Les rêveries érotiques, font partie de notre monde intime depuis l’âge le plus tendre, et nous accompagnent tout au long de notre vie. Nécessaires à notre épanouissement et à notre équilibre, au même titre que nos autres rêves, nos fantasmes nous emmènent sur les chemins de l’évasion.
Pourtant, les fantasmes parfois inquiètent. Nombre d’hommes et de femmes culpabilisent, trouvant anormal de penser à quelqu’un d’autre dans les bras de leur partenaire, effrayés par des fantasmes qu’ils ne voudraient à aucun prix vivre dans la réalité.
Du rêve adolescent au fantasme de l’adulte
Laisser vous aller à vos fantasmes
Il y a ainsi des fantasmes de toutes sortes. Des fantasmes de violence donnée ou subie, de viol, ou au contraire de tendresse excluant la sexualité ; des rêves de pénétration anale, de positions variées ; de multiplicité des partenaires, d’échangisme, d’homosexualité, de voyeurisme ou d’exhibitionnisme ; seul, avec un partenaire, une personne célèbre, un inconnu, quelqu’un d’indéfinissable…
Choquant ? Mais un enfant joue au voleur, tire et tue le copain, ruine son frère au monopoly : rien de très moral ! Le jeu, enfantin ou sexuel, ne se juge pas comme le réel.
Un rôle positif
Toutes ces histoires que l’on se raconte volontairement, ou qui s’imposent, ont un rôle fondamental de facilitation de l’excitation sexuelle, en coupant l’esprit des problèmes quotidiens, et en déclenchant l’émotion sexuelle selon un processus familier. Comme toutes les rêveries, les fantasmes ont aussi un rôle de compensation en comblant les imperfections du réel, en permettant de vivre dans l’imaginaire ce que le réel ne permet pas, en jouant avec ce qui fait peur ou ce qui fascine. Les fantasmes sont donc un élément très important et presque obligé de la vie sexuelle.