Général - Catégorie d'Articles - Urgences - Parce que la santé est primordiale!

admin13 septembre 2007
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Voilà une nouvelle de nature à rassurer tous ceux qui s’inquiètent pour le devenir, à très long terme, de notre belle planète.


Les astronomes s’attendent en effet à ce que la Terre subisse, dans environ cinq milliards d’années, les retombées d’un gigantesque cataclysme cosmique. À cette date, heureusement fort lointaine, le Soleil se transformera en « géante rouge ». Ce qui veut dire qu’une fois épuisées ses réserves d’hydrogène, notre étoile, en fin de vie, connaîtra une formidable phase d’expansion qui pourrait l’amener à engloutir ses planètes proches : Mercure, Vénus et la Terre.


 Mais le pire n’est jamais sûr. Dans un article paru aujourd’hui dans la revue Nature, une équipe internationale dirigée par Roberto Silvotti, de l’Institut national d’astrophysique de Naples, montre que la Terre pourrait finalement survivre à l’agonie programmée du Soleil.


 Ces scientifiques, dont des chercheurs du CNRS, viennent en effet de découvrir une exoplanète, V 391 Peg b, qui serait sortie indemne de la transformation de son étoile en géante rouge, alors qu’elle se situait, au moment de l’événement, à une distance comparable à celle qui sépare aujourd’hui la Terre du Soleil, soit environ 150 millions de kilomètres.



Mais si la planète a survécu, son orbite s’est néanmoins éloignée de 105 millions de kilomètres.


Source: Le figaro

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admin12 septembre 2007
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La crise qui agite la filière Café-Cacao avec la révocation du PCA de la SIFCA COOP Monsieur KOUAME Bernard, la mise en œuvre du projet des magasins généraux à l’approche de l’ouverture de la Campagne 2008 ont fait sortir de sa réserve Boa Bonzou.
L’une des figures de proue de la filière Café-Cacao dans l’Indenié qui avait pris fait et cause pour la défense des intérêts des producteurs avait décidé de garder le silence. L’ancien Président du collectif des producteurs Café-Cacao de l’Indenié (2ACTADA) avait en effet été victime de plusieurs peaux de bananes qui l’ont conduit pendant environ 10 mois à observer le mutisme.
Avec le débarquement du PCA de la SIFCACOOP et l’ouverture de la prochaine campagne Boa Bonzou veut prendre ses responsabilités. C’est ce qui explique sa sortie actuelle avec la presse. Le Président de (2ACTADA) que nous avons joint nous a livré ses inquiétudes concernant l’ouverture de la campagne Café-Cacao 2008. La révocation de Kouamé Bernard par Henri Amousou pour Boa Bonzou en plus de ce qui n’est pas légale est inopportune car elle est de nature à créer des troubles dans la filière à un mois de l’ouverture de la Campagne. Boa Bonzou a aussi émis le vœu que l’institution des magasins généraux entre en application cette Campagne. Comme proposition pour éviter la fuite du Cacao il a recommandé à l’Etat de s’impliquer d’avantage avec le renforcement des FDS à nos frontières du côté de l’Est de la Côte d’ Ivoire.


Source: L’Intelligent d’Abidjan

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admin12 septembre 2007
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Des hôpitaux sans médecins, infirmiers, infirmières, sages- femmes, techniciens supérieurs et ingénieurs de santé, aides- soignants, filles et garçons de salle… C’est ce qu’il a été donné aux parents de malades de constater, hier mardi 11 septembre 2007, dans les Centres hospitaliers universitaires (Chu), notamment à Treichville et Cocody, dans la matinée. En effet, les infirmiers, infirmières, sages-femmes, techniciens supérieurs et ingénieurs de santé, aides- soignants, filles et garçons de salle, ont rejoint, hier, les médecins, pharmaciens, chirurgiens dentistes du Public réunis au sein du Syndicat national des cadres supérieurs de la santé de Côte d’Ivoire (Synacassci), en grève illimitée, sans service minimum, depuis le 4 septembre 2007.
Aux urgences du premier Chu cité, seul le major, en blouse blanche, était présent, pendant notre passage. Mais, il a refusé de se prêter à nos questions. Curieusement, le couloir, habituellement bondé de monde, était vide. Il n’y avait pas de malade. Fait notable, des forces de l’ordre étaient assises sur un banc, derrière l’un des locaux des urgences. Peut-être, attendaient-elles de dissuader tout fauteur de trouble. Devant le service de radiologie, une demi-douzaine de forces de l’ordre était assise sur un banc, sous un arbre. L’intérieur dudit service était désert. Les techniciens d’imagerie médicale étant également en grève. Au Chu de Cocody, une dizaine de forces de l’ordre étaient en grand nombre dans le hall d’entrée. Seuls les vigiles faisaient les va-et-vient aux urgences. Il n’y avait pas non plus de malade. Cependant, selon certains parents de malades hospitalisés, des médecins s’occupent tant bien que mal d’eux.
Mais, les services de radiologie et de consultation externe étaient vides de praticiens. Il faut dire qu’au Chu de Cocody, le préavis de grève co-signé, le 3 septembre, par les secrétaires généraux des dix syndicats (Synici, Synsfi, Synapgpci, Synabci, Synatimci, Synatiaci, Sysafci, Synasfoci, Synaasci et Synashoci) était affiché à des endroits visibles (entrée des urgences, consultation externe, etc.). C’est sûrement ce moyen qui a aidé des parents de malades à ne pas effectuer le déplacement des Chu. Notons que les revendications des dix syndicats et du Synacassci sont essentiellement l’application d’une nouvelle grille salariale qui fera au moins tripler ou quadrupler leurs salaires. Les premiers cités faisaient, hier, les derniers réglages des discussions entamées, le lundi soir, avec le ministre de la Fonction publique et de l’Emploi pour lever leur mot d’ordre de grève de sept jours, à compter d’hier.


Grève des médecins: Le Gouvernement menace de suspendre les salaires



Le Gouvernement a menacé, hier mardi 11 septembre 2007, de suspendre les salaires des médecins, pharmaciens, chirurgiens dentistes et vétérinaires, en grève, depuis le 4 septembre. En effet, après avoir lancé un appel à la reprise, aujourd’hui mercredi 12 septembre, le ministre Hubert Oulaye de la Fonction publique, à l’édition de 20h du journal de la Première chaîne de télévision, a indiqué que tout personnel soignant qui ne répondrait pas à l’appel aura un arrêt de solde à la fin de ce mois de septembre.
 Pour lui, un accord avait été trouvé avec les grévistes et un chronogramme précis a été établi lors de la grève du 8 août. L’accord prévoyait la signature d’un décret, au plus tard, le 15 septembre. “ Les décrets sont prêts. Il n’y a donc plus de raison de poursuivre la grève ”, a-t-il expliqué non sans ajouter : “ Le Gouvernement met en garde toute personne qui procédera à une entrave. Elle courra des mesures disciplinaires allant jusqu’à la radiation. Les ministres de la Défense et de l’Intérieur, les Préfets sont chargés d’appliquer la mesure.


Le Gouvernement agira désormais, au regard de l’intérêt plus général que particulier ”. Pour terminer, le ministre Hubert Oulaye a souligné que le Gouvernement continuera de privilégier la voie de la négociation. Avant lui, le ministre Allah Kouadio Rémi de la Santé et de l’Hygiène publique a appelé à la reprise. Lui, également, s’est interrogé sur les réels mobiles des grévistes. Car pour lui, la grève sans service minimum ne respecte pas le serment d’Hippocrate prêté par les médecins. Il s’est demandé ce que deviendront ceux qui sont morts à cause de la grève des médecins quand ceux-ci reprendront le travail après avoir eu leurs revendications satisfaites. Notons que le Syndicat national des cadres supérieurs de la Santé de Côte d’Ivoire (Synacassci) a plusieurs revendications dont la revalorisation de la grille salariale.


Source: Soir Info

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admin10 septembre 2007
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Kragbé Gadou Vincent, cheville ouvrière du projet de zone franche de la biotechnologie et des technologies de l’information et de la communication de Grand-Bassam, a été élu personnalité de l’année pour le continent africain par le magazine international d’économie FDI (Investissements directs étrangers) du groupe, Financial Times. Le prix lui a été remis le 31 août dernier par les responsables du magazine au cours d’une cérémonie solennelle à l’hôtel Mauria Sheraton dans la capitale indienne, New Delhi.
Ce prix dénommé «FDI Personality of the year» récompense chaque année des personnalités ayant contribué à attirer d’importants investissements dans leurs pays. Le prix est attribué par régions. Le commissaire général de la zone franche de Grand-Bassam et directeur général de Vitib (Village des technologies de l’information de Grand-Bassam) a été distingué pour l’Afrique, parce que le projet qu’il pilote depuis quelques années déjà est de nature à attirer d’importants investissements dans son pays. Faut-il le rappeler, la zone franche de Grand-Bassam mobilisera pour ses premiers investissements, 100 milliards de francs environ et accueillera une centaine d’entreprises dans les cinq premières années. Ce qui a le plus retenu l’attention des experts de FDI dans le cas ivoirien, c’est surtout le fait que ce pays ait réussi à mettre en route un projet d’envergure internationale capable d’attirer d’importants investissements étrangers, malgré les difficultés qu’il traverse.
Dans la salle de conférences du Maurya Sheraton aménagée pour un dîner, l’heureux récipiendaire ivoirien était avec cinq autres primés ou leurs représentants, notamment le ministre du Commerce et de l’Industrie de la République de l’Inde, Kamal Nath, super gagnant du prix (Global winner, FDI personality of the year). Celui-ci a été ainsi désigné pour sa grande contribution au positionnement de son pays comme destination préférée des investissements directs étrangers. De sorte que, comme lui-même l’a soutenu dans son discours à la soirée, «l’Inde est aujourd’hui sur le radar du monde pour sa crédibilité… avec des investissements étrangers en augmentation».
Les autres récipiendaires sont le Premier ministre de l’Estonie, Andrus Ansip (Europe), le maire de Medellin (Colombie), Sergio Fajardo Valderrama (Amérique Latine), l’homme d’affaires influant et conseiller du prince des Emirats Arabes Unis, Dr Khater Massad (Moyen-Orient) et le ministre des Finances des Etats-Unis, Henry Paulson (Amérique du Nord).
Dans la salle de conférences décorée aux couleurs de FDI, l’ambiance était plutôt conviviales avec des autorités indiennes et des personnalités du monde des affaires arrivées de différents pays à l’invitation du groupe Financial Times. Cette brève cérémonie (90 minutes environ) a été une occasion de retrouvailles pour beaucoup. Dans l’intermède entre la remise des prix et l’hommage rendu au «Global Winner», le récipiendaire indien, le lauréat ivoirien a pu mesurer l’importance et la crédibilité du prix qu’il venait de remporter, par les félicitations dont il a été l’objet de la part de personnalités qui comptent dans les milieux d’affaires et du monde politique. Certains se sont précipités vers lui pour lui exprimer leur «fierté de voir un Africain lauréat de ce grand prix». C’est le cas du conseiller à la Haute commission commerciale de la République de la Namibie, Jakova Katuamba, qui était tout heureux de voir «un Africain au même rang que les Asiatiques qu’on dit beaucoup plus avancés que nous». Pour lui, le projet de zone franche de la Biotechnologie et des technologies de l’information et de la communication est la preuve que l’Afrique peut compter sur elle-même.
M. Farid Jeddi, représentant du groupe indien, Futur Métal, est convaincu que «le projet de M. Kragbé» est un label de confiance pour les investisseurs étrangers. Il est convaincu que le prix FDI va énormément contribuer à donner de la confiance aux investisseurs étrangers qui ont encore des appréhensions. En ce qui concerne la firme qu’il représente, il fait savoir qu’elle est plus que jamais disposée à renforcer sa timide position en Côte d’Ivoire après l’événement du jour (elle a ouvert récemment une entreprise en zone industrielle de Vridi.)
Après avoir reçu son prix, le commissaire général de la zone franche, Kragbé Gadou, s’est envolé pour les Etats-Unis, accompagné de Mlle Sandra Gayibor, responsable Partenaire et Diaspora de Vitib. Il y est allé à la rencontre de potentiels partenaires. Dont des sénateurs et la diaspora ivoirienne. Il sera de retour à Abidjan. Le 18 septembre prochain.


Option :
Dans la cour des grands !


L’intéressé n’a pas cru à l’information contenue dans le courriel indiquant qu’il était lauréat du prix «FDI personality of the year». Mais quand il s’est rendu compte qu’il y avait derrière, le célèbre groupe de presse Financial Times et surtout quand il a découvert les autres vainqueurs, il a compris que l’affaire était sérieuse. Aujourd’hui, le commissaire général de la zone franche dédiée à la biotechnologie et aux technologies de l’information et de la communication se rend à l’évidence : le projet vient d’être adopté au plan international. Et lui, la cheville ouvrière se retrouve dans la cour des grands… aux côtés du ministre des Finances du plus puissant pays du monde (Etats-Unis) et du ministre du Commerce et de l’Industrie de l’Inde, partenaire stratégique du projet. En tout cas, il a dû s’en convaincre la semaine dernière, suite à l’accueil qui lui a été réservé aux Etats-Unis. Où il séjournera jusqu’au 18 septembre prochain.
C’est clair, le prix FDI va contribuer pour beaucoup à la promotion internationale du projet de zone franche qui a déjà suffisamment souffert de la situation générale de la Côte d’ Ivoire. A ce propos, c’est avec beaucoup de peine que M. Kragbé Gadou constate que, malgré les avancées vers la paix au plan politique, les investisseurs étrangers qu’il rencontre, bien que disposés à venir en Côte d’Ivoire, manifestent encore de la prudence. Echaudés par les crises à répétition, «ils évoquent à chaque fois le pays», dit-il. Aux Etats-Unis où il est arrivé la semaine dernière, le commissaire général dit être confronté à la même réalité.
Si et seulement si, Dieu pouvait visiter les politiques pour qu’ils comprennent la ruine économique qu’ils imposent à leur pays par leurs attitudes «criminelles» guidées par leurs seuls intérêts. Le problème, c’est qu’ils en sont conscients… Mais comme le soutenait récemment quelqu’un, l’homme politique en Afrique est capable de tuer son pays pour assouvir ses intérêts personnels. Et cela, de quel que bord politique qu’il soit (parti au pouvoir ou opposition).
Peut-être qu’il va falloir introduire désormais des leaders politiques dans toutes les missions de promotion commerciale de la Côte d’Ivoire à l’étranger. Cela aurait l’avantage peut-être de les sensibiliser. Les plus sceptiques diront certainement que cette stratégie n’y changera rien. Puisque, que le pays tourne ou pas, les hommes politiques n’en ont cure. Ce qui compte pour eux, c’est la victoire politique sur l’adversaire. Cette image sied à la Côte d’Ivoire. Le parti présidentiel et l’opposition, malgré les derniers développements (la Flamme de la paix) continuent de pêcher en eau trouble. Et la communauté internationale, notamment les investisseurs, n’entend pas être dupe. Elle observe… Et elle observera jusqu’à ce que cette situation prenne fin.


Repères


Emplois. La zone franche de Grand-Bassam générera au premier quinquennat 22 000 emplois et 100 000 à la fin du deuxième quinquennat.


Chiffre d’affaires. En cinq ans, la zone franche réalisera un chiffre d’affaires de 600 milliards de francs CFA.


Absence. Bien que le projet de zone franche de Grand-Bassam ait été retenu comme porteur d’investissements directs étrangers dans le futur, la Côte d’Ivoire ne fait pas partie du classement 2007 du magazine FDI des pays africains du futur. La raison est que malgré la bonne volonté des responsables du canard, aucune autorité ivoirienne ne leur a donné les informations dont ils avaient besoin.


Couverture. Parmi les nombreux organes de presse présents au Maurya Sheraton hôtel de New Delhi, il y avait deux médias ivoiriens: Fraternité Matin, représenté par un journaliste et la première chaîne de la télévision nationale, représentée par un journaliste et un cadreur. Ils ont pu effectuer le voyage grâce aux bons soins de MTN, partenaire de Vitib.


Partenaires. Les partenaires potentiels de la zone franche se trouvent en France, en Inde, en Israël, en Afrique du Sud, au Canada, aux Etats-Unis, etc. D’où les nombreux voyages du commissaire général.


Alakagni Hala
Envoyé spécial à New Delhi


LEG Kragbé Gadou Vincent (2e à partir de la gauche) a posé avec les autres récipiendaires. (photos A. Hala


Rumeur de coup d’État : Le ministre de la Défense met en garde les déstabilisateurs


Profitant de son passage à Bocabo, dans la sous-préfecture de Kossou (District de Yamoussoukro), le ministre de la Défense, Amani N’Guessan Michel, a mis en garde toutes les forces occultes qui menacent le régime de Laurent Gbagbo et le gouvernement actuel.
«Nous sommes débout pour contrer toute velléité de coup d’Etat. Que ceux qui se trompent ainsi, arrêtent la manigance. Quel que soit le niveau du danger, nous ferons face pour imposer la paix», a averti le patron du département de la défense pour qui, il est important de le dire pour rassurer la population.
C’était samedi dernier, à l’occasion de la sortie officielle de la mutuelle de développement dudit village. Etaient présents pour la circonstance, les fils et cadres de Bocabo, le gouverneur du district, N’Dri Koffi Appolinaire, le représentant du maire de Yamoussoukro et le commandant du bataillon de la force Licorne basé à Toumbokro (25 km à l’ouest de Yamoussoukro, route de Bouaflé). Le ministre a voulu être très clair envers ce dernier. Car, a-t-il indiqué, c’est le temps des rumeurs de coups d’Etat par-ci et par-là, avec l’appui de la France et de la force Licorne. «Je vous invite, commandant, à croire que nous quittons, petit à petit, le chemin des coups d’Etat dont le premier a eu lieu en Afrique en 1963, pour le chemin des votes. Nous sommes pour des élections propres, justes et transparentes. Aidez-nous à organiser ces élections. Dites aux autres que la Côte d’Ivoire a tourné le dos au parti unique et aux coups d’Etat. Nous n’en voulons plus», s’est-il adressé à l’officier. Qu’il chargera par la suite, de transmettre ce message à ses supérieurs hiérarchiques et à la communauté internationale.
Il s’est aussi appesanti sur les accords de coopération France-Afrique qui doivent, selon lui, être impérativement révisés. «Plus besoin de s’agripper à de vieilles clauses dont le contenu ne cadre plus avec la mentalité d’aujourd’hui. A chaque époque ses réalités. Le temps du parti unique est révolu», a déclaré le ministre de la Défense.
Selon lui, la population ivoirienne, en général et la jeunesse, en particulier, n’ont plus besoin de coups d’Etat et de rébellions. Ils ont plus besoin de travail, de centres de santé, d’eau potable. En somme, d’un bien-être social. C’est pourquoi, il s’est présenté au public comme le ministre de la paix, et non celui de la guerre. Par conséquent, il se propose de ne tolérer aucune action qui plongerait le pays dans la guerre et le désordre. Aussi, a-t-il poursuivi, Il n’entreprendra ni d’actions qui puissent aboutir à une guerre. D’où l’exhortation des déstabilisateurs à s’abstenir de leurs projets funestes, dont l’échec est déjà programmé.


Le faux bond de Gnrangbé à Amani


Les férus du sensationnel sont repartis déçus du village de Bocabo. Et pour cause, la contradiction offensive que réservait le maire de Yamoussoukro, Gnrangbé Kouadio Jean, délégué départemental 1 du PDCI, au ministre de la Défense n’a pas eu lieu. Il a reculé. Et s’est fait représenter par l’un de ses conseillers municipaux, Kouamé Edouard. Qui, dans ses propos, n’a fait que féliciter et encourager les fils et cadres du village, pour leur initiative de s’inscrire résolument pour le développement de leur village. Rappelons que lors d’une rencontre à la salle de mariage de la mairie pour faire la paix avec les siens,
Gnrangbé Kouadio Jean avait promis de contrer le ministre Amani N’Guessan Michel sur le terrain. Ce, dans l’optique d’empêcher le débauchage de ses militants. «Nous irons tous à Bocabo le 08 septembre prochain. Avec au moins deux cars pleins de militants habillés à l’effigie du président Bédié. Mon intention est qu’il ne puisse pas faire de déclarations pour détourner nos militants», avait-il déclaré, devant les élus locaux et membres du parti qui avaient soutenu cette idée. Il s’était même proposé de s’y rendre accompagné du secrétaire général du PDCI, le Pr Alphonse Djédjé Mady, qui effectuait une tournée dans la région.
Mais le samedi 8 septembre, le délégué départemental 1 a fait défection. Et tout le monde se perd en conjectures.


Source: Fraternité Matin

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admin10 septembre 2007
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Parce qu’en la matière, les plus nantis se ruent vers ces structures sanitaires privées. Toute chose qui laisse croire que l’appel du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique et celui du président de l’ordre des médecins à observer le service minimum à l’effet d’éviter des situations irréparables, ne rencontrent toujours pas l’assentiment des cadres supérieurs de la santé. Et pourtant le vendredi 7 septembre dernier, un des points importants de leurs revendications ayant occasionné cette grève illimitée, à été pris en compte.


En effet, une décision de justice suspendant l’administration provisoire du Syndicat National des cadres Supérieurs de la Santé de Côte d’Ivoire (SYNACASS-CI), a rétabli son secrétaire général débarqué, le pharmacien Amichia Magloire, dans ses droits, selon ses propres dires, lorsque nous l’avions joint au téléphone hier. En sus, il a souligné que le Conseil de gouvernement, à travers un communiqué, a rassuré se pencher en priorité sur leurs problèmes.


Les membres du Synacass-ci, par la voix de leur secrétaire général, Amichia Magloire, ont profité de l’occasion pour saluer et féliciter le Gouvernement pour cette décision hautement humanitaire. Mais, l’assemblée générale du Synacass-ci étant souveraine ; aucune décision ne peut donc être prise en dehors d’elle, selon Dr Magloire Amichia.
Estimant que « le débat ne se limite plus au service minimum mais plutôt qu’il est question de la suspension du mot d’ordre de grève ». Ce dernier point est d’ailleurs inscrit à l’ordre du jour de l’assemblée générale du mardi 11 septembre prochain à l’Institut de la Santé Publique (INSP) à Adjamé, à l’issue de laquelle l’on décidera, selon le Dr Amichia de la reprise ou non du travail par les médecins sur toute l’étendue du territoire national. En attendant, faut-il le souligner, des malades luttent sans assistance médicale contre la mort quand d’autres plus « chanceux » doivent prendre leur mal en patience.


Source: L’Inter

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admin8 septembre 2007
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a Grande-Bretagne est devenue, mercredi 5 septembre, le premier pays au monde à autoriser officiellement – tout en l’encadrant – la création in vitro d’embryons « chimères » constitués d’un patrimoine génétique humain intégré dans une enveloppe et une machinerie cellulaires d’origine animale.


Le « feu vert » donné par la Human Fertilisation and Embryology Authority (HFEA) vise à pallier les difficultés rencontrées par les biologistes britanniques engagés dans la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines à des fins thérapeutiques. Ces chercheurs expliquent être confrontés à une pénurie d’ovocytes féminins, cellules indispensables à la création d’embryons via la technique du clonage par transfert nucléaire. Selon eux, une solution s’imposait : substituer aux ovocytes humains des ovocytes d’autres mammifères prélevés sur des vaches ou sur des lapines.


En janvier, compte tenu des enjeux symboliques et éthiques inhérents à une telle demande scientifique, la HFEA avait jugé indispensable, avant de rendre sa décision, d’organiser durant plusieurs mois une consultation publique visant à prendre le pouls de l’opinion britannique.


« La loi sur ce sujet n’est pas très claire, et ce domaine peut apporter un changement substantiel dans l’orientation de la recherche scientifique au Royaume-Uni, précisait alors Angela McNab, directrice générale de la HFEA. Ce serait une erreur de porter un jugement immédiat sur ce problème compliqué et controversé avant d’avoir suffisamment d’éléments. » Pour sa part le gouvernement travailliste de Tony Blair, soucieux de tout mettre en oeuvre pour conforter la position dominante de son pays dans ce secteur perçu comme économiquement prometteur, n’avait pas caché, durant la consultation, qu’il était favorable à de telles recherches (Le Monde du 23 mai). Il avait alors fait état d’un projet de loi permettant de telles créations embryonnaires. Le Parlement britannique n’a pas encore tranché, mais les prérogatives réglementaires de la HFEA pourraient permettre de faire l’économie d’une étape législative.


CONDAMNATIONS CATHOLIQUES


En pratique, les scientifiques souhaitant pouvoir créer de telles chimères embryonnaires devront s’adresser à la HFEA, qui évaluera au cas par cas la pertinence des recherches projetées. Une commission ad hoc évaluera au cours du mois de novembre les dossiers qui ont déjà été déposés, ceux de chercheurs de l’université du King’s College à Londres et de l’université de Newcastle, dans le nord-est de l’Angleterre. Les embryons hybrides ne pourront pas être implantés dans un utérus animal ou, a fortiori, humain. Ils devront être détruits au plus tard 14 jours après leur création, après que les chercheurs seront parvenus à dériver des lignées de cellules souches qui pourront être cultivées durant plusieurs années ou décennies.


« La décision de la HFEA constitue un résultat positif (…) pour le progrès de la science en Grande-Bretagne. Nous espérons que cela débouchera sur de nouvelles technologies profitant à tout le monde, a déclaré, le 5 septembre sur les ondes de la BBC, le docteur Lyle Armstrong (université de Newcastle), un des chercheurs directement concernés. Cela peut sembler à première vue répugnant, mais il faut comprendre que nous n’utilisons que très peu d’information génétique de la vache. Il n’est pas dans notre intention de donner naissance à un quelconque hybride bizarre entre l’homme et la vache. Nous voulons utiliser ces cellules afin de mieux comprendre les cellules souches humaines. »


Environ 1 % de l’ADN de ces embryons chimériques devrait être d’origine animale – il s’agit d’ADN mitochondrial, présent dans les « centrales à énergie » des cellules, et non pas chromosomique, concentré dans le noyau.


Pour autant le feu vert accordé par la HFEA a, sans surprise mais avec une virulence sans précédent, déclenché une série de condamnations émanant des milieux catholiques. La plus violente a été formulée par Mgr Elio Sgreccia, président de l’Académie pontificale pour la vie. « C’est un acte monstrueux dirigé contre la dignité humaine », a-t-il déclaré le 5 septembre sur les ondes de Radio-Vatican.


Source: Le monde.fr

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admin8 septembre 2007
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1min5620

APA – Abidjan (Côte d’Ivoire)- Des experts en infrastructures venus de la sous région ouest africaine, ont entamé depuis jeudi dans la capitale économique ivoirienne, une réflexion sur un vaste projet de construction d’une autoroute sous régionale, a constaté APA.


Les participants sont originaires des pays suivants : Burkina Faso, Bénin, Cote d’Ivoire, Mali, Niger, Nigeria,, Togo et Ghana..


Pour le ministre ivoirien des infrastructures économiques, ce projet est fondamental pour l’économie de l’Afrique de l’ouest.


« Cette autoroute qui va faire le tour en passant par le Burkina, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Bénin, le Togo, le Ghana et la Côte d’Ivoire est vraiment une autoroute fondamentale. La côtière va relier Abidjan à Lagos» a expliqué Patrick Achi.


Le ministre ivoirien des infrastructures économiques estime par ailleurs que « ce projet va totalement désenclaver le Niger, le Mali et le Burkina.


Source: APA

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admin7 septembre 2007
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L’internet sans fil municipal était supposé démocratiser l’accès à internet et transformer la relation des citoyens à la cité. En 2004, les maires de Philadelphie et San Francisco avaient levé le voile sur d’ambitieux plans de réseaux municipaux sans fil. A la suite de ces annonces, à travers l’Amérique, des centaines de villes se sont lancées dans cette course. Depuis, de nombreux projets municipaux ont été freinés du fait des coûts importants de mise en oeuvre, de la faiblesse de la couverture de ces réseaux et surtout de la faiblesse de la demande. La ville de Chicago vient même d’annoncer qu’elle abandonnait le projet qu’elle a longtemps mûrie.


Le coeur du problème, explique The Economist, est que les réseaux sans fil Wi-Fi extérieurs n’apportent pas toujours une connexion suffisante à l’intérieur des immeubles: le signal reste souvent faible. Sans compter que beaucoup de projets ont sous-estimé le nombre de bornes nécessaires pour assurer une bonne couverture – qu’il a parfois fallu augmenter de 20 à 100 %. Pire, les réseaux terminés n’ont attiré que peu d’utilisateurs: A Taipei (Taïwan), l’endroit au monde où le réseau Wi-Fi municipal est le plus développé, on ne comptait que 30 000 utilisateurs en avril 2007, alors que le projet en attendait 250 000 pour la fin 2006. Le réseau de Tempe dans l’Arizona, qui est sensé être le plus important des Etats-Unis et qui espérait 32 000 souscripteurs, n’en recueillait que 600 en avril 2006 – un chiffre qui aurait peu évolué depuis. Earthlink, l’un des opérateurs majeurs dans ce secteur, après avoir perdu des utilisateurs, supprime des emplois et est en pleine restructuration… Est-ce à croire que les réseaux municipaux Wi-Fi sont en pleine crise ?


Bien sûr, les raisons sont nombreuses explique Bryan Alexander pour SmartMobs, mais partout on constate une faible adoption par les utilisateurs combinée à une envolée des coûts pour le déploiement de ces nuages de connectivité urbaine. “Il n’y a pas de Business Model”, martèlent les nombreux opposants à ces projets. Les supporters des MuniFi (ces réseaux municipaux Wi-Fi) pointent souvent l’exemple réussi du réseau Wi-Fi de Mountain View offert par Google (mais qui ne compte quelques 15 000 utilisateurs uniques par mois). Si ce n’est que ce réseau gratuit est implanté à un endroit particulier de la Silicon Valley où les gens ne quittent pas leur maison sans leur portable et ont un besoin « maladif » de rester connecté, précise Om Malik.


“Les consommateurs sont un rapport assez faibles pour les réseaux Wi-Fi Municipaux”, explique l’analyste Craig Settles auteur d’un récent rapport sur les impacts économiques des réseaux municipaux sans fil: “ce sont des clients coûteux à obtenir et encore plus coûteux à conserver”. “Je ne pense pas pour autant que ce soit la fin”, précise encore ce dernier. “Il y a une valeur à disposer d’un réseau municipal – notamment comme banc d’essai pour les applications, services et infrastructures mobiles – mais nous devons penser le processus plus soigneusement.” Et de suggérer au réseau de San Francisco une meilleure intégration (en combinant la fibre et le sans fil) et l’abandon de l’idée de développer un réseau gratuit pour tous, au profit d’un projet plus commercial.


Toutes les nouvelles ne sont pas mauvaises, mais pour l’instant, force est de constater que les réseaux citoyens (comme le réseau Mesh initié par Meraki Networks sur San Francisco), malgré leur incomplétude, se portent mieux, ou tout du moins bénéficient encore d’une dynamique positive. Les petites villes sont souvent plus accessibles que les grosses, sans compter celles où la topographie et la culture internet s’y prêtent, comme c’est le cas à Portland qui est souvent cité en exemple.


“Trop de municipalités continuent à se concentrer sur de grands et ambitieux projets de réseaux sans fil municipaux qui n’ont pas une vision clair de leur rentabilité”, explique Joe Panettieri pour MuniWireless. Face à cela, les projets municipaux les plus réussis sont ceux où un département de la ville (police, travaux public…) a déployé une application forte sur ce réseau (réseau de télésurveillance, système de compteurs de gaz, d’eau ou d’électricité automatiques, réseau de communications d’urgences…) qui permet d’avoir un retour sur investissement assez clair, comme à Corpus Christi (Texas), Buffalo (Minnesota), Phoenix (Arizona), Providence (Rhode Island) et bien d’autres villes qui ont assuré la prospérité de leur réseau haut débit en y développant des applications propres. Quand une municipalité réussi le déploiement d’une application, il est bien plus facile de construire une offre d’accès limitée ou compréhensible pour le public.”


Les projets en cours ou à l’étude continuent à s’égrainer, comme le souligne un point complet réalisé par DailyWireless. 455 villes et comtés américains ont déployé ou projettent de déployer un réseau sans fil Wi-Fi. Ils n’étaient que 122 il y a 2 ans, rappelle MuniWireless dans leur dernier recensement. Mais le taux de déploiement devrait considérablement ralentir prédisent les analystes d’In-Stat.


Source: Techno-science.net

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admin7 septembre 2007
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Comme convenu à l’assemblée générale extraordinaire du 4 septembre 2007, les médecins, vétérinaires et pharmaciens regroupés au sein du Syndicat national des cadres supérieur de la santé (Synacass-ci) ont mis à exécution leur menace de mener une grève illimitée sans le service minimum. Après deux jours de cet arrêt de travail, le mouvement de grève persiste dans les trois centres hospitaliers universitaires (Chu), les hôpitaux et les centres de santé publics. Au Chu de Treichiville, de Cocody comme à l’Insp et à l’hôpital général de Koumassi, les blousses blanches dont l’insigne fait référence à un médecin était presque invisibles. Seulement quelques uns rencontrés au Chu de Treichville donnaient discrètement un coup de main aux premiers responsables du Chu et aux chefs de service descendus dans l’arène pour éviter certaines situations dramatiques. Cela s’est vérifié à la direction générale du Chu de Treichville et aux Urgences de Cardiologie où le directeur du centre et le premier responsable de la cardiologie étaient en consultation au moment où nous passions. Très actif, le directeur de la cardiologie a rassuré que le service minimum était observé dans son établissement. Pour lui, l’on ne peut pas badiner avec ce service vital dans l’organigramme d’un établissement sanitaire. Les responsables du Chu sont aidés dans leur tâche par certains médecins qui ont même délivré des ordonnances à des malades venus se faire consulter. “ Mais tout se passe dans la discrétion afin d’éviter de se faire tabasser par les inconditionnels ”, a dit un médecin qui regardait dans tous les sens tout en parlant. Il n’avait pas tort. Car, à quelques mètres de là, un médecin se tordait de douleurs pour avoir réçu des coups de poings de la part d’individus se réclamant du Synacass-ci.


La ruée vers les cliniques


Au Chu de Cocody, l’environnement était tout autre. Aucun médecin n’était visible. Seulement des infirmiers en blouse blanche allaient et venaient. Ceux des médecins qui caressaient le désir de travailler avaient une peur bleue d’être pris à partie par les grévistes. Constat, le service des urgences était dépourvu de médecin ainsi que dans plusieurs services…Au service gynécologique, des grévistes ont empêché, selon une source sûre, une intervention chirurgicale. “ Le malade était déjà au bloc opératoire lorsqu’un groupe de grévistes a fait irruption dans la salle pour nous demander de sortir. Ce que nous avons fait. Mais je pense que c’est inhumain d’agir ainsi pour quoi que ce soit ”, a indiqué le praticien, tout indigné de l’acte posé par ses confrères. “ Nous voulons travailler et soigner nos frères, mais ce qui s’est passé hier (Ndlr 5 septembre) nous donne encore des frissons. Certains de nos collègues ont été copieusement tabassés et le directeur du Chu a lui même failli échappé à un lynchage ”, a déclaré le Pr B.A. Les malades quant à eux sont livrés à eux mêmes sans soins. Ils sont couchés dans les lits attendant vainement leurs médecins traitants. Ceux qui sont venus en consultation ou répondant à un rendez-vous médical sont refoulés systématiquement. Les plus souffrants sont transférés immédiatement par leurs parents dans des cliniques. A la clinique de l’Indénié au Plateau, plusieurs nouveaux malades se sont fait inscrire dans les cahiers de réception tenus devant les différents services. Un jeune très mal au point a été admis dans cette clinique sur l’ordre de son grand frère. “ Nous venons de Yopougon. Là-Bas on nous dit qu’il n’y pas de travail et que les médecins sont fâchés. Au Chu de Cocody où nous sommes allés, là-bas aussi, un vigile nous a dit que les gens ne travaillent pas. J’ai appelé mon grand frère et il a dit de l’envoyer ici ”, a laissé entendre Sinani. Dans l’allée de la clinique, les incessants va et vient des brancardiers laissent transparaître que les cliniques sont très sollicitées depuis deux jours. La réaction du ministre


Selon les vigiles, depuis deux jours, le nombre des malades fréquentant la clinique s’est accru. Le constat a été également fait à la clinique le Manguier. Mais cette situation qui éprouve les malades et les parents n’est pas appréciée par le ministre qui n’a pas manqué de le dire dans l’après midi du jeudi 6 septembre à son cabinet sis au 16ème étage de la Tour C. En effet, au cours d’une conférence de presse qu’il a animée, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique Allah Kouadio Rémi a reconnu que la grève des médecins est largement suivie. Toutefois, le ministre a indiqué que l’arrêt de travail décrété par le Synacass-ci n’a pas respecté les procédures prescrites par la loi en matière de grève. Pour la simple raison que les médecins n’ont pas déposé de préavis avant d’entamer la grève qui, en plus d’être illimitée, ne prend pas en compte le service minimum. Raison pour laquelle il a invité les médecins, pharmaciens et vétérinaires, au nom du serment qu’ils ont prêté, à reprendre le travail afin d’éviter des situations dramatiques aux Ivoiriens qui, depuis 2002, souffrent dans leur chair.


Source: Soir Info

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admin6 septembre 2007
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Les autorités britanniques viennent d’autoriser la création d’embryons humains à partir d’ovocytes animaux.


A PRIORI, le seul principe de créer des embryons mixtes homme-animal a de quoi faire dresser les cheveux sur la tête de tous ceux qui estiment que la dignité humaine ne se partage pas. Pourtant, la très sévère agence de biomédecine britannique (HFEA, Human Fertilisation and Embryology Autority) après une large concertation auprès de la population lancée en avril dernier, vient d’accepter que certains laboratoires de recherche, sous certaines conditions, produisent des embryons hybrides, des « cybrides », créés à partir d’une cellule humaine et d’un ovocyte de vache par exemple.


L’imagination des scientifiques semble sans limite dans cette voie qu’est la thérapie cellulaire, qui mélange les techniques de procréation avec celles de production de cellules souches. Le principe de ces cybrides est d’obtenir un embryon « humain » selon le principe du clonage, mais en injectant le noyau d’une cellule humaine non pas dans un ovocyte féminin (difficile à obtenir) mais dans un ovocyte prélevé chez l’animal (de recueil plus aisé). À partir de ces embryons cybrides, des lignées de cellules souches peuvent être cultivées. L’Agence de biomédecine britannique a assorti son feu vert à la nécessité de détruire l’embryon quatorze jours au plus tard après sa création.


À quoi vont servir ces lignées de cellules souches issues de cybrides ? Pour l’instant, deux équipes de chercheurs anglais ont demandé l’autorisation d’en fabriquer, celle de Stephen Minguer du King’s College de Londres et celle de Lyle Armstrong (université de Newcastle). Chacune avec des objectifs différents.


«Pour mieux comprendre»
Pour Stephen Minguer, il s’agit de disposer de lignées de cellules souches humaines caractéristiques d’affections graves pour déterminer les mécanismes de la maladie et tester des médicaments sur ces cultures de cellules. Lyle Armstrong précise vouloir « utiliser ces cellules pour mieux comprendre comment produire des cellules souches humaines ». À partir de ces cybrides ? Le chercheur ne le dit pas. Le but encore très lointain, serait de jeter les bases de nouveaux traitements contre les maladies graves et fréquentes (Parkinson, Alzheimer, sclérose latérale amyotrophique…).


 

Cette autorisation est loin de faire l’unanimité. Pour le Dr Helen Watt (Centre Linacre d’éthique) citée par la BBC, cette technique « est une violation de plus aux droits de l’embryon ». Josephine Quintavalle, d’un groupe de réflexion sur l’éthique et la reproduction, estime que la HFEA a tort de prendre une décision qui devrait relever du Parlement. « Ce n’est pas un feu vert total pour les hybrides,répond un des porte-parole de la HFEA, mais la reconnaissance que ce champ de recherche peut s’ouvrir, avec d’infinies précautions. »


Source: le Figaro

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