Les cas d’intoxications de l’Homme liées à la consommation d’animaux marins (ICAM), surviennent à Madagascar durant la saison chaude, soit entre novembre et avril de l’année.
Cependant, en raison du réchauffement climatique, cela peut se produire un peu plus tôt. Le 24 octobre dernier, dix cas d’intoxications alimentaires collectives ont été enregistrés à Marofototra dans la commune de Vatomandry, suite à la consommation de requins. Les patients sont maintenant hors de danger après leur hospitalisation, selon les responsables du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche.
Entre-temps, ce dernier a pris des mesures de sensibilisation de toutes les parties prenantes, sur place tout en évoquant l’interdiction de la pêche, du transport et de la vente des espèces à risque toxique. Tel est le cas des Clupéidés ou sardinelles ou « geba » ou « pepe » ou « ampigny », et ce, depuis hier.
Pour une meilleure prévention durant la période chaude, les gros poissons appartenant aux familles des Carangidés (carangue ou lanora ou batola), des Cyblidés (lamatra), des Sphyrénidés (barracuda ou « aloalo » ou « jano » et des Thonidés (thons ou sabonto), destinés à la commercialisation et à la consommation humaine, doivent être soumis à une inspection sanitaire.
Et ces poissons doivent être éviscérés et étêtés avant leur commercialisation et leur consommation, a-t-on conclu.
Source :Midi Madagasikara.