Les personnes dont le taux de vitamine D est faible auraient plus de risque que les autres de souffrir d’hypertension, de diabète ou d’obésité, trois facteurs de risque de maladie cardio-vasculaire. C’est ce que suggère une étude menée par des chercheurs de la Charles Drew University de Los Angeles.
Ces résultats confirment ceux obtenus par le passé à partir d’effectifs de petites tailles. L’étude menée aujourd’hui par David Martins s’est en effet basée sur un échantillon de 15 000 volontaires de plus de 20 ans faisant partie de la cohorte NAHNES III (National Health and Nutrition Examination Survey). 33 994 personnes y ont été suivies et ont subit, entre 1988 et 1994, une multitude d’examens de santé (hypertension artérielle, cholestérol, obésité, tabagisme, maladies pulmonaires, ostéoporose, etc.)
Les chercheurs notent que ce sont les femmes et les personnes âgées qui présentent les taux de vitamine D les plus faibles. Après avoir divisé les 15 000 personnes de l’étude en 4 groupes selon leur taux de vitamine D, les chercheurs ont découvert que celles qui avaient les taux de les plus bas (moins de 21 mg/ml) avaient un risque d’hypertension multiplié par 1,3, un risque de diabète multiplié par deux, un risque d’obésité multiplié par 2,3 et un risque d’avoir un taux de triglycéride élevé multiplié par 1,47.