétroviraux sont déconseillés pendant la grossesse. 
Le traitement doit être discuté avec son médecin afin de convenir à l’avance du traitement le plus adapté et si nécessaire le modifier au cours de la grossesse, pour limiter tout risque de toxicité.

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admin1 août 2007
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2min3680

Le cannabis moins inoffensif qu’on le pensait


Le shit, un produit cool ? Pas vraiment à en croire plusieurs travaux publiées récemment dans de grandes revues scientifiques… La semaine dernière, LJS.com vous rendait compte d’une étude suisse suggérant un lien de cause à effet entre le fait de fumer du cannabis et l’apparition de schizophrénie. Deux nouvelles études viennent d’être publiées sur cette maladie mentale et sur le cannabis. La première confirme les résultats de l’étude dont nous vous parlions : elle démontre que le cannabis augmente les risques des plus fragiles de basculer vers la schizophrénie. La deuxième montre que de fumer un joint est particulièrement néfaste pour la santé pulmonaire. Ceci aurait autant d’effet que de fumer 2,5 à 5 cigarettes.


L’étude sur le lien entre cannabis et schizophrénie a été publiée le 27 juillet dans la revue médicale The Lancet (1). Les auteurs, Térésa Moore de l’université de Bristol et Stanley Zammit de l’université de Cardiff (Grande-Bretagne), on passé en revue 35 études réalisées dans différents pays : Allemagne, Pays-Bas, Grande-Bretagne, Etats-Unis, Suède, Nouvelle Zélande.
 Référence : Le Journal santé

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admin31 juillet 2007
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2min6240

GENEVE (Reuters) – Quatre millions d’enfants de moins de cinq ans meurent chaque année en raison de dangers liés à l’environnement tels que la pollution de l’air et de l’eau ou l’exposition à des substances chimiques, selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) publié vendredi.
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Intoxications, infections respiratoires aiguës, maladies intestinales et paludisme transmis par des moustiques évoluant dans des eaux sales sont responsables de l’essentiel de ce bilan, dit le rapport technique de l’OMS.


« C’est un fait dont nous avons toujours eu connaissance intuitivement, mais sans jamais y mettre de chiffre », a déclaré Jenny Pronczuk, spécialiste de l’OMS, lors d’un point de presse.


D’après le rapport, environ 30% des affections et des décès d’enfants dus aux maladies peuvent être attribués à des risques liés à l’environnement.


Les produits chimiques ont toutefois des effets très variables à mesure que l’enfant grandit, et les effets de l’exposition à des toxines dans le ventre de la mère peuvent n’émerger qu’à l’adolescence, note le rapport établi par 24 chercheurs.


« Si l’on prend l’exposition au plomb, l’effet sera différent si l’enfant a été exposé in utero parce que le plomb de la mère passe dans le sang de l’enfant », a dit Pronczuk.


L’Afrique est la partie du monde la plus touchée par les maladies liées à l’environnement, suivie de certaines régions d’Asie du Sud-Est, a-t-elle ajouté.

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admin29 juillet 2007
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3min4390

L’agence du médicament a lancé jeudi une mise en garde contre les dentifrices contenant du diéthylène glycol (DEG) ou contaminés par des bactéries qui peuvent être distribués gratuitement par des chaînes hôtelières, des compagnies aériennes ou vendus hors des circuits de distribution habituels.


Différentes autorités sanitaires européennes (Espagne, Grande Bretagne) et américaines (Canada, Etats-Unis) ont signalé l’identification sur leur territoire de dentifrices contenant du DEG ou des entérobactéries, a indiqué l’Agence française de sécurité sanitaire et des produits de santé (Afssaps) dans un communiqué.


« Ces dentifrices importés de pays tiers tels que la Chine ou l’Afrique du Sud sont considérés comme impropres à la consommation voire susceptibles de présenter un risque pour la santé », souligne l’Afssaps qui « appelle à la vigilance bien qu’aucun cas n’ait été détecté à ce jour sur le territoire français ».


Le diéthylène glycol (DEG), substance utilisée comme solvant ou comme antigel, a servi d’épaissant en remplacement de la glycérine dans les dentifrices identifiés, précise l’Afssaps.


Présentant un « risque minime » lors d’une utilisation normale du dentifrice que l’on n’avale pas, le DEG est toxique lorsqu’il est ingéré, ajoute l’Afssaps mettant en garde contre le risque d’une ingestion accidentelle par des jeunes enfants ou des personnes âgées.


L’utilisation de dentifrices contaminés par des bactéries peut également s’avérer nocive pour les enfants et les personnes immunodéficientes.


L’Afssaps invite à porter « une attention particulière aux dentifrices mentionnant une provenance de pays hors de l’Union européenne, et ayant un étiquetage contenant des fautes d’orthographe ou non rédigé en français » (pour les produits vendus en France), compte tenu notamment du risque de contrefaçons.


Parmi les produits à éviter figurent des dentifrices contrefaits de marque Colgate mentionnant une fabrication en Afrique du Sud avec des fautes de frappes en anglais ou de marque Sensodyne avec une origine chinoise.


Référence :  Aviso – Actualités

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admin27 juillet 2007
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11min16810

Le fonctionnement de la lubrification et de l\’hydratation vaginale


Si l’intérieur du vagin est naturellement humide, cette humidité varie en fonction des hormones, du désir sexuel et d’autres paramètres. Voici ce que toutes les femmes devraient connaître pour vivre en harmonie avec leur intimité.


1 – Quel est l’équivalent masculin de la lubrification vaginale ?
A – La formation de liquide pré-éjaculatoire.
B – L’érection.
C – L’éjaculation


Bonne réponse :  B
L’excitation sexuelle se manifeste physiquement par une érection chez l’homme et une lubrification chez la femme, qui correspond au même phénomène, un gonflement de tissus dans la zone génitale.


2 – Qu’est-ce qui est à l’origine de la lubrification vaginale ?
A – Le désir sexuel.
B – Les préliminaires.
C – L’excitation sexuelle.


Bonne réponse :  C
C’est l’excitation d’une femme qui se manifeste par une lubrification. Le désir peut être là et ne pas se transformer encore en excitation physique. Il peut rester dans le mental ou l’émotionnel. Les préliminaires, eux, sont utiles, mais seulement s’ils sont efficaces pour augmenter ou déclencher une excitation, ce qui n’est pas toujours le cas.


3 – Quelle est l’action du tabac sur la lubrification vaginale ?
A – Il n’en a aucun de particulier.
B – Une personne qui fume a une lubrification moins bonne, quel que soit son âge.
C – La lubrification change un peu de composition.


Bonne réponse :  B
Fumer diminue la lubrification et peut être à l’origine de sécheresse vaginale. Il en est de même pour l’érection d’un homme qui fume. Elle est de moins bonne qualité que celle d’un non-fumeur. Cela est dû au monoxyde de carbone dont la quantité augmente dans le sang des fumeurs. Ce gaz provoque un spasme des artères, y compris des artères de la région sexuelle. C’est peut-être la raison pour laquelle on voit les gens fumer après l’amour, jamais avant…


4 – Quelle est la différence entre hydratation et lubrification vaginale ?
A – L’hydratation vaginale est l’humidité naturelle du vagin, la lubrification, elle, survient quand une femme a une relation sexuelle.
B – Ce sont deux termes qui signifient la même chose.
C – L’hydratation correspond à l’humidité profonde des parois du vagin, alors que la lubrification concerne seulement la surface, donc l’intérieur du vagin.


Bonne réponse :  A
Il existe une hydratation vaginale qui correspond à l’humidité quotidienne du vagin. Cet endroit est toujours humide et ne doit jamais entraîner de sensation de sécheresse. Dans un moment d’excitation sexuelle se produit une humidification supplémentaire, la lubrification.


5 – Comment agit la pilule sur la lubrification vaginale ?
A – Elle n’y change rien, le corps fonctionne comme avant.
B – Elle entraîne toujours un début de sécheresse vaginale.
C – Cela dépend des femmes. Pour certaines, la lubrification sexuelle ne change pas, et pour d’autres, elle devient nettement moins bonne.


Bonne réponse :  C
L’humidité vaginale dépend des hormones estrogènes présentes dans la pilule. Aussi, les pilules faiblement dosées en estrogènes peuvent entraîner une sécheresse ressentie au quotidien, qui gêne aussi parfois les relations sexuelles. Dans ce cas, il faut en parler à son médecin pour trouver une contraception qui convient.


6 – Qui se plaint à la ménopause de difficultés de lubrification vaginale pendant les rapports sexuels ?
A – Toutes les femmes.
B – Plus de 50 % des femmes.
C – 30 % environ des femmes.


Bonne réponse :  C
Toutes les femmes ne souffrent pas de relations sexuelles difficiles à la ménopause. En effet, à la ménopause, si les hormones estrogènes diminuent, l’humidité vaginale de base diminue effectivement, d’où une sensation de sécheresse vaginale au quotidien parfois extrêmement gênante. Mais la lubrification sexuelle, celle qui se produit lors des rapports sexuels, ne dépend pas de ces hormones. De ce fait, même les femmes ayant une sécheresse au quotidien peuvent avoir une lubrification sexuelle tout à fait correcte, à condition que leur partenaire soit attentif aux caresses préliminaires. Le corps devient en effet moins réactif avec les années, et les hommes comme les femmes ont alors besoin de plus de câlins pour obtenir une bonne lubrification ou une bonne érection.


7 – Quand vous prenez un médicament qui, semble-t-il, provoque une sécheresse vaginale, que faut-il regarder sur la notice pour vérifier si c’est possible ?
A – Il faut voir si est notifié  » sécheresse vaginale « .
B – Il faut regarder si l’on signale une  » sécheresse vaginale  » ou une  » bouche sèche ».
C – Il est bon de noter si l’on observe une  » sécheresse vaginale « , une  » bouche sèche « , ou une  » impuissance « .


Bonne réponse : C
Les troubles de la sexualité féminine sont rarement notifiés parmi les effets secondaires des médicaments. S’ils le sont, ce sera sous le terme de  » sécheresse vaginale « . Mais les médicaments entraînant une sécheresse buccale peuvent souvent, par le même mécanisme, faire diminuer la lubrification vaginale. De même pour les troubles de l’érection : la lubrification sexuelle peut être troublée exactement par les mêmes molécules chimiques. Il est donc intéressant de savoir décoder des informations.


8 – Quelle est la relation entre l’acné et la lubrification vaginale ?
A -Il n’y a aucun rapport.
B – Dans l’acné, la peau produit trop de sébum, comme la muqueuse du vagin produit trop de lubrification.
C – Les médicaments contre l’acné sont souvent toxiques pour la lubrification et l’hydratation vaginale.


Bonne réponse :  C
Divers médicaments contre l’acné sont souvent très néfastes pour le fonctionnement de la muqueuse vaginale. Le Roaccutane®, par exemple, provoque généralement une terrible sécheresse de toutes les muqueuses, oculaires, buccales, mais aussi vaginales. 
Diane 35® ou Androcure® sont aussi des traitements anti-acné qui diminuent souvent fortement le désir sexuel et agissent indirectement de façon nocive sur la lubrification. C’est pourquoi ces deux derniers traitements ne doivent pas être poursuivis longtemps, car ils sont généralement pris par de toutes jeunes filles (acné juvénile) et peuvent entraver leur entrée dans la vie sexuelle.


9 – D’où vient la lubrification vaginale ?
A – Des glandes de Bartholin.
B – De sortes de pores dans la paroi du vagin.
C – De plusieurs sortes de glandes, glandes de Bartholin, glandes de Skène et de multiples petites glandes situées dans l’épaisseur de la muqueuse vaginale.


Bonne réponse :  B
La lubrification vaginale n’est pas formée au niveau de glandes. Elle est plutôt une sorte de transpiration vaginale qui sort par des pores. On appelle d’ailleurs cette lubrification une transsudation.


10 – Comment améliorer un défaut d’hydratation vaginale ?
A – Changer ses habitudes d’hygiène qui peuvent être néfastes.
B – Demander au partenaire d’être plus tendre et d’augmenter la durée des préliminaires.
C – Utiliser un gel lubrifiant et hydratant, observer de bonnes habitudes d’hygiène intime et encourager le partenaire à faire durer les préliminaires pour augmenter l’excitation sexuelle. 


Bonne réponse :  C

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admin27 juillet 2007
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1min3740

Sans y faire attention la Côte d’Ivoire est serieusement ménacé par le
SIDA, à travers des gestes insensés ou encore inattentionné, l’on
s’expose d’une manière ou d’une autre au SIDA. Les études du UNAIDS, Report on the Global HIV/AIDS Epidemic, p. 64 (June 1998) ont revélé que le nombre d’adultes séropositifs était estimé à 670.000, soit 10,06% de
la population adulte en 1997, ceux du UNAIDS, Report on the Global HIV/AIDS Epidemic, p. 64 (June 1998) ont revelé que parmi les adultes séropositifs, le nombre de femmes séropositives était estimé à
330.000.
Depuis le début de l’épidémie, on a recensé 450.000 cas de SIDA déclaré
parmi les adultes et les enfants et en 1997, la Côte d’Ivoire comptait
32.000 enfants séropositifs et 320.000 orphelins dus au SIDA. Après ces
statistiques qui ne sont que des approches des chiffres réelles,
Veuillez SVP Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs prendrent
consciences de la situation et donner des chances de  bonheur à nos
futurs générations. Lire la suite

admin26 juillet 2007
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3min6750

Lutte contre la mortalité infantile : L’UNICEF renforce les capacités des experts en communication.


Quelle stratégie de communication commune pour freiner la mortalité infantile ? C’est à cette question que devront répondre les experts en communication issus des institutions gouvernementales, des agences du système des nations unies, des partenaires au développement, des ONG nationales et internationales réunis en atelier depuis hier au Plateau. Ces experts, tous impliqués dans la planification des activités de communication en appui au programme élargie de vaccination (PEV)/ polio, vont, à l’initiative du Fonds des Nations Unies pour l’Enfants (UNICEF), adopter une stratégie de communication commune en appui à la mise en œuvre des pratiques familiales et communautaires. Ce, dans le cadre de la Stratégie Accélérée pour la Survie et le Développement de l’Enfant (SASDE) recommandée par l’Organisation Mondiale de Santé (OMS).


Chargé d’exécuter ce programme en Côte d’Ivoire l’UNICEF a indiqué M. Steven Lawerie, au nom du représentant résident Youssouf Oomar, a décidé d’organiser ce atelier de renforcement des capacités de ces experts, afin de promouvoir une collaboration plus étroite entre le personnel de la santé au niveau local et les communautés. « En Côte d’Ivoire le taux de mortalité infantile de 118 sur 1000 naissances et le taux de décès avant 5 ans de 194 pour 1000 naissances. Ces taux sont très élevés et il est plus qu’urgent de faire quelque chose », a-t-il averti. Ces décès, a déploré M. Lawerie, sont dus à des causes que l’on peut éviter. « On peut sauver des enfants du paludisme un utilisant la moustiquaire imprégnée qui coûte entre 1500 et 3000Fcfa. (…)


Au niveau de l’UNICEF, nous disons que la communication pour la survie et le développement de l’enfant au sens large, devra viser à influencer positivement les pratiques familiales essentielles au sein de larges groupes grâce aux principes et méthode de communication de masse, de la communication interpersonnelle de la mobilisation communautaire et sociale », a relevé M. Lawerie. Des propositions accueillies favorablement par le directeur général de la santé le professeur N’dri Yoman. Cet atelier prend fin le 27 juillet prochain.

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