admin, Author at Urgences - Parce que la santé est primordiale! - Page 131 sur 140

admin19 septembre 2007
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3min2300

A l’audience qu’il a accordée aux instituteurs, hier au Palais, le Président Laurent Gbagbo a fait remarquer que s’il comprend les mouvements sociaux liés au coût de la vie, il a du mal à comprendre les débrayages dans le domaine de la santé. Où les grévistes laissent mourir les gens pendant qu’on est en train de négocier avec eux. « Là je ne suis pas d’accord. Autant je comprends, les femmes, les hommes et les enfants, qui fuient le marché parce que le coût de la vie augmente alors que leurs revenus n’augmentent pas, et invitent le gouvernement à se pencher sur leur sort ; autant je n’ai pas encore digéré la grève des médecins qui ont laissé mourir les gens, alors qu’on aurait pu faire autrement ». Le Président Laurent Gbagbo a dit ne pas comprendre pourquoi pour un problème interne à leur syndicat, les médecins ont pris en otage, la vie de la population. « Une grève d’enseignant, ce n’est pas bon, et cela ne me plaît pas. Mais au moins on peut rattraper les cours. Mais, une grève de médecins et d’infirmiers, les gens qui sont morts, peut-on les ressusciter ? Je ne suis pas d’accord, et j’ai demandé au gouvernement d’avoir la plus grande fermeté. Et nous serons ferme. Parce qu’on ne peut pas laisser les gens jouer avec notre vie. La loi sera appliquée avec rigueur, sans injustice, mais avec rigueur. Il y a des choses avec lesquelles on peut jouer dans la vie parce que quelque part on sait qu’il y a une porte de sortie…Il ne faut pas jouer avec la santé. Plusieurs personnes sont mortes et je ne peux pas être d’accord avec cela. On ne peut pas sortir d’une guerre, et dire qu’elle est mauvaise, et venir ensuite tuer les gens d’une autre façon « .
Très en colère, le Chef de l’Etat a manifesté sa compassion pour les familles endeuillées du fait de cette grève et invité chacun à avoir une conscience professionnelle. « En choisissant d’être médecins, ils veulent qu’on leur confie notre santé, notre vie. Ils vont à l’école pour cela durant sept ans. On leur confie notre santé et ils nous laissent mourir. Ça je ne suis pas d’accord. Ce qu’on veut faire, il faut le faire, le rôle de la médecine, c’est de sauver les gens, pas de les laisser mourir « .


Source: Fraternité Matin

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admin19 septembre 2007
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4min3700

Après la question des enfants esclaves, le cacao ivoirien est en proie à une autre attaque qui va lui coûter un embargo sur les marchés boursiers internationaux. L’Ochratoxine A (OTA), une substance cancérigène présente dans plusieurs denrées alimentaires, a mis le grappin sur le cacao ivoirien. M. Kossa, expert ivoirien en poste à l’Onudi, le coordonnateur du projet de la lutte contre cette maladie, a animé une conférence de presse samedi, à l’Hôtel Ivoire. Au cours de laquelle il a annoncé un atelier qui se tient aujourd’hui et qui va jeter les bases de la stratégie du gouvernement ivoirien conçue grâce au financement de l’Union européenne. Et qui, au bout de deux ans, devra sortir cette mamelle importante de l’économie ivoirienne de cette mauvaise passe. Le règlement fixant le taux maximum d’Ochratoxine A pour le café vert et le cacao (produit brut et semi-fini) n’est pas encore entré en vigueur. Mais selon les normes de contamination par l’OTA arrêtées par l’Union européenne, d’importantes quantités de la production de café et de cacao de Côte d’Ivoire risquent de ne point avoir accès au marché européen.


La Côte d’Ivoire a donc décidé de prendre le taureau par les cornes en conduisant un programme pendant deux ans et qui a démarré en mars 2007. Il va réduire la pauvreté en milieu rural et procéder à une faible réduction des exportations ivoiriennes de café et de cacao. De façon spécifique, ce programme va fixer les normes de taux réaliste de contamination par l’OTA du café et du cacao pour éviter qu’ils soient rejetés sur les marchés de l’Union européenne. Selon M. Kossa, la Côte d’Ivoire a une meilleure connaissance de l’OTA et de ses méthodes d’identification. Des études vont être conduites avec pour objectifs de déterminer les niveaux de contamination, identifier et connaître les points critiques de contamination. Pour cela, une méthode d’échantillonnage est mise en œuvre.


 La Côte d’Ivoire dispose non seulement d’un laboratoire d’analyse d’OTA opérationnel et accrédité permettant le contrôle des taux d’OTA du café et du cacao. Mais un laboratoire français a également travaillé sur le taux de contamination du café et cacao ivoirien pour essayer de relativiser les choses.


 L’UFR de pharmacie, avec son laboratoire qui n’a pas besoin d’être accrédité, a identifié les points critiques de contamination. Ces laboratoires ont travaillé sur la base des produits prélevés dans les ports de San-Pedro et d’Abidjan.


Source: Fraternité Matin

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admin18 septembre 2007
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6min3590

La mortalité d’origine cardio-vasculaire est en forte baisse depuis vingt-cinq ans dans notre pays, alors que celle liée au cancer évolue moins vite.


L’ANALYSE des causes de décès est fondamentale afin de hiérarchiser les objectifs politiques en santé publique. La publication aujourd’hui dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire des « Causes médicales de décès en France en 2004 et leur évolution depuis 1980 » sous l’égide des experts de l’Inserm (CépicDc) apporte une moisson d’informations pour les médecins et les décideurs. Ainsi, la mortalité d’origine cardio-vasculaire a baissé de 50 % en vingt-cinq ans, tandis que celle liée au cancer n’a que peu diminué. Ce qui explique pourquoi le cancer, jusqu’alors deuxième cause de décès, s’est hissé maintenant à la première place.


 En 2004, 509 804 décès ont été recensés en France métropolitaine, toutes causes confondues. Il y a 750 décès pour 100 000 habitants, mais 1 012 pour les hommes et 565/100 000 pour les femmes, soit une surmortalité multipliée par 1,8 du sexe fort par rapport au faible. De manière globale, le cancer (30 % des décès) arrive en tête, avec, dans l’ordre, celui du poumon, puis du côlon et les leucémies, suivi de près par les maladies cardio-vasculaires (29 %), infarctus et accident vasculaire cérébral, viennent ensuite loin derrière les accidents (5 %), le suicide (2 %), le diabète (2 %) et la maladie d’Alzheimer (2 %). Notons qu’il y a eu 10 % de décès en moins en 2004 qu’en 2000. Nous vivons donc plus vieux : l’espérance de vie est actuellement de 84 ans pour les femmes et 77 pour les hommes.


 Politiques de prévention


 Puisqu’il faut bien mourir un jour, l’homme n’étant pas immortel, les épidémiologistes se sont plus particulièrement penchés sur la mortalité prématurée, avant 65 ans, la moins admissible et la plus souvent évitable. Pour l’année 2004, 4 420 enfants de moins de quinze ans sont décédés. Si un décès sur deux s’explique par les anomalies congénitales et les affections périnatales qui surviennent avant l’âge d’un an, il faut noter la part non négligeable des accidents (462 décès évitables) et celles des tumeurs (331 décès). Pour les 3 824 décès entre 15-24 ans, on compte 1 382 accidents, 621 suicides et 337 cancers. Chez les 25-44 ans, le suicide constitue la première cause de décès chez l’homme (voir encadré) alors que les tumeurs prédominent chez la femme.


 Entre 45 et 65 ans, le cancer est la cause de mort la plus fréquente dans les deux sexes, mais pour l’homme il s’agit le plus souvent d’une atteinte du poumon, le tabac étant en cause dans plus de 80 % des cas et pour la femme d’une atteinte du sein. À partir de 65 ans, les premières causes de décès sont cardio-vasculaires, talonnées de près par les cancers.


 Si l’on considère l’évolution entre 2000 et 2004, on peut noter que pour l’homme, les six premières causes de mortalité sont identiques, mais que la plupart des taux ont diminué. Les accidents de transports ont subi la plus forte baisse (moins 31 %). Les taux de suicide et de diabète restent stables, tandis que le nombre de décès liés à la maladie d’Alzheimer augmente de 37 %. Pour les femmes, on relève une très forte augmentation des décès par cancer du poumon (plus 21 %) et par maladie d’Alzheimer (plus 34 %). « En vingt-cinq ans, les taux de décès toutes causes confondues ont diminué de 35 % en France, avec une baisse un peu plus marquée chez les femmes, expliquent les auteurs. Les morts violentes (accidents, homicides…) diminuent régulièrement dans le temps, avec des taux divisés par deux depuis 1980. »


 À l’issue de ce travail, les auteurs mettent en exergue deux phénomènes majeurs qui nécessiteront sans doute une orientation des politiques de prévention. D’une part, la très forte surmortalité masculine, liée à des comportements à risques (responsables à la fois des cancers alcoolo-tabagiques, des accidents de transports, des suicides…) et la progression des cancers du poumon chez la femme. L’augmentation très marquée de ce cancer reflète la progression du tabagisme féminin au cours des trente dernières années.


Source: Le Figaro
 



 

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admin18 septembre 2007
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5min2020

La commune d’Abobo, au Nord d’Abidjan, était paralysée hier 17 septembre 2007, suite à un vaste mouvement de protestation des consommateurs contre la flambée des prix des denrées. Il a fallu que les Forces de défense et de sécurité (Fds) utilisent la manière forte pour venir à bout de la détermination des manifestants. Des gaz lacrymogènes se sont avérés inefficaces pour contrer une foule évaluée à plus de 5.000 personnes, selon les organisateurs. “ Aux environs de 11 heures, ils (les agents des Fds, ndlr) se sont mis à tirer en l’air ”, nous a rapporté un manifestant. “ Cela a duré plus d’une demi heure ”, a renchéri, M. N’Guessan Kouakou, président de l’Union générale des consommateurs de Côte d’Ivoire (Ugc CI) que nous avons joint au téléphone. “ Les combats ” ont fait, toujours selon le président de Ugc, “ une dizaine de blessés ”, dont un cas jugé grave, qui se sont faits mal pendant la débandade. “ Il s’agit de Bakayoko Ismaël qui a eu une lèvre fendue ”, a-t-il indiqué. En outre, M. N’Guessan a évoqué le cas de deux dames dont une qui a eu de graves contusions au bras. Ces personnes ont été transportées dans une clinique à Abobo pour recevoir les premiers soins. “ Sans compter ceux qui sont tombés et qui ont été piétinés », a ajouté le président de l’Ugc. En début d’après- midi, nous avons pu constater que le calme était revenu. Mais à notre passage, Abobo avait l’allure d’une cité fantôme. On eût dit qu’un couvre- feu y avait été décrété. En effet, pour cette cité qui fourmille de monde et où à cette heure de la journée, on a du mal à se frayer un chemin, Abobo semblait dépeuplée. Et les organisateurs de cette manifestation pouvaient se réjouir d’avoir fait d’Abobo, hier, “ une ville morte ”. Les quatorze marchés significatifs que compte cette commune ont été fermés. Les magasins ont également baissé pavillon. A cela, il faut ajouter le blocage du trafic routier. En clair, ni les taxis communaux ( wôrô wôrô), ni les mini bus (Gbaka) n’ont circulé. Les auto- bus de la Sotra (Société des transports abidjanais) ont connu le même sort. L’activité économique, pour tout dire, a été paralysée.


Koumassi et Port Bouët perturbées


Les communes de Koumassi et de Port Bouët (au Sud d’Abidjan) ont, quant à elles, enregistré de graves perturbations de l’activité économique. Ici, les activités dans les marchés, boutiques, magasins et petits commerces ont connu des fortunes diverses. Certains ont carrément fermé quand d’autres l’ont été en partie. Des jeunes gens, aux premières heures de la matinée, à Koumassi notamment avaient donné le ton. Ces membres de Ugc (reconnaissables aux tee-shirts qu’ils arboraient) ont invité les commerçants à ranger leurs marchandises. Ensuite, la situation s’est dégradée. Toutefois, les choses ont repris leur cours normal en fin de matinée. “ Fatigués de la cherté de vie et des augmentations anarchiques des prix et surtout victimes des tracasseries routières et des rackets quotidiens, nous avions décrété la journée du lundi 10 septembre 2007 “ journée ville morte ” (…) Et tant que nous n’obtiendrons pas satisfaction à nos revendications, à savoir, la diminution des prix des produits de première nécessité ( le riz, le lait, le savon, l’huile, le ciment, le gaz, le pain, etc.), nous continuerons de toujours occuper la rue, la seule arme que nous possédons pour amener les opérateurs économiques et les décideurs politiques à mettre fin à la souffrance des consommateurs ”, a déclaré M. N’Guessan. Le président de l’Ugc annonce pour les jours à venir, des actions dans d’autres communes d’Abidjan, sans nous préciser lesquelles.


Source: Soir Info

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admin18 septembre 2007
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5min2420

Que devient Max Britto ? Cette question revient très souvent sur les lèvres dès qu’on parle de rugby. Pour satisfaire la curiosité des uns et des autres, suivez-nous du regard dans les colonnes de notre rubrique ” Les Oubliés “.


Max Britto, ça vous dit ? Bien sûr ! Ce nom marque tristement la fin brutale
(suite à un accident) d’une carrière supposée belle : ” Ah ! le blessé d’Afrique
du Sud “, s’exclame-t-on. Une carrière amorcée pourtant avec autant d’espoir et
d’espérance. Qui l’eut cru, qu’en venant en renfort aux rugbymen locaux des
Eléphants dans le cadre des phases finales de la coupe du monde sur la terre de
ses ancêtres dans un pays du continent qu’est l’Afrique du Sud, un malheureux
accident viendrait mélanger la vie de ce jeune professionnelle en France alors
qu’il n’avait que 24 ans ? Qui aurait imaginé qu’après 12 ans de soins administrés
par la médecine moderne (avec tous les moyens sophistiqués dont elle dispose) rien
ne changerait à son statut de tétraplégique au point que le verdict le condamne à
vie dans un fauteuil roulant ? Qu’ont apporté les multiples rééducations nous
faisant croire à une période donnée que ce brave garçon se remettrait sur pied ?
L’essentiel pour nous, Max
Britto (l’enfant de Soubré) est en vie, en France 34 Rue Jean Jaurès à Talence.
Nous l’avons joint par téléphone le vendredi dernier mais, la mauvaise liaison ne
nous a pas permis de saisir tous ses propos. Il pourrait cependant suivre assis les
Eléphants à partir du 29 septembre prochain à Madagascar pour les phases finales de
la Coupe d’Afrique des Nations de Rugby. C’est ainsi que les organisateurs de
certaines compétitions d’envergure lui rendent toujours hommage, la Fédération
ivoirienne est en train de préparer l’organisation d’une autre coupe en son honneur
après plusieurs tournois où les fonds lui ont été remis. Révélé au peuple ivoirien
en 1995 à l’occasion des phases finales de la coupe de monde du rugby en Afrique du
Sud, Max Britto n’a pas eu le temps de mouiller le maillot pour la patrie. Il n’a
pas eu le temps de prouver à son pays de quoi il était capable… qu’il se blessait
contre l’équipe de Tonga à la vertèbre cervicale. Voici le scénario de sa blessure
:
la Côte d’Ivoire et Tonga jouent depuis 3 minutes (seulement) lorsque Max Britto
sortant de sa défense est tacklé par Inoké Afeaki avant que plusieurs joueurs
adverses ne lui tombent dessus, le laissant sans connaissance sur le sol. Britto
est amené en urgence à l’hôpital Unitas de Pretoria où l’équipe médicale constate
des dommages graves aux vertèbres. Il subit plusieurs opération de la 4e et la 5e
vertèbres. L’ailier ivoirien bien que bénéficiant de ses 80 kgs et d’une taille de
1,80 m, restera paralysé sous la nuque. Mais à cette coupe du monde, ses
coéquipiers se battront sans lui pour donner à la Côte d’Ivoire, la 2e place. Son
épouse l’a quitté certes, mais il bénéficie de la bienveillante attention et de
l’affection des siens, chargés de prendre soin de lui quotidiennement . courage
Max. Tu as toujours le soutien de ta nation ivoirienne. Ne cède pas du tout au
découragement !


Source: L’Intelligent d’Abidjan

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admin17 septembre 2007
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3min2840

Diminuer les quantités de sel pourrait se faire sans frustration.


Vous êtes un accro de la salière et vous redoutez de trouver vos repas insipides en réduisant la quantité de sel dans votre assiette ? Pourtant c’est possible, et si l’on en croit les résultats d’une étude américaine, le passage à un régime moins riche en sel se fait même sans difficulté.


Le Dr Eva Obarzanek, chercheur à l’Institut de recherche national sur le cœur, le sang et les poumons (Bethesda, Maryland), dirige l’étude DASH (Dietary Appoaches to Stop Hypertension) lancée il y a quelques années pour savoir si un régime alimentaire est aussi efficace que des médicaments pour faire baisser la tension.


Les chercheurs avaient recruté 412 adultes à risque d’hypertension qu’ils avaient répartis en 2 groupes, l’un consommant un régime alimentaire normal, l’autre assigné au régime « DASH », particulièrement riche en fruits et légumes. Les participants de ces deux groupes ont été séparés en trois catégories : un groupe a consommé chaque jour 3,5 g de sel, un autre 2,3 g et le dernier 1,2 g. Le résultat avait alors été à la hauteur des espérances des chercheurs : plus les apports en sel étaient bas, plus la tension diminuait.


Les auteurs se sont alors posé la question suivante : les cobayes ont-ils eu du mal à diminuer leur consommation de sel ? Pour le savoir ils ont demandé à chacun des participants d’évaluer la contrainte que cela représentait. Verdict : moins de sel, c’est facile. « Les gens arrivent avec l’a priori qu’un régime pauvre en sel sera insipide, explique Eva Obarzanek, pourtant les patients des groupes à faible apport en sel ont jugé leur diète tout à fait acceptable. »
« Le goût pour les repas salés découle d’une habitude, ajoute l’auteur. On peut très bien se déshabituer et « désapprendre » à aimer le sel ». A apport en sel égal, les auteurs précisent que ce sont les volontaires soumis au régime DASH riche en fruits et légumes qui ont eu le plus de facilité à diminuer leurs apports en sel. Si vous souhaiter limiter le recours à la salière pour prendre soin de votre tension, profitez-en pour augmenter votre ration de fruits et légumes !


Source: Le Journal de santé

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admin17 septembre 2007
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4min2410

APA-Abidjan(Côte d’Ivoire) Après une dizaine de jours de grève des médecins, le service a repris samedi dans les hôpitaux publics d’Abidjan et de l’intérieur du pays, a constaté APA.


Suite à plusieurs tractations, les médecins grévistes réunis au sein du syndicat national des cadres supérieurs de la santé (SYNACASS-CI) ont décidé vendredi de suspendre leur mot de grève pour une semaine, en attendant la réaction des autorités relativement aux promesses.


Au centre hospitalier et universitaire (CHU) de Treichville, les services sont quasiment tous fonctionnels et les médecins sont également en place.


« La situation aujourd’hui, heureusement nous remercions Dieu, a totalement repris. Les chefs de service sont allés plus loin à la réunion d’aujourd’hui, ils ont pris l’engagement pour que quelque soient les crises, il n’y est plus de crise où les urgences ne soient pas assuré » a déclaré à APA le professeur Niamkey Kadjo, directeur du centre hospitalier et universitaire de Treicheville.


L’espoir se lisait sur le visage de certains malades et leurs parents dans la cour du CHU de Treichville.


« Je pense que les choses commencent à rentrer dans l’ordre. Nous avons été reçus par un médecin. Depuis plus d’une semaine ça n’avait pas pu être le cas » s’est réjoui Jean N’Cho qui accompagne son fils malade.


Plusieurs sources contactées à l’intérieur du pays ont confirmé la reprise du service dans les centres hospitaliers régionaux (CHR).


« Il est inconcevable d’entrer en grève sans assurer le service minimum. C’est criminel. On peut revendiquer sans laisser les patients mourir » a estimé pour sa part le chef de l’Etat Laurent Gbagbo qui a fermement condamné la grève des médecins.


« J’ai vécu cette grève comme une autre phase de la guerre. Je me suis mobilisé en conséquence », a-t-il ajouté.


Samedi, les médecins ont poursuivit les discussions avec leur ministre de tutelle, Remi Allah Kouadio à l’institut de la santé publique d’Adjamé (Abidjan).


Les médecins et cadres supérieurs de la santé réclame une augmentation de salaire notamment la prise en compte de leur diplôme de doctorat par la fonction publique.


La Côte d’Ivoire qui tente de sortir d’une crise de plus quatre ans après la signature de l’accord de Ouagadougou, a beaucoup été agitée ces derniers mois par des grèves notamment dans les secteurs de l’éducation et de la santé.


Source: APA

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admin17 septembre 2007
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4min2410

Après une longue attente, la seconde phase de dépollution va commencer sur les sites identifiés, en particulier celui de la route d’Alépé. Pour les populations de cette zone, c’est un grand soulagement. Le démarrage de ces travaux a accusé un léger retard, à cause des incompréhensions entre des responsables de certains services de l’Etat ivoirien et la société Trafigura. La multinationale avait contesté un document de dépollution complémentaire rédigé par le Bnetd et le Ciapol, et dont le coût était estimé à 250 milliards de Fcfa. Aujourd’hui, les choses se sont clarifiées concernant ce litige, tout comme celui lié à la première dépollution effectuée par la société TREDI à 22 milliards de Fcfa. Le rapport d’audit réalisé par la société Burgeap, révèle en effet que les déchets déversés n’avaient pas la toxicité qu’on leur avait prêtée à l’époque. L’audit précise que les déchets toxiques ne sont pas à mettre en cause dans la pollution chimique de la lagune ébrié par les micropolluants organiques et minéraux. Celles- ci proviendraient plutôt, à en croire les résultats de l’audit, des rejets industriels.


Quelles sont les trois sociétés chargées de cette phase de dépollution ? Elles sont au nombre de trois dont les compétences sont mondialement reconnues. La première, Biogénie, créée en 1986, est spécialisée dans le traitement à l’aide de procédés biologiques, d’une très large gamme de contaminants organiques comme les hydrocarbures. Elle a déjà effectué des travaux de dépollution en Angleterre et au Canada. La deuxième, à savoir Burgeap, est fondée en 1947. Depuis 60 ans, elle s’occupe de l’environnement, de la santé publique, de la maîtrise de l’énergie et du développement des pays pauvres. Cette société n’est pas inconnue en Côte d’Ivoire. Sollicitée par la Sodeci en 2002, elle avait réalisé une étude d’impact environnemental dans le cadre de la construction du troisième pont. Auparavant, elle avait mené, toujours pour le compte de la Sodeci, des études sur le drainage des eaux de la ville d’Abidjan. Enfin la troisième, Environ Corporation, comme son nom l’indique, se charge des questions liées à l’environnement et à la santé. Cette multinationale créée en 1982, est présente dans une cinquantaine de pays. Dans les tous prochains jours, le BNETD annoncera le démarrage effectif des travaux de cette deuxième phase de dépollution et les sites précis qui seront traités.


Source: L’Inter

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admin15 septembre 2007
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4min2200

Le réchauffement climatique implique de repenser la conception des bâtiments et des villes pour répondre à la multiplication des canicules, et de développer la recherche et la veille sur les maladies infectieuses qui risquent de gagner la France. Telle est la conclusion du rapport annuel de l’Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique (ONERC), consacré aux « changements climatiques et risques sanitaires en France ». Paul Vergès, président de l’ONERC et du conseil régional de la Réunion, l’a remis, jeudi 13 septembre, à Jean-Louis Borloo, ministre de l’écologie, du développement et de l’aménagement durables.



 
La canicule de 2003 – et ses 15 000 morts en France – montre que les problèmes sanitaires liés au réchauffement climatique peuvent provoquer de gros dégâts humains s’il n’y a pas une bonne gestion préventive des risques, estime le rapport. « Toute une réflexion est encore à faire sur l’adaptation aux fortes chaleurs, notamment dans la conception des bâtiments et des villes », indique-t-il.


L’ONERC rappelle qu’il est à craindre que de tels épisodes ne deviennent de plus en plus nombreux, car la montée des températures et la modification de la pluviométrie favorisent l’apparition ou l’expansion dans les pays tempérés de certains insectes ou autres invertébrés transportant des maladies présentes jusqu’à maintenant sous d’autres latitudes.



CONNAÎTRE LES INTERACTIONS



Le virus du Nil occidental représente ainsi un risque d’émergence très élevé en Europe, d’autant qu’il a déjà été repéré sur le littoral méditerranéen. La dengue a envahi le nord de l’Italie et est déjà implantée dans la région de Menton (Alpes-Maritimes). Le vecteur du chikungunya, présent dans la plaine du Pô, en Italie, a aussi été repéré dans le Var. Le paludisme, en pleine expansion planétaire, ne devrait pas, selon le rapport, représenter un risque pour la France, car son incidence est étroitement surveillée.


A cela s’ajoutent les risques représentés par les migrations d’oiseaux, qui véhiculent de nombreuses pathologies, dont la grippe aviaire. La fièvre catarrhale ovine, la fièvre de la vallée du Rift, la peste équine, la leishmaniose viscérale et la leptospirose pourraient également s’étendre avec la montée des températures.


Les plantes peuvent aussi être nuisibles à la santé, puisque plus de dix millions de Français sont affectés par des allergies au pollen, un phénomène qui devrait s’amplifier avec des hivers doux favorisant une pollinisation précoce.


Pour faire face à ces menaces et mieux connaître les interactions entre l’homme et son écosystème, l’ONERC recommande de développer la recherche en entomologie, écologie, épidémiologie, biodiversité, socio-économie et sciences de la communication. L’organisme public estime également nécessaire d’assurer une bonne surveillance épidémiologique et de développer des réseaux de collecte de données.


Créée en 2001, l’ONERC est rattaché au ministère de l’écologie. Sa mission est de collecter des informations sur le réchauffement climatique et de formuler des recommandations.


source: Le Monde.fr

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admin15 septembre 2007
4min2430

C’est sans aucun doute le plus gros scandale financier que la Côte d’Ivoire indépendante ait jamais connu.


Plus de 100 milliards de nos francs ont disparu entre Abidjan et les Etats-Unis dans le cadre des transactions financières pour l’acquisition de la fameuse usine de traitement de cacao que voulait réaliser le Président Laurent Gbagbo via le Fonds de régulation café-cacao (FRC).



C’est une affaire qui avait fait grand bruit en son temps. Voulant faire un peu plus qu’Houphouët-Boigny qui, selon les refondateurs, ne s’était contenté que de vendre les fèves de cacao aux blancs, Laurent Gbagbo ne s’est pas donné un temps d’échauffement et de réflexion nécessaire avant de sauter pieds joints sur l’offre d’achat d’une usine aux Etats-Unis.


Dans le cadre de cette opération d’achat, l’Etat ivoirien, désireux d’être l’actionnaire majoritaire de la future usine, s’était réservé 80% des actions et les 20 autres à la société américaine Lion Capital Management Group, dirigé par un ressortissant ivoirien Hausmann Banet, son président directeur général. Il faut souligner, comme l’atteste la correspondance que ce dernier a d’ailleurs adressée au Chef de l’Etat ivoirien, que le Président Laurent Gbagbo était au coeur de ce deal. Il l’a encouragé et favorisé.


Mais pour des raisons que nous ignorons encore, le FRC a créé une société écran IC. Trading, basée en Georgie pour recevoir les fonds destinés à sa participation au capital de New York Chocolate Confections Company (NY3C). Selon nos sources, des ordres de virements, signés du PCA Angeline Kili et du DG du FRC Kouakou Firmin, ont permis de débloquer plusieurs milliards de F CFA vers le numéro de compte de IC Trading : 061000227 Wachovia Bank.


Mais chose curieuse, ces fonds n’ont jamais atterri à NY3C pour permettre à l’Etat ivoirien d’honorer ses parts dans le capital. L’argent a été débloqué à Abidjan, les détectives privés de la société NY3C ont pu retrouver les traces de ces fonds sur les comptes de IC Trading mais les milliards ont pris, à partir de là, une destination autre que la société de NY3C.


Plus de 100 milliards de francs se sont ainsi volatilisés entre Abidjan et New York. Il faut indiquer que cette affaire se déroulant au sein d’un cercle très restreint, c’est M. Amon Jean Claude, conseiller spécial du Président de la République qui a été désigné administrateur provisoire de la société, avec un salaire mensuel colossal à vous donner le vertige. Nous y reviendrons.


Source: Le Nouveau Revail

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