Crise cardiaque : Les rapports sexuels, un moyen de prevention

Une étude réalisée sur 1.000 hommes révèle que l’activité sexuelle diminue le risque de piquer les crises cardiaques.
Les hommes qui ont des rapports sexuels au moins deux fois par semaine
réduisent de moitié le risque de souffrir de problèmes cardiaques.
C’est ce que révèle une enquête réalisée auprès de 1.000 hommes et
publiée dans l’American Journal of Cardiology aux Etats-Unis. L’étude
prouve que le sexe a des vertus préventives concernant les maladies
cardiaques. En effet, selon des chercheurs américains du New England
Research Institute, «faire l’amour régulièrement diminue de 45% les
risques de problèmes liés au cœur». L’étude qui a été menée auprès
d’hommes âgés entre 40 et 70 ans a débuté en 1987. Les participants ont
été interrogés sur leur vie sexuelle pour une période de 16 ans. Les
spécialistes ont effectué en parallèle un suivi concernant d’éventuels
signes de problèmes cardiaques. L’âge, le poids, le taux de cholestérol
et la pression artérielle des participants ont été pris en compte.
Selon les chercheurs, l’aspect bénéfique sur la santé est dû aux effets
physiques et émotionnels de l’acte sexuel sur le corps. Une autre
recherche réalisée précédemment par le National Cancer Institute a
démontré qu’un homme qui éjacule au moins 5 fois par semaine est moins
menacé de souffrir d’un cancer de la prostate. Dr Diomandé Manga,
assistant de clinique à l’Institut de Cardiologie d’Abidjan, a accepté
de commenter les résultats de ces recherches. Pour lui, « l’activité
sexuelle participe à l’équilibre psychologique. Elle diminue les
émotions liées au stress. C’est dans ce sens que faire l’amour
diminuerait les risques de crise cardiaque». Le spécialiste conseille
également l’activité sportive pour prévenir les crises. « Le sport fait
partie des mesures préventives. Il permet au sang de circuler
normalement. Mais le régime alimentaire ne doit pas être négligé. Il
faut éviter les matières grasses surtout les sauces graines et
arachides. Le tabac est également à proscrire », recommande-t-il.