Actualités Archives - Page 134 sur 183 - Urgences - Parce que la santé est primordiale!

admin20 octobre 2009
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NOUAKCHOTT, 19 octobre 2009 (PlusNews) – Plusieurs associations de personnes vivant avec le VIH ont fait part de leur désarroi suite à la suspension des financements VIH/SIDA de la Banque mondiale, puis du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, des décisions face auxquelles elles se sentent impuissantes mais dont elles subissent les conséquences.

[Cet article est le premier d’une série sur la Mauritanie]

Le 14 octobre, des dizaines de personnes vivant avec le VIH ont organisé un sit-in devant les locaux de la Banque mondiale à Nouakchott, la capitale mauritanienne, pour attirer l’attention de l’institution et de la communauté internationale sur leur situation.

« En suspendant leurs programmes sans nous consulter, les bailleurs de fonds n’ont pas pris en compte notre détresse », a dit à IRIN/PlusNews Fatimata Ball, point focal des personnes vivant avec le VIH auprès du Secrétariat exécutif du Comité national de lutte contre le sida (SENLS), l’organe gouvernemental chargé de la gestion des financements Fonds mondial et Banque mondiale.

« Ce ne sont pas nous, les personnes vivant avec le VIH, qui avons causé des problèmes, alors pourquoi devrions-nous en payer les conséquences ? », a-t-elle ajouté. « Si les bailleurs donnent des millions à la Mauritanie, c’est parce que nous sommes un pays pauvre. Ils sont venus nous apporter l’espoir d’une seconde vie à un moment où on ne pouvait même pas l’espérer, ils ne doivent pas nous lâcher ».

Le financement VIH/SIDA de la Banque mondiale, d’un montant de 21 millions de dollars prévu au départ jusqu’en 2009, a été suspendu en août 2008, suite au coup d’Etat perpétré contre le président élu Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi.

Peu de temps après, le Fonds mondial a à son tour suspendu sa subvention VIH/SIDA accordée en 2006 pour un montant de plus de 15 millions de dollars sur cinq ans, suite à des soupçons d’irrégularités dans la gestion de ces financements. Un audit a confirmé ces « malversations » en septembre 2009, ce qui a poussé la Banque mondiale à lancer également un audit approfondi de ses financements, actuellement en cours.

Conformément aux conditions posées par le Fonds mondial pour la reprise de ses financements, le nouveau gouvernement, nommé en septembre à la suite des élections présidentielles de juin, a lancé des poursuites judiciaires contre quatre responsables du SENLS soupçonnés d’être impliqués dans les malversations. L’Etat a également promis de rembourser 1,7 million de dollars au Fonds mondial et de fournir toutes les pièces justificatives de l’utilisation de plus de deux autres millions de dollars. Enfin, il s’est engagé à restructurer l’Instance de coordination nationale (CCM, en anglais), l’organe de gestion des financements Fonds mondial au niveau de chaque pays, dont la faiblesse est considérée comme l’une des causes du problème rencontré aujourd’hui.

Des engagements

« Ce ne sont pas nous, les personnes vivant avec le VIH, qui avons causé des problèmes, alors pourquoi devrions-nous en payer les conséquences ? »

Reconnaissant les problèmes des derniers mois, le SENLS a assuré de la volonté du nouveau gouvernement de régler la situation au plus vite. « L’Etat a pris des engagements très forts pour assainir la situation, nous avons nous-mêmes demandé à l’Inspection générale de l’Etat de mener des audits, ils sont en cours », a dit à IRIN/PlusNews le docteur Ahmed Aida, Secrétaire exécutif national par intérim du SENLS, nommé récemment.

« Des mesures correctives ont été prises pour que la suite se passe mieux, il faut [que les partenaires] nous accompagnent », a-t-il plaidé.

En attendant, le SENLS s’est voulu rassurant sur la question de la prise en charge médicale. « Le gouvernement est prêt à prendre en charge les traitements », a assuré M. Aida. L’accès au traitement est en principe garanti par une loi, votée en 2007.

Le Fonds mondial a dit avoir noté l’engagement du gouvernement, et faire son possible pour limiter l’impact des suspensions sur les personnes vivant avec le VIH. « Nous sommes engagés à 100 pour cent pour qu’il n’y ait pas de rupture de traitement [pour les patients déjà sous antirétroviraux, ARV], et nous ferons tout ce que nous pourrons pour que la subvention [continue] », a dit à IRIN/PlusNews, par téléphone, Jon Lidén, responsable de la communication du Fonds mondial à Genève.

« La corruption rend la situation difficile, mais le Fonds mondial est très engagé sur le long terme pour trouver un moyen de fournir des [services VIH/SIDA] d’une manière sûre et prévisible, et de les étendre comme cela était prévu », a-t-il ajouté.

De son côté, la Banque mondiale a réaffirmé à la fois sa volonté d’éclaircir la situation au plus vite, mais aussi sa disponibilité à aider les personnes vivant avec le VIH à surmonter cette crise. « Nous sommes conscients de l’urgence, nous continuons à nous occuper des malades », a dit à IRIN/PlusNews François Rantrua, représentant résident de la Banque mondiale en Mauritanie. En ce qui concerne la prise en charge de nouveaux patients, « nous sommes en bonne voie de trouver une solution pour un appui financier à très court terme », a-t-il ajouté.

Car si la suspension des programmes VIH/SIDA financés par le Fonds mondial ne concerne pas les patients déjà sous ARV avant la découverte des irrégularités – un peu plus d’un millier de personnes qui continuent à recevoir leurs médicaments -, en revanche, aucun nouveau patient n’a pu être inclus dans le programme de traitement, soit une quarantaine de personnes supplémentaires chaque mois.

Par ailleurs, les autres activités de lutte contre le sida financées dans le cadre de ces programmes sont aujourd’hui à l’arrêt, notamment la prévention et le soutien aux personnes vivant avec le virus.

« Nous ne sommes pas contre le fait que [les bailleurs de fonds] viennent fouiller dans [les comptes] parce que cela permet de sécuriser nos vies », a dit Mme Ball. « Mais ce qui nous blesse, c’est l’arrêt brutal. Si nous avions été prévenus, nous aurions pu nous mobiliser pour chercher d’autres solutions. Nous souffrons déjà du sida, nous ne voulons pas être en plus victimes des procédures ».

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admin19 octobre 2009
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Pour réduire les dégâts causés par le Vih/Sida en Afrique, où plusieurs milliers de personnes ont perdu la vie, le Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa) et ses partenaires invitent les hommes, en particulier les jeunes garçons, à s’engager dans la lutte contre le Vih/Sida.

« Le Vih/Sida, si préoccupant, est devenu un facteur de nuisance puisqu’il a tué en Afrique sub-saharienne, 1,4 million de personnes en 2000, causant ainsi une diminution de 4% de la croissance économique. C’est pourquoi, il est urgent de trouver les voies et moyens pour mieux impliquer les hommes et les jeunes dans cette lutte qui vise à réduire, voire éliminer les dégâts causés par le Vih/Sida au regard de sa féminisation de plus en plus prononcée ».

Cette déclaration est du ministre d’Etat, ministre de la Famille, de la Femme, Ndèye Khady Diop. Elle a présidé hier, une rencontre sur « Consultation sur l’engagement des hommes pour l’équité et l’égalité de Genre et la lutte contre le Vih/Sida ».

Cette rencontre, qui se tient à Dakar du 13 au 15 octobre 2009, est organisée par les branches Genre, Droits humains, Culture et Vih/Sida de la Division technique du Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa).

L’objectif de cette réunion, qui a enregistré la participation de 35 experts venus des bureaux de l’Unfpa de l’Afrique, du Moyen-Orient, de l’Asie et de l’Europe, est de réfléchir sur les stratégies les plus appropriées pour une meilleure implication des hommes dans la promotion de l’égalité et l’équité de Genre dans le cadre de la lutte contre le Sida.

Les représentants des différents bureaux ont appelé les hommes à s’impliquer dans la lutte contre le Sida qui touche de plus en plus les femmes.

Dans son plaidoyer, le ministre de la Famille a indiqué que les hommes ont un rôle primordial à jouer lorsqu’il s’agit d’égalité de Genre car « il faut un tout pour faire un monde ».

Selon, Ndèye Khady Diop, il serait absurde que les hommes ne prennent pas au sérieux la question du Vih/Sida.

Pour la représentante de l’Unfpa au Sénégal, Mme Rose Gakuba, l’égalité de Genre joue un rôle fondamental dans l’accès universel à la Santé de la reproduction. D’après Mme Gakuba, l’égalité et l’équité entre les sexes constituent un objectif en soi.

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admin19 octobre 2009
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Pendant que la saison des pluies approche, et que les eaux usées des fosses sceptiques s’infiltrent davantage dans les eaux souterraines du Zimbabwe, Irène Ngubeni sera en danger puisque le pays sera confronté à une autre épidémie possible de choléra.

Même maintenant, juste avant que les pluies ne commencent par tomber, Ngubeni est malade. Elle a parcouru les 170 kilomètres de son village, dans le Matabeleland Nord, à Bulawayo, dans le sud du pays, pour des soins après avoir bu de l’eau souterraine contaminée.

Les crampes d’estomac qui la tourmentent, croit-elle, sont la conséquence du fait qu’elle ait bu l’eau souterraine souillée. Elle soupçonne que même si l’eau qu’elle a bue provient du puits artésien du village, elle pourrait avoir été contaminée.

« Nous avons un puits artésien dans notre village, mais les gens disent toujours que l’eau est impropre à la consommation », a déclaré Ngubeni, qui est originaire de Lupane, dans le Matabeleland Nord.

« Les villageois utilisent encore des espaces ouverts pour des latrines et, oui, il y a une possibilité que des déchets aient trouvé leur voie dans notre eau potable », a-t-elle souligné.

Mais elle a dit que c’est est une réalité qu’elle vit quotidiennement.

Et à cette saison des pluies, le pays risque une autre épidémie de choléra, selon des agences humanitaires. L’année dernière, cette maladie d’origine hydrique avait emporté plus de 4.000 vies.

Selon des experts, il y a encore des millions de personnes vivant dans les zones rurales du Zimbabwe sans aucun accès à l’eau potable, et qui sont prédisposées aux maladies d’origine hydrique.

Cependant, dans cette situation, le Zimbabwe n’est pas seul. La contamination des eaux souterraines est un problème auquel sont confrontés beaucoup de pays en Afrique australe.

Seuls quelques pays de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) surveillent et gèrent bien leurs eaux souterraines, exposant des millions de personnes vivant dans les zones rurales, sans aucun accès à l’eau potable, aux maladies d’origine hydrique, affirment les experts.

Jusqu’à 70 pour cent de la population rurale du Zimbabwe et 90 pour cent au Swaziland dépendent des eaux souterraines. Mais en l’absence d’un suivi adéquat de cette ressource vitale, les matières fécales provenant des latrines, qui se trouvent trop près des puits cartésiens, ont pollué l’eau potable de la population.

Dans certaines zones de la SADC, les eaux souterraines constituent la seule source d’eau fiable avec jusqu’à 70 pour cent de la population et 60 pour cent supplémentaires des communautés rurales pauvres de la région qui utilisent les eaux souterraines comme leur principale source d’eau.

Toutefois, les experts sont d’accord qu’avec un suivi et des mécanismes adéquats, la contamination des eaux souterraines peut être évitée et au même moment, on peut sauver des vies.

Ces rapports apparaissent à un moment où certaines agences humanitaires, y compris la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge, affirment que le Zimbabwe est confronté à une autre épidémie possible de choléra alors que la saison des pluies approche.

La gestion des eaux souterraines est cruciale si leur contamination doit être évitée, indique Barbara Lopi, une spécialiste en communication du Projet de gestion des eaux souterraines et de la sécheresse de la SADC.

« Un exemple (de cela) est le Zimbabwe où l’épidémie de choléra provenait des eaux souterraines contaminées d’un puit artésien », a déclaré Lopi.

« Les populations rurales, à travers la région de la SADC, construisent leurs latrines près des puits cartésiens, et cela a contribué à la propagation des maladies comme le choléra », a expliqué Lopi, au cours d’un séminaire sur la Gestion intégrée des ressources en eau, organisé récemment en Afrique du Sud.

L’accès à l’eau potable demeure un problème qui touche même les populations urbaines à travers la SADC, puisque les gouvernements refusent de remplacer les infrastructures défectueuses.

L’éclatement des égouts à travers les principales villes d’Afrique, a entraîné l’infiltration des eaux usées dans des réserves d’eau destinées à l’usage domestique, exposant davantage les populations urbaines aux maladies.

Le refus de bon nombre de pays de la SADC de faire face de manière adéquate à la gestion des eaux souterraines, pourrait alimenter l’épidémie potentielle de maladies d’origine hydrique, a souligné Lopi.

Ces inquiétudes arrivent à un moment où l’accès à l’eau potable demeure un gros problème et certaines agences humanitaires affirment que plusieurs pays en Afrique subsaharienne seront loin d’atteindre l’Objectif du millénaire pour le développement (OMD) qui vise à fournir de l’eau potable à tous d’ici à 2015.

Sylvain Bertrand, de OXFAM Grande-Bretagne, déclare que les eaux souterraines sont vitales si des pays de la SADC, comme le Zimbabwe, tiennent à atteindre l’un des OMD.

« La réduction des maladies et de la pauvreté peut être liée à la fourniture d’eau potable aux communautés », a indiqué Bertrand. « Les sources d’eau doivent être protégées d’une contamination extérieure par des matières fécales particulières », a-t-il ajouté.

Selon le Rapport conjoint de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) sur la surveillance de l’eau et l’assainissement, en 2008, moins de 50 pour cent de personnes dans la région de la SADC ont accès un assainissement adéquat, et les communautés rurales sont les plus durement touchées, ce qui les rend extrêmement vulnérables aux maladies telles que le choléra.

Au début de l’année prochaine, la SADC mettra en place l’Institut de gestion des eaux souterraines, dans le cadre des efforts visant à faire face aux défis que pose la gestion des eaux souterraines dans la région.

Et en attendant, Ngubeni et les gens de son village devront être prudents par rapport à la protection de leur réserve d’eau. Actuellement, reconnaît Ngubeni, ils ne sont préoccupés que lorsque quelqu’un tombe malade. « C’est quand quelqu’un se plaint de maux de ventre et de la diarrhée que les gens commencent à spéculer sur la cause, parce que nous ne faisons pas bouillir l’eau ».

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admin16 octobre 2009
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Les 7 corbeaux dont les cadavres ont été découverts récemment au lycée Blaise Pascal de la Riviera ont été tués par la grippe H5N1 ou grippe aviaire, a affirmé hier le ministère de la Production animale et des Ressources halieutiques.

Les oiseaux ont été examinés par le Laboratoire national d’appui au développement agricole (Lanada). Dès que les résultats ont été connus, le gouvernement a fait fermer l’établissement pour une désinfection des locaux.

La zone à risque été mise sous une surveillance sur un rayon de 2 km. Les manoeuvres qui ont manipulé les cadavres des corbeaux ont été placés sous surveillance médicale. La surveillance qui existait déjà dans les marchés de volailles et détours depuis la découverte des premiers cas de grippe aviaire à Abidjan, en 2007, a été renforcée. Le ministère appelle les professionnels de la volaille et la population à la vigilance. Tout décès suspect doit être signalé au 20 21 10 08 ou au 20 22 45 33.

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admin16 octobre 2009
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La grippe pandémique A/H1N1, classée épidémie sur le territoire, connaît une forte expansion. 33 nouveaux cas ont été enregistrés en moins de 48 heures. La grippe A/H1N1 s’avère menaçante. 33 nouveaux cas avérés viennent d’être confirmés par le ministère de la Santé et du planning familial hier, entre mardi et mercredi, au Lycée français d’Ambatobe.

« Depuis vendredi, on comptabilise 68 nouveaux cas avérés au Lycée Français d’Ambatobe. En ce moment, on enregistre 84 victimes en tout, dont 16 ont complètement guéri », rapporte le docteur Nivo Andriamampianina, responsable de la direction de la communication auprès du ministère de la Santé, hier. Mardi, en fin de soirée, le nombre des victimes a été porté à 35.

Mesures sévères

C’est la première fois que la population tananarivienne assiste à une poussée active de la pandémie depuis la déclaration officielle du premier cas dans le pays au mois d’août. Le ministère se montre vigilant en anticipant des mesures encore plus strictes.

« Une équipe mobile de la Santé se charge immédiatement d’intervenir une fois qu’une personne présente les signes cliniques de la grippe A. Autrement, l’hôpital de Befelatànana est ouvert à ceux qui souhaitent se faire ausculter », indique le professeur Mamy Randria, un responsable à l’hôpital. Face à la recrudescence de la maladie en moins d’une semaine, « le stock de Tamiflu s’avère insuffisant », selon le docteur Nivo Andrimampianina.

Malgré tout, le Lycée français d’Ambatobe continue de fonctionner en adoptant des mesures sévères. « Le lycée français est considéré comme un établissement de veille travaillant en étroite collaboration avec le ministère de la Santé et l’Institut Pasteur de Madagascar. Nos enfants passent directement une analyse si des signes suspects se manifestent », confie Joël Lust, proviseur du lycée.

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admin15 octobre 2009
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De plus en plus des personnes souffrent de la grippe. Dans certaines pharmacies, il y a une rupture du stock des médicaments qui soignent cette maladie. Qu’est-ce qui explique cela ? Nord-Sud a enquêté.

Maladie infectieuse virale, plusieurs personnes sont atteintes de la grippe. Joëlle souffre d’une forte fièvre accompagnée de toux et de céphalées. A l’hôpital, le médecin a diagnostiqué la grippe. La grippe saisonnière sévit au sein de la population. Personne n’est épargné, même les nouveaux nés. Le nourrisson de Mme Kamara n’a pas échappé à cette maladie. Il y a trois jours, elle a été reçue par un médecin du Centre communautaire de Williamsville. Celui-ci lui a confié que l’enfant avait la grippe. Selon ce médecin-traitant, sur dix consultations réalisées par jour dans ce centre de santé où il exerce, environ 4 personnes ont la grippe. Il y a donc une recrudescence de la maladie. En témoigne la rupture du stock de rhinophébral dans les pharmacies d’Angré le week-end dernier. Ce médicament est en effet utilisé pour le traitement de la grippe.

Les symptômes

Selon les employés de ces pharmacies, les médicaments de grippe sont en rupture du fait de la forte demande. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, les spécialistes révèlent que la situation actuelle n’est liée à une saison.

C’est ainsi tout le temps. La maladie sévit au sein des populations parce que le virus se transmet par voie aérienne. Aussi, la transmission se fait lorsqu’on touche une surface infectée (comme une poignée de porte, le dessus d’un comptoir ou un téléphone) et porte ensuite la main à son nez, sa bouche ou ses yeux. Ainsi, les personnes atteintes sont nombreuses car la maladie se propage plus facilement dans les milieux d’affluence ou très fréquentés. Sékou, jeune cadre dans une entreprise, affirme que depuis plus d’un mois, le virus sévit au sein de son entreprise. Il explique : « Dans mon service, presque tous les employés ont contracté la grippe. Certains ont recouvré la santé après un traitement.

Mais, la maladie a repris aussitôt parce qu’il y a avait encore dans le service des personnes qui étaient toujours grippées ». Nathalie, étudiante note qu’elle vit en permanence avec le virus de la grippe. Selon elle, dès qu’elle est en contact avec un sujet malade, elle est automatiquement contaminée. « Je suis presque toujours sous traitement. Je prends très souvent des médicaments contre la grippe. Dès qu’une personne éternue en ma présence, je cours à la pharmacie pour prendre des médicaments contre la grippe » a-t-elle expliqué. Toutefois, les spécialistes affirment qu’éternuer n’est pas forcement un signe de grippe. Car l’éternuement est bien un symptôme de la grippe et du rhume. Mais, on peut être enrhumé sans forcement être grippé. Selon un médecin exerçant au service de pneumologie au sein du Chu de Cocody il y a une nette différence entre ces deux maladies que les gens n’arrivent pas à établir. Elles ont certains symptômes en commun. Ce sont les éternuements, la toux et les maux de gorge. Cependant, il y a une très grande différence entre ces pathologies.

Nuance entre rhume et grippe

Une personne atteinte de grippe a une forte et soudaine fièvre, des céphalées et des douleurs articulaires et thoraciques, tandis que celle qui est atteinte du rhume n’a pas ces douleurs. Bien que certains symptômes se ressemblent, les complications diffèrent. Le rhume n’a pas de complications graves, mais, la grippe peut entraîner des maladies telles que la pneumonie et la bronchite et plus tard la mort. Selon les spécialistes, tout le monde est exposé. Dans la mesure où la maladie se transmet par voie aérienne. Toutefois, elle est fatale à certains groupes de personnes. Ce sont les personnes âgées de plus de 65 ans, ceux qui ont des maladies chroniques (diabète, Vih/ Sida et autres), les enfants de moins de 2 ans et les femmes enceintes.

A ce niveau, le spécialiste qui exerce au centre communautaire de Williamsville a indiqué que la femme enceinte qui contracte la grippe peut mettre au monde un enfant malformé. Selon certains médecins approchés, les médicaments prescrits pour le traitement de la grippe ne soignent que les symptômes. D’où le nom de traitement symptomatique. Ces médicaments guérissent les symptômes qui accompagnent la grippe : les courbatures, les céphalées, la fièvre et autres. Toutefois, quand la grippe s’infecte, c’est-à-dire que lorsque des bactéries étrangères s’y invitent, on accompagne le traitement d’antibiotiques. Selon le pneumologue et le médecin généraliste du centre communautaire de Williamsville, le meilleur conseil qu’on puisse donner aux individus pour ne pas contracter la maladie, c’est de ne pas respirer. Mais, cela est impossible. Les conseils vont à l’endroit des personnes déjà contaminées. Il faut qu’elles évitent de fréquenter si possible les lieux publics pendant qu’elles font la maladie. Il est recommandé de tousser et d’éternuer dans un mouchoir. Aussi, il faut qu’elles évitent d’utiliser les équipements et ustensiles communs (téléphone, gobelets et autres) pour éviter de contaminer les personnes saines.

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admin14 octobre 2009
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Le Réseau africain de l’éducation pour la santé (Raes) vient de mettre en place une nouvelle plateforme Sms permettant aux jeunes d’obtenir des réponses aux questions qui les préoccupent sur les infections sexuellement transmissibles (Ist), le Vih/Sida et la santé de la reproduction des jeunes, indique un communiqué reçu à l’Aps.

‘L’initiative du Raes s’inscrit dans le cadre du projet Amélioration de la réponse au Vih/Sida en milieu scolaire par le dépistage volontaire, la promotion des droits humains et la communication’, explique le communiqué qui précise que le projet ‘Sunukaddu’ Sms a bénéficié de l’appui de l’Ong Osiwa (Open Society Initiative for West Africa).

Pour son expérimentation, ‘ce projet est mis en oeuvre dans trois établissements secondaires de Dakar (lycées Blaise Diagne, Parcelles Assainies et Cours Secondaires Sacré-Coeur) par le Raes, l’Association sénégalaise pour la promotion de la citoyenneté et le développement (Asprocide) et l’Ong Sida service’.

La plate-forme Sms a pour but de permettre aux jeunes de mieux communiquer sur le Vih/Sida, précisément sur des problématiques comme les droits humains, la stigmatisation et la discrimination, en vue de favoriser le changement de comportement et améliorer la réponse. C’est également dans ce cadre que le site www.sunukaddu.com a été conçu et est régulièrement alimenté en contenus vidéo, audio et écrit, par les jeunes eux-mêmes. Partant du fait que la messagerie par Sms constitue de plus en plus un mode de communication en milieu jeune, le Raes a jugé nécessaire de mettre à la disposition de ces derniers une plateforme Sms.

Ainsi, les jeunes demeurant sur tout le territoire national peuvent envoyer des questions et recevoir en retour les réponses à leur demande d’information sur les thèmes retenus dans le cadre de cette initiative que sont les Ist, le Vih/Sida et la santé de la reproduction. ‘La plate-forme Sms constitue donc une innovation qui s’inscrit en droite ligne de cette option de mettre à contribution les outils qu’utilisent les jeunes (Internet, Sms, etc.) pour améliorer les connaissances et contribuer à améliorer la réponse’, note le communiqué. Ce projet va, selon ses initiateurs, ‘permettre aux jeunes grâce à ce système, d’avoir l’opportunité de poser librement et dans l’anonymat, les questions les plus confidentielles et de recevoir des réponses appropriées’.

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admin14 octobre 2009
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La visite de l’ancien président français accompagné d’un parterre de Chefs d’Etat au Bénin a commencé par donner ses fruits.

Dans le cadre de la lutte contre les faux médicaments, Biovegemed, un laboratoire pharmaceutique bien équipé vient de voir le jour au Bénin ; il est spécialisé dans les produits naturels. Ce qui contribuera efficacement à la lutte contre les faux médicaments. Une chance donc pour la population béninoise dont la santé est menacée à cause de la pénétration dangereuse de ces produits de la mort qui circulent sur nos différents marchés.

Les Béninois ne peuvent que s’en réjouir à cause de l’impact de ces faux médicaments sur leur santé. A travers un transfert de technologie pharmaceutique, Biovegemed va mettre à disposition des traitements contre des pathologies tropicales et urbaines telles que le paludisme, le diabète et l’hypertension. Les compositions pharmaceutiques proposées par Biovegemed, obtenues par l’exploitation de substances naturelles à usage thérapeutique offrent une solution à la cherté des médicaments qui constitue la principale cause de la prolifération des faux médicaments. Sans sucre, sans colorant ni conservateur et alcool, les substances naturelles de Biovegemed rassurent en plus les utilisateurs sur la toxicité et les effets secondaires.

Il faut préciser que les produits Biovegemed sont obtenus avec la technologie  » des microsphères végétales », un procédé breveté internationalement qui maximise la mise à disposition du potentiel actif des plantes séchées. Elle consiste à une extraction hydro-alcoolique des principes actifs de la plante, l’incorporation de l’extrait et le séchage à température ambiante.

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admin14 octobre 2009
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Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a dénoncé lundi le trafic de faux médicaments comme un crime et une menace à la santé publique internationale, dans un message lors d’une réunion de « L’appel de Cotonou » sur cette question.

« Nous devons joindre nos forces pour combattre ce crime mondial pour le bien de la santé publique internationale », a dit M. Ban dans ce message lu par le secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, Abdoulie Janneh, lors cette réunion à Cotonou (Bénin).

« Les individus ne sont pas les seuls qui souffrent. Les faux médicaments mettent à mal la crédibilité des systèmes de santé, gaspillent des ressources et diminuent la confiance dans les autorités responsables de la sûreté », a-t-il dit.

Le Secrétaire général a également noté que les pays en développement étaient le plus durement touchés. « Des faussaires sans scrupules tirent partie de la pauvreté, de l’analphabétisme et de l’isolement rural pour vendre des produits sans valeur à des victimes innocentes », a-t-il dit.

Il a salué l’initiative de la Fondation Chirac, dirigée par l’ancien Président français Jacques Chirac, pour lutter contre cette contrefaçon et a promis le soutien des Nations Unies aux agences internationales, organisations non-gouvernementales, organes chargés de faire respecter la réglementation sur les médicaments, professionnels de santé, associations de consommateurs et industrie pharmaceutique pour affronter ce problème.

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