Guide santé Archives - Page 48 sur 51 - Urgences - Parce que la santé est primordiale!

admin7 septembre 2007
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Les colorants alimentaires favoriseraient l’hyperactivité.


Les colorants alimentaires sont-ils dangereux pour la santé ? Certaines de ces substances sont montrées du doigt car elles peuvent provoquer des allergies. Mais les colorants sont également soupçonnés depuis plus de 30 ans de provoquer l’hyperactivité chez les enfants. Une nouvelle étude britannique s’est intéressé à cette question et confirme le bien fondé de ces soupçons : les colorants alimentaires peuvent exacerber les comportements hyperactifs.


Donna McCann et ses collègues de l’université de Southampton ont recrutés 153 enfants de 3 ans et 144 enfants de 8 et 9 ans. Ils leur ont donné à boire soit un placebo, soit différents mélanges contenant des colorants et du benzoate de sodium, un additif alimentaire utilisé comme conservateur. En parallèle, le comportement des enfants a été évalué par les parents et par les enseignants.

Résultat : lorsque les enfants ont consommé la mixture de colorants alimentaires ils ont présenté davantage de symptômes d’hyperactivité, aussi bien chez les enfants de 3 ans que chez les plus grands de 8-9 ans. Pour les auteurs ces résultats « apportent des éléments solides pour montrer que les additifs alimentaires exacerbent les comportements hyperactifs ». Une bonne raison supplémentaire pour éviter les bonbons rose fluo ou bleu turquoise tant prisés par les tout petits…


Source: Le journal de santé

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admin6 septembre 2007
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La nicotine diminue la qualité du sommeil des bébés


Les médecins conseillent aux futures mamans de bannir la cigarette pendant la grossesse. Et au cours de l’allaitement ? Idem. Motif : la nicotine passe dans le lait maternel et a des conséquences sur la santé de bébé. Une nouvelle étude américaine vient de mettre en évidence que lorsque les mères fument une cigarette avant de donner la tétée, la qualité de sommeil de leurs nourrissons est affectée.


Pour connaître les conséquences du tabagisme sur le temps de sommeil des bébés, le Dr Julie Mennella du Monell Chemical Senses Center de Philadelphie a recruté 15 mamans fumeuses et leurs bébés. Elle a comparé le temps de sommeil des enfants dans deux situations différentes : d’une part quand la maman avait fumé une cigarette avant la tétée, d’autre part quand elle s’était abstenue de fumer avant de donner le sein.


Verdict : une tétée sans nicotine est suivie d’une sieste de 84 minutes en moyenne. En revanche quand la maman a fumé une cigarette avant d’allaiter, la sieste suivante ne dure que 53 minutes en moyenne. « Et plus le lait maternel contient de nicotine plus les perturbations du sommeil vont être importantes », précise le Dr Mennella.    


Faut-il pour autant passer au biberon lorsque maman est accro à la nicotine ? Non. Parce que l’allaitement protègerait les bébés de certaines complications liées au tabagisme passif, notamment au niveau respiratoire. « Les bénéfices de l’allaitement sont supérieurs aux risques liés au passage de la nicotine dans le lait maternel, soutient l’auteur de l’étude. Donc même si vous fumez, nous vous encourageons à continuer d’allaiter ».
Le Dr Mennella conseille cependant de laisser passer 2 heures entre la cigarette et la tétée. Le pic de nicotine dans le lait maternel intervient 30 minutes après avoir fumé une cigarette. En respectant un délai de 2 heures vous diminuez l’exposition de bébé à la nicotine… et augmentez les chances de voir la sieste se prolonger.


Source: Le journal de Santé

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admin5 septembre 2007
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Manger des céréales complètes diminue de 11% le risque d’hypertension


Cela fait maintenant quelques années que les céréales complètes occupent le devant de la scène nutritionnelle lorsqu’il s’agit de prévenir les risques cardiovasculaires. Une étude de grande envergure renforce aujourd’hui les preuves des scientifiques. Selon cette étude publiée dans l’American Journal of Clinical Nutrition, les femmes d’âge moyen qui mangent beaucoup céréales complètes ont en moyenne 11% de risque en moins de souffrir d’hypertension par rapport à celles qui en mettent peu dans leur assiette. Un bénéfice modeste mais qui s’ajoute aux autres vertus cardiovasculaires de ces aliments.


Les céréales complètes (riz brun, pain complet, avoine…) semblent protéger des infarctus et accidents vasculaires cérébraux (AVC), notamment en limitant la perte d’élasticité des artères. C’est pour cela que le Dr Lu Wang et son équipe de l’université de Harvard à Boston (Massachusetts) ont évalué les effets de ces céréales sur la tension artérielle de 30 000 femmes enrôlées dans la fameuse « Etude des infirmières ».


Au terme des 10 ans de suivi, 8 722 cas d’hypertension ont été relevés chez ces femmes qui présentaient à la base une tension normale. Et il s’avère que les volontaires qui mangeaient le plus de céréales complètes avaient un risque d’hypertension inférieur de 23% à celui des femmes qui en mangeaient le moins. En moyenne, la consommation de céréales complètes diminue ce risque de 11%.


Fibres et minéraux des céréales complètes, absents des céréales raffinées, seraient, selon les chercheurs, à l’origine de ces effets sur la tension. Pour le Dr Lu Wang, «les gens peuvent faire quelque chose de bien pour leur tension artérielle et leur santé cardiovasculaire en remplaçant les céréales raffinées par des complètes. » A bon entendeur…


Source: Le journal de santé

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admin3 septembre 2007
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40g de lin écrasé par jour diminuerait de 50% les bouffées de chaleur


Manger des graines de lin pourrait réduire les bouffées de chaleur des femmes ménopausées qui désirent éviter les traitements hormonaux (THM). C’est ce que suggère un essai clinique mené par des chercheurs de la Mayo Clinic (Etats-Unis) dont les résultats ont été publiés dans le Journal of the Society for Integrative Oncology.


Les bouffées de chaleur surviennent généralement vers l’âge de 50 ans au moment où les femmes entrent en ménopause. Les symptômes : une sensation d’intense chaleur envahissant le corps et s’accompagnant souvent de suées, de rougeur sur la peau et parfois même de frissons. La fréquence et la durée de ces bouffées varient d’une femme à l’autre. Elles sont généralement très contraignantes du fait de leurs répercussions sur l’humeur et le sommeil.


Avec son équipe, Sandya Pruthi, l’auteur principal de cette étude, a recruté 29 femmes ménopausées souffrant de bouffées de chaleurs particulièrement pénibles et ne prenant aucun traitement contre leurs symptômes. Les auteurs ont donné à chacune d’elles 40 grammes par jour de graines de lin écrasées. Ces graines sont déjà connues pour contenir des lignanes antioxydants et de grandes quantités d’oméga-3. Des études menées récemment ont montré que, grâce à leur effet anti-œstrogène, les graines de lin pouvaient aussi aider à diminuer le risque de cancer du sein.


Après 6 semaines de graine de lin, les volontaires rapportent une amélioration très nette de leur qualité de vie. La fréquence de leurs bouffées de chaleur a diminué en moyenne de 50% et dans l’ensemble elles disent se sentir de bien meilleure humeur, avoir moins de douleurs musculaires et articulaires, moins de suées et moins de frissons.


« Nous sommes très satisfaits de ces résultats. Non seulement les graines de lin soulagent les femmes de leurs bouffées de chaleur mais elles ont aussi un effet positif sur leur santé tant physique que mental » se réjouit Sandya Pruthi. « Ce sont pour l’instant des résultats préliminaires mais ils sont très prometteurs » conclut la chercheuse. Celle-ci compte, avec son équipe, poursuivre ses investigations à travers la mise en place d’un essai de plus grande envergure. En double aveugle contre placebo cette fois.


 Source: Le journal de santé


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admin31 août 2007
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Prof. Gnionsahé Apollinaire (Chef de service néphrologie-CHU de Yopougon)


Professeur, pouvez-vous nous dire ce qu’est qu’une hémodialyse ?


C’est une technique de traitement qui permet de remplacer le rein naturel lorsqu’il est détruit par une maladie. Cela permet donc d’assurer l’épuration du sang, c’est-à-dire de filtrer le sang pour éliminer les déchets dans les urines.


Qu’est-ce qui provoque la destruction des reins ?


La destruction des reins est due à plusieurs maladies. Les plus courantes sont le diabète, l’hypertension artérielle, le Vih Sida, les infections. Ce sont des maladies qui sont très courantes dans nos pays et qui, lorsqu’elles ne sont pas prises en charge tôt et traitées correctement, peuvent aboutir à la destruction totale des reins.


Y a-t-il un traitement préventif et curatif de l’insuffisance rénale ?


On peut surtout faire de la prévention. Connaissant les maladies qui donnent cette insuffisance rénale, on peut prévenir la survenue de l’insuffisance rénale lorsque ces maladies sont correctement traitées. Je prends un exemple. Une personne qui a une hypertension artérielle doit bien suivre son traitement. C’est la même chose pour quelqu’un qui a un diabète. Donc, si on prend à temps le traitement de ces maladies, on évite justement au sujet de développer une insuffisance rénale. Si par malheur la personne développe quand même une insuffisance rénale, il y a deux possibilités dans le cadre du traitement. Il y a d’abord l’hémodialyse pour maintenir les patients en vie, et puis le traitement définitif, c’est la transplantation rénale.


Quelles sont les manifestations cliniques de cette pathologie ?


Malheureusement, lorsque débute l’insuffisance rénale, elle n’a pas beaucoup de manifestations cliniques. Et c’est pour cela que le dépistage s’avère indispensable et nécessaire. Mais lorsque la maladie est développée, elle peut se traduire soit par une anémie, une boursouflure du visage ou des membres inférieures, par un manque d’appétit ou l’anorexie, par des vomissements. Donc l’idéal serait de faire un bilan au moins une fois dans l’année qui permet de vérifier le bon fonctionnement des reins. Ce bilan coûte 1000 francs dans les laboratoires publics. Dans le privé, le traitement est très cher. C’est pour cela que nous faisons des efforts pour avoir des structures publiques que l’Etat subventionne. Au CHU de Cocody, le coût d’une dialyse revient à 2500 Francs par séance alors que dans le privé, c’est dans l’ordre de 150 000 francs.


Quelles sont les données sur la situation des insuffisants rénaux en Côte d’Ivoire ?


Pour le moment, nous n’avons pas de statistiques nationales. Cependant, en ce qui concerne le service que je dirige au CHU de Yopougon, si l’on considère que par an, nous hospitalisons en moyenne 300 patients, nous avons à peu près 50% qui sont hospitalisés pour cause d’insuffisance rénale. Ce qui donne 150 à 200 patients par an. C’est beaucoup.


Source: L’Inter

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admin30 août 2007
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Le risque de cancer du sein baisse de 30% si on est nauséeuse enceinte.


Estimez-vous chanceuse si vous avez souffert de nausées durant le premier trimestre de votre grossesse. Ce désagrément qui affecte la majorité des futures mamans pourrait constituer un facteur de protection contre… le cancer du sein ! C’est le résultat surprenant d’une étude présentée au Congrès annuel de la Société pour la Recherche en Epidémiologie qui s’est déroulé récemment à Boston (Massachusetts).


Pour parvenir à ce constat, David Jaworowicz et ses collaborateurs de l’université de Buffalo (New York) ont interrogé 1001 femmes atteintes d’un cancer du sein au sujet du déroulement de leurs grossesses passées. Ces données ont été comparées à celles de 1917 témoins âgées de 35 à 79 ans.


Les résultats indiquent que les femmes qui ont souffert de nausées et de vomissements au premier trimestre de leur grossesse ont un risque relatif de cancer du sein diminué de 30%. Et ce n’est pas tout puisqu’il apparaît que plus ces malaises ont été intenses et prolongés, plus le risque de cancer diminue.


« On ne connaît pas encore les mécanismes exactes à l’origine des nausées et des vomissements qui affectent les femmes au cours de leur grossesse. Ils sont probablement liés à des changements des niveaux de production des hormones sécrétées par les ovaires et le placenta, et notamment à des taux sanguins plus élevés d’hormone chorionique gonadotrophique (HCG) estime David Jaworowicz. Par ailleurs, des études menées in vitro ont montré que cette hormone avait de nombreux effets protecteurs dirigés contre les cellules cancéreuses ».
Durant la grossesse « les seins font l’objet de nombreux changements cellulaires et anatomiques, explique le chercheur. Le tissu mammaire est exposé à différents niveaux de nombreuses hormones qui vont affecter sa physiologie » poursuit-il. Ces mécanismes pourraient contribuer à rendre ce tissu moins susceptible de renfermer un jour des cellules cancéreuses.


Source: Le journal de santé

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admin29 août 2007
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Le ministère ivoirien de la Santé révise à l’heure actuelle sa politique de soins de santé payants, en tenant compte des recommandations de plusieurs agences des Nations Unies, d’organisations humanitaires et d’autres experts sur les changements potentiels à apporter au système de santé ivoirien, vieux de 10 ans.


Ces démarches surviennent à l’heure où les organisations humanitaires exercent des pressions sur le gouvernement en faveur d’un système de soins gratuit, au moins pour certains groupes de population à risque.


Le gouvernement « évalue à l’heure actuelle le système de recouvrement des frais de santé, en vigueur depuis 1996, pour déterminer ce qui a été efficace et ce qui ne l’a pas été », a expliqué à IRIN N’da K. Siméon, directeur de communication du ministère de l’Hygiène et de la Santé publiques. Selon lui, toutefois, cette évaluation n’est pas liée au débat sur les mérites des soins de santé gratuits, qui agite la Côte d’Ivoire ; il serait simplement temps pour le gouvernement de dresser le bilan d’une politique appliquée depuis plus de dix ans.


Dans le monde, les experts de la santé débattent depuis longtemps des mérites d’un système de santé gratuit ; pour certains partisans du concept, les frais médicaux empêchent de nombreuses personnes d’avoir accès aux services de santé de base. Quant aux critiques, ils affirment qu’imposer des frais aux patients permet d’encourager la participation des communautés au système de santé et s’avère indispensable à l’entretien du personnel et des infrastructures qui composent le système de santé publique.


Le ministère ivoirien de la Santé a invité des représentants de plusieurs agences des Nations Unies et d’organisations non-gouvernementales, ainsi que d’autres experts, à une rencontre qui se tiendra du 27 au 29 août pour entendre leurs recommandations et étudier la question, a expliqué M. Siméon. Cette conférence doit faire intervenir des responsables médicaux des quatre coins du pays.


L’objet de ce séminaire sera, entre autres, de « dresser le bilan » de la politique de recouvrement des coûts des actes de santé en Côte d’Ivoire et « d’engager une réflexion sur les opportunités de révision de l’échelle tarifaire applicable aux services de santé », selon un document publié par le ministère de la Santé, obtenu par IRIN, et qui présente l’ordre du jour de la rencontre.


« On a constaté un certain dysfonctionnement dans la mise en œuvre de la politique de recouvrement des coûts des actes de santé » – notamment une incohérence des tarifs appliqués et des problèmes d’approvisionnement en matériel médical dans certains centres de santé, peut-on lire dans le document. Toujours selon le document, certaines communautés « estiment que les soins qui leur sont prodigués sont trop coûteux ».


Intervention des organisations humanitaires


L’évaluation réalisée par le ministère de la Santé intervient à u moment où les travailleurs humanitaires tentent de convaincre le gouvernement de mettre en place un système de santé gratuit, au moins pour quelques groupes vulnérables tels que les enfants en deçà d’un certain âge ou les personnes atteintes de malnutrition.


Peu habituée aux crises humanitaires, la Côte d’Ivoire a vu les organisations humanitaires affluer sur son territoire après la rébellion et la courte guerre civile de 2002-03. Aujourd’hui, tandis que le pays se dirige lentement vers la paix, les autorités s’efforcent de dynamiser les infrastructures éducatives et sanitaires, notamment dans le nord et l’ouest, une tâche rendue d’autant plus complexe par l’exode des employés de l’Etat vers le sud –sous contrôle gouvernementale, le nord étant occupé par les forces rebelles.



Photo: Nancy Palus/IRIN
Une mère et son enfant dans un centre nutritionnel, au nord-ouest de la Côte d’Ivoire
Le débat sur la gratuité des soins de santé a été mis au premier plan cette année lorsque Médecins sans frontières (MSF) a mis fin à ses opérations dans les hôpitaux publics de Bouaké et de Man, où l’organisation fournissait des services de santé gratuits depuis environ quatre ans. L’organisation a expliqué dans un rapport interne publié récemment qu’elle espérait que le ministère ivoirien de la Santé et les donateurs externes continueraient de soutenir les centres de santé publics « [dans l’intérêt] d’une population encore très touchée par la crise ».


Dans les hôpitaux de Bouaké et de Man, où MSF a opéré respectivement jusqu’en mai et en juillet, les services de santé sont encore dispensés gratuitement, dans l’attente d’une décision du ministère de la Santé. Le gouvernement ne peut imposer de « rupture brutale » aux communautés qui se sont habituées à obtenir des soins gratuitement, selon M. Siméon, du ministère de la Santé.


La gratuité pour certains groupes de population


L’organisation britannique Save the Children (SC-UK), qui fournit des médicaments gratuits aux enfants de moins de cinq ans et aux femmes enceintes dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, fait également partie des organismes qui prévoient d’intervenir dans l’élaboration de la politique publique en matière de coût des actes de santé.


« Nous pensons, de manière générale, que les soins de santé devraient être gratuits au point d’accès », a expliqué à IRIN Heather Kerr, directrice nationale de SC-UK. « Nous voudrions que cela soit le cas pour tout le monde », a-t-elle poursuivi, ajoutant que puisque le gouvernement ivoirien ne semblait pas prêt à opérer ce changement global, SC-UK exercerait sans doute des pressions en faveur d’une gratuité des soins pour certains groupes de population. « Nous devons trouver un groupe ou une région cible – mais il est difficile [à l’heure actuelle, en Côte d’Ivoire] de déterminer qui est vulnérable ».


Les groupes de population vulnérables, que les agences des Nations Unies souhaiteraient voir bénéficier de la gratuité des soins de santé, sont ceux qui souffrent de malnutrition, selon Chouahibou Nchamoun, spécialiste en nutrition du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) en Côte d’Ivoire. L’UNICEF adhère à la politique publique et ne prend pas position en matière de recouvrement des coûts des actes de santé dans le pays ; l’agence s’est toutefois jointe à l’Organisation mondiale de la santé et au Programme alimentaire mondial pour formuler une recommandation commune en faveur de soins de santé gratuits pour les personnes atteintes de « malnutrition aiguë sévère », selon M. Nchamoun.


La Banque mondiale, qui finance plusieurs programmes de reprise et de développement en Côte d’Ivoire, dit être disposée à soutenir un système de services de santé gratuit. « La Banque mondiale pense que les populations pauvres ne devraient pas avoir à payer pour bénéficier de services de santé de base », selon Phil Hay, porte-parole du département de développement humain de la Banque mondiale, à Washington D.C. « En fin de compte, il revient aux gouvernements des pays en voie de développement de déterminer leurs propres politiques financières en matière de soins de santé ; toutefois, la Banque est prête à aider les gouvernements qui décident effectivement de supprimer les coûts des actes de santé imposés aux usagers, pour leur permettre de trouver d’autres sources de revenu et de compenser ainsi les pertes financières qu’engendre la suppression de ces frais ».


Source: (IRIN)

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admin27 août 2007
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Plusieurs experts venus d’Afrique, d’Europe et des Etats-Unis réfléchissent depuis ce lundi à l’Hôtel Président de Yamoussoukro, sur la façon dont le sang est utilisé dans nos hôpitaux en situation d’hémorragie. Il s’agit pour ces spécialistes d’obtenir un aperçu objectif des pratiques transfusionnelles dans les services de soins, afin d’établir un consensus sur l’utilisation de ce produit. Car ce n’est un secret pour personne, les posologies des différents produits sanguins manquent d’homogénéité. Ce qui donne à constater qu’il y a un recours quelque peu abusif de la transfusion dans nos hôpitaux.
Et c’est à juste titre que le professeur Anongba Grégoire qui représentait Dr Allah Kouadio Rémi, ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, à l’ouverture des travaux des experts, a indiqué qu’en plus des documents consensuels qui vont être adoptés sur la pratique de la transfusion sanguine, il est plus que nécessaire de se donner les moyens et le temps de former, chaque année, les prescripteurs et utilisateurs sur la base d’un programme cohérent. «Cela impliquerait que tous les centres de transfusion puissent être en réseau. Et que les antennes de l’intérieur basculent du manuel, à l’automatique, à l’instar d’Abidjan», a indiqué le professeur Anongba. Lui qui a par ailleurs suggéré qu’en plus du pari du sang de qualité qu’il faut gagner, notre pays se doit de parvenir à l’autosuffisance en produits sanguins, tout comme la mise à jour de l’arsenal juridique.
Aussi, s’est-il félicité des efforts importants accomplis par le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) qui, depuis sa création n’a fait que glaner des lauriers.
En effet, grâce à la rigueur professionnelle de Dr Konaté Seidou, directeur du CNTS, et de ses collaborateurs, cette structure a été retenue comme centre de transfusion de référence à la démarche qualité pour tous les pays d’Afrique Noire francophone et lusophone depuis 2000. Cette dynamique s’est poursuivie à l’intérieur du pays avec l’ouverture d’antennes à Daloa en 1998, Yamoussoukro en 2003, Gagnoa en 2007. Ainsi que de sites de prélèvement à Port-Bouet, Yopougon et Abobo. Toutes choses qui ont valu au CNTS d’être éligible au Plan d’urgence du Président des USA pour la lutte contre le VIH/SIDA (PEPFAR) depuis juillet 2004, jusqu’en mars 2010.
Pour tous leurs appuis, le professeur Anongba n’a pas manqué de traduire la gratitude du gouvernement ivoirien aux organisations et institutions internationales, notamment les Etats-Unis d’Amérique et leur ambassadeur en Côte d’Ivoire.
Après avoir salué cette solidarité des pays du Nord à partager et à faire profiter de leurs connaissances dans ce domaine qui fait aujourd’hui appel à la haute technologie qu’est la transfusion sanguine, le représentant du Dr Allah Kouadio Rémi a pris l’engagement d’accorder une place de choix au CNTS dans le Plan national de développement sanitaire 2008/2012 afin que cette structure puisse répondre aux attentes sans cesse croissantes de la population ivoirienne.
Notons que cette 2è conférence internationale sur l’usage clinique du sang et des produits sanguins a pris fin mercredi avec l’adoption d’un guide en vue d’une pratique harmonisée de la transfusion sanguine, et particulièrement en situation d’hémorragie.


Source: Fraternité Matin

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admin25 août 2007
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 Dr Adenike en appelle à une plus grande conscience des vaccins sauveurs de vie


Dr Adenike en appelle à une plus grande conscience des vaccins sauveurs de vieDes pédiatres du monde entier se sont retrouvés cette semaine à Athènes, en Grèce, lors de la réunion de l’Association internationale de pédiatrie (AIP). Le Dr Adenike Grange, ministre de la Santé du Nigeria et présidente de l’association, s’est épanchée à cette occasion sur le sort des enfants africains et le rôle que peuvent jouer les gouvernants dans la réduction de la mortalité infantile dans les pays pauvres.  » Cela nous brise le cœur d’apprendre que des millions d’enfants meurent chaque année de maladies qui sont entièrement guérissables et évitables. Des maladies qui surviennent rarement dans les pays riches font énormément de victimes dans le monde en voie de développement, dérobant à ces pays des adultes capables de contribuer à leurs économies, de s’occuper des infirmes et des personnes âgées et d’occuper des postes de leadership vitaux « , a-t-elle indiqué.
Deux des maladies les plus dévastatrices sont la pneumonie et la méningite. La première tue deux millions d’enfants chaque année et la deuxième affecte plus d’un million de personnes dont 20 pour cent au moins meurent et près du quart sont susceptibles de développer des handicaps permanents comme la débilité mentale ou la perte auditive. La véritable tragédie, selon le Dr Adenike, ne réside pas en ces  » statistiques stupéfiantes « , mais en une certaine négligence imputable aux gouvernements. La vaccination est l’un des  » plus puissants outils  » à disposition pour prévenir les maladies infantiles et qui gagnerait à être davantage utilisée, estime-t-elle.  » L’argent, poursuit-elle, n’est pas le principal obstacle à une plus grande disponibilité des vaccins. Ce dont on a besoin maintenant, c’est une plus grande prise de conscience de ces vaccins sauveurs de vies et un appel à l’action des gouvernements pour qu’ils profitent de ces opportunités « . Des vaccins efficaces existent même pour les deux grands tueurs (la pneumonie et la méningite) et des organisations internationales les mettent à la disposition des pays en voie de développement à des prix abordables, souligne la présidente de l’AIP.
En 2000, les pays membres de l’Organisation des Nations unies s’étaient engagés à réduire le nombre de décès d’enfants d’ici à 2015. On est encore loin du compte, estime le Dr Adenike. Cet objectif ne pourra être atteint que si l’on adresse le problème de la pneumonie et de la méningite chez les enfants en mettant les vaccins contre les maladies mortelles à la disposition de tous les enfants qui en ont besoin.


Source: Fraternité Matin

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