L’Association des agents nationaux de l’ONUCI a décidé de venir en aide aux enfants victimes du VIH/SIDA et aux handicapés de Côte d’Ivoire. Ce sera la première action publique. L’information a été donnée récemment, au cours d’un point de presse au siège de l’ONUCI, à Sebroko, par son président, M. Claude Tamo, exerçant au département de l’information. Et la levée de fonds aura lieu le 1er décembre, Journée de lutte contre le VIH/SIDA. Au cours d’un dîner-gala de bienfaisance doublé d’une soirée spectacle prévu à 20 heures, à l’hôtel du Golf. Les bénéficiaires ont déjà été identifiés grâce au Réseau ivoirien des personnes vivant avec le VIH/SIDA dans le premier cas et dans le second, ira au Centre des handicapés de la Riviera. Les organisateurs bénéficient du soutien de l’USAID, de l’UNICEF, de l’Association des personnels des Nations unies en Côte d’Ivoire et des fonctionnaires internationaux de l’ONU. Plusieurs personnalités notamment ivoiriennes ont été invitées. L’Association des agents nationaux de l’ONUCI compte 370 membres sur un effectif d’environ 500 agents. C’est une association à la fois mutualiste et syndicale, conformément au régime des Nations unies. Dans ce cadre, elle œuvre pour le bien-être des travailleurs en même temps qu’elle défend leurs droits devant la direction. Notamment, quand ils sont victimes d’injustice ou pour des problèmes d’avancement.
Son souhait est que davantage d’Ivoiriens soient envoyés en mission à l’étranger.
Paulin N. Zobo
• La CNPS va marcher sur la pandémie
La CNPS marche sur le VIH/sida». C’est le thème choisi par la Caisse nationale de prévoyance sociale pour commémorer la Journée mondiale de lutte contre le sida, samedi prochain. Une marche sportive va cristalliser ce thème. Ouverte uniquement aux agents de la CNPS, elle est prévue sur un circuit de cinq kilomètres à travers la commune du Plateau. Elle partira du siège de l’institution pour y aboutir. Au-delà de sa symbolique, cette marche a pour objectif, selon le président du comité national de lutte contre le sida de la CNPS, M. Jean Marie Bilé, de briser les barrières hiérarchiques et créer un climat convivial entre les agents et montrer l’engagement de l’institution dans la lutte contre ce fléau. Toutefois, elle ne relèguera pas aux oubliettes une préoccupation chère à M. Bilé : amener les agents de l’institution à faire leur test de dépistage. « Nous avons un problème de dépistage au sein de l’institution. Nous avons demandé à nos agents de se faire dépister, mais très peu ont répondu à l’appel », confie-t-il. En marge de cette marche, des entretiens sont prévus avec des médecins à l’effet de lever les dernières hésitations.
Les médecins du personnel, eux, sont déjà à l’œuvre afin de minimiser tout risque lié à cette marche. Ne seront autorisés à y prendre part que les agents déclarés aptes, certificat médical du médecin du personnel à l’appui.
Source: Fraternité Matin
