L’opération vise à atteindre huit cent trente mille enfants âgés d’au moins un an dans sept zones de santé de la provice. Elle a démarré sous le patronage du ministre de la santé, le Dr Eteni Longondo, le 30 octobre, et durera cinq jours.
Au total, trente-quatre aires de santé, considérées comme à haut risque, sont ciblées dans les sept zones de santé sélectionnées pour cette deuxième campagne de vaccination contre le choléra dans la province du Nord-Kivu.
Le ministre de la Santé a souligné que le lancement de cette campagne (avec l’implication du gouvernement) apportera une solution durable. Il a estimé qu’avec les moyens mis à la disposition par l’exécutif, la province va éliminer non seulement le cholera, mais aussi la rougeole et la maladie à virus d’Ebola.
Depuis quelques années, le choléra est devenu une endémie dans certaines provinces du pays, dont le Nord-Kivu, le Sud-Kivu, le Tanganyika et le Haut-Lomami. Il faut relever que le Nord-Kivu a enregistré, à lui seul, presque le quart de tous les cas dénombrés depuis le début de l’année dans le pays.
» C’est ce qui justifie la nécessité et l’urgence de cette vaccination réactive. La province du Nord-Kivu a enregistré presque le quart du nombre total des cas enregistrés dans le pays, soit quatre mille huit cent trente-six avec quarante-six décès », a laissé entendre Giles Kwam, un responsable de l’Organisation mondiale de la santé à Goma.
Rappelons que la deuxième campagne contre le choléra, lancée au Nord-Kivu, intervient après celle organisée en mai et juin de l’année au cours. Durant cette opération, plus de sept cent mille autres personnes ont été vaccinées contre cette maladie.
Source: Les Dépêches de Brazzaville.