Ce médicament est le dernier né des dérivés d’artemisinine, cette molécule d’origine chinoise, réputée efficace contre le paludisme. Arco, c’est le nom du médicament, est une combinaison d’artemisinine et de naphtoquine. Il se présente sous-forme de comprimés jaunes, dont la prise permet la guérison au bout de deux jours de traitement, à hauteur de plus de 90% d’efficacité. Selon les spécialistes du médicament qui connaissent le produit, son action contre le paludisme est efficace et rapide, d’où la diminution de la durée de traitement ; il améliore les contingences liées à l’observance de la posologie et est d’un coût modéré. Avec l’arrivée en Côte d’Ivoire de l’artemisinine et en particulier, de la dernière combinaison avec la naphtoquine, « la période des mauvais médicaments pour les pauvres est dépassée », a dit Pr. Jean-Claude Yavo, directeur de la pharmacie du médicament au ministère de la Santé ; celui-là même qui donne son ok pour la mise en vente de ce tout nouveau médicament en Côte d’Ivoire. Pour sa part, Dr. Penali, de l’Institut Pasteur à Abidjan, a soutenu, sur la base d’une étude réalisée sur des malades en Côte d’Ivoire, que le médicament est d’une réelle efficacité. Quant à Dr. Huang Qingyun, de l’entreprise productrice dudit médicament, il a indiqué que la plupart des patients ont une très grande tolérance avec ce remède, dont la fabrication a nécessité quinze années d’étude. A l’ouverture de la cérémonie, Mme Yacé Irma, directeur général de la société Simed, co-organisatrice de l’événement, s’est félicitée du choix de la Côte d’Ivoire pour le lancement du produit en Afrique francophone.
Source: L’Inter