Dans la moitié des cas, le papillomavirus en est responsable. Ce virus est transmis par voie sexuelle. Plus de 50% des femmes sexuellement actives sont susceptibles d’être infectées par un ou plusieurs papillomavirus humains (HPV) à un moment de leur vie. L’exposition à ces virus se fait par contact sexuel, chez la femme jeune le plus souvent, dès les tous premiers rapports, avec ou sans pénétration.
Origine
La majorité des femmes exposées au HPV développe une immunité suffisante pour éliminer le virus dans un délai de 8 mois (valeur médiane). Cependant, certaines d’entre elles continuent d’être infectées durant des mois, voire des années. Cette persistance de l’infection fait alors courir le risque de développer une lésion précancéreuse. Le développement de lésions précancéreuses signifie le manque d’immunité face aux papillomavirus.
Les lésions précancéreuses qui sont provoquées par une infection à papillomavirus au niveau du col de l’utérus ne donnent aucun signe clinique. Elles ne sont pas douloureuses, ne donnent pas de saignement. Il n’y a aucun signe d’alerte qui puisse les faire suspecter.
Prévention
Le préservatif ne permet pas de se protéger complètement de cette infection. La transmission du virus n’est pas dépendante exclusivement d’une pénétration. Elle peut aussi survenir par simple contact cutané et/ou muqueux au niveau des parties génitales entre les partenaires.
Quand un ca ncer est présent, les signes cliniques seront variables selon la taille, la nature, le stade d’évolution de la tumeur. Ils peuvent être totalement absents, en particulier au début de la maladie. Parfois, le cancer du col de l’utérus peut se manifester par des douleurs spontanées ou à l’occasion de rapports sexuels. Il peut exister un saignement spontané ou la lésion peut saigner par exemple lors des rapports sexuels. Au stade du cancer invasif, si la tumeur cancéreuse est grosse, elle comprimera les organes voisins et pourra donner des signes urinaires avec, soit des envies fréquentes d’uriner, ou des difficultés pour uriner, peut-être même une constipation.
Dépistage
Le dépistage du cancer du col de l’utérus se fait dès l’âge de 20-25 ans. On recommande de pratiquer un frottis cervico-vaginal tous les trois ans, après deux frottis normaux à un an d’intervalle chez les femmes âgées de 25 à 65 ans.
Le frottis permet de détecter, à un stade précoce, les lésions précancéreuses grâce au prélèvement de cellules superficielles du col utérin.