Guide santé Archives - Page 49 sur 51 - Urgences - Parce que la santé est primordiale!

admin24 août 2007
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KANO (AFP) – Ahmed Aminu, jambes atrophiées sur son fauteuil roulant motorisé, cherche les paroles les plus convaincantes en s’adressant à la femme qui donne le sein à son bébé, devant sa maison de torchis.


Au bout de dix minutes, elle accepte enfin de laisser vacciner sa fillette d’un an contre la poliomyélite par l’équipe médicale dont Ahmed, 47 ans, est le porte-parole, à Kaura-Goje, une pauvre banlieue de Kano, dans le nord du Nigeria, le plus peuplé du pays.


« Certains parents ont encore besoin d’être persuadés, car ils n’ont pas confiance dans le vaccin », explique-t-il.


Ahmed fait partie d’une association de victimes de la polio. Elle s’est associée depuis un an à la campagne des autorités pour éradiquer la maladie de l’Etat de Kano, épicentre de sa propagation ces dernières années au Nigeria et dans d’autres pays d’Afrique centrale et de l’Ouest: la vaccination avait été interdite en 2003-2004 sur place, sous la pression des autorités islamiques locales.


Les opposants au vaccin l’accusaient de contenir des produits rendant les femmes stériles, dans le cadre d’un plan occidental de dépeuplement de l’Afrique, conduit par les Etats-Unis.


L’Etat de Kano a finalement repris les campagnes d’immunisation en septembre 2004, après des tests qui ont rassuré sur les effets du vaccin, mais le mal était fait.


Depuis le début 2007, les autorités de Kano ont mené cinq campagnes, de quatre jours chacune. Objectif: vacciner au total 3,5 millions d’enfants de moins de 5 ans.


« Nous avons décidé de nous joindre à la lutte contre la polio parce qu’en tant que victimes nous sommes mieux placés que quiconque pour en connaître les méfaits. Et comme voir c’est croire, les parents réticents se laissent convaincre plus facilement en nous voyant », explique Ahmed, déformé par la maladie depuis l’âge de 3 ans.


Cette stratégie semble porter ses fruits: la plupart des habitants du district de Kaura-Goje, connus pour le refus qu’ils opposaient aux campagnes de vaccination, les acceptent désormais.


Des équipes médicales, composées surtout de jeunes femmes voilées, passent de maison en maison avec les kits de vaccination, appliquant quelques gouttes sur la langue des enfants.


« J’ai commencé à donner des gouttes de vaccin à mon enfant il y a neuf mois, quand deux victimes de la maladie sont venues m’expliquer qu’il risquait de leur ressembler si on ne le vaccinait pas », raconte un riverain, Musa Hamisu, 34 ans, dont la petite de 2 ans vient de recevoir le vaccin.


« Voici seulement deux ans, il aurait été impensable que les gens d’ici réservent un bon accueil aux équipes médicales, en raison des soupçons contre le vaccin. Maintenant, ils leur ouvrent leurs portes dès qu’elles y frappent », poursuit Ahmed.


« Notre présence rappelle aux parents que leurs enfants risquent des difformités comme les nôtres s’ils ne les font pas vacciner », insiste-t-il.


« Nous avons constaté une très nette diminution du nombre de cas de polio lors de l’année écoulée, depuis que les victimes de la maladie se sont associées à nos équipes », confirme le coordinateur des campagnes d’immunisation dans l’Etat de Kano, Yakubu Abdurrahman.


« Pas un seul cas de virus des type I et II, les plus dangereux, et nous espérons nous débarrasser très prochainement du type III, avec une participation toujours plus accrue des victimes de la maladie dans l’édification de la population », conclut-il.


Source: http://fr.news.yahoo.com

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admin23 août 2007
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Rapport sur la Santé dans le Monde 2007 : Un avenir plus sûr – la sécurité sanitaire mondiale au XXIe siècle.


23 AOÛT 2007 | GENÈVE — Jamais auparavant dans l’histoire la sécurité sanitaire mondiale n’avait autant dépendu de la coopération internationale et de la volonté de tous les pays d’agir efficacement pour combattre les menaces nouvelles ou émergentes. C’est le message clair ressortant cette année du Rapport sur la Santé dans le Monde, Un avenir plus sûr, qui se termine par six recommandations essentielles pour atteindre le niveau le plus élevé possible de sécurité en santé publique :


Application intégrale du Règlement sanitaire international (RSI 2005) par tous les pays.
Coopération au niveau mondial pour la surveillance, l’alerte et l’action en cas d’épidémie.
Libre accès aux connaissances, technologies et matériels divers, y compris les virus et autres échantillons biologiques, nécessaires pour assurer une sécurité sanitaire optimale au niveau mondial.
Responsabilité mondiale de renforcer les capacités des infrastructures médico-sanitaires de tous les pays.
Collaboration intersectorielle au sein des gouvernements.
Accroissement des ressources aux niveaux mondial et national affectées à la formation, à la surveillance, au développement des moyens de laboratoire, aux réseaux d’intervention ainsi qu’aux campagnes de prévention.
Dans notre monde de plus en plus interconnecté, de nouvelles maladies apparaissent à un rythme sans précédent et ont souvent la capacité de franchir les frontières et de se propager rapidement. Depuis 1967, on a identifié au moins 39 agents pathogènes nouveaux, parmi lesquels le VIH, les virus des fièvres hémorragiques Ebola et Marburg et le SRAS. Par ailleurs, des menaces séculaires, comme la grippe pandémique, le paludisme ou la tuberculose, continuent de peser sur la santé à cause des mutations, des résistances croissantes aux médicaments antibiotiques et de la faiblesse des systèmes de santé.


« Compte tenu de la vulnérabilité universelle d’aujourd’hui face à ces menaces, l’amélioration de la sécurité passe par une solidarité mondiale, a déclaré le Dr Margaret Chan, Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). La sécurité sanitaire internationale est à la fois une aspiration collective et une responsabilité mutuelle. La diplomatie, la coopération, la transparence et la préparation en sont les nouveaux mots d’ordre. »


La nécessité de la solidarité mondiale est en particulier une évidence lorsqu’il faut réagir à des épidémies de maladies infectieuses. Ce mois-ci, l’OMS s’est fortement impliquée dans l’action contre une épidémie de fièvre de Marburg en Ouganda. Avec ses partenaires du Réseau mondial d’alerte et d’action en cas d’épidémie (GOARN) dont les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) (des Etats-Unis d’Amérique), Médecins sans Frontières, l’Uganda Virus Research Institute, l’African Field Epidemiology Network et des ONG locales, l’OMS aide le Ministère de la Santé à renforcer la surveillance active, la recherche des contacts, la lutte contre l’infection, la logistique et les activités de mobilisation sociale pour endiguer l’épidémie.


L’équipe étudie attentivement les conditions autour de la transmission initiale, dans l’espoir d’améliorer nos connaissances sur la présence du virus dans la nature et la manière dont il se transmet à l’homme, ce qui améliorerait notre capacité à prédire et même à éviter de nouvelles épidémies à l’avenir.


L’OMS et ses partenaires participent activement à l’action mondiale contre la grippe aviaire H5N1, à l’origine d’épidémies massives chez les volailles et d’au moins 308 décès humains depuis que le virus a été isolé pour la première fois en 1997.


On trouve dans ce Rapport sur la Santé dans le Monde un historique des efforts faits pour endiguer les maladies infectieuses (dont la peste, le choléra et la variole). Il décrit l’évolution des activités de surveillance et d’action en cas d’épidémie dans le cadre de partenariats liant des organismes et des institutions techniques, comme le GOARN, le système d’alerte et d’intervention en cas d’incident chimique ou touchant l’environnement et l’initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite, qui contribue à la surveillance de nombreuses autres maladies à prévention vaccinale.


Ce rapport montre comment et pourquoi les maladies menacent de plus en plus la sécurité sanitaire mondiale. Un des facteurs en est la grande mobilité des populations. Les compagnies aériennes transportent désormais plus de 2 milliards de passagers par an, ce qui permet aux porteurs de maladies de les passer d’un pays à l’autre en quelques heures. Les conséquences potentielles pour la santé et l’économie ont été manifestes en 2003 avec l’exemple du SRAS qui, selon les estimations, a coûté aux pays asiatiques US $60 milliards en dépenses brutes et perte d’activité.


Le rapport décrit certains des facteurs humains responsables des problèmes de sécurité sanitaire :


l’insuffisance des investissements dans la santé publique en raison d’un faux sentiment de sécurité, lui-même dû à l’absence d’épidémies de maladies infectieuses ;
les changements inattendus de politique, comme la décision d’interrompre temporairement la vaccination au Nigéria, ce qui a provoqué la résurgence de cas de poliomyélite ;
les situations de conflits obligeant des populations à vivre dans des conditions de promiscuité, de manque d’hygiène et de pauvreté qui accroissent le risque épidémique ;
l’évolution des micro-organismes et des résistances aux antibiotiques ;
les menaces sur l’élevage et la transformation des denrées alimentaires, comme la forme humaine de l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) ou l’infection à virus Nipah.
On dit de la grippe pandémique qu’elle est la menace actuelle la plus redoutée pour la sécurité sanitaire. Le rapport décrit le plan stratégique de l’OMS pour lutter contre une pandémie, attire l’attention sur la nécessité de renforcer les systèmes de santé et d’exercer une vigilance permanente pour gérer les risques et les conséquences de la propagation internationale de nouvelles souches ultrarésistantes du bacille tuberculeux (tuberculose UR). De nouvelles menaces ont également vu le jour avec les risques potentiels d’attaques terroristes, d’incidents chimiques ou d’accidents nucléaires.


La révision du Règlement sanitaire international (2005) part du principe qu’aucun pays ne peut pleinement protéger ses citoyens seul ou en se contentant de prendre des mesures classiques de contrôle aux frontières. Le RSI de 2005 établit un ensemble de règles stipulant comment les pays doivent évaluer et notifier à l’OMS les urgences de santé publique de portée internationale. Les définitions au sens large des termes « risque pour la santé publique », « maladie » et « évènement » permettent au Règlement de couvrir les risques posés par la libération accidentelle ou intentionnelle d’agents pathogènes, chimiques ou radioactifs.


Depuis l’entrée en vigueur du RSI 2005 et avec 179 désignations, presque tous les 193 membres ont établi leur point focal national RSI. Depuis lors, l’OMS a reçu régulièrement des alertes portant sur des évènements sanitaires, a fait des évaluations des risques conjointement avec les Etats concernés et a communiqué en temps réel les informations aux autres Etats Membres.


Source: http://www.who.int

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admin22 août 2007
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Addis-Abeba (Ethiopie) Les mutilations Génitales des Femmes (MGF) posent de plus en plus des problèmes de santé en Afrique, a déclaré lundi à Addis Abeba le directeur de la Division Afrique de l’UNFPA, Mme Fama Hane Bâ.


S’exprimant lors des consultations mondiales sur l’excision, Mme Bâ a indiqué que trois millions de femmes et de filles issus de 28 pays africains devront subir cette année cette ‘’rude épreuve’’, invitant à une ‘’action énergique’’ pour les sauver de cette situation.


L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime qu’entre 120 et 140 millions de filles et de jeunes femmes ont été victimes de ces pratiques dans 28 pays africains et au sein des communautés d’immigrants aux Etats-Unis, au Canada, en Australie, et dans certains pays asiatiques.


“Aujourd’hui, nos pensées vont aux 120 voire 140 millions de jeunes femmes et de filles à travers le monde qui ont été victimes de l’excision”, a déclaré Fama Hane Bâ.


L’excision qui aggrave la propagation du Vih/Sida en Afrique est pratiquée à des degrés divers dans la quasi-totalité des pays africains. Sa prévalence en Guinée, en Somalie, en Egypte, à Djibouti et au Soudan est de l’ordre de 90%, alors qu’au Ghana et au Niger, elle se situe à moins de 5%.


L’excision est en régression au Kenya, en Ethiopie, en Erythrée, au Mali et au Nigeria avec un taux avoisinant 6%, mais dans l’ensemble, elle reste un défi majeur pour ces pays et pour le continent africain en général, ajoute l’UNFPA.


“A l’UNFPA, nous avons appris que pour réaliser davantage de progrès dans ce domaine, la loi doit être appliquée dans toute sa rigueur, les peuples éduqués et les communautés bien impliquées dans le processus”, a poursuivi Fama Hane Bâ.


A ce jour, seuls 16 pays africains ont adopté des lois contre le pratique de l’excision.


Agence de Presse Africaine

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admin21 août 2007
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 Le Celucodia est au pied d’oeuvre


Un atelier médias de sensibilisation sur la campagne de dépistage du diabète en mairie de Bujumbura a eu lieu ce lundi 20 août 2007 avec l’initiative du ministère de la santé publique et le Centre de Lutte Contre le Diabète( Celucodia). Selon le Dr Frédéric Nsavyimana qui en est le directeur, ce centre est né d’un constat amer que le diabète gagne du terrain au monde en général et en Afrique en particulier.


Toujours est-il qu’en 2000, 171 millions de personnes étaient atteintes et ce chiffre passera à 366 millions en 2030 si rein n’est fait.







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admin20 août 2007
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le point sur les inhibiteurs de l’enzyme de conversion

Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion, encore appelés par leur acronyme IEC, inhibent la conversion de la rénine angiotensine, hormone qui augmente la tension artérielle. Les IEC sont donc en premier lieu des antihypertenseurs. Ils agissent en dilatant les artères. Ils sont indiqués dans les affections cardiovasculaires, tant dans l’infarctus du myocarde que dans l’insuffisance cardiaque.







Des médicaments majeurs en médecine cardiovasculaire

















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admin18 août 2007
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Rhumatismes : le mal du siècle

Près d’un tiers des Français souffre de rhumatismes. Arthrose, polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite… ces maladies peuvent devenir très invalidantes. Contrairement aux idées reçues, elles touchent toutes les tranches d’âge. Doctissimo fait le point sur la vie quotidienne des malades et les nouveaux traitements. Lire la suite

admin14 août 2007
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L’effort musculaire conduit à plus ou moins long terme à un état particulier, la fatigue. On ne connaît pas encore exactement toutes les origines de la fatigue musculaire, mais elle est sans doute due à l’association de plusieurs facteurs.

En effet, l’effort musculaire entraîne :
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admin14 août 2007
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Homosexuel de 25 ans souffrant du sida, soupçonné d’avoir volontairement contaminé une dizaine de jeunes partenaires dans le sud de la France lors de rapports non protégés a été inculpé mais laissé en liberté, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.
Il est poursuivi pour « administration de substances nuisibles ayant entraîné une infirmité permanente », a-t-on appris auprès du parquet de Draguignan. Un contrôle judiciaire strict lui impose en particulier des analyses Lire la suite

admin13 août 2007
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ATTENTION!ATTENTION!ATTENTION!
 
Nous voulons aviser les populations de l’Afrique de l’Ouest d’un danger d’empoisonnement à utiliser le produit suivant : Il s’agit d’une contrefaçon de pâte à dent COLGATE qui vient de Chine.  Ce produit a déjà fait 40 victimes aux USA et vient d’être retiré des tablettes au Canada.
Pour identifier ce produit contrefait il suffit d’en vérifier l’origine, il est marqué MADE IN SOUTH AFRICA.
 
Prière de bien vouloir diffuser ce message au plus grand nombre.
Merci d’avance. Lire la suite

admin9 août 2007
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C’était déjà connu en matière de cancer du sein, manger cinq fruits et légumes par jour ne prévient pas les rechutes. Une nouvelle étude américaine va encore plus loin, concluant que même un régime « très riche » en fruits et légumes ne présenterait pas d’effet protecteur dans ce domaine.



Au terme d’une étude randomisée, le Pr John P. Pierce et ses collègues de l’Université de Californie à San Diego, se sont intéressés à plus de 3 000 femmes qui avaient survécu à un cancer du sein. Pendant quatre ans, une partie d’entre elles a suivi un régime très riche en fruits et légumes. C’est-à-dire qu’il apportait « beaucoup plus » que les cinq fruits et légumes recommandés quotidiennement.


Comparées au reste de la cohorte, les femmes de ce groupe ne se sont pas révélées surprotégées contre un retour de la maladie. « Nous n’avons relevé aucun bénéfice significatif », concluent les auteurs.


Dans un éditorial accompagnant l’article, Susan M. Gapstur et Seema Khan de la Freinberg School of Medicine de Chicago relativisent tout de même cette conclusion. « Davantage de paramètres devraient être pris en compte avant de trancher. Comme par exemple l’existence d’erreurs dans la mesure de la prise alimentaire ou l’hygiène de vie des patientes »… Cela étant, les bienfaits des fruits et légumes sur notre système cardio-vasculaire ne sont pas remis en question. Bourrés de vitamines, de sels minéraux et d’oligo-éléments, les fruits et légumes présentent en effet d’importantes propriétés anti-oxydantes.

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