Actualités Archives - Page 132 sur 183 - Urgences - Parce que la santé est primordiale!

admin11 novembre 2009
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Le président de l’Association sénégalaise des personnes vivant avec le Vih/Sida, Ismaila Diédhiou, a plaidé pour un dépistage volontaire, estimant que ‘connaître son statut sérologique contribue à se protéger et à protéger son environnement’. M. Diédhiou s’exprimait au lycée Ameth Fall à l’occasion du lancement de la campagne nationale de lutte contre le sida sur le thème : ‘Droits humains et accélération de l’accès universel’.

Pour le président de l’Association nationale, ‘un porteur qui s’ignore est une bombe à retardement pour la société’. Porteur du virus depuis 1994, il se souvient qu’à l’annonce de la nouvelle par un médecin, toutes ses pensées étaient d’abréger sa vie. Mais finalement, grâce à l’accompagnement de sa famille et des responsables médicaux, il se ressaisira et entamera une opération pour sauver sa vie. Ainsi il commencera le traitement anti-rétroviral qui lui permet, depuis lors, de vivre sa séropositivité sans problème.

Le secrétaire exécutif du Conseil national de lutte contre le Sida, Dr Ibra Ndoye, a profité de cette tribune pour appeler les jeunes filles à oeuvrer dans le sens de diminuer la féminisation de la pandémie. Signalant que chez les jeunes, sur trois porteurs, deux sont des filles, il a plaidé pour un changement de comportement et un respect des valeurs comme la virginité jusqu’au mariage.

Dr Ibra Ndoye a rappelé les efforts faits par le Sénégal où le taux a été maintenu depuis environ une vingtaine d’annéesa à moins de 1 %. Il a demandé aux populations d’avoir une attitude normale vis-à-vis des porteurs qui ne doivent pas être stigmatisés et estimé que leur fréquentation ne constitue pas un danger, car le virus ne se transmet généralement que par voie sexuelle et par d’autres procédés bien identifiés.

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admin11 novembre 2009
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Prévention oblige. Depuis que le nombre de cas positifs de grippe AH1N1 passe au dessus de 500, une nouvelle stratégie est en train d’être concoctée par la direction des urgences de lutte contre les maladies, en collaboration avec les partenaires pour renforcer la lutte contre la propagation.

L’initiative permettra éga- lement de faire face à la pénurie imminente de stocks en matériels de prélèvement. « Nous sommes en train de dresser la nouvelle stratégie qui doit être finalisée dans les prochains jours. Elle doit prioriser les provinces », explique Dr Mahery Alexandre Randrianasolo, assistant technique au sein de la direction des urgences.

Il souligne que la capitale est entrée dans une période de mitigation. C’est-à-dire, tous les cas ne sont pas traités avec le tamiflu mais en traitement symptomatique. « L’essentiel est dorénavant d’atténuer les cas pour éviter les propagations. Mais les interventions sont renforcées dans les provinces où tous les cas suspects doivent être traités comme cas positifs », ajoute-t-il.

La nouvelle stratégie doit être applicable une fois validée. Une façon pour la direction des urgences et de lutte contre les maladies de renforcer les interventions, en attendant que le renouvellement des stocks de matériels de prélèvement et de médicaments soit assuré.

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admin10 novembre 2009
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Treize nouveaux cas de grippe A/ H1N1, dite porcine, ont été enregistrés hier relevant le nombre de cas à 121 dans le pays, et ces nouveaux cas n’ont pas étonné les services de santé. «Nous allons vers une augmentation inévitable des cas, étant donné que le froid favorise la transmission du virus», a expliqué le Dr Abdeslam Chakou, secrétaire général au ministère de la santé et de la réforme hospitalière, dans une conférence de presse organisée hier au siège même du ministère. Aucun décès n’a été déploré jusque-là mais l’alerte est donnée; nous ne sommes pas à l’abri même si le profil épidémiologique de la grippe A/H1N1 en Algérie présente «un tableau clinique majoritairement bénin», selon la même source.

Les premières doses des 20 millions de vaccin contre la grippe A arriveront en décembre. En attendant, une campagne de vaccination contre la grippe saisonnière d’une durée de trois jours, ouverte au prolongement si nécessaire, débutera dès le 15 novembre prochain dans tous les hôpitaux généraux (Etablissements hospitaliers publics) et les CHU (Centres hospitaliers universitaires) de toutes les wilayas du pays. Ces vaccinations ciblent en premier lieu les personnes hospitalisées ou suivies en consultations spécialisées ou présentant un certificat médical attestant de l’une des pathologies chroniques suivantes: pathologies respiratoires, pathologies cardiaques, pathologies rénales, pathologies métaboliques, pathologies immunologiques et pathologies neuromusculaires. Les enfants âgés de 6 mois à deux ans sont prioritaires, précise le programme établi par le ministère. La quantité de vaccins disponible est de 1 600 000, dont 150 000 doses de vaccin pédiatrique. «Il a été décidé sur recommandation des experts de ne vacciner que dans les structures publiques pour garantir l’équité en matière d’accès au vaccin pour les personnes les plus vulnérables», a expliqué le Dr Chakou en ajoutant qu’«il n’y aurait de vaccins dans les officines qu’une fois que les populations ciblées seraient complètement couvertes».

Concernant la vaccination contre la grippe A/H1N1, la commande de 20 millions de doses de vaccin pandémique a été confirmée par l’Algérie auprès du groupe pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline (GSK). Ce vaccin dénommé l’Arepanrix, fabriqué par la filiale canadienne du groupe GSK et qui vient d’être homologué par les autorités sanitaires canadiennes, sera disponible au mois de Décembre prochain avec un premier arrivage de 900 000 doses.

Le personnel soignant, certains corps constituants, les femmes enceintes et les personnes atteintes de maladies chroniques seront les premiers à y avoir accès, selon les précisions du Dr Chakou. En ce mois d’octobre, le nombre de cas de grippe A/H1N1 a carrément doublé d’où l’inquiétude des services de santé qui veulent redoubler de vigilance et de sensibilisation en cette période de froid. Depuis l’apparition du premier cas en Algérie, le 22 juin dernier, le nombre de personnes contaminées a atteint hier 121 personnes dont la moyenne d’âge est de 23 ans avec des extrêmes allant de 5 mois à 60 ans. Il s’agit de cas importés majoritairement d’Espagne, des Etats-Unis, de France et d’Arabie saoudite.

Un réseau de surveillance de 34 postes sentinelles a été mis en place le 29 août dernier afin de vérifier l’existence d’une transmission locale du virus au sein de la population. Le dernier bulletin de l’OMS datant du 6 novembre dernier annonce plus de 482 300 cas de grippe A/H1N1 dans le monde ayant occasionné 6 071 décès.

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admin10 novembre 2009
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Malakal — Des centaines de cas de Kala-azar (aussi connu sous le nom de leishmaniose viscérale), une maladie parasitaire transmise par la mouche des sables, ont été rapportés dans le Sud-Soudan le mois dernier, d’après des travailleurs humanitaires et des médecins.

« Le nombre de cas nous a surpris, mais nous y faisons face et nous traitons les personnes que nous recevons », a dit Tut Gony, directeur de l’hôpital de Malakal, dans l’Etat du Nil supérieur.

Le Kala-azar est endémique dans certaines parties du Sud-Soudan, et des épidémies surviennent tous les cinq à 10 ans. La hausse brutale du nombre de cas a suscité des inquiétudes, d’après M. Gony, car elle concerne certaines des régions les plus reculées et les plus difficiles d’accès dans les Etats du Nil supérieur et de Jonglei, des zones qui souffrent également des récents affrontements interethniques.

Pour être efficace, le traitement doit être dispensé suffisamment tôt. L’hôpital de Malakal a enregistré plus de 70 cas depuis le 23 octobre, et d’après les prévisions, ce chiffre devrait continuer à augmenter, ont dit des responsables de l’hôpital.

« Ceux qui arrivent jusqu’à notre hôpital ont fait un voyage difficile, en général en bateau parce que les routes sont peu nombreuses, et là où il y en a, elles sont souvent fermées à cause des pluies », a ajouté M. Gony.

Durant le weekend, IRIN a pu voir de nombreux patients se reposant à l’ombre des arbres du terrain de l’hôpital de Malakal.

L’organisation humanitaire médicale Médecins Sans Frontières (MSF) a signalé, dans un communiqué daté du 6 novembre, qu’elle avait traité 107 patients depuis octobre – contre 110 au cours de l’année 2008 toute entière.

D’après le communiqué, une ONG (organisation non gouvernementale) soudanaise, dont MSF n’a pas mentionné le nom, a pris en charge 275 autres cas à Old Fangak, dans l’Etat de Jonglei.

La maladie conduit presque toujours à la mort en un à quatre mois si aucun traitement n’est donné, mais environ 95 pour cent des patients guérissent s’ils sont traités à temps, a indiqué MSF.

Défi

L’hôpital de Malakal a enregistré plus de 70 cas de Kala-azar depuis le 23 octobre

Dans le sud, région sous-développée, les travailleurs de la santé sont confrontés à des difficultés considérables. Les Etats de Jonglei et du Nil supérieur ont subi une succession d’affrontements interethniques au cours des derniers mois.

« Dans le Sud-Soudan, où près des trois-quarts de la population n’ont pas accès aux soins de santé, même les plus élémentaires, essayer d’atteindre les patients constitue une véritable course contre la montre », a dit David Kidinda, coordinateur médical de MSF pour le Sud-Soudan.

« Nous craignons que, dans certaines régions, le nombre de cas de Kala-azar arrivant jusqu’aux cliniques ne soit que la partie émergée de l’iceberg… Sans traitement, les personnes infectées risquent de mourir en quelques semaines si leur système immunitaire est déjà affaibli », a-t-il dit.

Le traitement nécessite une injection par jour pendant un mois – les patients doivent donc rester à proximité des installations de santé, ce qui peut entraîner de grandes difficultés pour les personnes qui prennent soin d’eux.

« Avec toutes les barrières auxquelles les habitants sont confrontés ici – le grave manque d’infrastructures, le nombre limité de routes praticables, l’absence très handicapante de personnel et de structures de santé, et l’augmentation constante de la violence et de l’insécurité – la survie devient une course d’obstacles cruelle pour ceux qui ont besoin d’un traitement pour rester en vie », a dit M. Kidinda.

Le Kala-azar neutralise le système immunitaire, laissant les patients sans défense face à d’autres infections telles que le paludisme ou la pneumonie. Les symptômes sont notamment la fièvre, la diarrhée, les vomissements, les saignements de nez, l’hypertrophie de la rate et la jaunisse.

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admin9 novembre 2009
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5min1560

Au Cameroun comme ailleurs, l’accès universel aux services de santé reste une quête.

Un défi

Le célèbre slogan « santé pour tous en l’an 2000 » est toujours d’actualité. Neuf ans après l’avènement du troisième millénaire, le défi reste aussi grand, malgré le chemin parcouru. Beaucoup de formations hospitalières ont vu le jour entre-temps, enrichissant de manière considérable, la carte sanitaire nationale. Mais, ces efforts demeurent insuffisants. Notamment dans l’arrière-pays, où le gros de la population camerounaise, dans les campagnes est encore obligé de parcourir des kilomètres pour se faire soigner.

En 2009, le nombre de femmes enceintes non suivies est toujours très important. Conséquence prévisible : mortalité maternelle et infantile en hausse. La santé de la reproduction est l’un des domaines les plus touchés. Mais pratiquement toutes les autres spécialités en pâtissent. On évoque souvent aussi la question des médecins spécialistes, en très petit nombre et surtout concentrés dans les grandes villes. Avec une influence sur le coût des prestations. Le mot est lâché. C’est souvent le frein. Illustration avec les médicaments. En pharmacie, un traitement contre le paludisme revient parfois à 5000 F par personne. Au-dessus du pouvoir d’achat de beaucoup de Camerounais. Voilà entre autres, ce qui a favorisé le développement du phénomène des « pharmacies de la rue ». Véritable fléau qui résiste aux assauts des pouvoirs publics. Et ce malgré l’avènement du médicament générique à moindre coût dans les pharmacies des hôpitaux publics. Il faut dire que le soupçon pèse en permanence sur ces formations hospitalières. La corruption est passée par là aussi…

Les acquis

Au cours des dernières années, le Cameroun a enregistré des victoires retentissantes, dans le domaine de la lutte contre la maladie. Grâce à ses partenaires internationaux, le gouvernement est parvenu à la gratuité de la prise en charge du sida et de la tuberculose. Les ARV sont distribués sans contrepartie dans les hôpitaux publics, tout comme les médicaments antituberculeux. Pour le paludisme, autre grand mal, la gratuité souhaitée n’est pas encore là. Mais l’accent est mis sur la prévention. D’où le programme de distribution de moustiquaires imprégnées aux femmes enceintes et aux enfants de moins de cinq ans.

En enrichissant l’offre de formation en médecine, le gouvernement semble avoir bien pris la mesure du problème de déficit de médecins qui se pose au Cameroun. Avec environ un médecin pour 10.000 personnes, le ratio est loin d’être satisfaisant. Et la création de nouvelles facultés dans les universités de Douala, Buea, Dschang, en plus de celle déjà existante à Yaoundé I est la première réponse. Restera à poursuivre le renforcement des infrastructures médicales. Plus de médecins, cela va nécessiter plus d’hôpitaux. Et ce n’est pas la demande qui fait défaut. Le chef de l’Etat en a fait une préoccupation personnelle. Comme l’illustre le salutaire programme de construction de centres d’imagerie médicale et d’hémodialyse dans toutes les régions. A ce jour, des villes comme Bamenda, Bertoua ou Ebolowa sont déjà pourvues. Et le programme se poursuit.

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admin9 novembre 2009
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8min1700

L’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) affirme que le Kenya a plus de toxicomanes que tout autre pays d’Afrique de l’est. L’ONUDC estime qu’il existe 100.000 consommateurs de cocaïne, 200.000 consommant des opiacés comme l’héroïne et quatre millions de personnes qui fument du cannabis dans le pays.

Dans la ville côtière de Mombasa, le principal port du Kenya, qui a la plus forte concentration de toxicomanes dans le pays, Masudi Omar de ‘Reachout Centre Trust’, un centre de traitement de la toxicomanie, déclare qu’il est vital que les programmes de prévention du SIDA atteignent cette population.

« Une recherche effectuée par nos partenaires de l’USAID (Agence des Etats-Unis pour le développement international), en 2005 a révélé que 50 pour cent des consommateurs de drogues injectables, qui ont été dépistés pour le VIH, se sont révélés séropositifs. Le défi ici est de passer des messages de réduction des risques du VIH pour les toxicomanes et les alcooliques ainsi que des conseils à ceux qui sont dépistés séropositifs de solliciter une aide en termes de soins », souligne Omar.

Ces jeunes courent le risque élevé de contracter le VIH pour des raisons multiples. La plus difficile parmi celles-ci, ce sont des rapports sexuels non protégés avec des partenaires multiples – un mélange d’indifférence à l’égard des pratiques sexuelles plus sûres et les exigences du travail du sexe à des fins commerciales, vers lequel beaucoup de toxicomanes se tournent afin de financer leurs habitudes de consommation de la drogue.

Le taux de prévalence du VIH au Kenya est de sept pour cent, selon la plus récente Enquête sur l’indicateur du SIDA du Kenya. On craint que ce taux puisse être plus élevé dans les milieux où les toxicomanes sont concentrés.

Abdul Aziz, qui a pu arrêter d’utiliser la drogue il y a six ans, confirme qu’il est difficile d’amener ce groupe à écouter et à prendre des mesures pour se protéger.

« Je suis un toxicomane en récupération qui a été accro à la drogue pendant 22 ans. Je sais que les toxicomanes sont têtus et dans mon cas, lorsqu’on m’a approché avec des messages de réduction de risque, j’étais têtu. Les toxicomanes résisteront à l’aide et il faut de la patience et du temps pour arriver à les sensibiliser », dit-il.

Une étude réalisée par l’ONUDC révèle que les usagers de drogue à Mombasa partagent généralement des seringues, augmentant considérablement le risque que le VIH passe entre eux. Pis encore, peu d’usagers de drogue semblent conscients que le partage d’aiguilles peut les exposer au VIH.

Peter Macharia, coordonnateur de ‘Family Health Option Kenya’ (Options de santé familiale – Kenya), affirme que traiter avec les toxicomanes pendant que l’on fait la sensibilisation sur les IST (infections sexuellement transmissibles) exige des compétences spéciales et de la concentration. Il estime que le gouvernement doit créer des centres qui répondront aux besoins spéciaux des toxicomanes, notamment les jeunes.

« Actuellement, (les) organisations, qui s’occupent des toxicomanes et de leurs besoins en santé de la reproduction, sont des organisations non gouvernementales (ONG). Leur portée est modeste, d’où la nécessité pour le gouvernement de s’impliquer. Ce groupe a des besoins uniques ».

Omar du ‘Reachout Centre’ dit que les centres de traitement de la toxicomanie sont rares et leur coût est prohibitif. Actuellement, le Kenya n’a que deux centres de traitement, un à Nairobi et un à Mombasa. Omar déclare que les coûts varient entre 20 et 40 dollars US par jour, ce qui dépasse les capacités de la plupart de ceux qui ont besoin de soins.

Le coût élevé du traitement signifie que bon nombre de ceux qui ont besoin d’aide sont incapables d’y accéder et demeurent dans les rues, accros à la drogue et l’alcool. La plupart des toxicomanes qui viennent au ‘Reachout Centre Trust’ sont pauvres. Un programme de quatre mois dans le centre vous coûte 132 dollars, mais le centre est incapable d’offrir une gamme complète de soins. Omar dit qu’ils font le dépistage du VIH, mais sont obligés d’orienter les clients vers un centre public pour le traitement.

Pour cette raison, explique Caroline Mutua, une conseillère au ‘Reachout Centre’, la gestion des cas et le suivi des clients constituent un défi.

« On n’est jamais sûr qu’ils continueront par fréquenter le centre des services de soins. Et s’ils ne cessent pas d’abuser (de la drogue), alors cela devient futile parce qu’ils sont obligés de boire excessivement et de s’engager dans un comportement à risque. Pour qu’ils commencent par récupérer, ils doivent accepter qu’ils ont un problème et cela constitue souvent le défi », explique Mutua.

La majorité des malades qui abusent de stupéfiants initient le traitement du VIH seulement lorsque leur condition s’est détériorée et qu’ils ont besoin de soins médicaux urgents ».

« Pour les femmes qui fabriquent de l’alcool illicite, il est difficile de les convaincre de changer leurs activités et d’éviter le commerce du sexe parce que c’est leur seule source de revenus », souligne Mweupe Alfani, un autre volontaire du centre. « Toutefois, nous tentons des interventions à travers lesquelles nous les encourageons à se lancer dans d’autres activités et jusqu’ici, il y a quelque changement important de comportement ».

Macharia affirme que les efforts des ONG atteignent seulement environ 10 pour cent de la population, laissant un grand nombre de personnes dans le besoin d’aide. Si ce n’est pas réglé, dit-il, cela portera un grand coup à la lutte contre le VIH/SIDA au Kenya.

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admin7 novembre 2009
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2min1660

Dakar — La fièvre dengue, une maladie transmise par les  moustiques continue de se propager au Cap-Vert, où le gouvernement a  annoncé, le 4 novembre, l’identification de 748 nouveaux cas  potentiels, amenant le nombre total de cas à 6 707. Selon des  responsables de la santé, la première épidémie de dengue que connaît le  pays a déjà fait au moins trois victimes. Lire la suite

admin4 novembre 2009
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8min1620

Bissau — Le recours à la contraception est en hausse en Guinée-Bissau, tant dans les zones urbaines que rurales, l’accès aux soins de santé reproductive et infantile s’étant amélioré et les messages sur la planification familiale commençant à être assimilés, selon des responsables des services de santé et des personnels des Nations Unies.

En Guinée-Bissau, 98 des 114 centres de santé proposent désormais des services de planification familiale et 10 pour cent des femmes utilisent des contraceptifs. Bien que peu élevé, ce pourcentage constitue néanmoins une amélioration, a noté Antonieta Martins, conseillère du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) auprès du ministère de la Santé.

L’UNFPA estime que donner aux femmes l’accès à des moyens de contraception modernes permettrait d’éviter 40 pour cent des décès liés à la maternité dans le monde.

Selon les Nations Unies, en Guinée-Bissau, une femme sur 13 meurt pendant la grossesse ou l’accouchement. C’est l’un des taux les plus élevés au monde.

Les services

A l’hôpital public de San Domingos, à 90 kilomètres au nord de la capitale, Bissau, le personnel de santé distribue des pilules anticonceptionnelles, des préservatifs et des implants contraceptifs, a expliqué le directeur de l’hôpital, Inghala Na Uaie.

L’UNFPA participe au financement de la distribution des contraceptifs dans l’ensemble du pays, forme le personnel de santé à la planification familiale et à la santé reproductive, et conseille le ministère de la Santé.

Les professionnels de la santé de San Domingos ont recours à diverses méthodes de communication en faveur de la planification familiale, a expliqué M. Na Uaie. Ils interviennent dans les écoles pour parler aux adolescents des risques liés au fait d’avoir des enfants trop jeunes et suggèrent différentes possibilités de contraception aux femmes qui se rendent à l’hôpital pour des problèmes liés à la grossesse ou à l’accouchement.

Plus sur la santé maternelle

« C’est comme un hôtel pour femmes enceintes »

Ils essayent également de faire passer le message lors de visites de santé non liées à reproduction, dans le cadre de la campagne menée par le gouvernement et l’UNFPA visant à faire intégrer l’idée de la planification des naissances.

« Les femmes se montrent très intéressées par la planification familiale ici. Nous rencontrons peu de résistance », a dit M. Na Uaie à IRIN.

Mais, avec des stocks irréguliers, l’hôpital ne peut pas garantir la fourniture de contraceptifs à toutes les personnes qui en voudraient, a-t-il ajouté.

Dada Saar, âgée de 36 ans et mère de cinq enfants, a parlé à IRIN pendant qu’elle attendait de se faire poser son prochain implant à l’hôpital Simao Mendes, à Bissau.

« Cinq [enfants], c’est suffisant », a-t-elle dit à IRIN. « Nous n’avons pas assez d’argent pour subvenir à leurs besoins. Mon mari n’a pas d’emploi stable. Même si l’un de mes enfants décédait, je n’en voudrais pas d’autre ».

A côté de Mme Saar était assise Florence de Silva, âgée de 28 ans, déjà mère d’une fille et désireuse d’avoir un autre enfant. Elle a toutefois prévu de s’arrêter à deux. « Sinon, je ne pourrai pas les éduquer. Même si je n’en ai que deux, s’ils sont instruits, ils pourront s’occuper de moi quand je serai plus vieille ».

Sécurité économique ou meilleure santé ?

En milieu urbain, l’aspect financier influence de plus en plus la décision des familles, a expliqué Alfredo Claudino Alves, directeur des services de la santé et de la reproduction du ministère de la Santé.

« En ville, les gens sont plus conscients de vouloir moins d’enfants. Ils comprennent que la vie est chère ».

Mais la réceptivité de la population face à la planification familiale est en grande partie due à la gratuité des contraceptifs et à l’amélioration de la santé reproductive et infantile. « Les gens ont plus confiance en la médecine. Ils commencent à se faire à l’idée que leurs bébés ne vont pas mourir [s’ils sont malades] », a remarqué M. Alves.

Selon les derniers chiffres de 2006, les femmes de Guinée-Bissau ont en moyenne 6,7 enfants

Selon M. Na Uaie, le nombre de femmes se rendant à l’hôpital de San Domingos pour accoucher est beaucoup plus important qu’il y a quelques années. Bien que les statistiques ne puissent être confirmées – une enquête nationale devrait avoir lieu en 2010 – des professionnels de la santé ont dit à IRIN que la mortalité maternelle et infanto-juvénile diminuait dans le pays.

Même s’il est apparemment en baisse, le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans est toujours élevé en Guinée-Bissau. Selon le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), les mères ont toujours une chance sur cinq de perdre leur enfant avant qu’il n’atteigne l’âge de cinq ans. Cela contribue au maintien des taux de naissance élevés, a expliqué Mme Martins.

Inquiets de la lenteur des efforts internationaux pour réduire la mortalité maternelle afin d’atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement pour 2015, des ministres de la Santé, des responsables gouvernementaux, des représentants des Nations Unies et des organisations non gouvernementales du monde entier se sont réunis à Addis Abeba le 27 octobre pour inciter les gouvernements à faire de la planification familiale une priorité.

Réduire le taux de grossesses non désirées et éviter que les femmes ne meurent en accouchant coûterait, à l’échelle mondiale, 23 milliards de dollars par an, ont-ils noté dans un communiqué.

Mais en Guinée-Bissau, où les budgets des ministères sont limités et dépendent parfois presque à 100 pour cent des bailleurs de fonds, il est difficile de définir des priorités, a remarqué M. Alves.

« Le gouvernement est favorable [à la planification familiale], mais la priorité est toujours donnée à d’autres sujets, car ce pays a bien d’autres problèmes », a expliqué Mme Martins.

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