La Grande chancellerie de l’Ordre national a procédé hier à l’état-major
des armées au Plateau, à l’investiture du comité sectoriel de lutte
contre le sida, et à la signature d’une convention de partenariat qui la
lie au Fonds national de lutte contre le sida (FNLS). Ce comité a pour
but d’aider le FNLS à trouver des financements auprès de la population
grâce à la campagne dite de petite monnaie, selon les organisateurs.
La campagne petite monnaie vise à mobiliser des ressources financières
auprès des populations vivant en Côte d’Ivoire et à l’étranger. Son
objectif est d’amener toute la population à contribuer au financement de
la lutte contre le VIH/Sida, selon Christine Nebout Adjobi, ministre de
la lutte contre le sida. A l’en croire, les ressources financières du
FNLS viennent à 87% de l’extérieur. Mais dans un futur proche, cela ne
sera plus le cas. Le ministre Adjobi a indiqué par ailleurs qu’il faut
trouver d’autres moyens de mobiliser des fonds au plan national. Et
c’est dans cette optique que le gouvernement ivoirien a mis en place
cette campagne. Elle a invité tous les Ivoiriens à se mobiliser parce
que « Le sida est l’affaire de tous ».
Mme Doffou Marguerite, directrice du Fonds national de lutte contre
le sida, a présenté les produits de la campagne petite monnaie. D’abord,
« le courrier présidentiel », qui est un courrier rédigé par le président
de la République et qui est destiné aux citoyens ayant un pouvoir
d’achat au dessus de la moyenne. Ensuite, le « collecteur », qui est une
boîte dans laquelle on peut mettre des pièces de monnaie ou des billets
de banque. Enfin, les timbres, qui se vendent dans les bureaux de poste.
Après la lecture des différents arrêtés relatifs à la mise en place
du comité par Ahoulou Marguerite, secrétaire générale de la Grande
chancellerie, le ministre de la lutte contre le sida a procédé à
l’investiture du comité. Il est composé d’un président, le Grand
chancellier Issouf Koné, d’un vice-président, d’un secrétaire et de
quatre membres.
