Les ménorragies sont un phénomène sanitaire aussi abondant qu’ennuyant pour bon nombre de femmes qu’elles soient à l’âge de la puberté ou bien de la ménopause. Ce thème a fait l’objet d’un symposium tenu récemment à Hammamet.
Animé par le Dr Serfati David, président de la Société francophone de contraception (SFC), ce colloque, ayant réuni différents représentants du corps médical tunisien, a permis à l’assistance d’être au diapason des nouveaux traitements de ce phénomène sanitaire.
Le conférencier a précisé que «les ménorragies sont définies comme étant des saignements anormalement abondants d’origine utérine survenant simultanément aux règles». Il a tout de même relevé que l’on peut parler «d’un cas maladif du moment où le cycle menstruel est d’une durée supérieure à sept jours et dépasse en volume la quantité de quatre-vingts millilitres».
Pour ce qui est des causes exactes de ces troubles, le conférencier a observé «qu’elles peuvent être liées à une lésion organique ou être d’origine fonctionnelle en rapport avec un dysfonctionnement ovarien. Ainsi, leur traitement dépend de certains paramètres tels que leur localisation dans l’utérus, leur nombre, leur taille et l’âge de la patiente».
S’agissant des solutions, M.Serfati s’est félicité du renouveau de la recherche à ce sujet. Il s’agit, en outre, des systèmes intra-utérins aux progestatifs. Un mécanisme que l’on place dans la cavité utérine et dont l’effet contraceptif repose essentiellement sur l’action locale du progestatif qu’il contient, diffusé dans la cavité utérine. Par ailleurs, ce traitement doit être mis en place au cours des sept jours qui suivent le début des règles.
Comme il peut être remplacé par un nouveau dispositif à n’importe quelle période du cycle. Et son retrait se fera après cinq ans d’utilisation au maximum. Il doit être, justement, accompli après les règles, s’il persiste un cycle menstruel. A savoir également que l’usage de ce dispositif n’est pas, non plus, sans effets secondaires. On en cite douleurs dans le bas ventre, maux de tête et parfois migraine, dépression et chute de cheveux entre autres.
Signé par le professeur finlandais Tapani Luukainen, le produit sera bientôt commercialisé en Tunisie.