Guide santé Archives - Page 41 sur 51 - Urgences - Parce que la santé est primordiale!

admin8 avril 2008
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8min2030

Le cancer est un véritable problème de santé publique. Ce fléau a donné les mêmes frayeurs que la pandémie du Sida, aux premières heures de sa découverte. La guérison n’est toujours pas certaine, surtout lorsque le mal est découvert tardivement. Tout comme pour le Sida, toutes les intelligences du monde entier devraient se mobiliser, pour combattre le cancer sous toutes ses formes. Et cela d’autant plus, que selon les travaux du Centre international de recherche sur le cancer de Lyon, en 2020, si rien n’est fait à temps, 16 millions nouveaux cancéreux seront diagnostiqués dans le monde. 65% de ceux-ci proviendront des pays en voie de développement qui ne disposent que de 5% de ressources pour la lutte contre ce fléau.

A en croire, la Ligue ivoirienne contre le cancer (Licc), en Côte d’Ivoire, sur 100.000 femmes, 83 sont atteintes de cancer. Sur 100.000 d’hommes, 98 ont le cancer. De plus, ce sont au total, 16.000 nouveaux cas de cancer qui sont dépistés chaque année dans le pays.

Le Pr. Echimane Kouassi Antoine, président du comité d’organisation, chef du service cancérologie du Chu de Treichville indique que le 4e congrès-euro africain de cancérologie, qui s’est tenu récemment à Abidjan, a porté sur les cancers de l’appareil digestif parce qu’ils sont souvent découverts tardivement et liés au tabagisme, au mode de vie et aux infections. Notamment les cancers de la cavité buccale, du côlon, du rectum et surtout les cancers primitifs du foie, dont les traitements sont difficiles. Il ressort de ces assises que les malades africains, de manière générale, sont dépistés tardivement. « Le premier responsable de cette situation, c’est nous les praticiens parce que nous ne faisons pas assez d’efforts dans le domaine de la sensibilisation, de l’information et de l’éducation des populations afin qu’elles puissent se présenter tôt. Ce qui bien sûr donnerait de bons résultats », souligne le Pr. Bombé Mbalawa Charles, président du comité scientifique du congrès, professeur titulaire des universités Cancérologie médicale de Congo- Brazzaville. Il a été aussi question des cancers de l’appareil génital féminin. Notamment le cancer du col de l’utérus qui constitue un véritable problème. Il a été démontré que ces cancers s’installent progressivement, lentement, sur une longue période avec des étapes précancéreuses. Si bien qu’en organisant le dépistage précoce pour mettre en évidence ces étapes précancéreuses et en les traitant, la chaîne pourrait être rompue. Ce qui serait bénéfique aux malades. La guérison du cancer du col de l’utérus est assurée à 100%, si dépisté tôt. Et celui du cancer du sein peut être traité dans 80% des cas.

Les spécialistes du cancer ont été exhortés à organiser la lutte contre le cancer dans leurs pays respectifs à l’intérieur d’un plan national contre ce fléau. La formation du personnel médical a été encouragée afin de le rendre plus apte à mener cette lutte.

Au cours de la rencontre euro-africaine, les participants se sont également penchés sur d’autres types de cancers qu’on appelle les cancers hématologiques. Ce sont les cancers qui touchent les cellules sanguines ; ils se présentent sous une forme aiguë et chronique et touchent aussi bien les enfants que les adultes. « Nous avons des difficultés de diagnostic de ces cancers parce que les équipements doivent être assez sophistiqués », explique un praticien. Des communications libres ont porté sur les cancers de la peau. Qui selon le Pr. Gombé Mbalawa, sont quelquefois à l’origine de nombreux problèmes familiaux, parce qu’on suspecte quelqu’un d’être à l’origine de leur survenue. L’élément principal à retenir ici, c’est qu’il faut surveiller une plaie qui ne se cicatrise pas dans les délais habituels. Abordant le chapitre du traitement du cancer, les participants aux congrès ont insisté sur la radiothérapie. Une technique qui consiste à brûler la tumeur par les rayons X. Malheureusement, ce traitement ne se pratique pas encore à Abidjan. Aussi le Professeur a-t-il plaidé pour que « cette lacune inacceptable » pour un pays comme la Côte d’Ivoire soit comblée.

Le Président Laurent Gbagbo a indiqué à ce propos, lors de l’audience qu’il a accordée aux experts, que l’Etat ivoirien s’est engagé dans la lutte contre cette maladie non transmissible qui menace les populations africaines. Son engagement va se matérialiser par la création de structures de prise en charge des patients atteints du cancer et par des investissements dans le domaine de la radiothérapie en collaboration avec les partenaires au développement. Il a par ailleurs souhaité un renforcement des liens entre spécialistes africains et européens afin de répondre aux attentes des populations pour améliorer la qualité de la vie.

Pour sa part, Pr. Hervé Curé, cancérologue français, a fait savoir que cette maladie est la première cause de décès avant les maladies cardiovasculaires. Il y a eu 154. 000 décès par cancer dans son pays en 2002, dont 44.000 prématurés, c’est-à-dire avant l’âge de 65 ans.

Pour faire face à cette maladie, en France, un plan cancer a été mis en place par le Président Jacques Chirac au début de son dernier quinquennat. En 2002, c’était un grand chantier national pour mieux prendre en compte et mieux traiter le cancer en France. Il y a eu après un institut national de cancer, opérationnel depuis 2004. Et enfin des fédérations, des centres de lutte contre le cancer. Le plan cancer a découpé la France en 7 cancérolopoles. Ce découpage a pour l’objectif, d’amener toutes les organisations sur le cancer à travailler ensemble et à faire en sorte que tout patient, quel que soit son lieu de traitement diagnostic et de traitement en France, puisse l’être de la même façon et avoir les mêmes chances.


Source: Fraternité Matin

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admin7 avril 2008
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3min2570

Bilharziose, onchocercose, filariose lymphatique… Ces maladies tropicales sévissent dans les régions les plus pauvres de la planète et sont en fait, délaissées. Une situation jugée inacceptable par un groupe international de chercheurs, qui appellent à la mise sur pied d’un « Fonds mondial de lutte contre les maladies tropicales négligées ». Ces dernières il est vrai, touchent un milliard de personnes dans le monde, particulièrement en Afrique, en Amérique du Sud et en Asie.


Le groupe de chercheurs rassemble des « références », comme le Dr Lorenzo Savioli directeur du Département des Maladies tropicales Négligées de l’OMS, le Pr David Molyneux de la Liverpool School of Tropical Medicine de Grande Bretagne et le Pr Tsutomu Takeuchi du Department of Tropical Medicine and Parasitology de Tokyo.


« Nous sommes capables aujourd’hui d’éliminer ou au moins de contrôler quelques-unes de ces maladies parmi les plus importantes, en optimisant les dons de médicaments » expliquent les chercheurs. Une optimisation qui devrait passer par la mise en œuvre d’un « fonds mondial de lutte ». A l’instar du mécanisme déjà existant pour le VIH-SIDA, la tuberculose et le paludisme.


« En termes de rapport coût-efficacité, cette approche serait idéale pour réduire la pauvreté dans le monde » poursuivent les auteurs de cet appel. En effet, les économies locales sont sérieusement malmenées par les maladies tropicales… Si ces dernières frappent de plein fouet les plus pauvres, la pauvreté elle, se nourrit de la mauvaise santé des populations.


Pour être certain de bien se faire entendre par les puissants de ce monde, les signataires de l’appel projettent d’adresser un message au sommet du G8 qui se tiendra au Japon en juillet prochain. « Deux milliards de dollars sur 5 ans suffiraient pour lancer des programmes d’aides pour les malades les plus pauvres. C’est une somme relativement modeste comparée aux 4,7 milliards de dollars levés par le Fonds de lutte contre le VIH-SIDA, la tuberculose et le paludisme ».


Source: Destination Santé

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admin2 avril 2008
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2min3350

Un atelier sous-régional de la revue annuelle du projet de prévention a eu lieu à Grand-Bassam.
Débuté le 20 mars dernier, à Grand-Bassam, l’atelier sous-régional de la revue annuelle du projet de prévention du Sida au niveau des réfugiés, des personnes déplacées et leurs communautés d’accueil dans l’Union du fleuve Mano (UFM) a pris fin samedi dernier. Plusieurs recommandations ont été faites à l’issue des travaux. Il s’agit, entre autres, de la mise en œuvre de toutes les activités prévues dans le cadre des plans de travail, au titre de l’année 2008, de la mobilisation de moyens au niveau du Fonds mondial, de l’intégration des activités du projet dans les programmes des pays de l’UNFPA, dans les programmes anti Sida du ministère de la Santé et les partenaires de mise en œuvre. Initié par le ministère de la lutte contre le Sida, et l’UNFPA (Fonds des Nations Unies pour la population), en collaboration avec la Banque africaine de développement (BAD), cet atelier visait un objectif spécifique, au dire de M. Aboudramane Doung, secrétaire général de l’UFM, à savoir évaluer l’état de mise en œuvre des activités du projet et des résultats dans les pays concernés (Côte d’Ivoire, Guinée, Liberia, Sierra Leone). Pour une meilleure prise en charge, il a été recommandé aux représentants des pays concernés de soutenir le secrétaire général de l’UFM, afin que celui-ci soumette la proposition de l’atelier au Fonds mondial. Les participants (une trentaine de personnes) ont, par ailleurs, décidé d’accroître la visibilité du projet de prévention du Sida à travers des communications régulières entre les sites de mise en œuvre des pays et l’unité de coordination dudit projet.


Source: fraternité Matin

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admin31 mars 2008
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5min3040

Un vaccin contre l’Ebola pourrait voir le jour dans « quatre, cinq ou six ans », ont estimé des scientifiques réunis de mercredi à vendredi à Libreville pour le quatrième congrès international sur les virus Ebola et Marburg.


« La technologie semble être là. C’est une question de temps. Maintenant de là où nous sommes jusqu’au vaccin autorisé cela peut prendre quatre, cinq, six ans », a affirmé à l’AFP Thomas Geisbert, chercheur américain qui travaille sur le sujet.


Depuis la découverte des fièvres hémorragiques, « tout le monde voulait un vaccin. On a cherché, cherché, échoué, échoué… et finalement en 2000, on a réussi à avoir des plate-formes qui marchaient », a expliqué le Dr Geisbert, un des spécialistes les plus réputés du domaine.


« Le vaccin ne nécessite qu’une seule injection et avec cette seule injection sur un singe on peut ensuite le mettre en contact avec de très hautes doses d’Ebola. Il fonctionne un peu comme le vaccin antirabique (contre la rage): tu n’es pas vacciné, mais si tu es exposé on te vaccine comme traitement. Nous utilisons ce traitement avec les singes et cela marche très bien », a-t-il poursuivi.


« L’expérience m’a appris qu’il faut du temps pour passer de l’idée ou du concept que nous avons à une seringue remplie d’un vaccin » pour l’homme, a-t-il toutefois nuancé.


« Il ne s’agit pas d’aller vacciner une population entière, mais on constate que les épidémies d’Ebola s’amplifient à travers les hôpitaux. Si on trouvait un vaccin, on pourrait le donner aux personnels soignants et aux gens qui interviennent en premier lieu. On pourrait faire beaucoup de bien simplement en arrêtant la maladie à ce moment-là ».


« On pourrait aussi vacciner les proches. Si on rompt la chaîne, on peut supprimer 70% ou 80% du problème », a estimé le Dr Geisbert.


Quant aux éventuelles applications de ses recherches à d’autres maladies, aux virus « mutants » comme celui du VIH-sida, le Dr Geisbert s’interroge : « Ce sont des virus très différents. Je sais que (le laboratoire pharmaceutique américain) Wyeth travaille sur le même système que nous. Il pourrait y en avoir, mais je n’en sais rien ».


Le congrès, qui se tient pour la première fois sur le continent africain, regroupe une centaine de spécialistes venant du monde entier.


Le virus Ebola est apparu pour la première fois en 1976 au Zaïre et au Soudan. Des épidémies sporadiques ont ensuite éclaté au Congo, au Gabon, en Côte d’Ivoire et en Ouganda. Les personnes touchées développent une fièvre hémorragique, pour laquelle il n’existe aucun traitement et qui tue dans 50 à 90% des cas.


La maladie de Marburg, qui porte le nom de la ville allemande où elle a été diagnostiquée pour la première fois dans un laboratoire en 1967, a fait plusieurs dizaines de victimes en Afrique, avec des taux de mortalité dépassant 80%.


La maladie se propage par contact avec les fluides corporels d’un malade et peut tuer une personne en bonne santé en une semaine, en causant diarrhées et vomissements suivis par des hémorragies internes, des symptômes proches des personnes atteintes du virus Ebola.


Source: AFP


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admin28 mars 2008
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3min3860

L’espérance de vie élevée et le phénomène vertigineux d’urbanisation que l’Afrique amorce aujourd’hui, prédisposent sa population à la maladie d’Alzheimer dans les années à venir. Cette triste prévision sanitaire a été révélée par le Pr Giordano, ex professeur de neurologie à l’Ufr des sciences médicales et par ailleurs le père de la neurologie en Côte d’Ivoire. C’était à l’occasion de la journée d’hommage organisée à son honneur par le département des maladies du système nerveux et de rééducation fonctionnelle. Dans sa conférence sur les « avancées actuelles de la maladie d’Alzheimer », le Pr Giordano a définie cette maladie, jusque là indomptée du point de vue médicale, comme étant un déclin de la mémoire, des capacités intellectuelles à s’orienter dans le temps et dans l’espace. « Cette maladie neurodégénératrice due à des protéines défectueuses va constituer dans les années à venir un problème de santé publique majeure pour l’Afrique. » a prévenu l’expert en neurologie. Selon lui, ces troubles de comportements doublés de lésions corbicales menace l’Afrique en raison du vieillissement de sa population et de l’urbanisation à grande vitesse. « Jusque-là, a-t-il expliqué, cette maladie ne touchait que les pays d’Europe et d’Amérique où l’espérance de vie est élevée. » Pourtant au plan thérapeutique rien d’efficace n’est encore disponible. C’est que, selon le Professeur, la vaccination contre les plaques amyloïdes, les protéases et les greffes ont montré leur limite. Seuls l’Aricepj, l’Exelon et le Reminyc permettent actuellement de soulager les malades. Notons qu’en France se sont 800.000 personnes qui souffrent de cette maladie. La journée d’hommage au professeur Giordano s’est déroulée à l’Amphithéâtre Angaté de l’Ufr des Sciences médicales en présence de tout le personnel du service de neurologie. Lire la suite

admin26 mars 2008
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1min2900

Ce matin se sont ouvertes à l’hôtel Ivoire à Abidjan les premières assises des médias sur le sida en Afrique de l’Ouest et du Centre. Cette rencontre initiée par le Réseau des professionnels des média, des arts et des sports engagés dans la lutte contre le sida et les autres pandémies en Côte d’Ivoire (REPMASCI), enregistre la participation d’une vingtaine de pays. Elle devrait déboucher, selon le vœu du président du réseau, M. Bamba Youssouf, sur la mise en place d’un réseau panafricain ; le Réseau des médias africains contre le sida. Ces travaux placés sous la présidence du ministre ivoirien de la Lutte contre
le sida, Mme Christine Nebout Adjobi, s’achèvent samedi.


Source: Fraternité Matin Lire la suite

admin25 mars 2008
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Les festivités marquant la célébration de la Journée mondiale de la lutte contre la tuberculose ont démarré samedi, à l’immeuble de la CERAO au Plateau, par une conférence sur le thème : « je m’engage. Halte à la tuberculose ». Une journée scientifique et un cross populaire précéderont la cérémonie officielle, prévue pour le 11 avril à Yamoussoukro. Vieille comme le monde, la tuberculose, contrairement aux efforts de la science, est en nette évolution, selon le conférencier, Kouakou Jacquemin, directeur coordonnateur du programme de lutte contre la maladie: « en 2000, l’OMS a déclaré 8,3 millions nouveaux cas dans le monde ». L’Afrique, à l’entendre, ne trahit pas sa réputation de continent de toutes les endémies. En effet, « ce sont 2 millions de personnes qui meurent chaque année de la tuberculose ». La Côte d’Ivoire est confrontée également aux effets de la maladie. Kouakou Jacquemin révèle: « 23.281 cas sont dépistés en 2007 dont 13.930 nouveaux cas de formes contagieuses ». La maladie s’associe avec le Sida: « 39% de coinfection avec le Sida ». Son évolution est due, entre autres, à des facteurs tels que « la paupérisation, le retard dans le dépistage des cas, les migrations des populations, la situation sociopolitique actuelle ». La tuberculose est curable. Environ 6 mois de traitement. « 52% sont guéris en 2000, 63%, en 2006 ». La forme résistante, de plus en plus constatée, guérit au bout de 24 mois de traitement, selon le directeur coordonnateur. Qui n’a pas manqué d’insister sur le suivi du malade afin d’éviter la résistance ou la récidive. La tuberculose touche particulièrement les enfants et les personnes âgées. Elle est transmise par le bacille de Koch.


Source: Fraternité Matin

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admin21 mars 2008
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2min3670

Selon une nouvelle étude allemande, les toxicomanes seraient beaucoup plus exposés aux troubles de stress post-traumatique (TSPT). Et même si la dépendance à l’alcool paraît moins dangereuse que l’addiction aux drogues dures… elle représente malgré tout une véritable épée de Damoclès


L’équipe du Pr Martin Driessen, de l’Université de Bielefeld en Allemagne, a interrogé 459 patients hospitalisés dans un centre de désintoxication. Un tiers d’alcooliques, un tiers de toxicomanes et un tiers de sujets intoxiqués à la fois à l’alcool et aux drogues dures.


Il en ressort qu’« entre un tiers et la moitié des patients en cure de désintoxication pour addiction aux drogues dures sont menacés de stress post-traumatique ». En revanche, « il s’est avéré que les alcooliques sont deux fois moins exposés aux TSPT » que les toxicomanes. Deux fois moins exposés certes, mais exposés tout de même : un tiers avait déjà souffert de TSTP…


Rappelons que ces troubles constituent un groupe de symptômes fréquemment observé à la suite de catastrophes naturelles, d’attentats ou de prises d’otages. Les victimes éprouvent d’abord l’impression continuelle de revivre l’évènement. Souvenirs répétitifs, cauchemars, état d’alerte permanent, irritabilité et accès de colère, troubles de la concentration, idées suicidaires… Tous les TSPT enfin, sont susceptibles d’induire un état dépressif.


Source: destination santé

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admin18 mars 2008
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2min5650

La Croix rouge de Côte d’Ivoire lance, à compter de demain, une campagne de prévention contre la méningite dans le nord du pays. L’annonce a été faite, hier, au cours d’un point de presse, par le coordinateur national soins et santé communautaire, Dr Nioulé Zeadé Léonard. Cette initiative de la Croix rouge répond au souci d’inciter les populations concernées à prendre part à la vaste campagne de vaccination initiée par le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, depuis la détection des premiers cas dans le nord du pays en décembre 2007. A en croire Dr Nioulé, la campagne, menée par des agents mobilisateurs (volontaires de la Croix rouge), sera axée sur la sensibilisation de porte à porte et dans les lieux publics. Tout cela sous la supervision de huit coordinateurs de terrain. A terme, l’objectif de la Croix rouge est « de contenir et maîtriser l’expansion de l’épidémie dans les districts sanitaires hautement exposés ». Sept district sanitaires (Bondoukou, Boundiali, Ferkessédougou, Odiénné, Tengréla, Bouna, Korhogo et Ouangolo) sont concernés par la sensibilisation et la mobilisation sociale initiée par la Croix rouge. En raison de leur proximité avec les localités de Banfora et Gawa au Burkina Faso, où la méningite a été détectée sur 4061 sujets, dont 441 décès déclarés entre décembre 2007 et le 13 mars 2008. En Côte d’Ivoire, de décembre 2007 à février 2008, 132 cas de méningite ont été détectés dans 22 districts sanitaires, dont 28 cas pour 7 décès, dans le seul district de Tingréla. 31 décès ont cependant été enregistrés dans tout le pays depuis décembre 2007.


Source: fraternité matin

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admin17 mars 2008
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En Côte d’Ivoire, toutes les personnes malades de la leucémie meurent car il n’existe pas de centre de greffe de la moelle osseuse. » Cette révélation troublante a été faite, hier, par Pr. Téa Daignékpo, hématologue au Chu de Treichville. C’était lors d’une conférence de presse organisée par l’Ong Lanaya universel au Plateau. Outre la leucémie qui fait des ravages en Côte d’Ivoire, un exposé a été fait sur la drépanocytose qui touche 40% de la population en Afrique de l’Ouest, 10% des Noirs aux Etats-Unis et près de 12% aux Antilles. Face à ce constat alarmant, Lanaya universel a pris l’initiative de venir en aide aux enfants malades de la drépanocytose et de la leucémie. Elle entend donc mobiliser des fonds lors d’un dîner gala dont le thème est  » Le don qui sauve « . Il se tiendra le 25 avril prochain à l’hôtel Ivoire. L’Ong entend, ainsi, récolter des fonds. Qui serviront, entre autres, à créer un centre de greffe de la moelle osseuse et du traitement de la drépanocytose, améliorer l’accès aux soins et à la qualité de la prise en charge, contribuer à la formation des médecins et faciliter l’accès au dépistage. Pour atteindre ces objectifs, la présidente de Lanaya universel, Mme Fofana Awa, estime que plus de 200 millions de francs sont nécessaires.


Source:Fraternité Matin

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