Général - Catégorie d'Articles - Urgences - Parce que la santé est primordiale!

admin19 septembre 2007
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3min2300

A l’audience qu’il a accordée aux instituteurs, hier au Palais, le Président Laurent Gbagbo a fait remarquer que s’il comprend les mouvements sociaux liés au coût de la vie, il a du mal à comprendre les débrayages dans le domaine de la santé. Où les grévistes laissent mourir les gens pendant qu’on est en train de négocier avec eux. « Là je ne suis pas d’accord. Autant je comprends, les femmes, les hommes et les enfants, qui fuient le marché parce que le coût de la vie augmente alors que leurs revenus n’augmentent pas, et invitent le gouvernement à se pencher sur leur sort ; autant je n’ai pas encore digéré la grève des médecins qui ont laissé mourir les gens, alors qu’on aurait pu faire autrement ». Le Président Laurent Gbagbo a dit ne pas comprendre pourquoi pour un problème interne à leur syndicat, les médecins ont pris en otage, la vie de la population. « Une grève d’enseignant, ce n’est pas bon, et cela ne me plaît pas. Mais au moins on peut rattraper les cours. Mais, une grève de médecins et d’infirmiers, les gens qui sont morts, peut-on les ressusciter ? Je ne suis pas d’accord, et j’ai demandé au gouvernement d’avoir la plus grande fermeté. Et nous serons ferme. Parce qu’on ne peut pas laisser les gens jouer avec notre vie. La loi sera appliquée avec rigueur, sans injustice, mais avec rigueur. Il y a des choses avec lesquelles on peut jouer dans la vie parce que quelque part on sait qu’il y a une porte de sortie…Il ne faut pas jouer avec la santé. Plusieurs personnes sont mortes et je ne peux pas être d’accord avec cela. On ne peut pas sortir d’une guerre, et dire qu’elle est mauvaise, et venir ensuite tuer les gens d’une autre façon « .
Très en colère, le Chef de l’Etat a manifesté sa compassion pour les familles endeuillées du fait de cette grève et invité chacun à avoir une conscience professionnelle. « En choisissant d’être médecins, ils veulent qu’on leur confie notre santé, notre vie. Ils vont à l’école pour cela durant sept ans. On leur confie notre santé et ils nous laissent mourir. Ça je ne suis pas d’accord. Ce qu’on veut faire, il faut le faire, le rôle de la médecine, c’est de sauver les gens, pas de les laisser mourir « .


Source: Fraternité Matin

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admin18 septembre 2007
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5min2420

Que devient Max Britto ? Cette question revient très souvent sur les lèvres dès qu’on parle de rugby. Pour satisfaire la curiosité des uns et des autres, suivez-nous du regard dans les colonnes de notre rubrique ” Les Oubliés “.


Max Britto, ça vous dit ? Bien sûr ! Ce nom marque tristement la fin brutale
(suite à un accident) d’une carrière supposée belle : ” Ah ! le blessé d’Afrique
du Sud “, s’exclame-t-on. Une carrière amorcée pourtant avec autant d’espoir et
d’espérance. Qui l’eut cru, qu’en venant en renfort aux rugbymen locaux des
Eléphants dans le cadre des phases finales de la coupe du monde sur la terre de
ses ancêtres dans un pays du continent qu’est l’Afrique du Sud, un malheureux
accident viendrait mélanger la vie de ce jeune professionnelle en France alors
qu’il n’avait que 24 ans ? Qui aurait imaginé qu’après 12 ans de soins administrés
par la médecine moderne (avec tous les moyens sophistiqués dont elle dispose) rien
ne changerait à son statut de tétraplégique au point que le verdict le condamne à
vie dans un fauteuil roulant ? Qu’ont apporté les multiples rééducations nous
faisant croire à une période donnée que ce brave garçon se remettrait sur pied ?
L’essentiel pour nous, Max
Britto (l’enfant de Soubré) est en vie, en France 34 Rue Jean Jaurès à Talence.
Nous l’avons joint par téléphone le vendredi dernier mais, la mauvaise liaison ne
nous a pas permis de saisir tous ses propos. Il pourrait cependant suivre assis les
Eléphants à partir du 29 septembre prochain à Madagascar pour les phases finales de
la Coupe d’Afrique des Nations de Rugby. C’est ainsi que les organisateurs de
certaines compétitions d’envergure lui rendent toujours hommage, la Fédération
ivoirienne est en train de préparer l’organisation d’une autre coupe en son honneur
après plusieurs tournois où les fonds lui ont été remis. Révélé au peuple ivoirien
en 1995 à l’occasion des phases finales de la coupe de monde du rugby en Afrique du
Sud, Max Britto n’a pas eu le temps de mouiller le maillot pour la patrie. Il n’a
pas eu le temps de prouver à son pays de quoi il était capable… qu’il se blessait
contre l’équipe de Tonga à la vertèbre cervicale. Voici le scénario de sa blessure
:
la Côte d’Ivoire et Tonga jouent depuis 3 minutes (seulement) lorsque Max Britto
sortant de sa défense est tacklé par Inoké Afeaki avant que plusieurs joueurs
adverses ne lui tombent dessus, le laissant sans connaissance sur le sol. Britto
est amené en urgence à l’hôpital Unitas de Pretoria où l’équipe médicale constate
des dommages graves aux vertèbres. Il subit plusieurs opération de la 4e et la 5e
vertèbres. L’ailier ivoirien bien que bénéficiant de ses 80 kgs et d’une taille de
1,80 m, restera paralysé sous la nuque. Mais à cette coupe du monde, ses
coéquipiers se battront sans lui pour donner à la Côte d’Ivoire, la 2e place. Son
épouse l’a quitté certes, mais il bénéficie de la bienveillante attention et de
l’affection des siens, chargés de prendre soin de lui quotidiennement . courage
Max. Tu as toujours le soutien de ta nation ivoirienne. Ne cède pas du tout au
découragement !


Source: L’Intelligent d’Abidjan

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admin18 septembre 2007
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5min2020

La commune d’Abobo, au Nord d’Abidjan, était paralysée hier 17 septembre 2007, suite à un vaste mouvement de protestation des consommateurs contre la flambée des prix des denrées. Il a fallu que les Forces de défense et de sécurité (Fds) utilisent la manière forte pour venir à bout de la détermination des manifestants. Des gaz lacrymogènes se sont avérés inefficaces pour contrer une foule évaluée à plus de 5.000 personnes, selon les organisateurs. “ Aux environs de 11 heures, ils (les agents des Fds, ndlr) se sont mis à tirer en l’air ”, nous a rapporté un manifestant. “ Cela a duré plus d’une demi heure ”, a renchéri, M. N’Guessan Kouakou, président de l’Union générale des consommateurs de Côte d’Ivoire (Ugc CI) que nous avons joint au téléphone. “ Les combats ” ont fait, toujours selon le président de Ugc, “ une dizaine de blessés ”, dont un cas jugé grave, qui se sont faits mal pendant la débandade. “ Il s’agit de Bakayoko Ismaël qui a eu une lèvre fendue ”, a-t-il indiqué. En outre, M. N’Guessan a évoqué le cas de deux dames dont une qui a eu de graves contusions au bras. Ces personnes ont été transportées dans une clinique à Abobo pour recevoir les premiers soins. “ Sans compter ceux qui sont tombés et qui ont été piétinés », a ajouté le président de l’Ugc. En début d’après- midi, nous avons pu constater que le calme était revenu. Mais à notre passage, Abobo avait l’allure d’une cité fantôme. On eût dit qu’un couvre- feu y avait été décrété. En effet, pour cette cité qui fourmille de monde et où à cette heure de la journée, on a du mal à se frayer un chemin, Abobo semblait dépeuplée. Et les organisateurs de cette manifestation pouvaient se réjouir d’avoir fait d’Abobo, hier, “ une ville morte ”. Les quatorze marchés significatifs que compte cette commune ont été fermés. Les magasins ont également baissé pavillon. A cela, il faut ajouter le blocage du trafic routier. En clair, ni les taxis communaux ( wôrô wôrô), ni les mini bus (Gbaka) n’ont circulé. Les auto- bus de la Sotra (Société des transports abidjanais) ont connu le même sort. L’activité économique, pour tout dire, a été paralysée.


Koumassi et Port Bouët perturbées


Les communes de Koumassi et de Port Bouët (au Sud d’Abidjan) ont, quant à elles, enregistré de graves perturbations de l’activité économique. Ici, les activités dans les marchés, boutiques, magasins et petits commerces ont connu des fortunes diverses. Certains ont carrément fermé quand d’autres l’ont été en partie. Des jeunes gens, aux premières heures de la matinée, à Koumassi notamment avaient donné le ton. Ces membres de Ugc (reconnaissables aux tee-shirts qu’ils arboraient) ont invité les commerçants à ranger leurs marchandises. Ensuite, la situation s’est dégradée. Toutefois, les choses ont repris leur cours normal en fin de matinée. “ Fatigués de la cherté de vie et des augmentations anarchiques des prix et surtout victimes des tracasseries routières et des rackets quotidiens, nous avions décrété la journée du lundi 10 septembre 2007 “ journée ville morte ” (…) Et tant que nous n’obtiendrons pas satisfaction à nos revendications, à savoir, la diminution des prix des produits de première nécessité ( le riz, le lait, le savon, l’huile, le ciment, le gaz, le pain, etc.), nous continuerons de toujours occuper la rue, la seule arme que nous possédons pour amener les opérateurs économiques et les décideurs politiques à mettre fin à la souffrance des consommateurs ”, a déclaré M. N’Guessan. Le président de l’Ugc annonce pour les jours à venir, des actions dans d’autres communes d’Abidjan, sans nous préciser lesquelles.


Source: Soir Info

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admin17 septembre 2007
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4min2410

Après une longue attente, la seconde phase de dépollution va commencer sur les sites identifiés, en particulier celui de la route d’Alépé. Pour les populations de cette zone, c’est un grand soulagement. Le démarrage de ces travaux a accusé un léger retard, à cause des incompréhensions entre des responsables de certains services de l’Etat ivoirien et la société Trafigura. La multinationale avait contesté un document de dépollution complémentaire rédigé par le Bnetd et le Ciapol, et dont le coût était estimé à 250 milliards de Fcfa. Aujourd’hui, les choses se sont clarifiées concernant ce litige, tout comme celui lié à la première dépollution effectuée par la société TREDI à 22 milliards de Fcfa. Le rapport d’audit réalisé par la société Burgeap, révèle en effet que les déchets déversés n’avaient pas la toxicité qu’on leur avait prêtée à l’époque. L’audit précise que les déchets toxiques ne sont pas à mettre en cause dans la pollution chimique de la lagune ébrié par les micropolluants organiques et minéraux. Celles- ci proviendraient plutôt, à en croire les résultats de l’audit, des rejets industriels.


Quelles sont les trois sociétés chargées de cette phase de dépollution ? Elles sont au nombre de trois dont les compétences sont mondialement reconnues. La première, Biogénie, créée en 1986, est spécialisée dans le traitement à l’aide de procédés biologiques, d’une très large gamme de contaminants organiques comme les hydrocarbures. Elle a déjà effectué des travaux de dépollution en Angleterre et au Canada. La deuxième, à savoir Burgeap, est fondée en 1947. Depuis 60 ans, elle s’occupe de l’environnement, de la santé publique, de la maîtrise de l’énergie et du développement des pays pauvres. Cette société n’est pas inconnue en Côte d’Ivoire. Sollicitée par la Sodeci en 2002, elle avait réalisé une étude d’impact environnemental dans le cadre de la construction du troisième pont. Auparavant, elle avait mené, toujours pour le compte de la Sodeci, des études sur le drainage des eaux de la ville d’Abidjan. Enfin la troisième, Environ Corporation, comme son nom l’indique, se charge des questions liées à l’environnement et à la santé. Cette multinationale créée en 1982, est présente dans une cinquantaine de pays. Dans les tous prochains jours, le BNETD annoncera le démarrage effectif des travaux de cette deuxième phase de dépollution et les sites précis qui seront traités.


Source: L’Inter

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admin17 septembre 2007
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4min2410

APA-Abidjan(Côte d’Ivoire) Après une dizaine de jours de grève des médecins, le service a repris samedi dans les hôpitaux publics d’Abidjan et de l’intérieur du pays, a constaté APA.


Suite à plusieurs tractations, les médecins grévistes réunis au sein du syndicat national des cadres supérieurs de la santé (SYNACASS-CI) ont décidé vendredi de suspendre leur mot de grève pour une semaine, en attendant la réaction des autorités relativement aux promesses.


Au centre hospitalier et universitaire (CHU) de Treichville, les services sont quasiment tous fonctionnels et les médecins sont également en place.


« La situation aujourd’hui, heureusement nous remercions Dieu, a totalement repris. Les chefs de service sont allés plus loin à la réunion d’aujourd’hui, ils ont pris l’engagement pour que quelque soient les crises, il n’y est plus de crise où les urgences ne soient pas assuré » a déclaré à APA le professeur Niamkey Kadjo, directeur du centre hospitalier et universitaire de Treicheville.


L’espoir se lisait sur le visage de certains malades et leurs parents dans la cour du CHU de Treichville.


« Je pense que les choses commencent à rentrer dans l’ordre. Nous avons été reçus par un médecin. Depuis plus d’une semaine ça n’avait pas pu être le cas » s’est réjoui Jean N’Cho qui accompagne son fils malade.


Plusieurs sources contactées à l’intérieur du pays ont confirmé la reprise du service dans les centres hospitaliers régionaux (CHR).


« Il est inconcevable d’entrer en grève sans assurer le service minimum. C’est criminel. On peut revendiquer sans laisser les patients mourir » a estimé pour sa part le chef de l’Etat Laurent Gbagbo qui a fermement condamné la grève des médecins.


« J’ai vécu cette grève comme une autre phase de la guerre. Je me suis mobilisé en conséquence », a-t-il ajouté.


Samedi, les médecins ont poursuivit les discussions avec leur ministre de tutelle, Remi Allah Kouadio à l’institut de la santé publique d’Adjamé (Abidjan).


Les médecins et cadres supérieurs de la santé réclame une augmentation de salaire notamment la prise en compte de leur diplôme de doctorat par la fonction publique.


La Côte d’Ivoire qui tente de sortir d’une crise de plus quatre ans après la signature de l’accord de Ouagadougou, a beaucoup été agitée ces derniers mois par des grèves notamment dans les secteurs de l’éducation et de la santé.


Source: APA

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admin15 septembre 2007
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5min2380

Office des Nations unies contre la Drogue et le crime (ONUDC) se réjouit des initiatives que le gouvernement de la Guinée Bissau est en train de prendre, « depuis deux mois », pour donner un coup d’arrêt à l’acheminement de la cocaïne sur ses terres, a indiqué à APA, au cours d’un entretien, le Représentant régional de l’office pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Antonio Mazzitelli.


M. Mazzitelli relève des « progrès notables » du gouvernement bissau-guinéen, qui a « remis symboliquement, le 31 juillet, les instruments de ratification de la convention des Nations unies contre la Criminalité organisée et transnationale, et présenter au représentant spécial en Guinée Bissau du secrétaire général de l’ONU, Shola Omorédie ».


Il a également apprécié le lancement d’un plan d’urgence contre la drogue, mais aussi le déploiement des batteries anti-aériennes annoncé récemment par le chef d’Etat major général des armées, le général Tagmé Na Waï, pour abattre les avions des narcotrafiquants qui utilisent l’archipel des Bijagos, une cinquantaine d’îles quasi désertes situées en face de Bissau, pour débarquer la cocaïne.


L’arrestation par ailleurs, de deux ressortissants colombiens, présumés trafiquants de drogue, la mi-juillet à Bairro Militar, à Bissau, et la reprise des investigations concernant la disparition mystérieuse des 674kg de cocaïnes saisies par la police locale en septembre 2006, « sont des signes forts qu’il faut encourager », a ajouté Mazzitelli, confiant « qu’il y a une volonté évidente de la Guinée Bissau de modifier le cours des événements ».


Selon lui, « ce ne sera pas une bataille simple à mener pour les autorités Bissau-guinéennes, c’est pour cela qu’il est absolument nécessaire » de soutenir le gouvernement ».


Mazzitelli qui a promis l’appui de l’ONUDC estime que le combat contre les narcotrafiquants serait plus efficace si les pays « s’appuient tous sur une stratégie sous-régionale avec des efforts nationaux déployés dans chaque pays ».


A ses yeux, les stratégies nationales et sous-régionales sont complémentaires puisqu’on parle de crime transnational.


Il s’est d’ailleurs dit convaincu que la réaction de Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et des chefs d’Etat de la sous-région, qui ont fait de la lutte contre la drogue une priorité, permettra d’asseoir un cadre régional pour faire face aux narcotrafiquants.


Plusieurs conférences pourraient être organisées dans cette perspective a fait remarquer Mazzitelli, soulignant que le Niger a souhaité, au même titre que la Guinée Bissau, abriter une conférence régionale contre le trafic affectant toute la bande du Sahel.


Le représentant régional de l’ONUDC est toutefois d’avis que la lutte contre le trafic de la drogue pourrait connaître une réduction rapide si les Etats s’approprient d’abord le combat et si la communauté internationale intervient en financement les instruments et mécanismes de cette lute.


« Avec moins de 5% des 120 millions de dollars représentant le montant des deux tonnes cinq kg de cocaïne saisie au Sénégal, on peut obtenir des résultats immédiats sur l’incidence et la disponibilité de la drogue sur le marché.


Décidé à en finir avec les narcotrafiquants, Bissau a convoqué mardi, l’ex-ministre de la Justice, Namuano Dias Gomis. Ce dernier a été entendu par le ministère public, dans le cadre de l’enquête sur la disparition des 674 Kg de cocaïne saisis en septembre 2006 et gardés dans les locaux du Trésor public.


Source: Fraternité Matin

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admin15 septembre 2007
4min2430

C’est sans aucun doute le plus gros scandale financier que la Côte d’Ivoire indépendante ait jamais connu.


Plus de 100 milliards de nos francs ont disparu entre Abidjan et les Etats-Unis dans le cadre des transactions financières pour l’acquisition de la fameuse usine de traitement de cacao que voulait réaliser le Président Laurent Gbagbo via le Fonds de régulation café-cacao (FRC).



C’est une affaire qui avait fait grand bruit en son temps. Voulant faire un peu plus qu’Houphouët-Boigny qui, selon les refondateurs, ne s’était contenté que de vendre les fèves de cacao aux blancs, Laurent Gbagbo ne s’est pas donné un temps d’échauffement et de réflexion nécessaire avant de sauter pieds joints sur l’offre d’achat d’une usine aux Etats-Unis.


Dans le cadre de cette opération d’achat, l’Etat ivoirien, désireux d’être l’actionnaire majoritaire de la future usine, s’était réservé 80% des actions et les 20 autres à la société américaine Lion Capital Management Group, dirigé par un ressortissant ivoirien Hausmann Banet, son président directeur général. Il faut souligner, comme l’atteste la correspondance que ce dernier a d’ailleurs adressée au Chef de l’Etat ivoirien, que le Président Laurent Gbagbo était au coeur de ce deal. Il l’a encouragé et favorisé.


Mais pour des raisons que nous ignorons encore, le FRC a créé une société écran IC. Trading, basée en Georgie pour recevoir les fonds destinés à sa participation au capital de New York Chocolate Confections Company (NY3C). Selon nos sources, des ordres de virements, signés du PCA Angeline Kili et du DG du FRC Kouakou Firmin, ont permis de débloquer plusieurs milliards de F CFA vers le numéro de compte de IC Trading : 061000227 Wachovia Bank.


Mais chose curieuse, ces fonds n’ont jamais atterri à NY3C pour permettre à l’Etat ivoirien d’honorer ses parts dans le capital. L’argent a été débloqué à Abidjan, les détectives privés de la société NY3C ont pu retrouver les traces de ces fonds sur les comptes de IC Trading mais les milliards ont pris, à partir de là, une destination autre que la société de NY3C.


Plus de 100 milliards de francs se sont ainsi volatilisés entre Abidjan et New York. Il faut indiquer que cette affaire se déroulant au sein d’un cercle très restreint, c’est M. Amon Jean Claude, conseiller spécial du Président de la République qui a été désigné administrateur provisoire de la société, avec un salaire mensuel colossal à vous donner le vertige. Nous y reviendrons.


Source: Le Nouveau Revail

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admin14 septembre 2007
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3min2620

Le ministre de l’économie et des Finances a communiqué aux associations de consommateurs, les mesures arrêtées par l’état pour lutter contre la cherté de la vie.


Le riz, le lait et l’huile vont revenir à leur prix normal dès la semaine prochaine. En effet, le gouvernement a décidé de mettre fin à la grimpée du coût de ces denrées de grande consommation. Il est en passe de prendre des mesures pour alléger les charges fiscales des entreprises importatrices. «Nous allons faire sauter temporairement la TVA sur le lait et sur l’huile qui est de 18 % …et puis nous allons voir comment ajuster», a déclaré le ministre de l’Economie et des Finances, Diby Koffi, aux associations des consommateurs. Qu’il a reçues, hier, à son cabinet au Plateau pour leur communiquer les «prémices des actions que le gouvernement a entreprises» pour soulager les populations. Ces mesures, comme il l’a expliqué, visent à «stabiliser» les coûts de ces denrées mais surtout freiner l’inflation qui ne doit pas passer le cap des 3 %. L’année dernière, elle était déjà à 2,8 %.
L’Etat n’entend donc pas ménager ses efforts pour redresser la situation. En plus des impôts, la Douane aussi a été appelée à contribution. En effet, le gouvernement a recommandé expressément que «les produits sensibles comme le riz soient exonérés du passage au scanner».
Toutes ces mesures d’accompagnement qui ont été applaudies par les associations de consommateurs, vont faire l’objet d’une communication en Conseil des ministres. Elles seront consignées dans une convention que l’Etat va signer avec les opérateurs économiques. Convention par laquelle, au dire du ministre, ceux-ci vont être tenus d’afficher les prix qui seront arrêtés. Les contrevenants à cette clause seront donc sanctionnés. Là-dessus, il s’est voulu ferme.
En plus de ces dispositions fiscales qu’il prend maintenant, le gouvernement, a fait savoir le ministre Diby s’est engagé à prévenir dorénavant ce genre de situation. C’est le sens qu’il faut donner à la création prochaine du Fonds pour le développement du riz, qu’il a annoncé. Ce qui permettra de gérer la forte spéculation qui entoure cette denrée devant la demande mondiale qui se fait de plus en plus forte. Il en veut pour preuve le niveau d’importation du lait qui est passé de 395.000 tonnes en 2006 à 100.000 T au deuxième trimestre de l’année 2007.


Source: Fraternité Matin

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admin14 septembre 2007
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6min2590

Les praticiens retournent dans les hôpitaux, ce matin. Un appel pressant leur est lancé.


Médecins retraités ou au chômage ou encore en stage devraient pouvoir trouver un emploi dans les jours qui viennent. Le porte-parole du gouvernement, M. Félix Tyéoulou, intervenant hier au cours du journal télévisé de 20 heures sur la situation qui prévaut dans les hôpitaux, a laissé entendre que le gouvernement n’entend pas reculer. Bien au contraire, il va assumer pleinement ses responsabilités. Il a déploré l’escalade actuelle et, au nom du gouvernement, appelé (une fois encore à la reprise du travail dès ce matin et confirmé les mesures de suspension de solde décidées pour la fin de ce mois de septembre à l’encontre des médecins qui feraient la sourde oreille. M. Tyéoulou a annoncé la mise sur pied d’un bureau d’inscription au ministère de la Santé et de l’Hygiène publique aux fins de recueillir les médecins retraités désireux de servir, à nouveau, de même que les jeunes médecins au chômage et les stagiaires. S’agissant de ces derniers, le porte-parole du gouvernement a fait savoir que leur adhésion au mouvement de fronde rendrait leur stage nul de facto.
Intervenant juste après lui, le secrétaire général du Syndicat national des cadres supérieurs de la santé de Côte d’Ivoire (Synacass-CI), Dr Amichia Magloire, a appelé ses camarades grévistes à reprendre le travail ce matin. Il ne s’agit cependant que d’une suspension de la grève entamée depuis huit jours par le syndicat, a indiqué son secrétaire général. Une assemblée générale extraordinaire est annoncée pour le 21 septembre aux fins certainement de prendre une décision concertée et définitive. Cette «décision prise de façon unilatérale» précisera le secrétaire général du Synacass-CI, s’explique par les différentes consultations entre la Primature, la Présidence et le Synacass-Ci depuis le mardi 11 septembre, mais surtout grâce à la médiation de certains anciens doyens des facultés de médecine, à savoir les Prs Egnankou et Yagni Angaté et de nombreuses autres personnes. Il a tenu à les remercier et souhaité les voir «impliqués dans la résolution définitive de la crise».
Le secrétaire général du Synacass-CI n’est pas resté insensible aux drames qui ont pu survenir pendant les dix jours de grève sans service minimum qui viennent de s’écouler. Au nom de ses camarades, il a présenté ses «vives condoléances à toutes les familles qui ont perdu un être cher dans cette douloureuse période de grève».
E. Kodjo


Précision


L’émotion avec laquelle certains rendent compte de faits qui les concernent de près est très souvent loin de la vérité des faits. Nous venons d’en faire l’amère expérience avec la grève en cours des praticiens de la santé. Sur la base d’informations concordantes recueillies auprès de personnes dignes de confiance, nous avons mené une réflexion dans notre édition d’hier intitulée  » Au noir !  » en page 2, à partir du cas d’un malade qui serait hospitalisé au CHU de Cocody, sans soin et sans pansement depuis près d’une semaine.
La vérité, tombée nue hier matin, est différente de ce qui nous avait été rapporté. Malheureusement, c’est l’image du service d’Urologie qui en a été écornée. Nous le regrettons sincèrement, d’autant plus que notre intention n’était point de mettre à l’index le Pr Ouégnin Georges Armand et son équipe du service d’Urologie du CHU de Cocody dont la compétence et l’humanisme irradiant ne sauraient être prises à défaut. Mais plutôt de toucher les consciences sur cette grève et d’appeler à une solution rapide. L’équipe du Pr Ouégnin, selon des témoignages moins passionnés et plus crédibles, a été des plus assidus au poste malgré la grève, s’acquittant consciencieusement de sa tâche. Sincères regrets !
E. K


Convocation


Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique convoque les cadres supérieurs de la santé nouvellement recrutés (médecins, chirurgiens- dentistes, pharmaciens), à une importante réunion, ce vendredi 14 septembre 2007 à 08h précises, à l’Institut national de santé publique (INSP d’Adjamé)
Compte tenu de l’urgence, la présence de tous est vivement recommandée.
Le ministre de la Santé de l’Hygiène publique.


Source: Fraternité Matin

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admin13 septembre 2007
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2min2610

Que ce soit à Adjamé, à Cocody et Koumassi, les quelques boulangeries visitées dans ces communes d’Abidjan, ont fixé le prix de la baguette de pain à 175 FCFA. Les informations recueillies auprès des revendeurs, il ressort que cette hausse vise à compenser la flambée croissante des prix des céréales, notamment du blé et de la farine.
Cette hausse, si pour l’instant, elle n’est pas généralisée et officielle, prend le contre-pied des décisions du syndicat national des patrons boulangers et de l’union nationale des patrons boulangers et pâtissiers, qui avait décidé, après une rencontre avec le ministre de l’Economie et des Finances, du maintien du prix à 150 FCFA. En effet, à la sortie de cette rencontre avec le ministre, le 05 septembre dernier, ces deux structures avaient demandé à l’ensemble de leurs membres de s’en tenir strictement à ce prix et aux distributeurs de farine de se garder de toute spéculation sur les prix des stocks actuels.


Ils ont même promis que des sacrifices devraient être consentis tant au niveau de l’Etat, des grands moulins d’Abidjan que des boulangers et pâtissiers. Qu’est-ce qui a pu bien se passer pour que une semaine après cette décision, certains boulangers fixent le prix de la baguette à 175 FCFA ?.


Source: L’Inter

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