Général - Catégorie d'Articles - Urgences - Parce que la santé est primordiale!

admin6 décembre 2007
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2min1760

Une trentaine de personnes, membres du Syndicat des travailleurs de la Sigogi (Sytrasi), l’un des trois syndicats de l’entreprise, observent depuis hier, un arrêt de travail de trois jours. Ils reprochent à leur direction générale, selon M. Amichia Niamkey, le secrétaire général, entre autres, la prise de sanctions abusives contre certains travailleurs, la non application de « l’accord d’établissement », des actes d’intimidation et de harcèlement, des avertissements abusifs. Soutenus par une centaine de jeunes (hommes et filles) se disant parents de certains agents de la Sicogi, les grévistes ont occupé la cour du  » Mirador  » pendant une partie de la journée, avant de se séparer. Ils ont promis de revenir ce matin.  » Il s’agit d’une grève pacifique et c’est la toute première depuis la création de notre syndicat. Nous réclamons simplement le retour de Mme Adiko Béatrice, secrétaire générale adjointe du Sytrasi, ainsi que celui de toutes les personnes abusivement licenciées par le directeur général et des promotions internes « , a indiqué M. Amichia. Le directeur des ressources humaines M. Kadio Nicolas, représentant le directeur général absent, soutient qu’aucune des raisons invoquées par le Sytrasi ne tient.  » Nous avons donc saisi un huissier, et nous allons suivre la procédure légale jusqu’au bout « , a-t-il promis. Selon lui, les différents objets de revendication ont été déjà tranchés par l’inspecteur du travail.  » Concernant par exemple le licenciement de dame Adiko qui a verbalement agressé un de ses supérieurs hiérarchiques, l’Inspec-tion du travail a indiqué qu’il s’agit d’une faute lourde qui mérite le licenciement » Mais elle aurait refusé de faire amende honorable comme le lui demandait le directeur général qui était prêt à lui pardonner sa faute, rappelle M. Kadio.


Source: Fraternité Matin

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admin4 décembre 2007
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4min1860

A moins d’un mois de l’échéance, le débat sur la question bat son plein. La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao, 15 pays) ne pourra pas signer les Accords de partenariat économique (APE) avec l’Union européenne (UE) avant “environ 12 à 18 mois”, a estimé lundi à Ouagadougou un responsable de l’organisation régionale. “Il faut du temps additionnel pour parachever le travail en cours. Il faudrait environ 12 à 18 mois pour signer les Accords (de partenariat économique)”, a déclaré à l’AFP, Ablassé Ouédraogo, conseiller spécial du président de la commission de la Cédéao, le Ghanéen Mohamed Ibn Chambas.
L’UE propose ces types d’accords aux pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique) en remplacement de l’actuel régime commercial préférentiel accordé par les Européens à leurs anciennes colonies. L’actuel régime est jugé incompatible avec les règles internationales par l’Organisation mondiale du commerce (OMC), qui a fixé au 31 décembre prochain le délai pour son remplacement. Selon M. Ouédraogo, “trois conditions préalables” sont à remplir avant la signature des APE. La première condition concerne la détermination des programmes et mesures d’accompagnement et leur financement”, a-t-il souligné.
“Le deuxième préalable, c’est la détermination du calendrier pour l’accès au marché et, le troisième, c’est l’élaboration du texte de l’accord”, a-t-il ajouté. “Une fois que ces trois conditions sont remplies, on peut faire la négociation, on peut conclure et on peut signer”, a ajouté l’ancien ministre burkinabè des Affaires étrangères.



Beaucoup de pays et organisations, dont la Cédéao, s’opposent aux APE, dénonçant les effets négatifs prévisibles dans les Etats ACP. D’après les observateurs, il est peu probable que l’UE puisse conclure des accords complets avec tous les pays concernés à la fin de l’année. Selon M. Ouédraogo, l’Union européenne est “d’accord” pour dire que le travail n’est pas terminé.
“Elle (l’UE) propose de signer des accords intermédiaires ou d’étapes qui vont couvrir la libéralisation des marchés. Pour la Cédéao, c’est le développement qui nous intéresse d’abord”, a relevé M. Ouédraogo, par ailleurs ancien directeur général adjoint de l’OMC. “Si au 31 décembre, il n’y a pas de signature, rien ne change pour les pays les moins avancés (PMA) de la Cédéao, ils tombent dans l’initiative +tout sauf les armes+, c’est-à-dire qu’ils ont la possibilité d’exporter tout en Europe sauf les armes”, a-t-il expliqué. Toutefois, M. Ouédraogo a reconnu que la non signature pourrait causer des problèmes pour les pays à revenus intermédiaires d’Afrique de l’Ouest, comme la Côte d’Ivoire, le Nigeria, le Ghana et “bientôt” le Cap Vert (….)


Source:/news.abidjan.net

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admin4 décembre 2007
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2min2510

Pour la deuxième fois, le groupe Afimex a procédé à la formation et au recyclage des revendeurs de produits informatiques. C’était le jeudi 22 novembre dernier à l’Hôtel Sofitel. Grossiste de solutions informatiques multimarques dont les services d’exportation s’étendent sur l’Afrique Sub-saharienne, Afimex représente une vingtaine de marques en matière de solutions et de produits informatiques. Pour ce séminaire de formation commerciale, il s’agissait, selon M. Doukouré Aly, directeur d’Afimex Côte d’Ivoire, d’informer les participants sur les nouveaux produits des marques que représente le groupe en Afrique et quant à leur utilisation.
A cet effet, M. Tristan De Kerros, responsable vente des produits  »Lexmark International » dans les pays de l’Afrique Sub saharienne a indiqué que cette formation permettra aux séminaristes de cerner l’évolution de la technologie. « Il s’agit pour  »Lexmark International » de se développer en Afrique de l’Ouest en travaillant avec un réseau de revendeurs » a-t-il souligné.  »Lexmark International » conçoit, fabrique et commercialise des solutions et produits d’impression notamment des imprimantes laser, des jets d’encres et des matricielles ainsi que des consommables destinés aux entreprises et aux particuliers.
Quant au directeur de  »MGE », Fofana Abdoulaye Sidiki, il a précisé que la marque MGE/ OPS qui vient tout juste de s’implanter en Côte d’Ivoire et qu’elle propose des onduleurs qui servent à protéger les serveurs, les swicht des télécoms… à moindre coût.


Source:news.abidjan.net

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admin1 décembre 2007
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1min7250

Un grave accident de la circulation s’est produit le vendredi 30 novembre 2007. Ce jour qui a marqué le clou de la visite d’Etat du Président Laurent Gbagbo dans le Nord. Cet accident a été terrible pour tout le corps de la police nationale et les FDS en général. Revenant du Nord, le Général de police Atto Nangui a été victime d’un grave accident de la route. Cet accident qui s’est produit à la sortie de la ville de Bouaké était d’une telle violence que le véhicule de l’officier supérieur n’a pu supporter le choc. Quant à Atto Nangui, nos sources indiquent qu’il se trouverait dans un état critique. La gravité de son état a nécessité son évacuation d’urgence au CHR de Yamoussoukro. Croisons les doigts pour que l’ex-patron de la police ivoirienne se remette.


Source: L’intelligent d’Abidjan

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admin1 décembre 2007
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3min2070

L’hôtel Ibis accueille, depuis lundi, un atelier régional sur «les enjeux et la régulation de la téléphonie sur IP ou ToIP». Réunissant autour des responsables de l’Agence de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ATCI), les opérateurs de téléphonie, les juristes, divers ministères et les fournisseurs d’accès à Internet, cet atelier est une initiative de l’Ecole supérieure multinationale des télécommunications (ESMT Dakar) qui est le centre d’excellence de l’Union internationale des télécommunications (UIT) pour la région ouest-africaine francophone.
Sans faux-fuyants, M. Sylvanus Kla, directeur général de l’ATCI, dans son speech d’ouverture, s’est appesanti sur le «dilemme de la téléphonie IP». En clair, le régulateur ivoirien interroge et s’interroge : «le transport par voix des données qui passent en réseau, qui aboutissent à un service fourni à l’utilisateur final par des non opérateurs de téléphonie, est un problème pour le régulateur et un cauchemar pour les opérateurs». Car, s’il est avéré que la régulation prise sous ses prérogatives actuelles, n’est opérationnelle que sur les services de téléphonie et non la technologie, le DG de l’ATCI plaide pour la révision du cadre juridique et réglementaire pour y intégrer la donne de la technologie IP. Etant entendu qu’en Côte d’Ivoire, la distinction entre opérateurs de téléphonie ne distingue que ceux du fixe et du mobile. L’enjeu étant de réfléchir à la prise en compte des niches de services possibles avec Internet et le multimédia (image, son, voix, données) et des modèles de concession, de couverture géographique, de qualité de service, etc. Le PCA de l’ATCI, M. Bogoné Bi, soutient que cela constitue une préoccupation majeure pour l’Etat ivoirien et se réjouit que celle-ci soit partagée par les autres pays de la région. Quant à El Hadj Babacar Ba, coordonnateur du projet Excellence à l’EMST, il relève l’intérêt de la question de la technologie IP dont le trafic via Internet, cause un véritable problème de reformatage et d’harmonisation des textes de régulation au plan international. D’où, à l’en croire, les espoirs que fonde l’UIT dans les travaux d’Abidjan qui s’achèvent vendredi.


Source: Fraternité Matin

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admin29 novembre 2007
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2min3630

Ange Boyou, jeune Ivoirien de 18 ans est étudiant à la prestigieuse école Sciences Po de Paris depuis l’année scolaire 2006-2007. Ce jeune homme qui a débuté ses études à l’EPV Le lys dans la vallée à Yopougon, débarque en France à l’âge de 10 ans «pour se construire un avenir ». Confié par son père à un tuteur qui a vite fait de l’abandonner au bout d’un an, il se retrouve finalement chez une parente éloignée à Clichy-sous-Bois, une banlieue parisienne réputée pour les émeutes. Ambitieux, il rêve d’embrasser une carrière qui exhorte à l’investissement en Côte d’Ivoire. En 2006, l’occasion de réaliser ses rêves se présente à lui. Son lycée de Clichy-sous-Bois, Alfred Nobel, signe une convention avec Sciences Po. Il passe avec succès le test d’entrée à cette école avec deux de ses camarades de lycée. Durant l’année 2006-2007, sa première année à Sciences Po, il obtient de bons résultats au grand bonheur de son père Boniface Boyou, sans moyen hélas pour assurer sa scolarité. Il appelle à l’aide.


source:Fraternité Matin

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admin29 novembre 2007
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4min1910

Des syndicats du personnel manifestent contre la Direction pour non respect d’engagements salariaux. Le syndicat du personnel de la CIE et des structures finagestion CI, dénommé Fraternité, menace de déposer un préavis de grève si la Cie ne «finalise pas les négociations salariales entamées depuis le 9 février 2007». Au cours de la conférence de presse qu’il a animée, hier, à son siège à Yopougon, Ehui Eugène, le secrétaire général, a donné le délai du 15 décembre, à la Cie, pour satisfaire les revendications du syndicat. Lesquelles revendications portent sur la revalorisation des salaires et le reclassement catégoriel des collaborateurs.
C’est l’action entreprise par la direction générale de la compagnie d’électricité pour satisfaire la première des deux revendications qui fâchent aujourd’hui Fraternité. En effet, le syndicat lui reproche d’avoir «procédé à une augmentation unilatérale des salaires des travailleurs». La revalorisation en question s’est faite selon les taux suivants : 6% du salaire de base pour le collège des ouvriers et employés. 4% pour les agents de maîtrise et 3% pour les cadres. Prenant acte de ces efforts, Fraternité exige «la formalisation d’un véritable accord écrit qui en décrit clairement les modalités pratiques». Elle propose, en plus, que ces taux soient revus à la hausse car un secteur vital de l’économie comme le transport a connu une hausse de 61% depuis 2002.
A la Sodeci, c’est le Syndicat national des agents de la Sodeci (SYNASOD) qui monte au créneau. Cette organisation «réclame l’application intégrale et dans les proportions demandées, des revendications soumises à la direction générale». Cossa Bernard, son secrétaire général, a rappelé l’administration à l’ordre, mardi dernier, au cours du meeting qu’il a organisé, dans l’enceinte de la direction générale sise à Treichville. Il a exigé de ses responsables, la signature du protocole d’accord qui marque la prise en compte de leurs revendications. C’est que le 2 octobre dernier, ces derniers ont reconnu «la justesse» des problèmes posés par le Synasod. Ils ont, d’après Cossa Bernard, accepté de prendre en compte 13 points sur les 15 que le syndicat a énumérés. Mais jusqu’au 26 novembre dernier, rien n’avait été fait, à l’en croire dans le sens de formaliser cette reconnaissance. Pour le Synasod, «le temps des discussions sur ces sujets est passé». Aussi, a-t-il appelé «la direction générale à s’exécuter maintenant». Au nombre des droits acquis par les agents, il y a l’augmentation générale des salaires, celle de la prime de logement, la couverture médicale totale pour ceux de l’assainissement, la franchise d’eau pour les agents à la retraite.


Source: Fraternité Matin

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admin27 novembre 2007
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5min1940

Pour la deuxième fois cette saison, l’équipe de la Société Omnisports de l’Armée (SOA) vient de battre l’ASEC. A l’aller, aux pieds de la Basilique à Yamoussoukro, les militaires l’avaient emporté (1-0), au terme d’un match âprement disputé. Dimanche, au moment où l’on s’y attendait le moins, Koné Perreira et ses poulains refont le coup aux Mimos (3-2). Une défaite lourde de conséquences ; qui oblige l’Asec à déposer les armes et à céder son titre à l’Africa, à une journée de la fin du championnat. Qui l’eût cru ? Quand on sait qu’une semaine auparavant, les deux équipes s’étaient rencontrées et à 10 mn de la fin, l’Asec menait au score (2-0). Mais pour un problème de visibilité (le stade Champroux n’était pas bien éclairé), l’arbitre Doué avait mis fin à la partie. Dans leur rapport, l’arbitre et le commissaire au match n’ont pas homologué le match. Face à cette situation, la commission compétente de la FIF a décidé de faire rejouer le match. La suite, on la connaît. La SOA a fait trembler la terre au stade Félix Houphouet-Boigny. A la fin de la partie, l’entraîneur des militaires est porté en triomphe par ses joueurs. « Il a l’art de faire tomber les grandes équipes. Cela dure depuis des années. Il faut lui rendre donc hommage », confiait un dirigeant de club. Perreira a su piéger son homologue de l’ASEC Patrick Liewig, dimanche. « Nous avons beaucoup travaillé sur les inconvénients des systèmes de jeu (détails, balles arrêtées). Cette saison, nous avons inscrit 8 buts sur des balles arrêtées. J’ai beaucoup étudié le jeu de mes adversaires, surtout les plus coriaces. C’est-à-dire l’ASEC, l’Africa, le Stade et bien d’autres. Dans cette opposition, nous avions pris l’Asec à la gorge. Après 9 mn de jeu, elle était menée (0-2). La Soa ne lui a pas donné le temps de s’organiser. Sa défense était désorganisée et l’équipe n’a pas su réagir au moment opportun. Tactiquement, mentalement et physiquement, la SOA était plus armée. L’ASEC était sous pression et nous avons su jouer sur cela pour l’abattre », explique Perreira.
L’ancien entraîneur du Sewé, du Sabé, du Stade, de l’Africa … avait bien préparé son coup. Il a demandé à ses joueurs de garder la sérénité et de faire preuve de dignité face aux rumeurs de corruption et autres. « Je leur ai demandé de se faire respecter, de terminer le championnat la tête haute, en occupant un rang honorable pour le dédier aux dirigeants de la SOA qui ont souffert pour nous, qui se sont saignés financièrement. Ils ont respecté mes consignes et démontré qu’ils sont, effectivement, une équipe militaire digne de ce nom. Nous avons joué en bloc équipe (passes courtes, passes longues et en profondeur). Des garçons tels que Zokoury, Dali Franck (attaquants), Doumbia Moussa et Tayoro Peter (défenseurs centraux) ont parfaitement joué leur partition. Zokoury a su garder le ballon, remiser et le sortir sur les côtés »,souligne-t-il et de promettre que la Soa jouera crânement ses chances jusqu’au bout. « Je joue ma carrière et je suis loin de me faire distraire ». Après avoir assommé les Mimos, les Militaires attendent l’Africa, jeudi, au stade de Yamoussoukro. Au match aller, les deux formations s’étaient séparées dos à dos (0-0).
Il faut noter qu’au moment où Koné Perreira prenait la SOA, cette formation était lanterne rouge du championnat de Ligue 1. Aujourd’hui, ses poulains sont 6ème.


Source: Fraternité Matin

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admin27 novembre 2007
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2min1620

M. Traoré François, le président de l’APROCA (Association des producteurs de coton africains) a rencontré, ce samedi 17 octobre, les responsables des structures de la filière coton de Korhogo. Il était là non seulement pour faire la promotion des idéaux de la structure qu’il dirige, mais aussi pour écouter ses pairs producteurs. L’essence de son message dont il fait la promotion est d’appeler les producteurs ivoiriens d’une part et les producteurs africains d’autre part à l’entente, l’union et la cohésion pour parler d’une seule voix aux autorités de leurs pays respectifs, aux différents partenaires et aux bailleurs de fonds. Ainsi, argue-t-il, les producteurs revendiqueront et défendront mieux leurs intérêts et se feront mieux écouter. L’APROCA propose donc un seul interlocuteur par pays dans la filière coton. M. Traoré François a ainsi permis aux producteurs de Korhogo de prendre conscience de leur division qui constitue leur véritable handicap. Ces derniers, pour leur part, ont dénoncé au cours de cette rencontre le désordre dans la filière qui se caractérise par la prolifération des faîtières qui n’enrichissent que leurs responsables qui ne sont très souvent pas des producteurs et appauvrissent les paysans. «Ils roulent dans les grosses voitures et nous, nous sommes incapables de nous acheter un vélo», s’est écrié un des interlocuteurs de M. Traoré. Après le grand déballage, ils ont donné rendez-vous au président de l’APROCA dans six mois, le temps qu’ils se concertent et trouvent la structure et la personne idéales qui parlera en leur nom. Car, a conseillé El Hadj Kélétigui, PCA de l’URECOS-CI, «il ne faut pas ramasser les vagabonds pour aller bouffer l’argent des gens».


Source:Fraternité Matin

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admin23 novembre 2007
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6min2180

Le Chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, annonce «une grande reforme dans les structures actuelles pour que chacun sache sa place». Il compte le faire dès son retour de la tournée au Nord du pays. Une précision de taille, la reforme sera soumise à l’Assemblée nationale. Le Président de la République a donné cette information, hier, à un groupe de producteurs qui font office de doyens de la filière. Ceux-ci, au nombre desquels figuraient Sansan Kouao, Aka Bléoué, Yao Fils Pascal et le député d’Agboville, Abo Daniel, étaient partis lui présenter des excuses pour la mauvaise gestion de la filière. «Nous avons honte… vous nous avez donné la filière, mais ceux qui sont à la tête des structures ont mal géré… Ils ont dilapidé l’argent de la filière en achetant des sociétés sur aucun fondement…». Ce sont, entre autres bouts de phrases dont ils ont usés pour traduire leur amertume face «à la pagaille qui a cours dans la filière». Ils lui demandent aussi pardon parce que certains en sont venus à salir son nom. Les doyens souhaitent que le Chef de l’Etat fasse preuve d’indulgence en ne les abandonnant pas, car son concours reste primordial. Pour le blanchir, Sansan Kouao et ses compagnons proposent d’organiser une grande manifestation de reconnaissance à sa personne dans les tout prochains jours. En attendant, ils souhaitent, tout de même que l’enquête que le Président de la République a diligentée se poursuive afin de punir les fautifs. Le Chef de l’Etat les a rassurés qu’il n’abandonnera jamais la filière café-cacao, parce que la Côte d’Ivoire en est le fruit. Et donc, il ne lui viendra jamais en idée d’abandonner les producteurs, même s’ils sont coupables de mauvaise gestion. Cependant, le Président Gbagbo veut que les producteurs mettent à la tête des structures de la filière des gens qui le respectent. L’enquête, elle, se poursuivra, a-t-il dit.
Alakagni Hala
Des producteurs opposés au blocage de la filière
Nous ne sommes pas prêts à bloquer la campagne. Nous n’avons pas de raison de le faire. Que l’ANAPROCI ne compte pas sur nous pour le faire. Ce que nous demandons à l’ANAPROCI, c’est d’aller à une Assemblée générale pour renouveler les instances. De 2001 à ce jour, en violation des textes, il n’y a jamais eu d’Assemblée générale. Nous demandons donc à l’ANAPROCI de se mettre à jour avant de parler au nom des producteurs», a confié, jeudi dernier, M. Zogbo Raphaël, président de la Coordination nationale des organisations des producteurs de café-cacao de Côte d’Ivoire (CNOPCI) dont est membre la Confédération des associations et syndicats de Côte d’Ivoire (COSACI). C’était au cours d’une rencontre d’information de ladite organisation à la grande salle de conférence du 23ième étage de la Caistab. Selon le président de la CNOPCI qui compte 40 associations et 52 syndicats, les différentes rencontres avec le ministre de tutelle ont abouti à un accord de principe sur le financement des coopératives. La liste des coopératives devant bénéficier dudit financement aurait déjà été déposée et les choses devraient s’accélérer à partir de la semaine prochaine. En revanche, un accord n’a pu être conclu pour les subventions à accorder aux associations et syndicats. En tout état de cause, les négociations se poursuivent toujours sur ce point. M. Zogbo a saisi l’occasion de ce point de presse pour traduire le soutien de l’organisation qu’il dirige au comité de suivi des projets et programmes dont le budget s’élève à 23,5 milliards de F CFA destinés à des projets de santé dans les zones de production (3,5 milliards), à l’éducation, notamment la construction d’établissements (6 milliards), à l’hydraulique villageoise (3 milliards), aux routes (11 milliards). Selon lui, un tel soutien est logique dans la mesure où depuis la libéralisation, jusqu’à l’année dernière, 295 milliards ont été prélevés pour le compte du FDPCC sans que les producteurs qui devaient bénéficier d’une bonne partie de ces ressources.


Source: Fraternité Matin

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