Actualités Archives - Page 180 sur 183 - Urgences - Parce que la santé est primordiale!

admin21 août 2007
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6min3460

L’inquiétude et parfois la colère commencent à gagner l’ensemble du continent… La raison : c’est la hausse des prix qui se généralise. Nous vous en parlions déjà hier et les jours précédents. Mais le phénomène prend de l’ampleur. Avec de nouveaux exemples ici ou là. Ainsi à Madagascar, cette soudaine augmentation des produits laitiers. « Le prix du yaourt s’envole », titre L’Express. Le yaourt mais aussi le beurre et la margarine, produits par un fabricant local qui occupe une grande part du marché malgache. Alors, « si cette marque ose revoir le prix de ses produits à la hausse, qui ne le fera pas ? », s’interroge un consommateur cité par le journal. « Pour le moment, remarque L’Express, les prix des autres marques restent stables ». Pour le moment… En Algérie, la hausse des prix des denrées alimentaires de base commence à se généraliser. Et ce matin, Le Quotidien d’Oran pousse un coup de gueule contre les autorités : « Le gouvernement fait preuve d’impuissance, écrit-il, face à une situation qui est loin d’être nouvelle. Se contentant de discours béatement optimistes, terrés dans leurs villas du Club des Pins, les membres de l’Exécutif tournent le dos à une société en mal de vie. Ils ne doivent pas savoir qu’en ces temps de canicule, poursuit Le Quotidien d’Oran, des villes et des quartiers entiers manquent atrocement d’eau, que la pomme de terre est à 70 dinars, (…) que les produits laitiers nécessaires à la croissance des enfants ont fortement augmenté, tout autant que tous les autres produits de large consommation, à l’exemple des fruits dont les prix sont inabordables ». Pourtant, remarque La Tribune, « une loi relative à la protection du consommateur est en projet. (…) Et un comité de veille a été installé la semaine dernière, chargé du suivi au quotidien des tendances du marché ». Il faut savoir qu’en Algérie, les autorités subventionnent l’importation de certains produits de base. Dernier exemple en date : 23.000 tonnes de viande rouge et 20.000 tonnes de pommes de terre ont été importés, « afin d’augmenter l’offre et d’agir sur les prix », explique le quotidien Liberté. « Mais si le recours à l’importation peut certes constituer une solution transitoire, poursuit le journal, encore faut-il agir fermement contre la spéculation ». Pour Liberté, c’est là que le problème réside. Et pour le journal, dans ce domaine, « l’Etat semble dépassé par les événements et les instruments de régulation et de contrôle sont inefficaces ». En Côte d’Ivoire, confrontée également à une hausse des prix généralisée, la grogne des consommateurs s’amplifie. Récemment, la première chaîne de télévision s’est entretenue à ce sujet avec un responsable du ministère du Commerce, Mamadou Bah. Un entretien retranscrit par le quotidien Le Patriote. Mamadou Bah explique que l’augmentation des prix est due à une hausse du prix des matières premières sur les marchés mondiaux, que la Côte d’Ivoire n’est pas le seul pays à en faire les frais. Mais qu’il y a également des facteurs internes : la spéculation et les fraudes dans certains secteurs. Certains en effet s’enrichissent sur le dos du consommateur. Et Mamadou Bah explique que les agents du ministère du commerce n’ont pas assez de moyens pour contrôler les prix sur le terrain… Ces explications ne satisfont pas du tout Le Nouveau Réveil. « Mamadou Bah ne rassure personne, s’exclame le journal. Parce que les populations attendent des mesures concrètes sur le terrain. L’Etat a le droit de bloquer les prix (…). Hélas, ce n’est pas le cas, poursuit Le Nouveau Réveil, et tout porte à croire que les autorités ivoiriennes se fichent éperdument de la souffrance du peuple ». Au Cameroun, à présent, l’inquiétude commence à se faire sentir. « Vers une hausse du prix de la farine », titre Le Messager, qui explique que le marché est « en ébullition ». Et qu’il s’agit là d’une « menace pour l’industrie meunière. (…) et de là à ce que l’on parle de la revalorisation du prix du pain, s’exclame le journal, il n’y a qu’un pas à franchir ». Pour le quotidien Mutations, le pas est franchi : « vers la hausse du prix du pain au Cameroun », annonce le journal qui explique que si les pouvoirs publics ne font rien, « il reste une seule alternative selon les meuniers : soit l’on procède à une augmentation des prix de la farine avec une répercussion automatique sur les prix du pain ; soit c’est la faillite de toute l’industrie meunière du Cameroun ».


Source: www.rfi.fr

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admin21 août 2007
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6min5290

 Le Celucodia est au pied d’oeuvre


Un atelier médias de sensibilisation sur la campagne de dépistage du diabète en mairie de Bujumbura a eu lieu ce lundi 20 août 2007 avec l’initiative du ministère de la santé publique et le Centre de Lutte Contre le Diabète( Celucodia). Selon le Dr Frédéric Nsavyimana qui en est le directeur, ce centre est né d’un constat amer que le diabète gagne du terrain au monde en général et en Afrique en particulier.


Toujours est-il qu’en 2000, 171 millions de personnes étaient atteintes et ce chiffre passera à 366 millions en 2030 si rein n’est fait.







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admin21 août 2007
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7min7270

Alcool : l’ennemi n°1


L’alcool est bien une drogue en vente libre. Cette affirmation est le résultat d’une étude, réalisée sous la direction du professeur Roques, sur différents produits toxiques, tels que les drogues dures, certains médicaments et l’alcool. Le rapport Roques a eu l’effet d’un couperet en plaçant l’alcool au même niveau que l’héroïne. Au-delà de cet alarmant constat ce rapport met en cause notre environnement social, culturel et économique.


L’alcool est une drogue au même titre que l’héroïne et la cocaïne. Tel est donc le résultat de l’étude menée à la demande du Secrétaire d’Etat à la Santé, Bernard Kouchner, par l’équipe du professeur Roques autour de différents produits toxiques.
Les scientifiques ont ainsi établi un classement selon lequel les produits les plus dangereux sont l’alcool, l’héroïne et la cocaïne. Viennent ensuite les psychostimulants, les hallucinogènes et le tabac puis, en troisième position, le cannabis et les benzodiazépines. L’ecstasy n’a pas été classé par manque d’informations sur l’un des critères retenu pour cette étude, à savoir le degré de dépendance psychique lié à ce produit. Car, pour mener à bien cette comparaison entre produits toxiques, les chercheurs se sont interrogés sur 5 critères : la dépendance physique, la dépendance psychique, la toxicité pour le système nerveux central, la toxicité générale pour l’organisme et l’environnement social et économique.
Afin d’obtenir des résultats fiables, Bernard Kouchner a demandé à l’équipe du professeur Roques de s’appuyer sur les meilleures études nationales et internationales déjà réalisées sur le sujet. Ensuite, chaque produit toxique a été étudié selon la grille de critères (confère tableau). Tous les produits ont été classés dangereux pour la santé, mais le rapport souligne que l’alcool arrive en tête pour chaque critère retenu.


Dépendance et toxicité


Tout d’abord, en ce qui concerne les dépendances physique et psychique, le rapport montre que l’alcool suit le même schéma de dépendance que des drogues comme l’héroïne. Il s’agit d’un véritable piège qui se met en place très rapidement. La guérison est parfois très longue (confère article « Les chemins de la dépendance »). Au-delà de la dépendance, l’alcool est décrit comme très dangereux pour l’organisme. Le rapport Roques souligne ainsi que la consommation d’alcool provoque une neurotoxicité très grave.
En effet, la présence d’alcool dans le corps créé des lésions et une dégénérescence de certaines parties du cerveau, ce qui se traduit par une perte de neurones.
Les encéphalopathies (affections du cerveau) entraînent des dysfonctionnements du foie très importants, causant des crises d’épilepsie, le coma ou le décès du sujet. L’ivresse, un autre exemple de trouble du système nerveux, peut elle déclencher des crises de delirium tremens.
Outre les dangers occasionnés sur le système nerveux, les chercheurs se sont penchés sur les risques pour l’organisme en général, le rapport met ainsi l’accent sur le facteur héréditaire.
Par exemple, une femme enceinte qui consomme en moyenne 4 à 5 verres d’alcool par jour (70 à 75 ml d’éthanol) sera la cause d’un syndrome alcoolique fatal chez 30 à 40 % des nouveau-nés.
Une consommation moyenne de 2 verres d’alcool (30 ml d’éthanol) durant les premiers mois de grossesse, peut être la source de plusieurs types de malformations chez le nouveau-né. Le poids de celui-ci serait même diminué de 180 g dans le cas où le père aurait consommé 30 ml d’éthanol par jour, le mois précédent la fécondation.


Une bombe à retardement


Mais, l’alcool n’est pas seulement dangereux pour le buveur et sa descendance. C’est aussi un danger pour la société.
L’actualité récente l’a encore prouvé qui a montré des hordes de hooligans avinés semer la violence à Marseille et ailleurs. Oui, l’alcool est une tare pour la société. D’après les chiffres d’une étude menée par le professeur Got il y a quelques années, il est la cause de 30 % des accidents mortels sur les routes, de 20 % des accidents domestiques, de 15 % des accidents du travail et de 80 % des bagarres.
Le rapport précise également que la manière est un facteur tout aussi important. En effet, les réactions ne sont pas les mêmes selon que le buveur est occasionnel, accoutumé ou excessif. Le caractère et la personnalité du buveur ainsi que ses références culturelles, doivent être pris en compte. Le rapport du professeur Roques tient à souligner que l’environnement économique et social est un facteur très important puisqu’il incite à la consommation de ces produits toxiques. Ainsi, le chômage ou l’individualisme peuvent pousser les consommateurs à se réfugier dans la drogue. C’est le cas de l’ecstasy consommé par des milliers de jeunes lors des rave-party.


Source:http://perso.orange.fr



 

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admin21 août 2007
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7min3990

Alcool : l’ennemi n°1


L’alcool est bien une drogue en vente libre. Cette affirmation est le résultat d’une étude, réalisée sous la direction du professeur Roques, sur différents produits toxiques, tels que les drogues dures, certains médicaments et l’alcool. Le rapport Roques a eu l’effet d’un couperet en plaçant l’alcool au même niveau que l’héroïne. Au-delà de cet alarmant constat ce rapport met en cause notre environnement social, culturel et économique.


L’alcool est une drogue au même titre que l’héroïne et la cocaïne. Tel est donc le résultat de l’étude menée à la demande du Secrétaire d’Etat à la Santé, Bernard Kouchner, par l’équipe du professeur Roques autour de différents produits toxiques.
Les scientifiques ont ainsi établi un classement selon lequel les produits les plus dangereux sont l’alcool, l’héroïne et la cocaïne. Viennent ensuite les psychostimulants, les hallucinogènes et le tabac puis, en troisième position, le cannabis et les benzodiazépines. L’ecstasy n’a pas été classé par manque d’informations sur l’un des critères retenu pour cette étude, à savoir le degré de dépendance psychique lié à ce produit. Car, pour mener à bien cette comparaison entre produits toxiques, les chercheurs se sont interrogés sur 5 critères : la dépendance physique, la dépendance psychique, la toxicité pour le système nerveux central, la toxicité générale pour l’organisme et l’environnement social et économique.
Afin d’obtenir des résultats fiables, Bernard Kouchner a demandé à l’équipe du professeur Roques de s’appuyer sur les meilleures études nationales et internationales déjà réalisées sur le sujet. Ensuite, chaque produit toxique a été étudié selon la grille de critères (confère tableau). Tous les produits ont été classés dangereux pour la santé, mais le rapport souligne que l’alcool arrive en tête pour chaque critère retenu.


Dépendance et toxicité


Tout d’abord, en ce qui concerne les dépendances physique et psychique, le rapport montre que l’alcool suit le même schéma de dépendance que des drogues comme l’héroïne. Il s’agit d’un véritable piège qui se met en place très rapidement. La guérison est parfois très longue (confère article « Les chemins de la dépendance »). Au-delà de la dépendance, l’alcool est décrit comme très dangereux pour l’organisme. Le rapport Roques souligne ainsi que la consommation d’alcool provoque une neurotoxicité très grave.
En effet, la présence d’alcool dans le corps créé des lésions et une dégénérescence de certaines parties du cerveau, ce qui se traduit par une perte de neurones.
Les encéphalopathies (affections du cerveau) entraînent des dysfonctionnements du foie très importants, causant des crises d’épilepsie, le coma ou le décès du sujet. L’ivresse, un autre exemple de trouble du système nerveux, peut elle déclencher des crises de delirium tremens.
Outre les dangers occasionnés sur le système nerveux, les chercheurs se sont penchés sur les risques pour l’organisme en général, le rapport met ainsi l’accent sur le facteur héréditaire.
Par exemple, une femme enceinte qui consomme en moyenne 4 à 5 verres d’alcool par jour (70 à 75 ml d’éthanol) sera la cause d’un syndrome alcoolique fatal chez 30 à 40 % des nouveau-nés.
Une consommation moyenne de 2 verres d’alcool (30 ml d’éthanol) durant les premiers mois de grossesse, peut être la source de plusieurs types de malformations chez le nouveau-né. Le poids de celui-ci serait même diminué de 180 g dans le cas où le père aurait consommé 30 ml d’éthanol par jour, le mois précédent la fécondation.


Une bombe à retardement


Mais, l’alcool n’est pas seulement dangereux pour le buveur et sa descendance. C’est aussi un danger pour la société.
L’actualité récente l’a encore prouvé qui a montré des hordes de hooligans avinés semer la violence à Marseille et ailleurs. Oui, l’alcool est une tare pour la société. D’après les chiffres d’une étude menée par le professeur Got il y a quelques années, il est la cause de 30 % des accidents mortels sur les routes, de 20 % des accidents domestiques, de 15 % des accidents du travail et de 80 % des bagarres.
Le rapport précise également que la manière est un facteur tout aussi important. En effet, les réactions ne sont pas les mêmes selon que le buveur est occasionnel, accoutumé ou excessif. Le caractère et la personnalité du buveur ainsi que ses références culturelles, doivent être pris en compte. Le rapport du professeur Roques tient à souligner que l’environnement économique et social est un facteur très important puisqu’il incite à la consommation de ces produits toxiques. Ainsi, le chômage ou l’individualisme peuvent pousser les consommateurs à se réfugier dans la drogue. C’est le cas de l’ecstasy consommé par des milliers de jeunes lors des rave-party.


Source:http://perso.orange.fr



 

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admin21 août 2007
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3min3440

La grève suspendue pour un mois


Le SYNACASS-CI était en Assemblée Générale, hier, à la salle de conférence d’INSP à Adjamé. Ce, pour décider de la poursuite ou non de sa grève débutée depuis le 8 août dernier. Après le compte rendu des négociations conjointes des ministères de la santé et de l’Hygiène publique et de la fonction publique, fait par le secrétaire générale Amichia Magloire, il a été décidé, à la majorité écrasante des membres du syndicat, de la suspension de la grève jusqu’au 15 septembre, délai de donné par le gouvernement pour la publication du décret lié à la grille du salaire valorisé des cadres supérieures de la santé. Le 17 septembre, il est prévu une assemblée générale extraordinaire pour faire le point et décider de la conduite à tenir. Il faut noter que ce qui a motivé la suspension de la grève est d’abord la grille du salaire valorisée. D’un net mensuel de 189000 Fcfa, le médecin qui entre à la formation publique aura désormais un salaire net mensuel d’au moins 634000fcfa. Qui devra prendre effet, selon l’assemblée générale extraordinaire, acceptant la proposition de date de prise d’effet, le 1er Décembre 2007. L’indice passe de b745 à 1145. A partir du 10 septembre, les ministères concernés ouvriront une discussion avec tous les syndicats de la santé (sage femme, infirmiers, médecins, aides-soignants) sur la formation publique hospitalière. Par ailleurs, le décret d’avant le 15 septembre devra reconnaître le doctorat de médecin pratiquant. Par ordonnance n°3758/2007 prise par le juge Ayimin Didier, délégué dans les fonctions de président du du tribunal de première instance d’Abidjan Plateau statuant en matière de référé d’heure à l’heure. La mise sous séquestre des comptes du SYNACASS-CI a été levé. Le tribunal a par ailleurs ordonné à M. Sanogo Adama la cessation de l’utilisation abusive du titre du secrétaire général du SYNACASS-CI. L’arrêt de tous agissements et troubles susceptibles de gêner le bon fonctionnement du SYVNACASS-CI administré par son secrétaire général légitimement élu, docteur Amichia Magloire.


Source : Le nouveau Raveil

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admin21 août 2007
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5min3040

L’érosion côtière touche plus particulièrement 11 pays africains (Afrique du Sud, Côte-d’Ivoire, Gambie, Ghana, Kenya, Maurice, Mozambique, Nigeria, Sénégal, Seychelles et Tanzanie) qui se sont associés sous l’égide du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) dans un projet régional sponsorisé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM). Ce projet intitulé « Processus africain de développement et de protection de l’environnement marin et côtier de l’Afrique subsaharienne », fait partie d’une série d’initiatives de gestion des côtes. Son objectif est de mettre en place des synergies entre les pays côtiers et de rechercher des solutions régionales à des problèmes communs. Onze rapports nationaux préoccupants, en particulier sur les problèmes d’érosion côtière, ont été publiés et font partie de la contribution de l’Afrique au Sommet mondial de Johannesburg. L’objectif est d’attirer de nouveaux soutiens financiers pour la nouvelle phase qui sera celle de la recherche de solutions. D’autres pays africains seront invités à les rejoindre. Ce projet est également soutenu par le NEPAD (Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique), initiative mise au point par les dirigeants africains et reprise par le G8 pendant sa réunion de juin dernier au Canada. « L’érosion côtière qui est exacerbée par la destruction des écosystèmes de mangroves, est devenue préoccupantes en de nombreuses régions. (De l’ordre de 1 à 2 mètres par an en certains endroits de Côte-d’Ivoire, de Gambie ou d’autres pays africains, elle peut atteindre 20 à 30 mètres par an au Niger). Elle est la cause dominante de la disparition accélérée de beaucoup d’écosystèmes et habitats comme les lagunes, les terres humides, les mangroves et les récifs côtiers , ainsi que de leur biodiversité. La détérioration de la qualité des eaux côtières et du paysage côtier menace gravement certaines destinations touristiques traditionnelles, et fait obstacle au développement plus intensif du tourisme. Cette situation est particulièrement grave dans les petits pays insulaires où le territoire national consiste seulement en des zones côtières. Cette situation combinée à la détérioration de l’environnement affecte la subsistance des populations et réduit la contribution des ressources côtières au PNB. » (Extrait du rapport UNEP/ROA/WSSD/1/4 de l’Afrique au sommet de Johannesburg) Le cas des Seychelles est significatif. Archipel de 72 îles coralliennes de faible altitude et de 43 îles granitiques montagneuses, 90 % des 80 000 Seychellois habitent une seule de ces îles, Mahé dont le centre montagneux. La majorité de cette population et les principales activités économiques de l’île sont donc concentrées dans les plaines côtières qui dans plusieurs zones sont sous le niveau de la mer. Un essor touristique a apporté une croissance rapide à l’économie. Le nombre de touristes est passé de 37 000 en 1975 à 131 000 en 1997, et le PNB par habitant a doublé sur cette même période (3 600 dollars US en 1975 et 7 192 dollars US en 1998). Cette nouvelle industrie a dégradé l’environnement. « Le tourisme, précise le rapport des Seychelles, est la cause première de l’érosion côtière, principalement provoquée par les efforts d’améliorations esthétiques des plages et des zones de baignade ainsi que par la construction d’infrastructures maritimes telles que des marinas et des quais ». Un tiers des 75 plages que comptent ces trois îles serait menacé.


Source: http://www.ifremer.fr/envlit/actualite

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admin20 août 2007
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4min5960

le point sur les inhibiteurs de l’enzyme de conversion

Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion, encore appelés par leur acronyme IEC, inhibent la conversion de la rénine angiotensine, hormone qui augmente la tension artérielle. Les IEC sont donc en premier lieu des antihypertenseurs. Ils agissent en dilatant les artères. Ils sont indiqués dans les affections cardiovasculaires, tant dans l’infarctus du myocarde que dans l’insuffisance cardiaque.







Des médicaments majeurs en médecine cardiovasculaire

















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admin18 août 2007
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1min3900

La course à pied a le vent en poupe. C’est un sport accessible à tous qui ne demande aucun apprentissage particulier et qui est excellent pour le cœur. Une visite médicale est toutefois nécessaire avant de s’élancer sur les pistes. Pour courir, nul besoin d’équipement high-tech. Un ciel dégagé, une bonne paire de baskets et vous voilà prête à arpenter bitumes et sous-bois. Courir pour entretenir son cœur Courir est un excellent sport d’endurance qui sollicite les muscles, le système cardiovasculaire et les articulations. C’est un bon moyen d’évacuer le stress et de rester en forme. On ne s’engage pas dans une course du dimanche comme dans un marathon, mais dans les deux cas des précautions s’imposent avant de décoller des starting-blocks.


source : www.doctissimo.fr

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admin18 août 2007
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1min3940

Rhumatismes : le mal du siècle

Près d’un tiers des Français souffre de rhumatismes. Arthrose, polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite… ces maladies peuvent devenir très invalidantes. Contrairement aux idées reçues, elles touchent toutes les tranches d’âge. Doctissimo fait le point sur la vie quotidienne des malades et les nouveaux traitements. Lire la suite

admin18 août 2007
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9min8630

Il est 7h du matin et Simon s’éclate toujours, avec des milliers d’autres danseurs, au son de la musique house qui rythme avec puissance le Bal en blanc. Simon a gobé beaucoup d’ecstasy. Trois pilules pour traverser une longue nuit de fête.


Puis, Simon (nom fictif) a soudain envie de contacts sexuels. L’ecstasy, n’est-ce pas la drogue de l’amour qui accroît le désir de toucher et d’être touché? Bien sûr. Mais il y a un os. « Tu as le goût de baiser quand tu as pris de la E (ecstasy), mais tu n’es pas capable de garder une érection. C’est purement physique », confie l’étudiant de 23 ans, préférant taire son identité.


Comment régler ce gênant pépin d’ordre mécanique? Simon a tout prévu pour que la nuit la plus longue se prolonge… ailleurs. Il plonge la main dans sa poche et sort un comprimé de Viagra, qu’il avale aussitôt. Premier contact avec le losange aux bouts arrondis. Pendant quelques minutes, Simon voit la vie en bleu, mais, vers 8h, son coeur se met à palpiter anormalement. « Au début, il allait super vite comme si j’avais couru un marathon. Puis, il sautait des battements et ralentissait. J’ai paniqué », se remémore-t-il.


L’ambulance a cueilli Simon, qui a fini sa nuit de fiesta branché à un moniteur cardiaque. Sa consommation de pilules lui aura valu un séjour de 24 heures à l’hôpital. « J’ai vraiment eu ma leçon », dit l’étudiant.


Tout comme l’ecstasy ou le speed, le Viagra a gagné les rangs des drogues récréatives consommées par les adeptes de boîtes de nuit, autant à Montréal ou New York que Londres. « Je connais plein de gens qui en prennent. Ça marche depuis que le Viagra est disponible sur le marché », explique Simon.


The Village Voice, hebdo branché de New York, dressait récemment une liste des nouveaux convertis à la célèbre pilule, mise au point par Pfizer, qui combat l’impuissance masculine. Des acteurs pornos. Des escortes mâles. Des culturistes es-pérant contrecarrer les effets réducteurs des stéroïdes. Des ravers et clubbeurs en quête de nouvelles sensations. Des participants à des parties de baise privées très sélectes. De jeunes anxieux qui veulent s’assurer d’une performance béton au lit.


En Angleterre, 3% des habitués d’une boîte de nuit ont admis devant deux chercheurs de l’Université de Manchester avoir pris la fameuse pilule bleue quelques semaines après sa commercialisation, selon le British Medical Journal. Ces fêtards, 15 des 519 personnes interviewées, dont cinq femmes, ont fait état « d’expériences positives » et de sensations de chaleur. La plupart avaient mélangé leur Viagra avec de l’alcool, des drogues illégales (cocaïne, ecstasy, LSD, marijuana) ou des poppers, ces vasodilatateurs à base de nitrite d’amyle qui sont inhalés à partir de petits flacons.


Dimanche soir, la Fondation Bad Boy Club Montréal remettait aux participants à son immense party Black & Blue un petit dépliant sur les dangers de la consommation de drogue. Aux côtés du GHB, du speed, de la kétamine, de la cocaïne et de l’ecstasy, le Viagra s’est taillé une place, à la toute fin du livret. « Parmi les effets secondaires possibles, on compte les maux de tête, les étourdissements et les troubles de vision. (…) Il ne faut jamais utiliser le Viagra plus d’une fois dans une période de 48 heures », peut-on y lire.


L’absorption de Viagra par des noctambules montréalais en parfaite santé est encore marginale en comparaison avec leurs semblables de Manchester. « Ça ne semble pas être encore très répandu ici et ça touche principalement une clientèle gay », dit le Dr Benoît Trottier, qui travaille à la clinique l’Actuel et au département de toxicologie de l’hôpital Saint-Luc.


Depuis près de quatre ans, Jean-Sébastien Fallu, fondateur du Groupe de recherche et d’intervention psychosociale (GRIP), patrouille les raves de la région de Montréal pour distribuer de l’information sur les drogues synthétiques. Et le Viagra? « Certains en utilisent, mais ce n’est pas très commun », dit l’étudiant au doctorat en psychologie à l’Université de Montréal.


Les ravers connaissent bien peu les effets des substances illicites qu’ils gobent, croit Jean-Sébastien Fallu. Par exemple, poppers et Viagra ne doivent jamais être invités à la même soirée. « Il est extrêmement dangereux de mélanger le Viagra avec des nitrates. Cela peut provoquer une importante baisse de pression artérielle et causer une crise cardiaque mortelle », note le porte-parole de Pfizer Canada, Don Sancton, en rappelant que le Viagra est un médicament vendu exclusivement sur ordonnance et qui ne doit jamais être consommé sans l’accord d’un médecin.


Le Viagra est en effet proscrit pour toute personne qui absorbe des comprimés à base de nitroglycérine, dit le Dr Trottier. Est-il nécessaire de rappeler que ce médicament « miracle » n’est pas un aphrodisiaque et n’a donc aucun effet sur la libido?


Les jeunes et moins jeunes qui font un usage récréatif du Viagra s’exposent aussi au priapisme, une érection non volontaire qui persiste longtemps. Très longtemps. « C’est très douloureux et ça nécessite une opération d’urgence », dit le Dr Trottier. Le priapisme peut même conduire à l’impuissance définitive.


En un an, les ventes mondiales de Viagra ont franchi le cap du milliard de dollars. La pilule bleue de Pfizer est apparue sur les tablettes des pharmacies québécoises en mars 1999, soit sept mois après sa commercialisation en Angleterre et un an après son lancement hyper-médiatisé aux États-Unis.


Comment un médicament vendu sur ordonnance peut-il circuler aussi facilement dans les bars, raves et autres partys? C’est un copain médecin de Simon qui lui a refilé une prescription. Le jeune homme, en bonne santé, n’a eu qu’à se pointer au comptoir d’une pharmacie, d’où il est reparti avec les fameuses plaquettes de Viagra. Un jeu d’enfant.


« Quelqu’un qui a une ordonnance valide peut acheter du Viagra, le vendre ou le donner à n’importe qui. Aucun individu n’est obligé de prendre les médicaments qui lui sont prescrits », souligne Don Sancton.


Il y a aussi les traditionnels revendeurs, souligne Simon. Le Service de police de la Communauté urbaine de Montréal (SPCUM) n’a pas encore mis au jour de marché noir de la pilule bleue. Aucune saisie de Viagra n’a été effectuée dans la région.


Il reste donc le Web.


Source : www.etape.qc.ca

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