C’est du passé. La pandémie de grippe A H1N1 est maintenant terminée.
L’OMS vient de le déclarer en début de semaine après consultation du
comité d’experts : cette première véritable pandémie qui a fait paniquer
de nombreux pays dans le monde, est bel et bien finie.
Elle a finalement été moins meurtrière que la grippe saisonnière, avec
18 500 décès dans le monde. Le virus de cette grippe, d’origine porcine,
aviaire et humaine, a été découvert en avril 2009 et a fait dès ses
premières semaines d’apparition, des centaines de morts au Mexique, puis
s’était propagé comme une traînée de poudre. L’OMS a été mise à l’index
pour sa décision de mise en alerte qui a eu pour effet d’affoler le
monde.
Certains pays ont même laissé des plumes et des millions de doses de
vaccins invendus sur les bras. Mais l’organisation n’est finalement pas
mécontente de la manière avec laquelle cette pandémie a été gérée,
puisqu’elle a permis d’épargner de nombreuses vies. Rappelons que le
virus de la grippe A, a particulièrement intrigué l’opinion comme celle
des scientifiques, dans la mesure où il foudroyait notamment des
personnes jeunes et en bonne santé ne présentant aucune maladie
chronique connue, facteur aggravant de la plupart des autres formes de
grippe.
Craignant une mutation du virus vers une forme plus virulente et
mortelle, l’OMS avait déclenché il y a un an, un plan de riposte pour la
production massive d’antiviraux.