Libreville — Le ministre de la Santé, Max Limoukou, et les autorités de santé militaire qui avaient lancé le samedi dernier une alerte de santé publique à la suite de la découverte de deux cas de fièvre jaune à Mitzic, au Nord du Gabon, ont rassuré ce vendredi la population sur la crainte d’une épidémie de fièvre jaune.
« Il ressort que les deux cas de fièvre jaune ont été notifiés en juin 2019 par le système national de surveillance des maladies. Il s’agissait de deux adultes de nationalité étrangère qui travaillaient dans des chantiers forestiers à une quinzaine de kilomètres de la ville de Miztic », a précisé le ministre.
Il a ensuite précisé que « des prélèvements avaient été effectués et envoyés à l’Institut pasteur de Dakar pour confirmer, six mois plus tard, soit le 13 janvier 2010, la présence du virus de la fièvre jaune dans les deux échantillons. Les personnes atteintes avaient été soignées entre temps ».
S’il s’agit, selon les autorités médicales gabonaises de cas « sporadiques et isolés », rappelant que les grandes forêts d’Afrique centrale peuvent constituer des réservoirs naturel de fièvre jaune.
Le gouvernement gabonais a pris des mesures de prévention et a renforcé la surveillance épidémiologique non sans conseiller aux voyageurs qui se rendent au Gabon ou qui en sortent de se mettre à jour avec la vaccination contre la fièvre jaune. Mais également pour les enfants âgés de 9 mois.
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