Cardiologie, la volonté existe malgré des moyens modiques

17 juin 20085min2200

Le professeur Rémi Séka, directeur
général de l’institut, veut saisir l’occasion de ce trentenaire pour,
entre autres, « instruire les générations actuelles sur l’histoire de
l’institution et les conditions de son succès ». Il a donc battu le
rappel des pionniers ainsi que « des hommes et des femmes qui ont
contribué par leur travail et leur dévouement à asseoir la réputation
de l’établissement ». Tel le professeur Bertrand, premier directeur de
l’Institut à son ouverture en 1978, alors qu’il a été créé le 24
novembre 1976. Pour tout dire, le directeur de l’Institut de
cardiologie d’Abidjan souhaite renforcer chez l’ensemble du personnel
le sentiment d’appartenance à une équipe. Lui, qui a inscrit
l’établissement dans une démarche qualité. Ce qui a valu à l’Institut
la certification ISO en 2005. « La démarche qualité était pour nous un
outil pour parvenir à ce résultat », explique le directeur. La
commémoration du trentenaire marque pour le personnel et les autorités
de l’institut, une étape importante, après la période de turbulence qui
a occasionné sa fermeture et l’arrêt des activités en 1999 ; le
processus de réhabilitation (d’un montant de 7 milliards de fcfa) qui a
duré plus de 5 ans à cause de la crise socio- politique et du caractère
irrégulier des décaissements. Conséquences, les équipements acquis
grâce à la coopération entre la Côte d’Ivoire et l’Espagne notamment
ceux qui permettent le fonctionnement de la salle de cathétérisme
cardiaque, les moniteurs de surveillance du service des soins
intensifs, etc. n’étaient plus fonctionnels à la fin de la
réhabilitation. « La réouverture de l’institut a ainsi été plombée par
ces difficultés. A celles-ci, il convient d’ajouter les difficultés de
trésorerie de l’Etat qui limitent désormais son appui au paiement des
salaires uniquement. Même que la remise à niveau du personnel
programmée au moment de la réouverture a dû être ramenée à des
proportions plus réduites à cause de l’insuffisance des moyens, selon
le directeur général. Cependant, le professeur Rémi Séka et son équipe
ne veulent pas laisser ces difficultés prendre le dessus. Surtout
qu’ils savent que les autorités ne rechignent pas à leur manifester
leur soutien. Le Président de la République notamment qui, selon lui, a
été attentif aux problèmes de l’institut et a décidé de lui apporter un
soutien financier de cent millions de FCFA. Pour l’heure et au moment
où se commémorent les trente ans de l’institut, 300 personnes, parmi
lesquelles une quarantaine de médecins (y compris ceux qui n’y sont
qu’en situation de stage) et prennent en charge les malades
hospitalisés. 78 lits leur sont destinés. Mais le lot le plus important
de malades sont ceux qui viennent quotidiennement pour leurs soins. «
Ils comptent pour 60% dans nos activités », précise le directeur. Il
explique également que le personnel reste insuffisant, vu que la prise
en charge des malades de l’institut requiert de la part des médecins et
des infirmiers une grande disponibilité et beaucoup d’attention. Parmi
les malades pensionnaires de l’institut, le plus jeune n’a que 4 mois.
Comme pour ajouter de l’eau au moulin du concepteur du message
publicitaire qui dit que les maladies cardiovasculaires ne connaissent
pas l’âge, ni la religion, ni le sexe etc.

Source:Fraternité Matin

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