Actualités Archives - Page 141 sur 183 - Urgences - Parce que la santé est primordiale!

admin8 septembre 2009
varicelle_congo.jpg
4min1700

Pour palper du doigt la situation sanitaire déplorable à la Prison Centrale de Makala ( PCM), le ministre de la Santé Auguste Mopipi Mukulumanya a effectué hier dimanche, une visite dans ce centre carcéral, afin d’évaluer l’ampleur de dégâts et apporter l’aide nécessaire. Dans sa gibecière, le numéro 1 de la Santé a amené des médicaments ( prométhazine, aspirine, amoxyciline, paracétamol, etc.), des détergents, du chlore, des brosses, des balais et autres produits de désinfection. Face à l’insalubrité ambiante, une équipe de désinfecteurs s’est aussitôt mise à l’oeuvre en pulvérisant divers produits, afin d’assainir quelques pièces susceptibles de contamination.


Aussitôt la ronde terminée dans l’enceinte et aux alentours de la prison, Mopipi a indiqué que le gouvernement central intervenait pour répondre à cette calamité en apportant une aide médicale substantielle au corps médical de cet établissement pénitentiaire. Constat révoltant du ministre de la Santé, des problèmes cruciaux tels que la défaillance d’assainissement, la promiscuité, le manque d’adduction d’eau potable, l’absence d’une prise en charge nutritionnelle ou encore psychosociale, etc.

Apparue depuis le mois d’avril, selon le Dr Mabengo Gabriel, médecin directeur du centre médical pénitentiaire, la maladie a infecté jusqu’au mois d’août dernier près de 116 personnes. Cependant, regrette-t-il, les médicaments pour y face n’arrivent pas régulièrement. « Seule la Croix-Rouge nous a fait parvenir de médicaments et récemment le ministre provincial de la Santé nous a apporté une aide. Nous apprécions l’aide de ce jour du ministre de la Santé, car elle nous sera utile » s’est réjoui le Dr Mabengo, tout en rappelant que c’est pour la deuxième fois que cette épidémie s’est déclarée en une année.

Prison ou mouroir ?


Quant aux pensionnaires eux-mêmes, ils ont affirmé à la presse que les conditions de détention dans ce geôle kinois ressemblent de plus en plus aux « camps de déportation » de l’ère nazie. Et pour preuve, il n’y existe aucune prise en charge de malades. Le dispensaire n’existe que de nom. Pour tout équipement, quelques « lits », sans le moindre matériel médical élémentaire, tel que le microscope. Pas de salles pour accueillir des urgences, ni d’ambulance pour acheminer les malades vers des hôpitaux de référence. Les malades sont soit assis par terre, soit entassés à plusieurs sur des lits sans couverture, ni draps.

Par contre, c’est un groupe informel des détenus dénommé « Comité d’encadrement » qui s’occupe des malades en se débrouillant pour trouver des médicaments et sûrement enterrer leurs congénères. Le comité a par ailleurs relevé que les malades infectés de la varicelle ne sont pas mis en quarantaine, car cohabitant avec d’autres détenus au pavillon 6. « D’une manière ou d’une autre, tout le monde étouffe dans ce lieu et presque chaque jour, nous enregistrons mort d’hommes dans cette prison » a clamé un membre du comité d’encadrement.

Pour rappel, la Prison Centrale de Makala a été construite sous l’époque coloniale pour garder près de 1500 détenus. Cependant, jusque hier le ministre Auguste Mopipi a renseigné qu’elle détient aujourd’hui près de 5400 pensionnaires.

Lire la suite

admin8 septembre 2009
Congo_Brazzaville.jpg
8min1900

La pire des choses qui peut arriver à nos compatriotes démunis aujourd’hui dans la capitale et peut-être en provinces demain, c’est de tomber malade. Le décor de toute cessation de travail dans le secteur public de la santé est connu : c’est l’aiguillage des patients vers les centres médicaux privés. Mais, ici, toute prise en charge médicale d’un accidenté souffrant d’un traumatisme crânien, d’une mère prise de douleurs d’enfantement, d’une personne menacée d’un arrêt cardio-vasculaire, d’un patient présentant une hernie étranglée ou une appendicite aiguë, d’un prématuré dans une couveuse a un coût.

Ils ne sont pas nombreux, ces Congolaises et Congolais capables d’affronter les factures salées des polycliniques privées. Alors que leurs clients habituels ou potentiels ne s’agitent nullement au sujet de la nature et de la durée de la grève des médecins prestant dans les formations médicales de l’Etat, c’est la peur panique chez leurs concitoyens sans moyens. Et, l’on comprend l’état d’esprit des millions d’hommes, de femmes et d’enfants de ce pays dont la survie au quotidien relève chaque jour du miracle.

Même si la culture de la taxation des actes médicaux s’est aussi installée dans les hôpitaux publics, les familles sans ressources ont au moins le bénéfice de voir leurs proches franchir tout de même les portes des services des urgences, en attendant qu’elles se coupent en quatre pour les frais des produits pharmaceutiques, des examens de laboratoire, d’échographie, de radiographie ou de scannage, etc. Un lit de malade peut être occupé et des soins primaires administrés à crédit. C’est là un élément capital car une vie peut être perdue parce qu’un geste décisif n’a pas été accompli dans la minute ayant suivi l’arrivée à l’hôpital.

L’automédication : la force du Congolais

L’information en rapport avec la grève des médecins dans les formations médicales publiques ayant largement circulé, les familles congolaises modestes vont désormais expérimenter deux recettes archiconnues : l’automédication et la prière. Afin de faire face à leurs soucis de santé, l’écrasante majorité de Congolais vont se mettre à se souvenir des prescriptions médicales antérieures ou connues sur la malaria, la fièvre typhoïde, la diarrhée, les migraines, le diabète, la tuberculose, l’hypertension, la grippe pour se tourner carrément vers les pharmacies et les médicaux génériques et traditionnels exposés au soleil, sur les places publiques, en vue de se soigner.

La cure à prendre va dépendre du volume du porte-monnaie. En RDC en général et à Kinshasa en particulier, les exploitants des pharmacies ainsi que les vendeurs à la criée des produits pharmaceutiques et plantes médicinales acceptent d’éclater une cure de moitié, du tiers ou du quart selon la bourse de l’acheteur. Et, dame chance aidant, une demi-cure ou un quart de cure peut venir à bout d’une malaria, d’une diarrhée rebelle, d’un mal de tête, d’un rhumatisme, etc.

Le Congolais a développé des connaissances en médication telles qu’il est capable de prescrire, de mémoire et sans formation médicale ou pharmaceutique appropriée, le traitement qu’il croit être efficace pour soigner une maladie. Mais, si cet exercice tourne mal, c’est souvent la rechute et la descente lente mais sûre vers la tombe.

La prière peut tout

Le Congolais a une foi telle dans la prière qu’il la trouve même plus efficace que tous les médecins, hôpitaux et médicaments réunis. Face à la grève, beaucoup de familles vont se résoudre à aller chercher la guérison de leurs maladies auprès des serviteurs de Dieu, notamment à travers des veillées de prières, des séances d’intercession ou de jeûne, de l’eau bénite, des campagnes de désenvoûtement.


Ce sera l’occasion tant rêvée, pour d’aucuns, d’expérimenter la force divine face à leurs problèmes de santé. Le fait n’est pas nouveau. En temps normal, beaucoup de nos compatriotes recherchent leur guérison d’abord dans les églises, surtout celles dites de « réveil », parfois avec des résultats positifs, mais souvent avant d’aller échouer, sur le tard, dans les hôpitaux de référence.

Les fétiches aussi

La grève des médecins va pousser nombre de compatriotes à redoubler le taux de fréquentations des cases des féticheurs. Ici, les charlatans vont se livrer à coeur joie à l’identification des sorciers et autres forces du mal coupables du jet de mauvais sort sur les autres. Diabète, malaria, fièvre, diarrhée, sida, tuberculose vont être combattus avec des amulettes à placer autour de la taille, des potions magiques à boire à intervalles réguliers, des incantations spéciales, des veillées dans les cimetières, des mises en quarantaine prolongées dans des cases enfumées.

Dans un pays où les gens ont une peur bleu des puissances surnaturelles, capables du meilleur comme du pire, les féticheurs représentent des protecteurs parfois incontournables, dont les factures dépendent de la tête du client.

L’automédication, la prière et les fétiches ont des limites. Des cas d’appendicite aiguë, d’accouchement exigeant une césarienne, de transfusion sanguine, d’occlusion intestinale, d’insuffisance rénale, d’hypoglycémie, d’accidenté à opérer dépassent le cadre restreint de l’automédication, du fanatisme religieux, du fétichisme.

Ici, l’aveu d’impuissance du vendeur ambulant d’aspirine, du guérisseur traditionnel, du pasteur, du marabout est sans appel. Aussi, est-il urgent que le gouvernement puisse prendre à coeur les revendications des médecins non seulement de Kinshasa mais aussi du pays tout entier pour épargner des millions de vies en péril. Dans leur peur du lendemain, les familles congolaises disqualifiées par les coûts des soins dans les centres de santé privés attendent de leurs gouvernants un geste d’espoir.

Lire la suite

admin7 septembre 2009
cours_sur_le_net_en_algerie.jpg
5min1430

Le ministère de l’Education nationale met en place un plan de gestion dans la cas d’une éventuelle crise qui pourrait être provoquée par la propagation du virus de la grippe porcine en Algérie. M. Boubekeur Benbouzid, le premier responsable du secteur, assure que son plan sera mis en marche dès la rentrée scolaire du 13 septembre prochain, voire quelques jours avant.

Le plan en question ne se limitera pas aux actions d’information et de sensibilisation mais va jusqu’à la mise en ligne des cours (Internet), ainsi que la réalisation de cours radiophoniques et télévisuels pour les classes d’examen, de façon particulière. Ceci, bien sûr, après la fermeture des établissements scolaires. Le ministre affirme ne pas rejeter la survenue d’une pandémie de grippe porcine en Algérie, mais si cela devait arriver, des moyens considérables seront ainsi mobilisés afin d’y faire face. Des moyens importants mais qui restent toutefois limités, comparés au nombre trop élevé d’élèves : au moins 8 millions dans les trois paliers de l’enseignement.

Selon M. Benbouzid, c’est donc seulement les classes d’examen qui sont concernées par ce nouveau dispositif. Une déclaration faite hier en marge d’une rencontre avec les directeurs de l’éducation des 48 wilayas, consacrée aux préparatifs de la rentrée 2009/2010. L’occasion pour M. Benbouzid de rappeler à l’ordre ses collaborateurs pour assurer un meilleur accueil aux élèves. A ce propos, a indiqué le ministre, 17 995 écoles primaires, 4 853 CEM et 1 825 lycées seront ouverts aux élèves le 13 septembre prochain. Les enseignants sont au nombre de 370 259, soit 5 639 encadreurs supplémentaires par rapport à l’année dernière.

Quelque 10 000 nouveaux postes budgétaires seront ouverts cette année aux enseignants. Un concours devrait avoir lieu au cours du mois d’octobre prochain, dont le ministre n’a pas dévoilé la date exacte, affirmant que lui-même ne la connaissait pas puisque c’est la fonction publique qui doit décider de cela. Il assurera toutefois qu’il veillera en personne à ce que la priorité soit accordée aux contractuels : «Nous les aiderons avec les moyens dont nous disposons mais ce n’est pas moi qui décide…».


Concernant le déficit en enseignants de français, le ministre a affirmé que 4 000 logements sont actuellement disponibles dans le sud du pays : «J’appelle les licenciés en français qui sont dans le nord du pays à postuler pour des postes dans le sud. Nous leur offrons l’emploi et le logement». Le ministre prévoit même de solliciter les enseignants partis à la retraite : «Nous sommes en négociation avec des enseignants retraités». Pour ce qui est des changements dans l’emploi du temps, induit par la mise en Å »uvre du nouveau week-end semi-universel, le ministre Benbouzid a rassuré qu’il y a toujours possibilité d’employer les heures creuses et d’avancer d’une demi-heure les cours de l’après-midi lorsque cela s’avérerait nécessaire.

Le ministre a même demandé aux directeurs de wilaya d’avancer d’une heure les cours du matin dans les régions du sud du pays : «Il est nécessaire de commencer les cours à 7 heures au lieu de 8 heures dans les wilayas du sud». Pour ce qui est de la prorogation de l’année scolaire à 35 semaines au lieu de 27 actuellement, Benbouzid a soutenu que «nous ne faisons que remettre les choses à leur place. L’année scolaire commence en septembre et se termine le 4 juillet. Nous n’inventons rien».
Lire la suite

admin7 septembre 2009
burkina_faso.jpg
6min1830

Les spécialistes et hospitalo-universitaires du Centre hospitalier universitaire Souro-Sanou (CHUSS) menacent de  » rester chez eux « , si la direction générale ne procède pas, d’ici fin septembre 2009, au paiement des sommes qui leur sont dues au titre des reversements et des émoluments des médecins de l’hôpital.

La directrice du CHUSS, Korotoumou Ouattara annonce un rééchelonnement du paiement sans pouvoir convaincre ses interlocuteurs. Pour le Pr Nacro, il est inadmissible que les hospitalo-universitaires de Bobo- Dioulasso attendent pendant que leurs collègues de Ouaga, les plus nombreux, sont entrés dans leurs droits.

Sur la base d’un arrêté interministériel en date du 23 juillet 2008 (2008-0272/ MS/MEF/MFPRE), le ministre de la Santé a enjoint, en juin dernier les premiers responsables de trois Centres hospitaliers universitaires (CHU) de payer les indemnités liées aux émoluments des hospitalo-universitaires et au reversement des médecins spécialistes dans la catégorie P. La mesure est effective pour les hospitaliers des CHU Yalgado Ouedraogo et Charles De Gaulle de Ouagadougou depuis fin août 2009, alors que leurs collègues de Bobo-Dioulasso, se sont vu proposer la fin du mois de novembre prochain pour le règlement d’une partie de la somme.

La décision de la direction générale, évoquant  » un manque d’argent « , a suscité le mécontentement des principaux concernés. Ils ont pour cela, adressé une lettre en date du 1er septembre 2009, au ministre de tutelle pour  » le prendre à témoin  » et l ‘informer de la situation des hospitalo-universitaires du CHU Souro-Sanou. Pour le Pr Aboubacar Nacro, chef du service pédiatrie de l’hôpital, il est inadmissible que leurs collègues de Ouagadougou, au nombre de 300, puissent entrer dans leurs droits pendant le CHUSS de Bobo-Dioulasso se montre incapable de gérer seulement une trentaine de personnes.

De l’avis du Pr. Nacro ,  » les difficultés financières sont imputables à la direction générale « , si difficultés il y a. Il estime avoir consenti des sacrifices avec ses collègues, en acceptant d’une part, que les avantages soient comptabilisés à partir de juin 2008 (alors que beaucoup sont spécialistes depuis 20 ans) et de l’autre, que le paiement de la dette sociale soit échelonné. En effet, cette dette se chiffre à environ 93 millions de nos francs au titre des émoluments et les intéressés ont proposé à la direction du CHUSS le paiement de 6 mois de rappel (environ 41 millions de F CFA) et le rééchelonnement de l’autre moitié. Mais la direction générale  » craint une cessation de paiement des salaires de l’ensemble des travailleurs si elle s’exécute « .

Face à ce qu’ils considèrent comme  » des manÅ »uvres de diversion de la direction générale « , les médecins spécialistes et les hospitalo-universitaires du CHUSS de Bobo-Dioulasso, se réservent le droit d’entreprendre toute action afin de recouvrer leurs dûs si rien n’était fait d’ici fin septembre 2009 au plus tard. Ils ont signifié leur  » ferme détermination à faire aboutir ces revendications  » à la directrice générale, Korotoumou Ouattara, dans une lettre en date du 20 août 2009.

Mme Ouattara rétorque que les intéressés sont animés d’une  » volonté manifeste de ne pas comprendre « . Selon elle, le problème des émoluments et des avancements est  » un dossier hérité « , car elle a réglé tous les problèmes de la même nature à Ouahigouya, son poste précédent. Elle précise par ailleurs qu’elle a trouvé  » d’importants arriérés  » à sa prise de service (209 millions de F CFA, dont 93 millions au titre des émoluments et qu’  » on ne va pas sacrifier le salaire de près de 700 travailleurs pour payer les indemnités d’une trentaine de médecins « 

La directrice générale a proposé, par conséquent, de procéder au paiement des reversements a partir de fin novembre 2009 et des émoluments à partir des subventions de 2010. Les hospitalo-universitaires « sont partis trop vite. Ils veulent tout, tout de suite », a-t-elle conclu.

Le ministre de la Santé saura peut-être trouver une solution, à la prochaine rentrée gouvernementale, dans l’intérêt des usagers pour que le CHUSS de Bobo-Dioulasso ne devienne pas un CSPS, en l’absence des hospitalo-universitaires, comme ils le prédisent eux -mêmes.
Lire la suite

admin7 septembre 2009
neurone.jpg
4min1630

Paris a accueilli au mois de juin dernier une conférence internationale consacrée à la maladie de Parkinson qui a rassemblé tous les spécialistes mondiaux dans ce domaine. Parmi les chercheurs présents le professeur Paul Bejjani du Liban. Ce neurologue a été formé en France à l’hôpital de la Pitié-Salpétrière à Paris dans le service du professeur Yves Agid, l’une des sommités mondiales. Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur cette terrible maladie qui touche des millions de personnes à travers le monde, notamment sur sa prise charge et sur le traitement chirurgical et les mécanismes physiopathologiques qui en découlent.

La particularité de Paul Bejjani est d’avoir des racines togolaises. Ses parents résidaient au Togo dans les années soixante et certains membres de sa famille vivent toujours à Lomé.

Il exerce aujourd’hui à l’Hôpital Notre-Dame des Secours de Byblos et dirige le département «Parkinson and Movement Disorders Center.


Le médecin a indiqué qu’il se rendrait prochainement au Togo dans le cadre du projet humanitaire appelé «Parkinson pour l’Afrique».

Pourquoi s’intéresser à la maladie de Parkinson au Togo alors que ce pays a d’autres préoccupations comme la lutte contre le sida et le paludisme.

Effectivement le sida et le palu touchent le pays de plein fouet. Mais est-ce une raison pour laisser à l’abandon tous ceux qui sont touchés par Parkinson? Des traitements existent qui apportent une aide très importante et améliorent la qualité de vie.

Cette maladie touche en priorité le 3e âge, mais également des générations plus jeunes avec ce que l’on appelle la Parkinson juvénile.


C’est une maladie très handicapante qui se matérialise par des tremblements, mais aussi des troubles sévères de la marche et également une lenteur dans les gestes de la vie quotidienne.

Qu’allez-vous faire concrètement pendant votre séjour au Togo et comment les patients pourront-ils vous contacter?


Je vais préalablement me rapprocher des autorités, du ministère de la Santé, des responsables d’hôpitaux et des médecins sur place. Mon souhait est de pouvoir rencontrer un maximum de patients à Lomé pour un diagnostique et un traitement. Des médicaments seront acheminés au Togo pour pouvoir administrer des soins immédiatement.

J’ai également l’intention de me rendre dans les hôpitaux au nord.

Cette première visite permettra d’avoir une idée plus précise sur l’étendue de la maladie au Togo. Nous ne disposons pas de chiffres précis pour l’instant.

J’ai un lien familial particulier avec le Togo. Je veux donc aider à la mesure de mes moyens et de mes compétences.

Je suis à l’entière disposition du corps médical togolais pour l’assister et, pourquoi pas, pour organiser une grande conférence panafricaine à Lomé sur la maladie en présence d’experts de toute la région afin de présenter les nouvelles avancées dans la lutte contre Parkinson.
Lire la suite

admin7 septembre 2009
medicament00998.jpg
10min1500

Les médicaments ont des effets secondaires dits indésirables sur l’organisme. La mort ou des maladies graves surviennent dès la prise de certains d’entre eux. Enquête.

« Aucun médicament n’est dépourvu de risques », affirme l’Organisation mondiale de la Santé (Oms). Parallèlement à ses effets bénéfiques préventifs ou curatifs, le médicament peut avoir des effets nocifs, pouvant être parfois mortels. Toutes les populations du monde sont touchées par ces effets secondaires dits « indésirables ». Ce sont des réactions de l’organisme « non souhaitées » suite à la prise d’un remède en respectant la dose recommandée. Ces effets indésirables peuvent être neurologiques, psychologiques ou comportementaux, cutanés ou digestifs. Ils sont variés et concernent quasiment tous les médicaments. Annick, jeune étudiante résidant à la cité universitaire d’Abobo II, en a fait les frais. Elle a subi les effets secondaires d’un antibiotique. Pour traiter des infections respiratoires, son médecin lui prescrit une boîte de Floxine 400 mg. La patiente devait avaler 1 comprimé tous les matin et soir pendant 5 jours. Tout se complique après le premier jour du traitement. «Le deuxième jour, je ne me sentais pas bien. Après la prise du comprimé, quand je marchais, j’avais l’impression de flotter dans l’air », explique-t-elle. Elle poursuit : « Je me rendais chez une tante. En cours de chemin, j’ai dû me retourner parce que je ne savais plus où je me rendais», se souvient-elle.


La jeune fille a pensé qu’elle devenait folle. De retour dans sa chambre, une lecture attentive de la notice lui a permis de constater qu’elle avait des troubles de mémoire. « J’ai carrément arrêté le traitement », affirme-t-elle. Des troubles de mémoire, Bernard en a connu en prenant l’antipaludique Artequine. Le médicament censé le guérir l’a fait souffrir pendant une semaine. « Au début, je ne savais pas lequel des médicaments me donnait tant le vertige. C’est après avoir réconsulté le médecin que je l’ai découvert. Il m’a fait arrêter le traitement et m’en a prescrit un autre », ajoute Bernard. Si les premiers cas cités se sont limités à des désagréments passagers, il arrive souvent que les effets indésirables conduisent à la mort. C’est le cas de la tante de Cindy qui est décédée en absorbant des antiretroviraux. En effet, la maladie de la dame a empiré lorsqu’elle a commencé le traitement. « Elle faisait la diarrhée. Elle était mal en point. Le troisième jour, nous l’avons évacuée au Chu de Treichville. Quelques heures après, son médecin-traitant nous annonce qu’elle a rendu l’âme », relate la jeune fille. Selon les propos du médecin rapportés par Cindy, la tante déclarée séropositive n’a pas supporté les anti-retro-viraux qui devaient l’aider à survivre à son infection. Un autre médecin dont la patiente a été victime des effets nocifs des antiretroviraux estime que tous les médicaments sont potentiellement toxiques. Selon lui, les médecins font très souvent des contre-prescriptions parce qu’aucun examen n’est réalisé au préalable. On prescrit au malade des médicaments pour calmer son mal sans même savoir s’il est allergique à un ou plusieurs constituants du remède. Cela entraîne quelque fois des désastres.

Des désastres médicamenteux

Au dire d’un spécialiste, les effets secondaires sont dus aux erreurs de prescription. Il peut s’agir de la prescription d’un mauvais médicament, ou d’une posologie erronée appliquée à un bon médicament. La mort peut être provoquée par un trouble médical, génétique ou allergique qui n’a pas été détecté lors de la consultation. D’où la nécessité des examens. Il ajoute que les effets indésirables d’un même produit peuvent varier d’un patient à l’autre. L’Oms atteste que tous les médicaments ont à la fois des effets bénéfiques et un risque de nocivité. On peut réduire au maximum ce risque en veillant à ce que les prescriptions soient sûres, efficaces et utilisées par le bon patient, à la posologie et au moment convenables. Selon un autre médecin qui a requis l’anonymat (le sujet est très sensible), certains médicaments entraînent des maladies qui peuvent tuer tôt ou tard. Il s’agit de défaillances bien précises selon l’Oms : L’amidopyrine qui est un anti-inflammatoire favorise une anomalie leucocytaire. Un leucocyte est un globule blanc dont la fonction principale est de détruire les bactéries, les champignons et les virus, et de transformer des substances toxiques. Selon le praticien, une anomalie au niveau de ces organes peut entraîner plus tard la mort. Le clioquinol est une substance très utilisée comme antiseptique bactérien et fongistatique (substance qui stoppe la croissance des champignons pathogènes). On l’utilise très couramment dans le traitement des infections cutanées, telles que la gale.


Cette substance donne des déficiences visuelles à la longue. L’érythromycine, un antibiotique utilisé contre les mêmes infections sensibles à la pénicilline, provoque des lésions graves au foie. Le traitement est de 2ème choix pour les personnes allergiques à la pénicilline. Le patient est exposé à d’autres maladies très graves qui peuvent le conduire à la mort immédiatement ou plus tard. Un cardiologue a noté qu’il faut se méfier des contraceptifs oraux. « Je reçois des femmes qui ont des caillots sanguins, connus sous le nom de thromboembolie. La majorité de ces femmes ont pris des contraceptifs oraux dans le passé ou certaines mêmes les prennent toujours », constate-t-il. Il continue : « la pilule favorise la thromboembolie, ce n’est plus un secret pour personne ». Il a, par la même occasion, évoqué un médicament prescrit aux femmes enceintes pour leur éviter la nausée le matin. C’était entre 1958 et 1961. Ce médicament, en apparence anodin, a causé des drames épouvantables. En effet, la thalidomide, prescrite à des femmes enceintes, a abouti à la naissance de « monstres phocomèles », c’est-à-dire d’enfants privés de bras et de jambes. Outre l’aspect dramatique pour ces enfants et leurs familles, cette affaire a mis en évidence la responsabilité médicale et pharmaceutique. Certains médicaments peuvent causer la mort. Mais, cela n’est perceptible que lors dd’une autopsie. C’est le cas de la Pop star Michael Jackson dont l’autopsie a révélé qu’il a été tué par des doses mortelles de Propofol, un anesthésiant puissant.

Minimiser les dégâts

L’Oms contribue à la sécurité mondiale des médicaments au moyen de son Programme international de La pharmacovigilance (qui a pour objectif de prévenir et de réduire les risques liés aux médicaments), mis en place dans les années 1960. Dans le cadre de cet effort de coopération, les États membres et l’Oms travaillent ensemble pour déterminer les liens possibles entre l’utilisation d’un médicament et des effets secondaires liés à son utilisation. Près d’une centaine de pays a mis en place des systèmes nationaux de notification des effets, indésirables à la base de données gérée par le Centre collaborateur de l’Oms, l’Uppsala Monitoring Centre. Lorsque des signaux révélateurs d’effets indésirables des médicaments apparaissent, l’Oms communique les résultats à tous ses États membres. Cette organisation transmet rapidement aux autorités sanitaires nationales les informations nouvelles sur les effets indésirables graves des produits pharmaceutiques. En plus, elle forme aussi des professionnels de la santé à la pharmacovigilance pour les médicaments nouveaux ou complexes (par exemple les antirétroviraux contre le Vih).
Lire la suite

admin5 septembre 2009
cholera_280109.jpg
4min1760

279,3 mm d’eau relevé, 150 000 sinistrés, 110 000 pris en charge, 5 décès. Ce sont là, entre autres, les tristes chiffres qui ressortent dans le bilan de la forte pluie du 1er septembre dernier et qui ne cessent d’évoluer au jour le jour. Se pose maintenant avec acuité les difficultés d’adéquation des structures d’accueil, ainsi que les problèmes d’assainissement et d’hygiène des populations sinistrées qui ont vu leurs habitations notamment les latrines détruites. Désormais, plane donc le spectre des maladies diarrhéiques, en particulier le choléra. Lire la suite

admin4 septembre 2009
madagascar-virus-grippe-a.jpg
3min1640

La grippe pandémique A(H1N1) s’avère une menace évidente pour la Grande Ile. Quatre personnes porteuses de la maladie viennent d’être déclarées positives ces 72 dernières heures. Leur examen biologique a été effectué à l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM).

« Les victimes ont séjourné à l’étranger comme en France, La Réunion et l’Ile Maurice. Les trois premiers cas ont été confirmés le 31 août tandis que le dernier l’a été le 1er septembre », apprend-on à l’IPM. Ces chiffres portent actuellement à dix le nombre de malades de la grippe.


Parmi les malades, deux jeunes adultes âgés de 19 et 21 ans en provenance de la Réunion, suivent en ce moment des traitements au Tamiflu. Les responsables sanitaires du 3ème arrondissement où résident les malades, assurent quotidiennement le suivi de leur santé. « En deux jours, nous avons remarqué une nette amélioration de leur état de santé », signale un médecin traitant. Six personnes entrées en contact avec ces victimes en l’occurrence des parents, chauffeur et femmes de ménage sont également suivis de près. À cause de son mauvais état de santé, l’un des malades est hospitalisé dans une clinique, tandis que le dernier est confiné à son domicile à Ambohidratrimo.

Prévention


Jusqu’ici, les autorités sanitaires à l’instar du ministère de la Santé ainsi que la coordination de la lutte, à la primature, n’ont pas encore fait de déclaration officielle à propos de l’existence de cette maladie sur le territoire. Depuis mardi 1er septembre, aucun haut responsable au sein du ministère n’a pu être joint au téléphone dans l’après-midi, quelques heures après que la nouvelle ait commencé à circuler. « Ils pensent peut-être attendre le moment voulu où la maladie sera maîtrisée afin d’éviter l’état de psychose. C’était à l’occasion de l’officialisation du premier cas avéré chez une fillette de 8 ans, le 13 août », laisse entendre un spécialiste en la matière.

Pour l’heure, des spots radio sont diffusés sur les ondes afin de sensibiliser la population en guise de prévention. « Les embrassades, les accolades ou encore échanger des bisous ne sont plus recommandés. Il faut cacher son visage sous un vêtement quand on éternue », livre le message.
Lire la suite

admin4 septembre 2009
ouaga_risque_de_cholera.jpg
3min1790

Après la pluie diluvienne qui s’est abattue sur la capitale burkinabè le mardi 1er septembre dernier, les populations s’interrogent toujours. L’émoi des dégâts matériels et des pertes en vies humaines passé, c’est la psychose des maladies infectieuses qui s’installe progressivement. Car, le risque est bel et bien réel .

A peine l’émotion des dégâts causés par la pluie passée, les Ouagavillois doivent se soucier du danger des probables maladies infectieuses d’origine hydrique qui planent. Selon des spécialistes de la santé que nous avons approchés, la menace est réelle. En effet le poste de traitement de l’eau de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (Onea) de Paspanga ayant été submergé, il est quasiment impossible d’empêcher certains débris de passer dans les canalisations. On ne saurait occulter le fait que la forte quantité d’eau a endommagé des tuyaux de canalisation et d’écoulement d’eau. Certes, l’Onea, selon ses responsables, multiplie les efforts pour éviter tous ces désagréments à ses consommateurs et pour éloigner tout spectre de maladie d’origine hydrique. Cependant, le manque d’eau dans certains secteurs contraint les populations dans le besoin à avoir recours aux puits ou aux forages, qui malheureusement, ne sont généralement pas très bien protégés. Toute l’eau de ruissellement s’y retrouve facilement avec tout ce qu’elle emporte comme souillures. Ce n’est donc pas exclu qu’en consommant une telle eau, les populations s’exposent alors aux maladies.

Les sites d’hébergement des sinistrés sont aussi des lieux de risque de maladies. En effet, les sites d’accueil ne pas toujours appropriés avec l’absence ou l’insuffisanse de sanitaires et parfois d’eau potable. Dd même, des populations pourraient consommer les animaux tués par les eaux et s’exposer ainsi à des maladies. Selon les spécialistes que nous avons rencontrés, les maladies qui découlent de telles catastrophes sont très infectieuses et en pareille circonstance il faut notamment redouter le choléra. Certes les risques ne sont pas si alarmants mais il faut déjà attirer l’attention des populations et les appeler à observer un minimum de règles d’hygiène.
Lire la suite

Page 141 de 183
1 137 138 139 140 141 142 143 144 145 183