Général - Catégorie d'Articles - Urgences - Parce que la santé est primordiale!

admin4 septembre 2009
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3min1790

Après la pluie diluvienne qui s’est abattue sur la capitale burkinabè le mardi 1er septembre dernier, les populations s’interrogent toujours. L’émoi des dégâts matériels et des pertes en vies humaines passé, c’est la psychose des maladies infectieuses qui s’installe progressivement. Car, le risque est bel et bien réel .

A peine l’émotion des dégâts causés par la pluie passée, les Ouagavillois doivent se soucier du danger des probables maladies infectieuses d’origine hydrique qui planent. Selon des spécialistes de la santé que nous avons approchés, la menace est réelle. En effet le poste de traitement de l’eau de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (Onea) de Paspanga ayant été submergé, il est quasiment impossible d’empêcher certains débris de passer dans les canalisations. On ne saurait occulter le fait que la forte quantité d’eau a endommagé des tuyaux de canalisation et d’écoulement d’eau. Certes, l’Onea, selon ses responsables, multiplie les efforts pour éviter tous ces désagréments à ses consommateurs et pour éloigner tout spectre de maladie d’origine hydrique. Cependant, le manque d’eau dans certains secteurs contraint les populations dans le besoin à avoir recours aux puits ou aux forages, qui malheureusement, ne sont généralement pas très bien protégés. Toute l’eau de ruissellement s’y retrouve facilement avec tout ce qu’elle emporte comme souillures. Ce n’est donc pas exclu qu’en consommant une telle eau, les populations s’exposent alors aux maladies.

Les sites d’hébergement des sinistrés sont aussi des lieux de risque de maladies. En effet, les sites d’accueil ne pas toujours appropriés avec l’absence ou l’insuffisanse de sanitaires et parfois d’eau potable. Dd même, des populations pourraient consommer les animaux tués par les eaux et s’exposer ainsi à des maladies. Selon les spécialistes que nous avons rencontrés, les maladies qui découlent de telles catastrophes sont très infectieuses et en pareille circonstance il faut notamment redouter le choléra. Certes les risques ne sont pas si alarmants mais il faut déjà attirer l’attention des populations et les appeler à observer un minimum de règles d’hygiène.
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admin3 septembre 2009
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1min1700

Port Louis — Des bébés de 6 mois jusqu’aux adultes de 65 ans en passant par les personnes vulnérables au plan médical, ce sont les groupes qui auront, en priorité, accès au vaccin contre la grippe A lorsqu’il sera disponible.


C’est ce qu’explique le docteur Dev Anand Rajkoomar, consultant en gynécologie. Ce dernier précise que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déjà identifié les groupes à risques et Maurice s’alignera sur ses classifications. Le ministère de la Santé a déjà commandé deux millions et demi de doses du futur vaccin.

«Les autorités, comme l’OMS, ont déjà identifié les groupes qui bénéficieront du vaccin. Ce sont ceux âgés entre six mois et 65 ans, les femmes enceintes, les personnes qui vivent dans les maisons où une personne a contracté la grippe A et ensuite les personnes vulnérables sur le plan médical», rappelle, à cet effet, le médecin.

Par ailleurs, le laboratoire médical Green Cross annonce le lancement d’un test de la grippe A H1N1.
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admin3 septembre 2009
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8min1720

Sur 100.000 naissances, 101 femmes meurent à Sédhiou, dans le sud du Sénégal, selon les chiffres actuels de l’hôpital régional de Ziguinchor, dans la région de Casamance. Mais, dans les communautés rurales de cette région, comme Mlomp, Niakhar et Bandafassi, plus de 400 femmes décèdent pour 100.000 naissances.


Le taux de mortalité maternelle, dans cette région méridionale du Sénégal est donc instable et inquiétant tout comme les chiffres du ministère de la Santé. Au Sénégal, sur 100.000 femmes qui accouchent, 401 décèdent. Pourtant, les structures sanitaires multiplient des actions en vue de réduire le taux de mortalité maternelle dans ce pays d’Afrique de l’ouest, selon le ministère.

Dr Kalidou Konté, médecin chef de l’hôpital de Sédhiou, reconnaît que la sensibilisation des femmes et des maris – sur les risques d’accouchement à domicile et sur les avantages des visites prénatales auprès des structures de santé – ne change rien dans le comportement des populations.

«Tant que les femmes vont continuer à privilégier l’accouchement à domicile, à refuser de fréquenter les structures de santé avant l’accouchement, la lutte contre la mortalité maternelle restera sans effets positifs», déclare-t-il, très déçu à IPS.

Selon Konté, les accoucheuses traditionnelles font toujours la loi dans les localités du sud du Sénégal. «Les gens ici font toujours appel aux accoucheuses traditionnelles, ce qui n’encourage pas les femmes à faire des visites prénatales. S’il y a aussi trop de décès maternels, c’est parce que les filles deviennent mères trop jeunes. Le plus souvent, elles ont entre 12 et 15 ans», explique-t-il.


Après une visite dans les trois communautés rurales, IPS a constaté qu’elles sont desservies par des dispensaires tenus par des infirmiers. Il y a deux infirmiers à Bandafassi, deux à Mlomp et quatre à Niakhar. Le dispensaire de Mlomp, tenu par la soeur infirmière catholique, Rita Bassène, dispose de 14 lits d’hospitalisation, d’un petit laboratoire un peu délabré et d’une salle de consultation.

Soeur Bassène explique que la mort maternelle se définit comme le décès d’une femme, survenu au cours de la grossesse ou dans un délai de 42 jours après sa terminaison, pour une cause quelconque déterminée ou aggravée par la grossesse.

«Les décès maternels fréquents dans nos localités sont classés en deux groupes : le décès obstétrical direct est celui qui résulte de complications, d’interventions et d’omissions d’un traitement; et le décès obstétrical indirect résultant d’une maladie ou d’une infection apparue au cours de la grossesse», souligne-t-elle.


Selon la soeur Bassène, toutes les femmes enceintes ne viennent pas faire des consultations prénatales au dispensaire. «Il est vrai qu’on n’a pas assez de moyens, mais les femmes enceintes préfèrent être consultées par la vieille accoucheuse traditionnelle du quartier», déplore-t-elle. «Mais, lorsqu’il y a des complications, on nous les amène; le plus souvent, ces femmes sont déjà fatiguées : dans ce cas, il nous est difficile de les sauver».

Aissatou Touré, accoucheuse traditionnelle à Bandafassi, ne reconnaît pas la responsabilité des accoucheuses traditionnelles lorsqu’il y a des complications de grossesse. Selon elle, une accoucheuse traditionnelle ne fait qu’orienter une femme enceinte pour qu’elle puisse accoucher sans difficulté.

«Moi, quand j’examine une femme enceinte, c’est pour qu’elle accouche paisiblement. Je guide cette femme dans les positions à prendre dans son état. Je n’interdis pas aux femmes enceintes d’aller faire des visites prénatales. Ce que je fais est un plus, c’est quelque chose que j’ai acquis de ma mère, c’est tout», se défend-t-elle.

Alioune Diatta, qui vient de perdre sa femme au cours d’un accouchement à Ziguinchor, estime que les femmes enceintes ne refusent jamais d’aller aux consultations prénatales, mais que ce sont les hôpitaux qui ne sont pas bien équipés.


«Ma femme a effectué toutes les consultations prénatales. Regardez le carnet de consultation. L’hôpital de Ziguinchor n’est pas bien équipé, parfois, on vous dit que la gynécologue est absente, elle est seule, parfois, elle est débordée. Même si on vous prescrit des produits, il faut faire plus de 500 kilomètres, aller à Dakar avant de trouver ça. Pendant ce temps, ta femme souffre. L’Etat ne fait pas d’effort», explique Diatta, les larmes aux yeux.

Pour sa part, Jean-Pierre Mendy, secrétaire du Comité de développement de Niakhar (sud du pays), incrimine plutôt le mauvais état des routes. Selon lui, les routes ne sont pas bonnes pour évacuer les femmes enceintes vers les centres de santé les plus proches.

«D’abord, pour évacuer une femme vers un centre de santé, le plus souvent, c’est l’âne qui sert de moyen de transport. Même pour acheminer une malade vers Dakar (la capitale sénégalaise, au nord), l’état de la route n’est pas bon. C’est comme si notre communauté ne fait pas partie du Sénégal. Tout est délabré», dit-il, un peu amer.

De son côté, Abdoulaye Mané, professeur des sciences de la vie et de la terre au lycée de Ziguinchor, pense plutôt que la mort fréquente des femmes, lors de l’accouchement dans le sud du Sénégal, est due au fait que celles-ci sont trop jeunes.


«Dans nos établissements, les filles de 13 à 15 ans abandonnent les bancs pour cause de grossesse. Le corps n’est pas encore apte pour supporter le poids de l’enfant et surtout, le bassin n’est pas développé pour que l’enfant sorte tranquillement», explique Mané à IPS. «Les parents doivent plutôt discuter avec leurs filles, c’est important. Cette année, 15 filles de 13 à 17 ans, dans notre établissement, ont été engrossées, dont quatre sont décédées pendant le travail. C’est inadmissible», déplore-t-il.

Le représentant du ministre de la Santé à Ziguinchor, Alioune Thiam, affirme que c’est pour relever le défi de la mortalité maternelle que le gouvernement a lancé l’initiative «Badjénou Gokh» (en Wolof, qui signifie « la tante conseillère principale »). Elle consiste à confier une femme enceinte à une assistante censée jouer un rôle de facilitation dans sa prise en charge médicale, et à mieux informer les femmes sur l’utilisation des contraceptifs.
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admin2 septembre 2009
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3min1720

Le dispositif de lutte et de prévention contre la pandémie de la grippe porcine prend des mesures d’urgence au ministère de la Santé, de la Population et de la réforme hospitalière. La menace est telle que les secteurs jugés sensibles, notamment là où la concentration humaine est de mise, feront l’objet de mesures préventives.

C’est le cas du secteur de l’éducation nationale qui reste prioritaire étant donné que les élèves restent les plus exposés à cette pandémie. Ainsi, en prévision de la rentrée scolaire, un programme de prévention a été mis en place à travers le territoire national. C’est le cas de la wilaya d’Oran où les écoles seront mises à l’heure de la pandémie.

Un programme de lutte et de prévention contre la pandémie, en collaboration avec la direction de la santé et de la population et la direction de l’éducation de la wilaya d’Oran, a été mis en place. Ainsi, dès la rentrée, les écoliers et autres élèves de lycées et collèges seront renseignés sur tout ce qui touche à la maladie de la grippe porcine, nous dit-on.

«Les élèves recevront toutes les informations relatives à la pandémie. Tout d’abord, il faudra leur expliquer les origines de cette maladie, la façon dont elle est transmise et les moyens de la combattre. Il ne faut surtout pas alarmer les écoliers. Le deuxième volet, le plus important, tournera autour de la question de la prévention. Comment se prémunir de la maladie ? Comment agir devant des cas suspects ? C’est là l’essentiel des idées constituant cette opération de prévention et de lutte contre la pandémie, qui a tendance à se propager rapidement durant les saisons de grand froid.

C’est, en tout cas, ce que redoute l’Organisation mondiale de la santé (OMS)», nous confie une source de la direction de la santé. Pour parfaire cette opération, les responsables de la santé comptent lancer des cycles de formation pour les médecins et autres agents paramédicaux au sujet de la maladie de la grippe porcine. Cela pour permettre une plus grande maîtrise de l’impact visé auprès des élèves et de leurs familles. Selon notre source, «toutes les dispositions ont été prises pour réussir cette opération», nous dit-on. Connue pour être le deuxième plus grand port de voyageurs du pays, Oran a toutes les raisons de craindre le pire de cette pandémie.

Source : fr.allafrica.com
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admin2 septembre 2009
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1min1490

Port Louis — La cinquante-neuvième Session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique se tient jusqu »au 4 septembre à Kigali, capitale du Rwanda.

Lors de cette session, les participants seront également amenés à traiter le dossier de la Grippe A H1N1. Ils évoqueront les différents moyens pour contenir la pandémie.

Sur les quelque 400 participants à la session figurent de hauts-responsables de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), dont le directeur général, le docteur Margaret Chan.

Maurice est représenté par le chef de Cabinet du ministère de la Santé à cette Session. Toutefois, pour des raisons inconnues, le ministère de la Santé ne tient pas à communiquer le nom de son représentant au Rwanda.

Pendant cette session de cinq jours, le Comité régional examinera un rapport sur les activités de l’OMS dans la région en 2008. Un rapport présenté par le Directeur régional, en la personne du docteur Luis Sambo.

Lors de cette 59e Session, un nouveau directeur régional sera également nommé.

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admin1 septembre 2009
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1min1580

Port Louis — Ce médecin de l’hôpital Candos a été arrêté par la CID de Quatre Bornes, dans l’après-midi du 30 août.

Il est soupçonné d’être l’auteur d’attouchements sexuels sur deux patientes qui étaient venues se faire soigner dans cet hôpital.

La première victime, qui a porté plainte, est âgée de 29 ans et la seconde est une mineure de 16 ans. Dans leurs dépositions, les deux victimes allèguent que le médecin de 57 ans leur a caressé les parties intimes alors qu’il les auscultait. Une enquête est en cours.
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admin1 septembre 2009
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4min1670

Il ne se passe plus de jour sans que les médias évoquent, ici et là, un cas plus ou moins inquiétant de grippe A H1N1. Depuis quatre mois maintenant, la planète s’inquiète au sujet de ce virus qui a déjà, selon les derniers chiffres publiés le vendredi 28 août 2009 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), infecté plus de 200 000 personnes dans 177 pays, et causé la mort d’au moins 2 185 malades. Au Burkina Faso, cependant, on ne semble pas particulièrement préoccupés par ce nouveau fléau…

En deux semaines, du 16 au 31 août 2009 précisément, seulement 54 personnes ont participé au sondage de fasozine.com sur la grippe A H1N1. La question posée aux internautes par notre quotidien numérique est: «Redoutez-vous (ou faut-il redouter) une épidémie de grippe A H1N1 au Burkina Faso?» A cette question, 28 personnes, soit 51,9% des votants ont répondu «Oui», tandis que 21 personnes (38,9%) des participants au sondage estiment qu’il n’y a pas lieu de redouter une telle éventualité. Seules 5 personnes, soit 9,3% des votants n’ont pas d’avis sur la question.

N’empêche! Les autorités politiques et sanitaires semblent ne pas faire fi de cette situation. Un plan de riposte a ainsi été mis en place et testé récemment. Pour le ministre de la Santé, qui a assisté à la simulation, diffusée du reste à la télévision, «les dispositions sont prises, la salle d’isolement est effective, tout le service des maladies infectieuses est en alerte. Cela nous rassure qu’en cas d’éventuel le grippe A H1N1, le système sanitaire pourrait réagir convenablement». Il faut vivement l’espérer quand on sait que, de façon unanime, on s’accorde sur le fait que l’Afrique est très mal préparée pour faire face à cette épidémie.

Les chiffres sont, en effet, très parlants et incitent, tout de même, à l’inquiétude. Ainsi, une note du Bureau du représentant de l’OMS en République Démocratique du Congo indique que 14 personnes sont décédées sur les 3 852 cas enregistrés en Afrique au 25 août 2009. C’est l’Afrique du Sud qui est le pays le plus touché, avec 3 485 cas et 8 décès. En Afrique de l’Ouest, on dénombre deux cas en Côte d’Ivoire et sept cas au Ghana (avec un décès), deux pays limitrophes du Burkina.

Aussi, l’Organisation mondiale de la Santé rappelle-t-elle qu’«aucun pays n’est à l’abri d’une transmission du virus grippal H1N1».

Etat des lieux

PAYS Nombre de cas Nombre de décès

Afrique du Sud 3485 cas 8 décès

Algérie 33 cas

Botswana 23 cas

Cap Vert 37 cas

Côte d’Ivoire 2 cas

Ethiopie 4 cas

Gabon 1 cas

Ghana 7 cas 1 décès

Ile Maurice 69 cas 5 décès

Kenya 85 cas

Madagascar 6 cas

Mozambique 1 cas

Namibie 23 cas

Ouganda 11 cas

République Démocratique du Congo 1 cas

Seychelles 3 cas

Swaziland 2 cas

Tanzanie 50 cas

Zambie 5 cas

Grand total : 3852 cas 14 décès

Source: Commission de Communication Bureau du Représentant de l’OMS en RDC
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admin31 août 2009
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1min1230

Port Louis — Après les critiques formulées contre sa décision de ne
plus communiquer sur le nombre de personnes atteintes, le ministère de
la Santé sort de son silence.

Il en ressort que deux nouvelles personnes sont décédées de la
grippe A H1N1. Officiellement donc, sept personnes ont succombé, à ce
jour, de la grippe A. Soit deux nouveaux cas après les cinq déjà
annoncés. Lire la suite

admin29 août 2009
epidemies_de_VIH_et_de_tuberculose.jpg
7min1860

– Une personne séropositive sur six vit en Afrique du Sud, où sévit également, en parallèle, une épidémie de tuberculose (TB). Pendant plusieurs années, l’incompétence des dirigeants, la mise en à « uvre catastrophique des politiques et l’absence de ressources ont sapé les efforts pour contrôler ces urgences de santé étroitement associées. Lire la suite

admin27 août 2009
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4min1630

La valeur des médicaments détruits s’élèverait à 250 millions Fcfa.

Où sont donc passés les médicaments illicites saisis lundi dernier à la suite d’une opération menée par le préfet du Mfoundi, Joseph Beti Assomo, qui appliquait lui-même une décision du ministre de la Santé publique, André Mama Fouda ? La question a d’autant plus perturbé nos lecteurs que, dans notre édition d’hier, nous répercutions d’informations émanant aussi bien des services de la préfecture que de la délégation régionale de la Santé du centre, qui laissaient penser qu’on n’en savait rien.

Il se trouve cependant que, selon des informations que nous avons pu glaner à bonne source hier, les frayeurs suscitées par le manque de communication des autorités compétentes n’ont rien de grave, l’opération d’incinération des médicaments saisis ayant effectivement eu lieu le même lundi, peu après les saisies dans la banlieue de Yaoundé au lieu dit Ahala. « L’opération a eu lieu entre 18 heures et 19heures 45, pendant que l’ensemble des médias s’étaient dispersés autour de 16 heures, peu après la fin des opérations de saisie », a ainsi avoué un commissaire de police ayant pris part à l’incinération des médicaments. Une opération qui, selon nos sources, faisait suite à une réunion technique tenue autour de 17 heures ce même jour par la  » Commission départementale de destruction des médicaments, marchandises, objets et biens saisis pour cause de vente et circulation illicite dans le département du Mfoundi « .

Nos sources ont ainsi pu révéler que le « butin » global saisi par la commission comprenait 9 pick-up de la gendarmerie et de la communauté urbaine contenant des médicaments divers, 9 cars de police de médicaments, 2 camionnettes de la Cuy de médicaments et autres effets et marchandises et 1 camion benne de la Cuy. La valeur des médicaments aurait même été estimée à 250 millions de francs Cfa alors que, selon nos sources, les responsables de la Santé publique ont récupéré le lot de médicaments à présenter au ministre de la Santé publique et qui était composé essentiellement d’anti rétro viraux.

« Les objets saisis à détruire ont été disposés en deux tas et aspergés de carburant, avant qu’on n’y mette du feu à l’aide des allumettes. Tous les objets ont été entièrement consumés, après que quelques détonations ont été entendus », nous a par ailleurs révélé le commissaire de police qui a précisé que toute l’opération a fait l’objet d’un procès verbal de destruction qui a par ailleurs été signé par l’ensemble des membres de la Commission.

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