Actualités Archives - Page 179 sur 183 - Urgences - Parce que la santé est primordiale!

admin27 août 2007
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2min2510

Un petit avion cargo s’est écrasé dimanche à 650 km au nord de Lumumbashi dans la province du Katanga, sud-est de la République Démocratique du Congo.


Selon Nicaise Nunakuny, l’administrateur du territoire de Kongolo dont relève le Katanga, l’avion a décollé sans problème, mais quelques instants plus tard, un problème de moteur l’a obligé à tenter un réatterissage; c’est alors que l’accident s’est produit.


Bilan


Il y avait 8 personnes à bord de l’appareil. Il s’agit de huit passagers congolais, dont deux rescapés avec des blessures graves. Les trois membres d’équipage sont morts, carbonisés. Quand l’avion a fait demi tour, il s’est écrasé à trois km du bout de la piste. « Tout s’est enflammé, c’était horrible », a déclaré M. Nunakuny qui précise que les blessés, un petit garçon de deux ans et un jeune homme, ont été transportés à l’hôpital de Kongolo.


Ejectés


« L’enfant souffre de deux fractures et l’homme de blessures à la tête. Ils ont pu s’en sortir parce que la soute arrière de l’appareil s’est ouverte et ils ont été éjectés. » L’appareil, un petit Antonov, transportait une cargaison de cassitérite de Kongolo à Goma, à près de 500 km au nord-est. Ce minerai d’étain utilisé dans l’industrie métallurgique est exploité depuis des années dans les mines de l’est de la RDC.


Vieux


Les accidents d’avion sont fréquents en RDC, dont la flotte aérienne – qui compte plus d’une cinquantaine de compagnies privées et une compagnie nationale. L’essentiel de cette flotte est composé de vieux avions de fabrication soviétique peu entretenus et dont certains volent sans licence en règle.


Source: BBC Afrique

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admin27 août 2007
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Football : L’Africa coince, l’Asec gagne.


L’Africa Sports a été tenu en échec par la JCA (1-1), hier au Parc des Sports, lors de la 16e journée du championnat national de ligue 1. Le leader au classement, qui avait la possibilité de maintenir son écart sur son poursuivant immédiat, l’ASEC, ne doit s’en prendre qu’à lui-même. En effet, les Aiglons ont eu, en première période, l’occasion de se mettre à l’abri. Mais, les attaquants Ottro Gnakabi, Olié Koffi et Blagnon Goué ont fait preuve de maladresse. Après trente minutes équilibrées, les Vert et Rouge assiègent le camp de la JCA. Ils sont récompensés de leur effort, à la 32e mn. Ottro récupère dans le dos de la défense de la JCA, une ouverture de Kaboré. Du plat du pied, le goléador de l’Africa ouvre le score (1-0). Dès lors, les Aiglons ont le match en main. Mais, le trio de l’attaque n’exploitera pas les deux nettes occasions qu’il se crée (35e mn et 43e mn). La pause intervient sur ce maigre avantage pour l’Africa. A la reprise, le coach des «Abidjanais» fait entrer Gohou Bi Goua et Ogundina Michael. Ces deux joueurs donnent du rythme au jeu de la JCA. Les protégés du président Adou Nangon obtiennent l’égalisation à la 77e mn, par Djè Konan qui reprend victorieusement un centre de Mangoua Kessé (1-1). Les Abidjanais réussiront à conserver ce score au grand dam des Membres associés qui ont exprimé leur colère à la fin de la rencontre. De son côté, l’Asec s’est imposée (2-0) devant Lagoké au stade Champroux. A la mi-temps, les Mimos menaient (1-0) grâce à une réalisation de Yao Kouassi (23e mn). En seconde période, les Jaune et Noir corsent l’addition par Ali Diarra (2-0) à la 73e. Dans l’ensemble, les deux équipes ont produit du beau spectacle. Les Mimos, plus réalistes et plus mordants, l’ont logiquement emporté. Avec cette victoire, l’Asec (32 points) n’est plus qu’à trois de l’Africa (35 points). Les Mimos comptent un match en retard. La victoire face au Lagoké est encourageante pour les Mimos, qui se déplacent cette semaine au Caire, en vue du dernier match de la phase de poules de la Ligue des Champions, contre Al Ahly, le tenant du titre.


Les autres résultats:


Bouna – SOA 0-2


Stella –Stade 0-1


Gagnoa –Odienné 1-1


Daloa – Bingerville 2-1


Sewé – Issia 1-1


Mort pour l’Africa Kouassi Guédé Robert, policier à la retraite, fervent supporter de l’Africa Sports est mort, hier. Il est tombé sur la nuque après l’égalisation de la JCA à la 77e mn. Entouré de supporters passionnés, personne n’a fait attention à lui. C’est n’est qu’après le coup de sifflet final qu’il a été évacué du stade sur un brancard. Malheureusement, il n’a pas survécu à ce choc.


Source: Fraternité Matin

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admin25 août 2007
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4min2670

 Dr Adenike en appelle à une plus grande conscience des vaccins sauveurs de vie


Dr Adenike en appelle à une plus grande conscience des vaccins sauveurs de vieDes pédiatres du monde entier se sont retrouvés cette semaine à Athènes, en Grèce, lors de la réunion de l’Association internationale de pédiatrie (AIP). Le Dr Adenike Grange, ministre de la Santé du Nigeria et présidente de l’association, s’est épanchée à cette occasion sur le sort des enfants africains et le rôle que peuvent jouer les gouvernants dans la réduction de la mortalité infantile dans les pays pauvres.  » Cela nous brise le cœur d’apprendre que des millions d’enfants meurent chaque année de maladies qui sont entièrement guérissables et évitables. Des maladies qui surviennent rarement dans les pays riches font énormément de victimes dans le monde en voie de développement, dérobant à ces pays des adultes capables de contribuer à leurs économies, de s’occuper des infirmes et des personnes âgées et d’occuper des postes de leadership vitaux « , a-t-elle indiqué.
Deux des maladies les plus dévastatrices sont la pneumonie et la méningite. La première tue deux millions d’enfants chaque année et la deuxième affecte plus d’un million de personnes dont 20 pour cent au moins meurent et près du quart sont susceptibles de développer des handicaps permanents comme la débilité mentale ou la perte auditive. La véritable tragédie, selon le Dr Adenike, ne réside pas en ces  » statistiques stupéfiantes « , mais en une certaine négligence imputable aux gouvernements. La vaccination est l’un des  » plus puissants outils  » à disposition pour prévenir les maladies infantiles et qui gagnerait à être davantage utilisée, estime-t-elle.  » L’argent, poursuit-elle, n’est pas le principal obstacle à une plus grande disponibilité des vaccins. Ce dont on a besoin maintenant, c’est une plus grande prise de conscience de ces vaccins sauveurs de vies et un appel à l’action des gouvernements pour qu’ils profitent de ces opportunités « . Des vaccins efficaces existent même pour les deux grands tueurs (la pneumonie et la méningite) et des organisations internationales les mettent à la disposition des pays en voie de développement à des prix abordables, souligne la présidente de l’AIP.
En 2000, les pays membres de l’Organisation des Nations unies s’étaient engagés à réduire le nombre de décès d’enfants d’ici à 2015. On est encore loin du compte, estime le Dr Adenike. Cet objectif ne pourra être atteint que si l’on adresse le problème de la pneumonie et de la méningite chez les enfants en mettant les vaccins contre les maladies mortelles à la disposition de tous les enfants qui en ont besoin.


Source: Fraternité Matin

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admin25 août 2007
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3min3190

Absence de témoignages des victimes présumées d’abus sexuels


Le chef par intérim de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), Abou Moussa, a reconnu qu’aucune victime présumée d’abus sexuels ne s’était présentée devant la commission d’enquête conjointe mise en place par le Maroc et l’ONU. L’équipe d’enquête conjointe « s’est heurtée à certaines difficultés dont l’absence de coopération des personnes concernées. Les victimes présumées ne sont pas venues témoigner », a affirmé Abou Moussa lors d’un point de presse au siège de l’ONUCI à Abidjan. « La collaboration requise en de pareilles circonstances n’a pas été obtenue », a-t-il déploré, précisant que pour une meilleure clarification de cette affaire, « il est important et nécessaire que toutes les parties concernées coopèrent pleinement avec l’équipe des enquêteurs ». « Nous sommes cependant en contact permanent avec le Royaume » du Maroc à ce sujet, a-t-il indiqué. En effet, des sources informées avaient déclaré qu’aucune victime présumée de ces abus sexuels ne s’est présentée devant la commission d’enquête qui a siégé durant plusieurs jours à Bouaké (380 km d’Abidjan). Les mêmes sources ont ajouté que l’ONG locale, à l’origine des allégations d’abus sexuels contre les soldats marocains, a été incapable de présenter la moindre preuve de ses accusations, bloquant même le travail de la commission d’enquête en refusant les tests ADN. Cette équipe d’enquête était composée d’officiers supérieurs des Forces Armées Royales (FAR) et de représentants du bureau des services de contrôle interne (OIOS) de l’ONU. Citant un document interne de l’ONU, l’Agence de presse africaine (APA) a récemment rapporté que treize filles de Bouaké ont avoué avoir été manipulées par cette ONG pour accuser les soldats marocains d’abus sexuels, moyennant des aides en nourriture. Les populations de Bouaké avaient adressé une pétition au commandant de l’ONUCI pour exprimer leur solidarité avec les soldats marocains, et dénoncer ces allégations d’abus sexuels.


Source: Le Matin

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admin25 août 2007
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4min3760

La Fesaci rejoint l’UGTCI


Jamais sans doute, assemblée générale de la Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire n’a été aussi attendue que celle du 30 août prochain. Quel en sera le contenu ? Sera-t-elle oui ou non élective ? A moins d’une semaine de ce rendez-vous, la Fédération des syndicats autonomes de Côte d’Ivoire (Fesaci) a tenu à exposer ses  » positions de principe  » sur la situation qui prévaut, hier au cours d’une conférence de presse à l’hôtel Novotel au Plateau. Tout comme l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (UGTCI), il y a deux semaines, la Fesaci prône le respect des textes.  » La crise que traverse actuellement la MUGEFCI trouve sa source dans le projet de reconduction du conseil d’administration et dans la gestion de l’après Begnanan  » (président du Conseil d’administration décédé en octobre 2006, Ndlr), rappellera M. Nyamien Messou, secrétaire général de la Centrale. L’élection de M. Adiko Niamkey au poste de président du Conseil d’administration après le décès de Bégnanan Bogui et la mise en place d’un nouveau bureau ont consacré  » la rupture du consensus qui est le fondement de l’équilibre initial qui fixait le partage des responsabilités au sein de la mutuelle « , a-t-il poursuivi. Puis, il a dénoncé les actes majeurs qui ont suivi :  » le limogeage du directeur général au motif qu’il a détourné des fonds sans que la moindre preuve ait été exposée « , son remplacement par un conseiller technique  » dont le dossier laissait apparaître des qualités morales douteuses ». Il a relevé également la prolongation du mandat du conseil d’administration au-delà de l’échéance prévue du 17 mars et, plus récemment,  » une campagne  » entamée par celui-ci  » pour demander une prorogation de son mandat de 6 mois pour revoir les textes avant de procéder à l’élection de nouveaux organes « . Sur ce dernier point, M. Nyamien Messou ne cache pas son scepticisme :  » un conseil qui a hésité à organiser une assemblée de modification des textes pendant quatre ans ne peut être crédible à organiser la modification des textes pendant six mois « , fait-il observer. Fort de tout cela, conclura-t-il,  » la Fesaci exige l’application stricte des textes conformément au souhait du Conseil d’administration lors du renouvellement du bureau « . L’assemblée générale prochaine, pour la Fesaci, doit être élective. Aux syndicats qui partagent la même vision, il en appelle à la mise en place d’une plateforme de discussions pour avoir une assemblée générale correcte le 30 août prochain.


Source: Fraternité Matin

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admin24 août 2007
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KANO (AFP) – Ahmed Aminu, jambes atrophiées sur son fauteuil roulant motorisé, cherche les paroles les plus convaincantes en s’adressant à la femme qui donne le sein à son bébé, devant sa maison de torchis.


Au bout de dix minutes, elle accepte enfin de laisser vacciner sa fillette d’un an contre la poliomyélite par l’équipe médicale dont Ahmed, 47 ans, est le porte-parole, à Kaura-Goje, une pauvre banlieue de Kano, dans le nord du Nigeria, le plus peuplé du pays.


« Certains parents ont encore besoin d’être persuadés, car ils n’ont pas confiance dans le vaccin », explique-t-il.


Ahmed fait partie d’une association de victimes de la polio. Elle s’est associée depuis un an à la campagne des autorités pour éradiquer la maladie de l’Etat de Kano, épicentre de sa propagation ces dernières années au Nigeria et dans d’autres pays d’Afrique centrale et de l’Ouest: la vaccination avait été interdite en 2003-2004 sur place, sous la pression des autorités islamiques locales.


Les opposants au vaccin l’accusaient de contenir des produits rendant les femmes stériles, dans le cadre d’un plan occidental de dépeuplement de l’Afrique, conduit par les Etats-Unis.


L’Etat de Kano a finalement repris les campagnes d’immunisation en septembre 2004, après des tests qui ont rassuré sur les effets du vaccin, mais le mal était fait.


Depuis le début 2007, les autorités de Kano ont mené cinq campagnes, de quatre jours chacune. Objectif: vacciner au total 3,5 millions d’enfants de moins de 5 ans.


« Nous avons décidé de nous joindre à la lutte contre la polio parce qu’en tant que victimes nous sommes mieux placés que quiconque pour en connaître les méfaits. Et comme voir c’est croire, les parents réticents se laissent convaincre plus facilement en nous voyant », explique Ahmed, déformé par la maladie depuis l’âge de 3 ans.


Cette stratégie semble porter ses fruits: la plupart des habitants du district de Kaura-Goje, connus pour le refus qu’ils opposaient aux campagnes de vaccination, les acceptent désormais.


Des équipes médicales, composées surtout de jeunes femmes voilées, passent de maison en maison avec les kits de vaccination, appliquant quelques gouttes sur la langue des enfants.


« J’ai commencé à donner des gouttes de vaccin à mon enfant il y a neuf mois, quand deux victimes de la maladie sont venues m’expliquer qu’il risquait de leur ressembler si on ne le vaccinait pas », raconte un riverain, Musa Hamisu, 34 ans, dont la petite de 2 ans vient de recevoir le vaccin.


« Voici seulement deux ans, il aurait été impensable que les gens d’ici réservent un bon accueil aux équipes médicales, en raison des soupçons contre le vaccin. Maintenant, ils leur ouvrent leurs portes dès qu’elles y frappent », poursuit Ahmed.


« Notre présence rappelle aux parents que leurs enfants risquent des difformités comme les nôtres s’ils ne les font pas vacciner », insiste-t-il.


« Nous avons constaté une très nette diminution du nombre de cas de polio lors de l’année écoulée, depuis que les victimes de la maladie se sont associées à nos équipes », confirme le coordinateur des campagnes d’immunisation dans l’Etat de Kano, Yakubu Abdurrahman.


« Pas un seul cas de virus des type I et II, les plus dangereux, et nous espérons nous débarrasser très prochainement du type III, avec une participation toujours plus accrue des victimes de la maladie dans l’édification de la population », conclut-il.


Source: http://fr.news.yahoo.com

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admin24 août 2007
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5min3480

OSAKA (AFP) – L’équipe de France d’athlétisme, qui avait conquis 8 médailles aux Mondiaux-2003 disputés à domicile (Saint-Denis) et confirmé sa consistance (7 podiums) en 2005 à Helsinki, se présente en outsider lors de la 11e édition de la manifestation à Osaka (25 août/2 septembre). Le directeur technique national Franck Chevallier a fait la promotion de cette France des outsiders, dont c’est « la force », citant notamment dans ces rôles le perchiste Romain Mesnil et la lanceuse de marteau Manuela Montebrun. Le DTN a d’ailleurs tenu à désigner lui-même les deux capitaines, Montebrun et Johann Diniz, le champion d’Europe du 50 km, sur des « critères de conscience collective », a-t-il précisé. Quand la tradition des dernières années voulait que ces « leaders » soient choisis par leurs pairs. Ce choix du DTN signifie que la dimension collective reste une priorité pour une équipe qui a notamment remporté les éditions 2006 et 2007 de la Coupe d’Europe chez les messieurs, chaque fois au finish. « Je n’ai pas l’habitude de fixer des objectifs mais je fais des pronostics. Je dis de 3 à 5 (médailles). Mais on n’est pas à l’abri de surprises (NDR: bonnes). C’est une équipe qui a le moral et qui est conquérante », a souligné jeudi Bernard Amsalem, président de la Fédération française d’athlétisme (FFA) lors d’un point presse à l’hôtel de la délégation à Osaka. A vrai dire, les athlètes qui le souhaitent rejoindront Osaka au dernier moment puisqu’ils se préparent depuis plusieurs jours à Wakayama, base qui pourrait être retenue pour les JO de Pékin l’an prochain. « On a été très bien reçus. On est presque à la campagne, même si nous sommes dans une ville de 300.000 habitants, au bord de mer et à quelques dizaines de kilomètres d’Osaka. Les conditions sont fantastiques. L’équipement est parfait, on nous assure les transports », a indiqué M. Amsalen.


Depuis plusieurs semaines, conforté par les résultats encourageants des Championnats de France à Niort, début août, M. Chevallier s’en va répétant que « la situation globale est sensiblement plus favorable qu’avant les Mondiaux 2005 ». Avec un bémol d’importance. « Il y a deux ans, Ladji (Doucouré), Christine (Arron) et Eunice (Barber) étaient en tête des bilans mondiaux », admet-il. Ces trois-là, qui avaient assuré six des sept médailles en Finlande -Doucouré empochant l’or sur 110 m haies et avec le relais 4X100 m-, ont traversé des saisons sèches depuis. Si les chances de médailles sont (presque) aussi nombreuses qu’en 2005, la plupart sont assorties d’un « mais », conjonction surtout liée à l’état de forme des intéressés. On peut notamment s’interroger sur les capacités de Muriel Hurtis, revenue au plus haut niveau après sa maternité et 2e performeuse parmi les athlètes engagées sur 200 m, à enchaîner quatre courses en trois jours. Doucouré, même s’il n’a plus d’appréhension concernant la blessure au mollet droit qui l’a tenu éloigné des haies hautes dix mois, admet être dans une phase de recherche de sa meilleure forme. « Je sais qu’il me faut des courses pour être de mieux en mieux (…) Ca passera ou ça ne passera pas, mais avec les couleurs de la France, je suis un autre personnage », avait-il souligné avant de s’envoler pour le Japon. Christine Arron était revenue de Finlande avec deux médailles de bronze sur 100 et 200 m. La Guadeloupéenne a prouvé fin juillet à Monaco, en dominant le 100 m en 11 sec 06/100, qu’elle avait retrouvé sa place parmi les meilleures sprinteuses du monde après quasiment deux ans d’absence. Ce faisceau d’incertitudes fait la part belle aux jeunes qui, pour la plupart, viendront déjà avec l’intention d’améliorer leurs marques personnelles et, si possible, atteindre les finales. C’est le sens d’une sélection élargie à 41 athlètes, et 54 si on compte les relais, historiquement pourvoyeurs de podiums.


Source: rfi.news

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admin23 août 2007
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Rapport sur la Santé dans le Monde 2007 : Un avenir plus sûr – la sécurité sanitaire mondiale au XXIe siècle.


23 AOÛT 2007 | GENÈVE — Jamais auparavant dans l’histoire la sécurité sanitaire mondiale n’avait autant dépendu de la coopération internationale et de la volonté de tous les pays d’agir efficacement pour combattre les menaces nouvelles ou émergentes. C’est le message clair ressortant cette année du Rapport sur la Santé dans le Monde, Un avenir plus sûr, qui se termine par six recommandations essentielles pour atteindre le niveau le plus élevé possible de sécurité en santé publique :


Application intégrale du Règlement sanitaire international (RSI 2005) par tous les pays.
Coopération au niveau mondial pour la surveillance, l’alerte et l’action en cas d’épidémie.
Libre accès aux connaissances, technologies et matériels divers, y compris les virus et autres échantillons biologiques, nécessaires pour assurer une sécurité sanitaire optimale au niveau mondial.
Responsabilité mondiale de renforcer les capacités des infrastructures médico-sanitaires de tous les pays.
Collaboration intersectorielle au sein des gouvernements.
Accroissement des ressources aux niveaux mondial et national affectées à la formation, à la surveillance, au développement des moyens de laboratoire, aux réseaux d’intervention ainsi qu’aux campagnes de prévention.
Dans notre monde de plus en plus interconnecté, de nouvelles maladies apparaissent à un rythme sans précédent et ont souvent la capacité de franchir les frontières et de se propager rapidement. Depuis 1967, on a identifié au moins 39 agents pathogènes nouveaux, parmi lesquels le VIH, les virus des fièvres hémorragiques Ebola et Marburg et le SRAS. Par ailleurs, des menaces séculaires, comme la grippe pandémique, le paludisme ou la tuberculose, continuent de peser sur la santé à cause des mutations, des résistances croissantes aux médicaments antibiotiques et de la faiblesse des systèmes de santé.


« Compte tenu de la vulnérabilité universelle d’aujourd’hui face à ces menaces, l’amélioration de la sécurité passe par une solidarité mondiale, a déclaré le Dr Margaret Chan, Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). La sécurité sanitaire internationale est à la fois une aspiration collective et une responsabilité mutuelle. La diplomatie, la coopération, la transparence et la préparation en sont les nouveaux mots d’ordre. »


La nécessité de la solidarité mondiale est en particulier une évidence lorsqu’il faut réagir à des épidémies de maladies infectieuses. Ce mois-ci, l’OMS s’est fortement impliquée dans l’action contre une épidémie de fièvre de Marburg en Ouganda. Avec ses partenaires du Réseau mondial d’alerte et d’action en cas d’épidémie (GOARN) dont les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) (des Etats-Unis d’Amérique), Médecins sans Frontières, l’Uganda Virus Research Institute, l’African Field Epidemiology Network et des ONG locales, l’OMS aide le Ministère de la Santé à renforcer la surveillance active, la recherche des contacts, la lutte contre l’infection, la logistique et les activités de mobilisation sociale pour endiguer l’épidémie.


L’équipe étudie attentivement les conditions autour de la transmission initiale, dans l’espoir d’améliorer nos connaissances sur la présence du virus dans la nature et la manière dont il se transmet à l’homme, ce qui améliorerait notre capacité à prédire et même à éviter de nouvelles épidémies à l’avenir.


L’OMS et ses partenaires participent activement à l’action mondiale contre la grippe aviaire H5N1, à l’origine d’épidémies massives chez les volailles et d’au moins 308 décès humains depuis que le virus a été isolé pour la première fois en 1997.


On trouve dans ce Rapport sur la Santé dans le Monde un historique des efforts faits pour endiguer les maladies infectieuses (dont la peste, le choléra et la variole). Il décrit l’évolution des activités de surveillance et d’action en cas d’épidémie dans le cadre de partenariats liant des organismes et des institutions techniques, comme le GOARN, le système d’alerte et d’intervention en cas d’incident chimique ou touchant l’environnement et l’initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite, qui contribue à la surveillance de nombreuses autres maladies à prévention vaccinale.


Ce rapport montre comment et pourquoi les maladies menacent de plus en plus la sécurité sanitaire mondiale. Un des facteurs en est la grande mobilité des populations. Les compagnies aériennes transportent désormais plus de 2 milliards de passagers par an, ce qui permet aux porteurs de maladies de les passer d’un pays à l’autre en quelques heures. Les conséquences potentielles pour la santé et l’économie ont été manifestes en 2003 avec l’exemple du SRAS qui, selon les estimations, a coûté aux pays asiatiques US $60 milliards en dépenses brutes et perte d’activité.


Le rapport décrit certains des facteurs humains responsables des problèmes de sécurité sanitaire :


l’insuffisance des investissements dans la santé publique en raison d’un faux sentiment de sécurité, lui-même dû à l’absence d’épidémies de maladies infectieuses ;
les changements inattendus de politique, comme la décision d’interrompre temporairement la vaccination au Nigéria, ce qui a provoqué la résurgence de cas de poliomyélite ;
les situations de conflits obligeant des populations à vivre dans des conditions de promiscuité, de manque d’hygiène et de pauvreté qui accroissent le risque épidémique ;
l’évolution des micro-organismes et des résistances aux antibiotiques ;
les menaces sur l’élevage et la transformation des denrées alimentaires, comme la forme humaine de l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) ou l’infection à virus Nipah.
On dit de la grippe pandémique qu’elle est la menace actuelle la plus redoutée pour la sécurité sanitaire. Le rapport décrit le plan stratégique de l’OMS pour lutter contre une pandémie, attire l’attention sur la nécessité de renforcer les systèmes de santé et d’exercer une vigilance permanente pour gérer les risques et les conséquences de la propagation internationale de nouvelles souches ultrarésistantes du bacille tuberculeux (tuberculose UR). De nouvelles menaces ont également vu le jour avec les risques potentiels d’attaques terroristes, d’incidents chimiques ou d’accidents nucléaires.


La révision du Règlement sanitaire international (2005) part du principe qu’aucun pays ne peut pleinement protéger ses citoyens seul ou en se contentant de prendre des mesures classiques de contrôle aux frontières. Le RSI de 2005 établit un ensemble de règles stipulant comment les pays doivent évaluer et notifier à l’OMS les urgences de santé publique de portée internationale. Les définitions au sens large des termes « risque pour la santé publique », « maladie » et « évènement » permettent au Règlement de couvrir les risques posés par la libération accidentelle ou intentionnelle d’agents pathogènes, chimiques ou radioactifs.


Depuis l’entrée en vigueur du RSI 2005 et avec 179 désignations, presque tous les 193 membres ont établi leur point focal national RSI. Depuis lors, l’OMS a reçu régulièrement des alertes portant sur des évènements sanitaires, a fait des évaluations des risques conjointement avec les Etats concernés et a communiqué en temps réel les informations aux autres Etats Membres.


Source: http://www.who.int

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admin22 août 2007
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3min3440

Addis-Abeba (Ethiopie) Les mutilations Génitales des Femmes (MGF) posent de plus en plus des problèmes de santé en Afrique, a déclaré lundi à Addis Abeba le directeur de la Division Afrique de l’UNFPA, Mme Fama Hane Bâ.


S’exprimant lors des consultations mondiales sur l’excision, Mme Bâ a indiqué que trois millions de femmes et de filles issus de 28 pays africains devront subir cette année cette ‘’rude épreuve’’, invitant à une ‘’action énergique’’ pour les sauver de cette situation.


L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime qu’entre 120 et 140 millions de filles et de jeunes femmes ont été victimes de ces pratiques dans 28 pays africains et au sein des communautés d’immigrants aux Etats-Unis, au Canada, en Australie, et dans certains pays asiatiques.


“Aujourd’hui, nos pensées vont aux 120 voire 140 millions de jeunes femmes et de filles à travers le monde qui ont été victimes de l’excision”, a déclaré Fama Hane Bâ.


L’excision qui aggrave la propagation du Vih/Sida en Afrique est pratiquée à des degrés divers dans la quasi-totalité des pays africains. Sa prévalence en Guinée, en Somalie, en Egypte, à Djibouti et au Soudan est de l’ordre de 90%, alors qu’au Ghana et au Niger, elle se situe à moins de 5%.


L’excision est en régression au Kenya, en Ethiopie, en Erythrée, au Mali et au Nigeria avec un taux avoisinant 6%, mais dans l’ensemble, elle reste un défi majeur pour ces pays et pour le continent africain en général, ajoute l’UNFPA.


“A l’UNFPA, nous avons appris que pour réaliser davantage de progrès dans ce domaine, la loi doit être appliquée dans toute sa rigueur, les peuples éduqués et les communautés bien impliquées dans le processus”, a poursuivi Fama Hane Bâ.


A ce jour, seuls 16 pays africains ont adopté des lois contre le pratique de l’excision.


Agence de Presse Africaine

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