Une trentaine de personnes, membres du Syndicat des travailleurs de la Sigogi (Sytrasi), l’un des trois syndicats de l’entreprise, observent depuis hier, un arrêt de travail de trois jours. Ils reprochent à leur direction générale, selon M. Amichia Niamkey, le secrétaire général, entre autres, la prise de sanctions abusives contre certains travailleurs, la non application de « l’accord d’établissement », des actes d’intimidation et de harcèlement, des avertissements abusifs. Soutenus par une centaine de jeunes (hommes et filles) se disant parents de certains agents de la Sicogi, les grévistes ont occupé la cour du » Mirador » pendant une partie de la journée, avant de se séparer. Ils ont promis de revenir ce matin. » Il s’agit d’une grève pacifique et c’est la toute première depuis la création de notre syndicat. Nous réclamons simplement le retour de Mme Adiko Béatrice, secrétaire générale adjointe du Sytrasi, ainsi que celui de toutes les personnes abusivement licenciées par le directeur général et des promotions internes « , a indiqué M. Amichia. Le directeur des ressources humaines M. Kadio Nicolas, représentant le directeur général absent, soutient qu’aucune des raisons invoquées par le Sytrasi ne tient. » Nous avons donc saisi un huissier, et nous allons suivre la procédure légale jusqu’au bout « , a-t-il promis. Selon lui, les différents objets de revendication ont été déjà tranchés par l’inspecteur du travail. » Concernant par exemple le licenciement de dame Adiko qui a verbalement agressé un de ses supérieurs hiérarchiques, l’Inspec-tion du travail a indiqué qu’il s’agit d’une faute lourde qui mérite le licenciement » Mais elle aurait refusé de faire amende honorable comme le lui demandait le directeur général qui était prêt à lui pardonner sa faute, rappelle M. Kadio.
Source: Fraternité Matin