La ménopause retardée par des rapports sexuels fréquents?

16 juin 20204min3280

Selon une étude publiée mercredi dans la revue «Royal Society Open Science», avoir des rapports sexuels au moins une fois par semaine retarde sensiblement l’arrêt définitif des règles.

Avoir des rapports sexuels réguliers retarderait l’arrivée de la ménopause. Des chercheurs anglais ont mis en évidence que, pour les femmes ayant des relations intimes au moins une fois par semaine, le moment d’arrêt définitif de leurs règles est réduit de 28% au regard de celles qui ont moins d’un rapport par mois. Selon leur étude publiée mercredi dans la revue Royal Society Open Science et relayée par l’AFP, ce résultat pourrait être une réponse du corps aux pressions de l’évolution.

«Maximisation de la forme physique»

«Si une femme a peu de rapports sexuels ou des rapports peu fréquents à l’approche de la quarantaine, son corps ne recevra pas les signaux physiques d’une éventuelle grossesse», écrivent Megan Arnot et Ruth Mace, scientifiques à l’University College London. «Dans une perspective de maximisation de la forme physique», le corps de la femme pourrait alors davantage investir son énergie dans la prise en charge de sa famille plutôt que dans l’ovulation.

Pour les deux chercheurs qui se fondent sur l’analyse des données de près de 3 000 femmes, recrutées en 1996 et 1997 aux Etats-Unis pour participer à une étude sur la santé sur plusieurs décennies, la corrélation entre la fréquence des rapports sexuels et le début de la ménopause est «indéniable».

Variations selon les cultures

En revanche, leur étude tend à invalider une autre théorie. Pour expliquer pourquoi les femmes mariées atteignent la ménopause plus tard que celles jamais mariées ou divorcées, des recherches antérieures avaient avancé l’hypothèse d’une influence des phéromones mâles, des substances chimiques naturelles qui attirent le sexe opposé.

Or Megan Arnot et Ruth Mace disent n’avoir observé aucun lien entre l’arrivée de la ménopause et la présence d’hommes à demeure − et donc avec les signaux chimiques subliminaux que ces derniers pourraient émettre : «Nous n’avons trouvé aucune preuve de l’hypothèse des phéromones», concluent-elles.

L’âge de la ménopause naturelle varie considérablement dans les différentes cultures. Les facteurs génétiques ne comptent que pour environ la moitié de ces différences, comme l’ont montré des recherches antérieures.

Auteur : Nathalie Raulin – https://www.liberation.fr/france/2020/01/15/baiser-souvent-retarde-la-menopause_1773217

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