Le ministre de la santé et de l’hygiène publique, le Dr Aka Aouélé veut
prendre de contre-pied l’épidémie de fièvre jaune dont plusieurs cas ont
été déjà enregistrés à Abidjan, Bouaké et Grand Bassam. Ainsi, à
l’ouverture de la campagne, il a affirmé que « Toutes les dispositions
sont prises pour la vaccination. Dès que la situation s’est déclarée,
nous en avons informé le président de la République qui a tout de suite
donné les instructions pour dégager les moyens. Contre la fièvre jaune,
il n’y a que la vaccin qui puisse nous sauver. C’est notre salut. Sa
protection est de dix ans », a indiqué le ministre aux populations de
Grand Bassam.
Le Dr Aka Aouélé a continué pour dire « Nous bénéficions de l’appui
de l’Oms dont le Représentant résident est à nos côtés. Ce que je vous
demande, c’est de vous faire vacciner sur les sites prévus. La
vaccination est gratuite », rassure le ministre. Pour donner le coup
d’envoi, deux personnes ont été vaccinées symboliquement par le ministre
et le représentant résident de l’Oms en Côte s’Ivoire. Puis le maire,
le sous préfet et le commissaire de grand Bassam se sont faits vacciner
Pour mémoire, dix cas de fièvre jaune ont été enregistrés dont deux
décès. Et un décès pour douze cas de dengue. En plus de la vaccination,
une campagne de lutte antivectorielle sera engagée en vue de détruire
tout ce qui peut servir de gîte larvaire pour la reproduction du
moustique responsable de la dengue en l’occurrence « l’aède albopictus »
qui a été découvert dans un container au port autonome d’Abidjan (Paa).
Cette campagne de vaccination durera une semaine.
