Les sessions en ligne sur le diabète se poursuivent au laboratoire de médecine à Antsakaviro. Hier, comme à chaque deuxième jeudi du mois, la session portait sur la prise en charge du pied diabétique dans les centres de soins africains. Un exposé en ligne a été suivi en simultané par les différents pays francophones africains et européens.
À Madagascar comme en Afrique, cette maladie est un fardeau pour la santé publique. Selon le professeur J.P Assal de Genève Suisse, parmi les intervenants, le diagnostic du diabète au pied est assez souvent tardif. Une situation qui engendre des complications graves pour le malade. Par conséquent, la prise en charge devient subitement coûteuse.
La session qui a duré près de 1h 30 a pu apporter une nouvelle vision à l’audience malgache composée de médecins spécialistes du diabète, étudiants, laborantins et des représentants du corps médical.
Ce programme de formation est conçu par l’université numérique francophone mondiale (UNFM) et diffusé par réseau en Afrique francophone pour la télémédecine. À Madagascar, le laboratoire Sanofi Aventis, producteur de médicaments antidiabétiques parraine ce programme vu son importance.