En prélude à sa journée de collecte de sang prévue le 5 septembre 2009, la Coordination des communicateurs de Koudougou (CCK) a organisé une émission radio diffusée sur le paludisme et la transfusion sanguine le samedi 29 août 2009. Elle s’est déroulée dans les locaux de la radio Notre Dame de la Réconciliation et a eu comme invités docteur Salam Sawadogo du Centre régional de transfusion sanguine (CRTS) du Centre-Ouest et l’attachée de santé Pauline Kabré du service de la pédiatrie du CHR de Koudougou.
Situation du paludisme au CHR de Koudougou, ses manifestations et ses corollaires, les précautions pour l’éviter, les besoins de la pédiatrie en sang et les prestations du CRTS, etc, sont entre autres points abordés au cours de l’émission synchronisée sur 4 radios de Koudougou. Selon l’attachée de santé Pauline Kabré, le paludisme est une maladie parasitaire. Elle est causée par la piqûre d’un moustique appelé anophèle. Ce moustique femelle, en piquant un paludéen, aspire des germes (le plasmodium) qu’il retransmet à une personne bien portante en la piquant, a-t-elle précisé.
Dans sa présentation de la situation du paludisme à la pédiatrie, Mme Kabré a fait savoir que sur 100 malades reçus, 90% souffrent du paludisme. Et sans l’apport du CRTS en sang, 90% des patients allaient mourir car ils sont généralement reçus dans un état critique. La transfusion sanguine permet, a indiqué l’attachée de santé, de sauver les enfants anémiés. A l’en croire, la période de recrudescence du paludisme va de juin à octobre. C’est durant cette période que l’on rencontre fréquemment les deux types de paludisme. Le premier est le paludisme simple qui se traite facilement parce qu’il n’y a pas beaucoup de germes dans le sang. Une prise de quelques comprimés permet de le guérir en peu de jours, a-t-elle fait savoir. Quant au deuxième type, le paludisme grave, il est caractérisé par une forte fièvre (environ 40 degrés), une grande quantité de plasmodiums (environ 5000) dans le corps et des vomissements que l’on a du mal à arrêter.
L’anémie, les convulsions et la coloration jaunâtre des conjonctives, des pommes des mains, etc, sont également les signes d’un paludisme grave, a confié l’attachée de santé. Selon ses explications, les enfants de 6 mois à 5 ans sont les plus touchés par le paludisme notamment la forme grave, car ces derniers ont du mal à expliquer ce En prélude à sa journée de collecte de sang prévue le 5 septembre 2009, la Coordination des communicateurs de Koudougou (CCK) a organisé une émission radio diffusée sur le paludisme et la transfusion sanguine le samedi 29 août 2009. Elle s’est déroulée dans les locaux de la radio Notre Dame de la Réconciliation et a eu comme invités docteur Salam Sawadogo du Centre régional de transfusion sanguine (CRTS) du Centre-Ouest et l’attachée de santé Pauline Kabré du service de la pédiatrie du CHR de Koudougou.dont ils souffrent mais aussi du fait que leurs cerveaux supportent moins les germes du paludisme. Pour lutter contre le paludisme, a conseillé Mme Kabré, il faut se débarrasser des eaux stagnantes, assainir son milieu de vie, bien couvrir les fosses septiques, pulvériser les nids de moustiques telles que les touffes de fleurs, les toilettes, etc. Elle a aussi conseillé l’utilisation des moustiquaires pour protéger les enfants contre les piqûres des moustiques et les conduire rapidement dans les formations sanitaires en cas de fièvre ou d’anorexie.
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