Afrique: Lujo, le nouveau virus qui menace le continent africain

16 septembre 20093min2040

Lujo, c’est le nom du nouveau virus qui a été découvert en 2008 sur le continent africain et qui aurait déjà tué quatre personnes selon le journal «Le nouvel observateur».

La première personne, une guide touristique de Lusaka en Zambie, l’ayant contracté en est morte, ainsi que trois employés de l’hôpital qui l’a soignée. Ce nouveau virus a fait l’objet d’une étude qui a été présentée le dimanche 13 septembre 2009 à San Francisco, par un médecin sud-africain, Nivesh Sewlall, lors de la conférence annuelle sur les agents antimicrobiens et la chimiothérapie (ICAAC).

Les auteurs de l’étude pensent que le virus se transmet au contact du sang ou de sécrétions corporelles contaminés, comme pour d’autres fièvres hémorragiques. Le virus ne se transmet pas par les airs étant donné que les personnes qui se trouvaient dans la même pièce que la malade n’avaient pas porté de masque et qu’elles n’ont pas contracté le virus.

Ce virus dont l’origine n’est pas encore connue serait comparable à celui de l’Ebola. Lujo se manifeste par des poussées de fièvre hémorragique mortelle dans 80% des cas, des douleurs musculaires, des éruptions cutanées suivies de diarrhée et de défaillances d’organes, notamment du foie.

Et même si son origine demeure inconnue, L’Institut sud-africain des maladies contagieuses et le Centre américain de contrôle et de prévention des maladies (CDC) affirment que les Arenavirus, groupe auquel appartient ce nouveau virus, peuvent être transmis par des excréments de rats. Les virus à l’origine des autres grandes fièvres hémorragiques telle qu’Ebola, apparue au Zaïre et au Soudan en 1976, ou la maladie de Marburg, décrite en Europe en 1967, appartiennent au groupe des Filovirus.

C’est une guide touristique de Lusaka en Zambie qui a été la première personne connue infectée. Elle a été transportée à l’hôpital, mais n’a pas survécu. Trois infirmiers de l’hôpital qui l’ont soignée sont également morts, excepté une infirmière, qui a pu survivre grâce à un traitement draconien avec l’antiviral ribavirine, utilisé contre les hépatites C et B. «Elle a mis près d’un an avant d’être complètement guérie», a expliqué le docteur Nivesh Sewlall.

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