DAKAR – Le Réseau Africain des personnes vivant avec le VIH en Afrique de l’Ouest (RAP+AO) a un nouveau statut qui selon un communiqué est basé sur l’expérience et le contexte actuel. Le réseau a constaté des insuffisances dans la promotion des droits sociaux et citoyens des personnes vivant avec le VIH, et compte harmoniser les interventions dans la sous région conformément à sa nouvelle dynamique.
Les 14, 15 et 16 juillet 2011 les 16 délégués pays des réseaux membres du RAP+AO ont tenu à Dakar une assemblée générale statutaire pour redynamiser leur organisation. Les participants « ont tenu à rappeler et conforter les visions et missions fondatrices du RAP+AO à savoir promouvoir les droits sociaux des personnes vivant avec le VIH (PV VIH) sans discrimination et stigmatisation dans le respect de la dignité humaine et du principe même d’universalisation d’accès » selon un communiqué.
« Dans chaque pays il y a toujours un aspect positif dans la prise en charge et la prévention » a déclaré Amadou Sawadogo président du RAP+AO joint par WADR.
« Le Burkina est le seul pays où le président préside la session (du CNLS, Conseil national de lutte contre le Sida) du début jusqu’à la fin. En termes de mobilisation de la société civile on peut prendre la Cote d’ivoire mais vous voyez que la Cote d’ivoire a traversé une phase qui a un peu ralenti la dynamique et nous espérons qu’avec la stabilité qui est en train de venir que ce pays puisse reprendre les reines. Quand vous prenez le Sénégal notamment le Sénégal a été pionnier dans l’accès aux antirétroviraux depuis 1997 » a-t-il précisé.
Dans sa nouvelle dynamique, le RAP+AO s’est fixé comme défi l’harmonisation des interventions dans la sous région ouest africaine pour qu’il n’y ait pas de disparités.