Guide santé Archives - Page 42 sur 51 - Urgences - Parce que la santé est primordiale!

admin14 mars 2008
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Le visage est rond, en permanence illuminé d’un grand sourire qui déclenche tout de suite la sympathie. Le regard est aussi vif et prévenant que notre interlocutrice, le Professeur de médecine spécialisée en bactériologie et virologie, Awa Coll-Seck. La simplicité qui l’entoure ne nous permet pas d’imaginer un instant que nous avons en face de nous un éminent stratège de la lutte mondiale contre le paludisme. La brillante Sénégalaise a débuté sa carrière en travaillant durant dix ans dans des hôpitaux à Dakar et à Lyon (France). Plus tard, elle assume les fonctions de chef de service et professeur titulaire de la chaire de maladies infectieuses à la faculté de Médecine de l’Université Cheickh Anta Diop de Dakar tout en étant la mère de quatre enfants. « J’ai eu beaucoup de chance, déclare-t-elle; le soutien indéfectible de ma famille m’a permis de mener carrière et vie personnelle de front ». De 1996 à 2001, en tant que directeur du Programme commun des Nations unies pour le VIH/SIDA (ONUSIDA), Dr Coll-Seck est le grand stratège de l’ONU pour la lutte contre le Sida. Qui pouvait imaginer que la nouvelle dynamique de la lutte contre le Sida était insufflée par une ressortissante africaine ? A cette époque, elle dirige essentiellement l’élaboration, la publication et la diffusion d’une quantité de recommandations relatives à la politique à mener et aux pratiques de référence à respecter, afin d’aider les gouvernements et la société civile à mettre au point leurs propres stratégies nationales et communautaires d’intervention face à l’épidémie de Sida. Durant cette période à Genève, en Suisse, en parfaite harmonie avec le directeur d’ONUSIDA, le professeur Peter Piot, Awa Coll-Seck coordonne et mobilise l’action du système des Nations unies en riposte à l’épidémie. En même temps, elle supervise le personnel employé par les quatre bureaux régionaux de l’Afrique, de l’Asie, de l’Europe orientale et centrale et de l’Amérique latine et des Caraïbes. Awa n’a jamais voulu rester trop éloignée des réalités de son continent d’origine, l’Afrique. C’est pour cette raison que durant sa carrière, elle sert à plusieurs reprises le Sénégal en tant que ministre de la Santé. Cette femme dynamique, âgée de 55 ans, a toujours su convaincre les décideurs de l’importance de la santé pour le développement économique et social et mobiliser les ressources financières nécessaires tant à l’intérieur du pays qu’auprès de donateurs internationaux. C’est ainsi qu’elle entreprend la réforme en profondeur du secteur de la santé et recueille l’appui de toutes sortes de partenaires au sein du gouvernement, de la société civile et du secteur privé pour la mise en œuvre et l’expansion des programmes de santé publique. « Il faut modifier les mentalités dans nos pays. Pour cela, il faut associer les communautés aux changements », martèle-t-elle. Aujourd’hui, Dr Awa Coll-Seck occupe à nouveau des fonctions internationales à Genève comme Secrétaire exécutif du partenariat Faire reculer le paludisme (en anglais, Roll Back Malaria ou RBM en acronyme). « Cette alliance entre les gouvernements, d’autres organismes de développement, des ONG et des entreprises privées, s’efforce de réduire le coût humain et socioéconomique du paludisme », nous explique l’éminent professeur sénégalais. « Ce partenariat mondial établi en 1998 par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD), le Fonds des Nations unies pour l’Education (UNICEF) et la Banque mondiale a pour objectif de réduire de moitié la charge de morbidité due au paludisme d’ici à 2010. » Awa Coll-Seck souligne l’importance des dégâts occasionnés par le paludisme: « Chaque année, on recense plus de 300 millions de cas de maladie aiguë et au moins un million de décès. L’immense majorité des décès dus au paludisme (90%) surviennent en Afrique, au sud du Sahara, où cette maladie fait aussi sérieusement obstacle au développement économique et social. Le paludisme est la principale cause de mortalité chez les moins de cinq ans en Afrique (20%) et il représente 10% de la charge totale de morbidité du continent. Ce fléau tue un enfant africain toutes les 30 secondes ! » En Afrique, aujourd’hui, on sait que le paludisme est à la fois une maladie de la pauvreté et une cause de pauvreté. Dr Awa Coll-Seck nous explique « qu’outre les vies perdues et la baisse de productivité due à la maladie et aux décès prématurés, le paludisme entrave également la scolarité des enfants et le développement social en raison de l’absentéisme et des atteintes neurologiques permanentes et autres conséquences des accès graves de cette maladie ». En effet, la croissance économique des pays de forte transmission a toujours été inférieure à celle des pays sans paludisme. Les économistes imputent au paludisme un déficit de croissance annuelle pouvant atteindre 1,3% dans certains pays d’Afrique.
Toujours confiante, Dr Coll-Seck constate que l’établissement, en 1998, du partenariat mondial « Faire reculer le paludisme » a responsabilisé les dirigeants africains face au fléau. Une vingtaine de pays ont abaissé ou supprimé les taxes et droits de douane sur les moustiquaires imprégnées d’insecticide afin de les rendre abordables. Plus de la moitié des pays d’Afrique où le paludisme est endémique, représentant près de la moitié de la population exposée, se sont dotés de « plans stratégiques de pays » (PSP) pour parvenir à faire reculer le paludisme. L’application de ces mesures, et d’autres encore, sur une grande échelle entraînera une réduction sensible de la charge de morbidité et de mortalité due au paludisme. Cette attitude est très encourageante, estime Dr Awa Coll-Seck, « mais l’Afrique peut mieux faire ! »


Source: Fraternité Matin Lire la suite

admin13 mars 2008
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Un nouveau vaccin contre la méningite bon marché et extrêmement efficace sera lancé en 2009. Les effets cliniques réalisés en Afrique de l’Ouest ont en effet donné des résultats satisfaisants.  


« Le vaccin protège contre la souche [de méningite] la plus virulente d’Afrique, responsable de 85 % des dommages causés par la maladie ; il permettra également de régler un grand nombre de difficultés liées au traitement », a déclaré Marc Laforge, en charge du Projet de vaccin contre la méningite (PVM). 


Marc Laforge fonde sa conviction sur les résultats positifs des essais cliniques menés dans certains pays d’Afrique de l’Ouest (Sénégal, Gambie et Mali). « Le vaccin est très immunogène », a-t-il affirmé. 


Ce nouveau vaccin permettra d’enrayer efficacement les épidémies de grande ampleur, étant donné qu’il s’attaque directement au microbe dans la gorge du malade, prévenant aussi la principale forme de transmission (la toux). Un point qui doit néanmoins faire l’objet de nouveaux tests, qui seront réalisés au Burkina Faso en 2009. 


La bactérie de la méningite se transmet par les sécrétions respiratoires, véhiculées par l’éternuement ou la toux. Ce qui explique que la maladie soit plus fréquente les six premiers mois de l’année en Afrique subsaharienne, en raison des vents forts et d’une faiblesse immunitaire due au froid, au sein des populations. 


Le PVM et le Serum Institute of India (SII) ont signé un accord portant sur la production, sur une période de 10 ans, de 25 millions de doses de vaccins, destinées aux populations d’Afrique. 


Ce vaccin permettra d’immuniser 500 millions de personnes dont l’âge se situe entre 0 et 25 ans, pour un coût total de 500 millions de dollars. Or le vaccin contre la méningite coûte habituellement entre 10 et 20 dollars. Les premiers pays à en bénéficier seront le Burkina Faso, le Mali et le Niger, gravement frappés par la méningite chaque année au cours de la période de soudure. 


Le nouveau vaccin a d’autres avantages : il permet une immunité pendant 10 ans, au lieu de 2 ans ; il peut être administré aux enfants de moins de 2 ans ; il peut être utilisé de manière préventive, et non uniquement comme traitement. 


Le projet d’élaboration d’un nouveau vaccin contre la méningite a été mis en place en 2001, en partenariat, par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Programme pour la technologie appropriée en matière de santé (PATH). Les premiers essais en Afrique ont été réalisés en 2006, au Mali et en Gambie, et en 2007, en Ethiopie, au Ghana et au Sénégal. 


La méningite, une maladie qui peut être mortelle, s’attaque au cerveau et à la moelle épinière. Elle laisse souvent des séquelles irréversibles, dont la surdité et un retard mental chez les enfants. En 2007, une épidémie de méningite a fait plus de 2 000 morts dans 9 pays ouest-africains.


Source: Bulletin_santé

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admin19 février 2008
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Une fois soulagés du mal qui les a rongés des années durant, les lépreux éprouvent d’énormes difficultés pour leur réinsertion. C’est pour vaincre cet autre handicap que les autorités du département ont décidé de réagir. En favorisant leur accès à des activités génératrices de revenus. M. Tanoh Evariste, le directeur des affaires socio-culturelles du Conseil général de Grand-Bassam l’a récemment annoncé au cours d’une cérémonie dans le village de Larabia (Bonoua). Les responsables du district sanitaire de Grand-Bassam, ont insisté sur le dépistage précoce de la maladie. Ceci-, a dit, le Dr Dagnogo, directeur départemental de la santé « passe par la sensibilisation ». Le faciès épidémiologique de la lèpre dans le district sanitaire, a-t-il révélé, comptait au 31 décembre 2007, sept malades. Cinq parmi ceux-ci ont été déclarés guéris. Avec un nouveau cas décelé en janvier 2008, ce sont à ce jour trois malades qui sont en traitement dans la structure. Les populations, par la voix de leur porte-parole, M. Gilbert Kouassi, ont souhaité que le district intensifie ses actions dans leur village par la réhabilitation et l’équipement du dispensaire. Lire la suite

admin15 février 2008
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La méningite est une réalité en Côte d’Ivoire et les chiffres donnés hier par le ministère de la Santé et de l’hygiène publique confirment bien nos écrits publiés dans « Le Nouveau Réveil » n°1843 du mardi 12 février. Même s’il y a une légère amélioration au niveau du nombre des victimes de ce début d’année par rapport à l’an dernier « cette année 2008 à la 5ème semaine, un total cumulé de 120 cas dont 28 décès, contre 205 cas l’an dernier à la même période » a indiqué, hier, Allah Kouadio Remi, au cours d’un point de presse. Néanmoins, le ministre affirme « aucun de nos districts sanitaires n’est en épidémie à ce jour ». Mais par mesure de prudence, le ministère a créé un comité national de lutte contre les épidémies. La stratégie adoptée par le ministère devant la pénurie de stocks au plan international, est de ne vacciner que dans les aires de santé où des cas adviennent. Selon Allah Kouadio « cette stratégie nécessitera 1 million de doses de vaccins, et le gouvernement s’emploie à les rassembler. Un plan d’action a donc été élaboré pour optimiser cette stratégie d’un coût de 1 207 475 980 f CFA, et a été mis à la disposition du gouvernement » a-t-il déclaré. Ainsi, la surveillance épidémiologique sera renforcée dans chaque district sanitaire à risque, par le renforcement des capacités de notification des cas suspects, les équipes médicales seront équipées de moyens diagnostics d’utilisation relativement simple afin de poser un diagnostic rapide, en vue d’une prise en charge optimale des cas. A cela, il faut ajouter que la supervision des équipes médicales et de surveillance épidémiologique, sera constante et rigoureuse, ainsi que la surveillance transfrontalière et la vaccination sera renforcée aux postes de frontières de Niellé et de Laléraba.


Source: Le Nouveau Réveil

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admin12 février 2008
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1min2000

Le gouvernement nigérien, en coopération avec l’OMS et l’UNICEF vient de lancer une campagne massive de vaccination contre la rougeole. Près de 3 millions d’enfants de 9 mois à 5 ans sont concernés. Cette action devrait se poursuivre jusqu’au 14 janvier.

Objectif, « donner à chaque enfant le meilleur départ possible dans la vie » souligne Akhil Iyer, responsable UNICEF au Niger. Ce pays a déjà réalisé des progrès spectaculaires dans sa lutte contre la rougeole. En 2003, plus de 40 000 cas avaient été rapportés, qui avaient provoqué 500 décès. En 2006, changement de registre : 478 cas seulement, et 4 décès !

Or depuis, le pays a enregistré quelque 1,4 million de naissances. Il faut donc vacciner ces enfants, ainsi que l’ensemble des petits qui avaient échappé à la précédente campagne. Plus de 3 800 volontaires et agents de santé parcourent en ce moment le pays, pour délivrer à chaque enfant le précieux vaccin.


Source: destination Santé Lire la suite

admin7 février 2008
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La fin de l’excision n’est pas pour maintenant. Cette pratique a toujours cours tant en ville qu’au village. A l’instar de la communauté internationale, la Côte d’Ivoire a célébré hier mercredi 6 février, la journée internationale de lutte contre les Mutilations génitales féminines (MGF) dont l’excision. Selon les estimations de l’OMS, entre 100 et 140 millions de femmes ont subi une forme quelconque de mutilation génitale dans le monde. En Côte d’Ivoire, la situation n’est pas reluisante. Malgré la loi 98/757 du 23 décembre 1998 interdisant la pratique de l’excision. L’enquête à Indicateurs multiples (MICS 2006), estime à 36%, le nombre de femmes excisées dans le pays avec 34% en milieu urbain et 38% en milieu rural. La pratique persiste avec de plus fortes prévalences de 73.3% à l’Ouest du pays et de 87,9% au Nord et Nord-Ouest. Les MGF dont l’excision, recouvrent un ensemble de pratiques aboutissant à l’ablation partielle ou totale ou à l’altération des organes génitaux féminins externes pour des raisons non médicales. L’opération est généralement pratiquée sur des filles âgées de 4 à 14 ans ; elle est également exécutée sur les très jeunes enfants, les femmes sur le point de se marier et parfois sur les femmes enceintes de leur premier enfant ou qui viennent de donner naissance.


Source: Le Temps

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admin6 février 2008
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Dans le souci d’aider les ONG à mieux planifier et répondre aux normes de la mise en œuvre de leurs activités, et lutter contre la pandémie du Sida », le Conseil des organisations de lutte contre le Sida (COSCI), a formé des membres des ONG et leurs sections décentralisées. Avec pour thème « Renforcement des compétences pour l’élaboration du plan d’actions ». C’était au cours d’un atelier de formation, lundi dernier, au CAMPC sis à l’université de Cocody. A cette occasion, le directeur exécutif di COSCI, M. Jean Marcel Konan, a indiqué que l’objectif, est « de permettre aux ONG d’être au même niveau d’information sur la stratégie de planification communautaire». Aussi, dira, t-il, c’est pour « permettre aux participants d’avoir des outils de planification susceptibles d’améliorer leur rendement dans les différentes zones de sensibilisation ». Le COSCI, il faut le souligner, bénéficie de l’appui technique de l’ONUSIDA, et de l’appui financier de Fonds d’accélération de la prévention. Il s’engage pour cette année, de renforcer son partenariat avec les autres acteurs dans la lutte contre le Sida, d’aménager les répertoires des ONG nationales et de renforcer le circuit de communication entre ceux-ci. Cet atelier, qui a débuté lundi dernier prend fin ce mercredi.
Grâce Ouattara
Coup d’œil
Mutilations. La journée internationale des mutilations génitales féminines (MGF) est célébrée dans le monde ce mercredi. Aucune manifestation officielle n’est prévue à cet effet en Côte d’Ivoire. Cependant, le ministère de la Famille et des Affaires sociales et l’Unicef invite, la population à se mobiliser pour l’éradication de ce phénomène qui gagne du terrain. En effet, selon les estimations de l’OMS, “entre 100 et 140 millions de femmes ont subi une quelconque forme de MGF”. La Côte d’Ivoire est présentée comme l’un des pays les plus touchés, par l’enquête à indicateurs multiples. « Malgré la loi 98/757 du 23 décembre 1998 interdisant la pratique de l’excision, le nombre de femmes excisées est de 36% avec 34% en milieu urbain et 38% en milieu rural », signale l’enquête.


Source: Fraternité Matin

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admin5 février 2008
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2min2000

Plusieurs centaines de femmes africaines ont dénoncé lundi à Ouagadougou, les violences faites aux femmes séropositives, lors d’une rencontre internationale consacrée au VIH/sida. “Il n’y a aucun doute que beaucoup de violations aux droits humains caractérisent la pandémie (du VIH/Sida). Les femmes sont celles qui ont le plus sévèrement porté le poids des abus des droits humains, dû au fait qu’elles sont sujet à des violences et autres atrocités liées au genre et mises au compte de leur séropositivité”, a déclaré la présidente internationale de l’Association des femmes africaines face au sida (Afafsi), Bernice Heloo. “Beaucoup de femmes ont été chassées de leur domicile conjugal, dépouillées de leurs biens durement acquis, et séparées de leurs enfants et des personnes qu’elles aiment”, a poursuivi Mme Heloo, en présence du Premier ministre burkinabè Tertius Zongo. Elle a appelé la communauté internationale à apporter un soutien technique et financier afin de “renforcer les stratégies de lutte contre l’inégalité de genre en Afrique, facteur principal dans la propagation de la pandémie, et contribuer à promouvoir les droits humains des personnes vivant avec ou affectées par le VIH/sida”. Près de 500 femmes d’une trentaine de pays d’Afrique subsaharienne prennent part à cette rencontre de quatre jours, qui doit débattre des “violences contre les femmes et le VIH/Sida”, de l’”accès des femmes et des enfants au traitement et aux soins de santé” ainsi que de la “mobilisation des ressources pour les programmes en faveur du genre”. La conférence, organisée par l’Afafsi, est soutenue par l’ONUSIDA, le gouvernement burkinabè et plusieurs ONG et associations de lutte contre le sida.


Source: Fraternité Matin

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admin14 décembre 2007
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2min1910

Le Chef de l’Etat a signé le décret qui officialise l’équipe qui va mener le combat. La Présidence de la République de Côte d’Ivoire dispose, depuis hier, de son comité sectoriel de lutte contre le SIDA. C’est le Chef de l’Etat, SEM. Laurent Gbagbo, président dudit comité, qui a signé le décret de création pour son officialisation. L’objectif de ce comité est de faire barrage au SIDA par des actions de prévention, qui comprendront la mobilisation du personnel, la sensibilisation, l’éducation pour un changement de comportement. Selon ses initiateurs, il s’agira en outre « de prendre en charge les malades en organisant une solidarité particulière autour d’eux afin que ces personnes ne se sentent pas rejetées ». Le Président Laurent Gbagbo a promis son appui à la structure. Il a par ailleurs, invité ses membres “ à tout mettre en œuvre afin que le personnel de la présidence de la République, en service sur toute l’étendue du territoire, soit pris en compte par le programme d’action du comité”. Docteur Amessan Agnès, conseiller technique du président de la République, chargé de la sécurité sociale, en est la 1ère vice-présidente.


Source: Fraternité Matin

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admin13 décembre 2007
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3min1810

Le district d’Abidjan entend promouvoir une campagne de lutte contre le vih-sida qui sera centrée sur le leadership.
C’est la raison pour laquelle, il a organisé, en collaboration avec le ministère de la lutte contre le sida et les ONG, une marche récemment, à travers la commune du Plateau et d’Adjamé qui s’est achevé au parking de l’hôtel du district d’Abidjan.
Le président du conseil d’administration du Cos-Ci, Laurent Gbanta, a indiqué que la lutte contre la pandémie du sida doit être fondée sur la responsabilité, la solidarité, la non-discrimination, le respect des personnes malades. La réduction des inégalités et le leadership en terme d’accès au diagnostic et aux soins. La prévention s’impose, selon lui afin d’accentuer la prise de conscience qui reste encore insuffisante. “ Pour combattre ce fléau, les hommes et les femmes doivent agir sur les lignes de front de changement, du leadership et de l’engagement. Mais ce dont nos populations ont besoin maintenant, et continueront d’avoir besoin même lorsque les anti-rétroviraux seront disponibles, c’est un accès aux besoins de base : une alimentation nutritive, de l’eau potable, des installations d’assainissement, des médicaments essentiels à moindre coût pour lutter contre les infections opportunistes et les soins de santé de base”, a-t-il souligné .
Le représentant du gouverneur du district d’Abidjan, M. Adoï Akoun, a, quant à lui, appelé les élus et autres autorités locales des districts, des départements et des conseils généraux à se donner la main pour relever le défi de libérer le pays du sida . Le district d’Abidjan souhaite ainsi “ renforcer le leadership institutionnel, renforcer l’engagement de la population, amener chaque secteur à renforcer son engagement et son leadership en matière de lutte contre le sida et assurer la coordination de la campagne de lutte contre ” cette pandémie. Pour cela, chaque année son partenariat avec les Ong lui permet d’assurer: “un soutien aux malades, un soutien aux campagnes de dépistage, aux achats des médicaments rétroviraux. Le district d’Abidjan, pour atteindre ses différents objectifs, a décidé d’adopter un certain nombre de stratégies. Il s’agit de la mobilisation sociale la planification rigoureuse des activités, la coordination adéquate des activités ainsi que le suivi et l’évaluation de la campagne nationale de lutte contre le sida, a relevé M. Adoî Laurent.


Source: Notre Voix

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