Actualités Archives - Page 142 sur 183 - Urgences - Parce que la santé est primordiale!

admin4 septembre 2009
malade_de_paludisme_au_burkina_faso.jpg
5min1700

En prélude à sa journée de collecte de sang prévue le 5 septembre 2009, la Coordination des communicateurs de Koudougou (CCK) a organisé une émission radio diffusée sur le paludisme et la transfusion sanguine le samedi 29 août 2009. Elle s’est déroulée dans les locaux de la radio Notre Dame de la Réconciliation et a eu comme invités docteur Salam Sawadogo du Centre régional de transfusion sanguine (CRTS) du Centre-Ouest et l’attachée de santé Pauline Kabré du service de la pédiatrie du CHR de Koudougou.

Situation du paludisme au CHR de Koudougou, ses manifestations et ses corollaires, les précautions pour l’éviter, les besoins de la pédiatrie en sang et les prestations du CRTS, etc, sont entre autres points abordés au cours de l’émission synchronisée sur 4 radios de Koudougou. Selon l’attachée de santé Pauline Kabré, le paludisme est une maladie parasitaire. Elle est causée par la piqûre d’un moustique appelé anophèle. Ce moustique femelle, en piquant un paludéen, aspire des germes (le plasmodium) qu’il retransmet à une personne bien portante en la piquant, a-t-elle précisé.

Dans sa présentation de la situation du paludisme à la pédiatrie, Mme Kabré a fait savoir que sur 100 malades reçus, 90% souffrent du paludisme. Et sans l’apport du CRTS en sang, 90% des patients allaient mourir car ils sont généralement reçus dans un état critique. La transfusion sanguine permet, a indiqué l’attachée de santé, de sauver les enfants anémiés. A l’en croire, la période de recrudescence du paludisme va de juin à octobre. C’est durant cette période que l’on rencontre fréquemment les deux types de paludisme. Le premier est le paludisme simple qui se traite facilement parce qu’il n’y a pas beaucoup de germes dans le sang. Une prise de quelques comprimés permet de le guérir en peu de jours, a-t-elle fait savoir. Quant au deuxième type, le paludisme grave, il est caractérisé par une forte fièvre (environ 40 degrés), une grande quantité de plasmodiums (environ 5000) dans le corps et des vomissements que l’on a du mal à arrêter.

L’anémie, les convulsions et la coloration jaunâtre des conjonctives, des pommes des mains, etc, sont également les signes d’un paludisme grave, a confié l’attachée de santé. Selon ses explications, les enfants de 6 mois à 5 ans sont les plus touchés par le paludisme notamment la forme grave, car ces derniers ont du mal à expliquer ce En prélude à sa journée de collecte de sang prévue le 5 septembre 2009, la Coordination des communicateurs de Koudougou (CCK) a organisé une émission radio diffusée sur le paludisme et la transfusion sanguine le samedi 29 août 2009. Elle s’est déroulée dans les locaux de la radio Notre Dame de la Réconciliation et a eu comme invités docteur Salam Sawadogo du Centre régional de transfusion sanguine (CRTS) du Centre-Ouest et l’attachée de santé Pauline Kabré du service de la pédiatrie du CHR de Koudougou.dont ils souffrent mais aussi du fait que leurs cerveaux supportent moins les germes du paludisme. Pour lutter contre le paludisme, a conseillé Mme Kabré, il faut se débarrasser des eaux stagnantes, assainir son milieu de vie, bien couvrir les fosses septiques, pulvériser les nids de moustiques telles que les touffes de fleurs, les toilettes, etc. Elle a aussi conseillé l’utilisation des moustiquaires pour protéger les enfants contre les piqûres des moustiques et les conduire rapidement dans les formations sanitaires en cas de fièvre ou d’anorexie.

Suite sur … Fr.allafrica.com
Lire la suite

admin4 septembre 2009
dr_louis_sombo.jpg
5min1800

Dr. Luis Gomes Sambo a été réélu mardi à Kigali au Rwanda, directeur régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique pour une autre période de 5 ans, à l’occasion de la 59e session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique, selon un communiqué de presse rendu public hier par le service de communication de l’OMS. A en croire le communiqué, c’est à l’unanimité des délégués composés pour l’essentiel des ministres de la Santé des Etats africains. M. Sambo va officiellement débuter son nouveau mandat le 1er février prochain. Il reste donc dans son fauteuil de Brazzaville au Congo où se trouve le siège Afrique de l’OMS.

Par ailleurs, la 59ème session annuelle du comité Afrique de l’OMS a suivi mardi (au 2ème jour de la session) une communication du directeur Afrique sur la résistance aux médicaments liés au VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme. «La question (de la résistance aux médicaments) doit être examinée avant que la situation ne devienne incontrôlable», a déclaré Dr. Sambo devant les délégués. Pour lui, la résistance aux médicaments est liée à un certain nombre de facteurs dont les difficultés observées dans les systèmes de santé en terme d’accès limité aux services de santé, la faiblesse des systèmes de gestion de l’approvisionnement et de l’offre de médicaments; l’insuffisance des infrastructures de laboratoire, ainsi que les contraintes logistiques et en ressources humaines.

A titre d’exemple, l’orateur a fait remarquer que les cas de tuberculose multirésistante (TB – MR) et de tuberculose ultra-résistante (TB – UR) sont en augmentation, particulièrement à cause de schémas thérapeutiques inadéquats ou mal administrés. Il a ajouté selon le communiqué de presse, qu’en ce qui concerne le paludisme, la résistance généralisée à la chloroquine et à la sulphadoxine – pyriméthanine a conduit à un changement de politique de traitement et à l’adoption d’une thérapie combinée à base d’artémisinine (ACT). De fait il a lancé un appel à une utilisation prudente de l’ACT afin d’éviter la propagation de la résistance aux médicaments.

Pour freiner la tendance à la généralisation de la résistance aux médicaments liés à ces trois maladies, Dr. Sambo a proposé un plan d’action en neuf points qui permettra d’après lui, aux pays de faire face à la généralisation de la résistance aux médicaments liés au VIH/Sida, à la tuberculose et au paludisme. Il s’agit entre autres de renforcer les capacités en ressources humaines pour la prévention et la prise en charge de la résistance aux médicaments; renforcer les réseaux nationaux et infranationaux de laboratoire de santé ; mettre en place des systèmes de suivi de la résistance aux médicaments et d’efficacité des médicaments ; mobiliser les ressources financières pour soutenir la mise en oeuvre des actions contre la résistance aux médicaments, dans le cadre du renforcement des systèmes de santé.


ntervenant au cours d’un autre exposé cette fois-ci consacré uniquement au paludisme, le directeur régional de l’OMS pour l’Afrique, a proposé un guide en neuf points sur la manière dont les pays de la région africaine devraient accélérer la mise en oeuvre des interventions de lutte contre le paludisme, afin de parvenir à l’élimination de cette maladie en fin de compte.

Par ailleurs, un plan en 9 points a été présenté par le directeur Afrique de l’OMS pour lutter contre les maladies tropicales négligées (MTN) que sont la maladie du ver de Guinée, la lèpre, la filariose lymphatique, l’onchocercose, la trypanosomiase humaine africaine, la schistosomiase, les helminthiases transmises par le sol, l’ulcère de Buruli, le pian et autres tréponématoses endémiques, la leishmaniose et le trachome.
Lire la suite

admin3 septembre 2009
vaccin_grippe_A.jpg
1min1700

Port Louis — Des bébés de 6 mois jusqu’aux adultes de 65 ans en passant par les personnes vulnérables au plan médical, ce sont les groupes qui auront, en priorité, accès au vaccin contre la grippe A lorsqu’il sera disponible.


C’est ce qu’explique le docteur Dev Anand Rajkoomar, consultant en gynécologie. Ce dernier précise que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déjà identifié les groupes à risques et Maurice s’alignera sur ses classifications. Le ministère de la Santé a déjà commandé deux millions et demi de doses du futur vaccin.

«Les autorités, comme l’OMS, ont déjà identifié les groupes qui bénéficieront du vaccin. Ce sont ceux âgés entre six mois et 65 ans, les femmes enceintes, les personnes qui vivent dans les maisons où une personne a contracté la grippe A et ensuite les personnes vulnérables sur le plan médical», rappelle, à cet effet, le médecin.

Par ailleurs, le laboratoire médical Green Cross annonce le lancement d’un test de la grippe A H1N1.
Lire la suite

admin3 septembre 2009
taux_mortalite_maternel_au_senegal.jpg
8min1720

Sur 100.000 naissances, 101 femmes meurent à Sédhiou, dans le sud du Sénégal, selon les chiffres actuels de l’hôpital régional de Ziguinchor, dans la région de Casamance. Mais, dans les communautés rurales de cette région, comme Mlomp, Niakhar et Bandafassi, plus de 400 femmes décèdent pour 100.000 naissances.


Le taux de mortalité maternelle, dans cette région méridionale du Sénégal est donc instable et inquiétant tout comme les chiffres du ministère de la Santé. Au Sénégal, sur 100.000 femmes qui accouchent, 401 décèdent. Pourtant, les structures sanitaires multiplient des actions en vue de réduire le taux de mortalité maternelle dans ce pays d’Afrique de l’ouest, selon le ministère.

Dr Kalidou Konté, médecin chef de l’hôpital de Sédhiou, reconnaît que la sensibilisation des femmes et des maris – sur les risques d’accouchement à domicile et sur les avantages des visites prénatales auprès des structures de santé – ne change rien dans le comportement des populations.

«Tant que les femmes vont continuer à privilégier l’accouchement à domicile, à refuser de fréquenter les structures de santé avant l’accouchement, la lutte contre la mortalité maternelle restera sans effets positifs», déclare-t-il, très déçu à IPS.

Selon Konté, les accoucheuses traditionnelles font toujours la loi dans les localités du sud du Sénégal. «Les gens ici font toujours appel aux accoucheuses traditionnelles, ce qui n’encourage pas les femmes à faire des visites prénatales. S’il y a aussi trop de décès maternels, c’est parce que les filles deviennent mères trop jeunes. Le plus souvent, elles ont entre 12 et 15 ans», explique-t-il.


Après une visite dans les trois communautés rurales, IPS a constaté qu’elles sont desservies par des dispensaires tenus par des infirmiers. Il y a deux infirmiers à Bandafassi, deux à Mlomp et quatre à Niakhar. Le dispensaire de Mlomp, tenu par la soeur infirmière catholique, Rita Bassène, dispose de 14 lits d’hospitalisation, d’un petit laboratoire un peu délabré et d’une salle de consultation.

Soeur Bassène explique que la mort maternelle se définit comme le décès d’une femme, survenu au cours de la grossesse ou dans un délai de 42 jours après sa terminaison, pour une cause quelconque déterminée ou aggravée par la grossesse.

«Les décès maternels fréquents dans nos localités sont classés en deux groupes : le décès obstétrical direct est celui qui résulte de complications, d’interventions et d’omissions d’un traitement; et le décès obstétrical indirect résultant d’une maladie ou d’une infection apparue au cours de la grossesse», souligne-t-elle.


Selon la soeur Bassène, toutes les femmes enceintes ne viennent pas faire des consultations prénatales au dispensaire. «Il est vrai qu’on n’a pas assez de moyens, mais les femmes enceintes préfèrent être consultées par la vieille accoucheuse traditionnelle du quartier», déplore-t-elle. «Mais, lorsqu’il y a des complications, on nous les amène; le plus souvent, ces femmes sont déjà fatiguées : dans ce cas, il nous est difficile de les sauver».

Aissatou Touré, accoucheuse traditionnelle à Bandafassi, ne reconnaît pas la responsabilité des accoucheuses traditionnelles lorsqu’il y a des complications de grossesse. Selon elle, une accoucheuse traditionnelle ne fait qu’orienter une femme enceinte pour qu’elle puisse accoucher sans difficulté.

«Moi, quand j’examine une femme enceinte, c’est pour qu’elle accouche paisiblement. Je guide cette femme dans les positions à prendre dans son état. Je n’interdis pas aux femmes enceintes d’aller faire des visites prénatales. Ce que je fais est un plus, c’est quelque chose que j’ai acquis de ma mère, c’est tout», se défend-t-elle.

Alioune Diatta, qui vient de perdre sa femme au cours d’un accouchement à Ziguinchor, estime que les femmes enceintes ne refusent jamais d’aller aux consultations prénatales, mais que ce sont les hôpitaux qui ne sont pas bien équipés.


«Ma femme a effectué toutes les consultations prénatales. Regardez le carnet de consultation. L’hôpital de Ziguinchor n’est pas bien équipé, parfois, on vous dit que la gynécologue est absente, elle est seule, parfois, elle est débordée. Même si on vous prescrit des produits, il faut faire plus de 500 kilomètres, aller à Dakar avant de trouver ça. Pendant ce temps, ta femme souffre. L’Etat ne fait pas d’effort», explique Diatta, les larmes aux yeux.

Pour sa part, Jean-Pierre Mendy, secrétaire du Comité de développement de Niakhar (sud du pays), incrimine plutôt le mauvais état des routes. Selon lui, les routes ne sont pas bonnes pour évacuer les femmes enceintes vers les centres de santé les plus proches.

«D’abord, pour évacuer une femme vers un centre de santé, le plus souvent, c’est l’âne qui sert de moyen de transport. Même pour acheminer une malade vers Dakar (la capitale sénégalaise, au nord), l’état de la route n’est pas bon. C’est comme si notre communauté ne fait pas partie du Sénégal. Tout est délabré», dit-il, un peu amer.

De son côté, Abdoulaye Mané, professeur des sciences de la vie et de la terre au lycée de Ziguinchor, pense plutôt que la mort fréquente des femmes, lors de l’accouchement dans le sud du Sénégal, est due au fait que celles-ci sont trop jeunes.


«Dans nos établissements, les filles de 13 à 15 ans abandonnent les bancs pour cause de grossesse. Le corps n’est pas encore apte pour supporter le poids de l’enfant et surtout, le bassin n’est pas développé pour que l’enfant sorte tranquillement», explique Mané à IPS. «Les parents doivent plutôt discuter avec leurs filles, c’est important. Cette année, 15 filles de 13 à 17 ans, dans notre établissement, ont été engrossées, dont quatre sont décédées pendant le travail. C’est inadmissible», déplore-t-il.

Le représentant du ministre de la Santé à Ziguinchor, Alioune Thiam, affirme que c’est pour relever le défi de la mortalité maternelle que le gouvernement a lancé l’initiative «Badjénou Gokh» (en Wolof, qui signifie « la tante conseillère principale »). Elle consiste à confier une femme enceinte à une assistante censée jouer un rôle de facilitation dans sa prise en charge médicale, et à mieux informer les femmes sur l’utilisation des contraceptifs.
Lire la suite

admin3 septembre 2009
excision_supprimee_au_kenya.jpg
6min3360

Meru — Un mythe antique de Meru, dans l’est du Kenya, raconte l’histoire d’une guerre durant laquelle tous les hommes en bonne santé étaient partis combattre une tribu ennemie ; à leur retour, ils découvrirent que les femmes avaient été fécondées par les hommes restés sur place, c’est-à-dire ceux qui avaient été jugés incapables de défendre le village.


Depuis ce jour, poursuit la légende, on coupe le clitoris des femmes de Meru pour limiter leur désir sexuel et garantir leur fidélité.

La pratique de la mutilation génitale féminine/excision (MGF/E), qui constituait autrefois le fondement de la féminité dans la culture meru, disparaît peu à peu, les habitants ayant de plus en plus conscience des risques physiques encourus, et du fait que cette coutume renforce la position d’infériorité des femmes dans la société. Cependant, on observe toujours une certaine résistance, car beaucoup croient que l’abandon de la MGF/E menacerait les valeurs meru considérées comme essentielles pour le passage à l’âge adulte des jeunes filles de la communauté.

« Les rites de circoncision féminine jouaient un double rôle ; ils comprenaient l’excision, certes, mais aussi la période d’isolement qui lui succédait, durant laquelle les jeunes filles étaient initiées aux principes suivis par les femmes dans la culture meru : comment se comporter en société, quelle attitude adopter vis-à-vis des hommes, et comment être un membre respectable de la société », a dit Gilbert Musai, du diocèse catholique romain de Meru, qui organise, en collaboration avec l’organisation non gouvernementale Catholic Relief Services, un rite de passage alternatif (RPA). Les RPA ont pour objectif de remplacer la MGF/E, en enseignant aux jeunes filles à la fois les valeurs traditionnelles et les valeurs modernes. « Nous essayons de trouver un moyen de relier l’ancien système au nouveau. »

Anciennes et nouvelles pratiques


Depuis 2007, plus de 2 000 jeunes filles ont participé aux RPA dans différentes localités, et d’après les responsables du diocèse, l’augmentation des effectifs des classes et les demandes d’organisation de sessions supplémentaires prouvent que les formations ont l’impact souhaité. Elles durent une semaine, et s’achèvent par une cérémonie pittoresque à laquelle assistent les parents et les autorités locales.

Durant le rite de passage alternatif, les élèves sont très attentives aux cours

« La clé de notre succès est que nous ne faisons pas table rase des traditions locales ; nous ne passons pas notre temps à critiquer la culture meru, et à l’exception de l’excision – nous utilisons le terme excision plutôt que mutilation pour rester en bons termes avec les leaders culturels – nous enseignons les valeurs qui seraient ordinairement transmises à ces jeunes filles lors de leur passage à l’âge adulte, complétées par des points de vue modernes », a expliqué Joseph M’eruaki, directeur du développement social au sein du diocèse de Meru.

La MGF/E est interdite depuis 2001 par le Children’s Act (loi kényane relative aux enfants), la conséquence indirecte étant que la partie formatrice du rite s’est perdue : les exciseuses exercent leur fonction dans l’ombre, et ne passent jamais assez de temps avec les jeunes filles pour leur transmettre les valeurs traditionnelles. Les RPA se donnent pour mission d’assurer ce rôle.


« La culture meru est très riche et variée, et nous enseignons aux jeunes filles que, même si elles font des études – qu’elles sont encouragées à poursuivre sérieusement – elles doivent continuer à respecter leur propre culture et s’affirmer de façon respectueuse », a déclaré Rael Mugambi, médiateur au lycée de filles de Chiakariga, qui a récemment accueilli un RPA.

Les cours abordent la conscience de soi, les valeurs culturelles meru, les relations et le mariage, ainsi que l’abus de drogues et d’alcool et le VIH/sida.

On donne aux salles de classe des noms de femmes kényanes célèbres – médecins, juristes et législatrices – afin d’encourager les ambitions des jeunes filles. Samantha, 16 ans, une des jeunes filles assistant au cours, déclare qu’elle veut devenir chirurgien vasculaire, et espère être un jour aussi reconnue que les femmes dont les noms sont honorés dans ces salles de classe.

La suite… sur fr.allafrica.com
Lire la suite

admin2 septembre 2009
enseignement_sur_grippea.jpg
3min1720

Le dispositif de lutte et de prévention contre la pandémie de la grippe porcine prend des mesures d’urgence au ministère de la Santé, de la Population et de la réforme hospitalière. La menace est telle que les secteurs jugés sensibles, notamment là où la concentration humaine est de mise, feront l’objet de mesures préventives.

C’est le cas du secteur de l’éducation nationale qui reste prioritaire étant donné que les élèves restent les plus exposés à cette pandémie. Ainsi, en prévision de la rentrée scolaire, un programme de prévention a été mis en place à travers le territoire national. C’est le cas de la wilaya d’Oran où les écoles seront mises à l’heure de la pandémie.

Un programme de lutte et de prévention contre la pandémie, en collaboration avec la direction de la santé et de la population et la direction de l’éducation de la wilaya d’Oran, a été mis en place. Ainsi, dès la rentrée, les écoliers et autres élèves de lycées et collèges seront renseignés sur tout ce qui touche à la maladie de la grippe porcine, nous dit-on.

«Les élèves recevront toutes les informations relatives à la pandémie. Tout d’abord, il faudra leur expliquer les origines de cette maladie, la façon dont elle est transmise et les moyens de la combattre. Il ne faut surtout pas alarmer les écoliers. Le deuxième volet, le plus important, tournera autour de la question de la prévention. Comment se prémunir de la maladie ? Comment agir devant des cas suspects ? C’est là l’essentiel des idées constituant cette opération de prévention et de lutte contre la pandémie, qui a tendance à se propager rapidement durant les saisons de grand froid.

C’est, en tout cas, ce que redoute l’Organisation mondiale de la santé (OMS)», nous confie une source de la direction de la santé. Pour parfaire cette opération, les responsables de la santé comptent lancer des cycles de formation pour les médecins et autres agents paramédicaux au sujet de la maladie de la grippe porcine. Cela pour permettre une plus grande maîtrise de l’impact visé auprès des élèves et de leurs familles. Selon notre source, «toutes les dispositions ont été prises pour réussir cette opération», nous dit-on. Connue pour être le deuxième plus grand port de voyageurs du pays, Oran a toutes les raisons de craindre le pire de cette pandémie.

Source : fr.allafrica.com
Lire la suite

admin2 septembre 2009
oms_comite.jpg
1min1490

Port Louis — La cinquante-neuvième Session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique se tient jusqu »au 4 septembre à Kigali, capitale du Rwanda.

Lors de cette session, les participants seront également amenés à traiter le dossier de la Grippe A H1N1. Ils évoqueront les différents moyens pour contenir la pandémie.

Sur les quelque 400 participants à la session figurent de hauts-responsables de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), dont le directeur général, le docteur Margaret Chan.

Maurice est représenté par le chef de Cabinet du ministère de la Santé à cette Session. Toutefois, pour des raisons inconnues, le ministère de la Santé ne tient pas à communiquer le nom de son représentant au Rwanda.

Pendant cette session de cinq jours, le Comité régional examinera un rapport sur les activités de l’OMS dans la région en 2008. Un rapport présenté par le Directeur régional, en la personne du docteur Luis Sambo.

Lors de cette 59e Session, un nouveau directeur régional sera également nommé.

Lire la suite

admin2 septembre 2009
maladies_au_cameroun.jpg
2min1870

En cette période de grosses pluies dans la capitale économique, certaines maladies causées par l’excès de froid, l’eau sale sont récurrentes.

Selon le docteur Ngando de la policlinique Bonanjo, il s’agit de la grippe et du rhume qui peuvent s’attraper par un coup de froid intense. Le paludisme est aussi présent à cause des eaux stagnantes qui s’accumulent à proximité des domiciles pendant la saison des pluies. La typhoïde fait aussi partie de ces maladies qui sont observées et traitées dans les hôpitaux en temps de grandes pluies.

L’eau des pluies qui est impropre coule parfois dans des puits qui ne sont pas bien protégés. Si les populations boivent cette eau elles courent le risque d’attraper la typhoïde ou même le choléra. On peut aussi avoir des mycoses, ce sont par exemples des pieds d’athlète, des démangeaisons.

Les moisissures qui se forment dans des vêtements ou autre linge provoquent aussi des mycoses dans le corps. Le plus grave ce sont des infections pulmonaires dues au froid. Selon le Dr. Ngando, c’est une grippe qui s’est compliquée qui donne la bronchite, la pneumonie La sinusite est également sur cette liste non exhaustive.

Lire la suite

admin1 septembre 2009
loi_.jpg
1min1580

Port Louis — Ce médecin de l’hôpital Candos a été arrêté par la CID de Quatre Bornes, dans l’après-midi du 30 août.

Il est soupçonné d’être l’auteur d’attouchements sexuels sur deux patientes qui étaient venues se faire soigner dans cet hôpital.

La première victime, qui a porté plainte, est âgée de 29 ans et la seconde est une mineure de 16 ans. Dans leurs dépositions, les deux victimes allèguent que le médecin de 57 ans leur a caressé les parties intimes alors qu’il les auscultait. Une enquête est en cours.
Lire la suite

admin1 septembre 2009
grippe_a_en_afrique.jpg
4min1670

Il ne se passe plus de jour sans que les médias évoquent, ici et là, un cas plus ou moins inquiétant de grippe A H1N1. Depuis quatre mois maintenant, la planète s’inquiète au sujet de ce virus qui a déjà, selon les derniers chiffres publiés le vendredi 28 août 2009 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), infecté plus de 200 000 personnes dans 177 pays, et causé la mort d’au moins 2 185 malades. Au Burkina Faso, cependant, on ne semble pas particulièrement préoccupés par ce nouveau fléau…

En deux semaines, du 16 au 31 août 2009 précisément, seulement 54 personnes ont participé au sondage de fasozine.com sur la grippe A H1N1. La question posée aux internautes par notre quotidien numérique est: «Redoutez-vous (ou faut-il redouter) une épidémie de grippe A H1N1 au Burkina Faso?» A cette question, 28 personnes, soit 51,9% des votants ont répondu «Oui», tandis que 21 personnes (38,9%) des participants au sondage estiment qu’il n’y a pas lieu de redouter une telle éventualité. Seules 5 personnes, soit 9,3% des votants n’ont pas d’avis sur la question.

N’empêche! Les autorités politiques et sanitaires semblent ne pas faire fi de cette situation. Un plan de riposte a ainsi été mis en place et testé récemment. Pour le ministre de la Santé, qui a assisté à la simulation, diffusée du reste à la télévision, «les dispositions sont prises, la salle d’isolement est effective, tout le service des maladies infectieuses est en alerte. Cela nous rassure qu’en cas d’éventuel le grippe A H1N1, le système sanitaire pourrait réagir convenablement». Il faut vivement l’espérer quand on sait que, de façon unanime, on s’accorde sur le fait que l’Afrique est très mal préparée pour faire face à cette épidémie.

Les chiffres sont, en effet, très parlants et incitent, tout de même, à l’inquiétude. Ainsi, une note du Bureau du représentant de l’OMS en République Démocratique du Congo indique que 14 personnes sont décédées sur les 3 852 cas enregistrés en Afrique au 25 août 2009. C’est l’Afrique du Sud qui est le pays le plus touché, avec 3 485 cas et 8 décès. En Afrique de l’Ouest, on dénombre deux cas en Côte d’Ivoire et sept cas au Ghana (avec un décès), deux pays limitrophes du Burkina.

Aussi, l’Organisation mondiale de la Santé rappelle-t-elle qu’«aucun pays n’est à l’abri d’une transmission du virus grippal H1N1».

Etat des lieux

PAYS Nombre de cas Nombre de décès

Afrique du Sud 3485 cas 8 décès

Algérie 33 cas

Botswana 23 cas

Cap Vert 37 cas

Côte d’Ivoire 2 cas

Ethiopie 4 cas

Gabon 1 cas

Ghana 7 cas 1 décès

Ile Maurice 69 cas 5 décès

Kenya 85 cas

Madagascar 6 cas

Mozambique 1 cas

Namibie 23 cas

Ouganda 11 cas

République Démocratique du Congo 1 cas

Seychelles 3 cas

Swaziland 2 cas

Tanzanie 50 cas

Zambie 5 cas

Grand total : 3852 cas 14 décès

Source: Commission de Communication Bureau du Représentant de l’OMS en RDC
Lire la suite

Page 142 de 183
1 138 139 140 141 142 143 144 145 146 183