Au Burkina Faso comme dans toute l’Afrique de l’Ouest, 50% des médicaments seraient des contrefaçons selon l’ONUDC, l’office des Nations unies contre la drogue et le crime. Un marché en progression permanente et très complexe à arrêter, qui serait aujourd’hui plus rentable que le trafic de drogue. Ces produits tuent chaque année de plus en plus sur le continent.
Il existe plus de faux produits que de vrais aujourd’hui en Afrique. Comment ces produits arrivent à envahir le marché africain? la question sucite plusieurs interrogations et méritent d’être vu de prêt. N’existe-t-il pas une politique africaine visant à interdire la prolifération de faux médicaments?
Il y a plus de mort en Afrique à cause de faux médicaments que le terrorisme au niveau mondial. En Afrique en général et au Burkina en particulier, quand une personne meurt, c’est la maladie qui l’ emporte.
L’inquiétude des décideurs vient du fait qu’il ne peut être établi une tolérance zéro en matière des faux médicaments. C’est plus de 70 % de la population Burkinabé qui vit en dessus des un dollar et qui se soigne avec des faux médicaments qui jonchent les marchés du Burkina Faso qui se retrouvera sans ressources en cas de tolérance zéro.
Le constat est regrettable, aujourd’hui il existe plus de faux médicaments que de vrais sur le marché africain. Le moins qu’on l’Afrique est en train de devenir la poubelle du monde.
