La direction du Fonds de prévoyance de la police nationale (FPPN) va connaître bientôt un renouvellement à travers l’élection des organes dirigeants. Le candidat commissaire principal Jacques Kadjané Amouhié, sous-directeur chargé du garage de la police nationale et sous-directeur par intérim de la solde et des baux, et son équipe sillonnent les préfectures de police.
Ils demandent aux policiers de se mettre ensemble pour sauver le FFPN à l’agonie. Après Gagnoa, Divo, Yamous-soukro et Katiola, la délégation a rencontré, le mercredi 3 juillet dernier, les chefs de service des commissariats de police du Sud Comoé.
« Nous sommes venus vous dire que nous devons nous mettre ensemble pour sauver le Fonds, qui se meurt. La gestion de la couverture médicale des policiers doit se faire par des policiers du corps médical. Notre hôpital est sale. C’est un mouroir. Nos collègues préfèrent se soigner et se faire hospitaliser ailleurs que dans notre centre de santé. L’hôpital est privatisé.
Ce n’est pas normal », a dénoncé le commissaire principal. Economiste financier avec un diplôme d’études approfondies (DEA) en gestion des finances, le commissaire Kadjané estime que le FPPN souffre d’un problème de gestion. Il promet de gérer autrement le FPPN pour et avec les policiers. « Que les policiers nous donnent le Fonds afin que nous le leur restituions.
Nous allons réduire son train de vie en employant des agents de police à la place des civils, dont l’entretien coûte cher à notre structure. Le bilan de santé sera obligatoire pour tous les agents et un service de communication sera créé afin que les membres sachent ce qu’on fait avec leur argent », a-t-il indiqué. La majorité des policiers présents ont adhéré au discours de l’officier supérieur dont ils ont loué le courage et la volonté de rehausser l’image du FPPN avec des idées novatrices.
