Actualités Archives - Page 133 sur 183 - Urgences - Parce que la santé est primordiale!

admin2 novembre 2009
mamenftSIDA.jpg
10min1850

Il y a onze ans, Raloke Odetoyinbo a découvert qu’elle était séropositive deux ans un mois après son mariage. A ce moment, elle pensait qu’elle avait perdu à jamais sa chance d’avoir des enfants parce que, a-t-elle déclaré, elle croyait que son enfant serait né séropositif. Mais, elle voulait toujours mettre au monde des enfants et être une mère. Lire la suite

admin2 novembre 2009
nng_images.php.jpg
4min1680

Cannabis, alcool… des substances qui accompagnent tant bien que mal des jeunes Algériens, filles ou garçons.tabac,le quotidien Personne n’est à l’abri en des moments de faiblesse. Mais pour les hommes, ils peuvent toujours sortir indemnes grâce à leur notoriété dans la société. Pour les filles, une erreur peut être fatale, un autre mal qui s’ajoute à son autodestruction, celui du regard des gens. «Ma cigarette est mon seul ami…» Lire la suite

admin30 octobre 2009
menorragie.jpg
3min1700

Les ménorragies sont un phénomène sanitaire aussi abondant qu’ennuyant pour bon nombre de femmes qu’elles soient à l’âge de la puberté ou bien de la ménopause. Ce thème a fait l’objet d’un symposium tenu récemment à Hammamet.

Animé par le Dr Serfati David, président de la Société francophone de contraception (SFC), ce colloque, ayant réuni différents représentants du corps médical tunisien, a permis à l’assistance d’être au diapason des nouveaux traitements de ce phénomène sanitaire.

Le conférencier a précisé que «les ménorragies sont définies comme étant des saignements anormalement abondants d’origine utérine survenant simultanément aux règles». Il a tout de même relevé que l’on peut parler «d’un cas maladif du moment où le cycle menstruel est d’une durée supérieure à sept jours et dépasse en volume la quantité de quatre-vingts millilitres».

Pour ce qui est des causes exactes de ces troubles, le conférencier a observé «qu’elles peuvent être liées à une lésion organique ou être d’origine fonctionnelle en rapport avec un dysfonctionnement ovarien. Ainsi, leur traitement dépend de certains paramètres tels que leur localisation dans l’utérus, leur nombre, leur taille et l’âge de la patiente».

S’agissant des solutions, M.Serfati s’est félicité du renouveau de la recherche à ce sujet. Il s’agit, en outre, des systèmes intra-utérins aux progestatifs. Un mécanisme que l’on place dans la cavité utérine et dont l’effet contraceptif repose essentiellement sur l’action locale du progestatif qu’il contient, diffusé dans la cavité utérine. Par ailleurs, ce traitement doit être mis en place au cours des sept jours qui suivent le début des règles.

Comme il peut être remplacé par un nouveau dispositif à n’importe quelle période du cycle. Et son retrait se fera après cinq ans d’utilisation au maximum. Il doit être, justement, accompli après les règles, s’il persiste un cycle menstruel. A savoir également que l’usage de ce dispositif n’est pas, non plus, sans effets secondaires. On en cite douleurs dans le bas ventre, maux de tête et parfois migraine, dépression et chute de cheveux entre autres.

Signé par le professeur finlandais Tapani Luukainen, le produit sera bientôt commercialisé en Tunisie.

Lire la suite

admin30 octobre 2009
cancerdeseinci0025641.jpg
5min1470

Ce samedi, l’association Cancer Action a organisé une journée de sensibilisation sur le cancer du sein. Le constat est net : le cancer fait peur aux femmes. Les raisons sont liées au vécu des unes et des autres.

Le cancer ! Il suffit tout simplement de prononcer ce mot pour susciter la panique. Et quand le Pr. Mamadou Diop de l’institut du cancer, par ailleurs, point focal au ministère de la Santé affirme que « c’est la prochaine épidémie », il y a de quoi s’inquiéter alors. Parce que « les équipements sont insuffisants, les infrastructures dépassées et étroites ».

C’est pour faire face à cette terrifiante prédiction qu’en ce mois d’octobre, dédié au cancer du sein, que l’association Cancer Action, en collaboration avec l’Entente féminine de Sicap (Efs), a organisé avec l’aide du Léo Club de Dakar cette journée de sensibilisation au cours de laquelle « une dizaine d’équipes ont fait du porte à porte pour sensibiliser sur la maladie », indique Ibrahima Thiello, Secrétaire général de Cancer Action.

Le but, selon lui, est que « les femmes soient sensibilisées sur l’autopalpation des seins. Si on réussit, on aura réduit de 40% les cancers du sein », affirme-t-il.

L’autre combat de Cancer Action, c’est la réduction sensible des frais de consultations et des prix des médicaments. A l’en croire, ils ont pu obtenir d’une clinique de la place la réduction de moitié des frais de consultations. En attendant la généralisation de la réduction des frais de consultations et d’autres mesures, s’il y en aura, c’est la sensibilisation qui continue.

Assise sur la cour, les femmes de l’Entente féminine de Sicap discutent, en attendant l’arrivée des médecins qui doivent faire les consultations relatives au dépistage du cancer du sein.

L’ambiance est bon enfant. Certaines, assaillies par la chaleur, utilisent les éventails pour faire face. A côté, les jeunes s’activent pour installer la bâche pour accueillir les invités. Au fur et à mesure que l’heure avance, les visages se crispent. Aux environs de 16 heures, les médecins débarquent. Elles reprennent aussitôt les discussions. Une excitation pour cacher la peur, l’angoisse et l’inquiétude.

La peur bleue

« Le cancer me fait vraiment peur. Il fait des ravages. En tant que présidente de l’Efs, je l’ai vécue dans ma chaire et mon esprit », révèle Mme Sagar Tall. Et de poursuivre à voix basse et le visage moins rayonnant, « une femme de mon association en est morte. Je l’ai vue souffrir, dépenser toutes ses économies. Mais, c’était trop tard. Elle a laissé les enfants, alors qu’elle était en pleine activité », raconte-t-elle. Cette maladie aurait pu être traitée si elle était découverte très tôt.

C’est en ce moment que les équipes qui étaient sur le terrain font leur retour. Les nouvelles rassurent les responsables. De l’avis de Pape Manka « les gens sont réceptifs et veulent en savoir plus ».

Dans la cour, une fille est chargée de distribuer les prospectus à l’assistance. Assise sur une chaise, Ngoné attend d’être consultée. « Mon souhait, dit-elle, est que le résultat soit négatif ». Et s’il est positif ? « Je saurai que c’est la volonté de Dieu », philosophe-t-elle. Elle est particulièrement sensible au cancer. Pour cause, « trois membres de ma famille sont morts de la maladie. Je les ai vus quand ils étaient malades. C’est terrible ! Voiture, terrain, on a tout vendu. N’empêche, ils sont morts », confesse-t-elle, les propos entrecoupés de silences, comme pour se souvenir des siens.

Après quelques minutes dans la pièce pour se faire consulter, voilà Ngoné qui sort tout sourire. Son souhait est exaucé. A 17 heures passées de quelques dizaines de minutes, elle se rend, comme beaucoup de ses amis, au Collège Sacré-Coeur pour écouter les conseils du Pr Mamadou Diop qui y anime une conférence sur la maladie.

Lire la suite

admin30 octobre 2009
esther.jpg
4min2310

Le comité local de liaison de l’initiative « Ensemble pour une solidarité thérapeutique hospitalière en réseau » est réuni depuis hier à Yaoundé.

De prime abord, le bilan des actions du groupement d’intérêt public Ensemble pour une solidarité thérapeutique hospitalière en réseau (GIP ESTHER), en six ans de partenariat avec le Cameroun, est plutôt satisfaisant. Et les chiffres, révélés hier au cours de la réunion du comité de liaison, en témoignent aisément. 43 unités de prise en charge (Upec) ont reçu un appui d’ESTHER et 27 laboratoires ont été équipés, avec contrats de maintenance. Sur le plan traitement et suivi, 32 000 personnes vivant avec le VIH/sida (PVVIH), dont 1500 enfants et 500 patients indigents sont soutenues au quotidien. L’aspect renforcement des capacités n’est pas en reste, avec plus de 500 médecins et personnels médico-sanitaires à la prise en charge des PVVIH. Seulement pour l’année 2008, les interventions sont notables. Notamment dans la prévention de la transmission mère-enfant, à travers l’élaboration de trois projets de prise en charge. On a également l’appui à la décentralisation de la prise en charge, au système de santé et aux partenaires associatifs.

Mais selon le Dr Bouba Bassirou, coordonnateur national de ESTHER, de nombreux défis restent. Il cite la lutte contre l’abandon de traitement, la gestion et l’exploitation des données, la gestion des médicaments. Pour sa part, le Pr. Gilles Brücker, directeur du GIP ESTHER souligne : « Nous devons également renforcer la prévention chez la femme, car le taux de prévalence ici reste deux fois plus élevé. Toutefois, il faut savoir que la prévention est une responsabilité partagée entre les hommes et les femmes ».

C’est pourquoi André Mama Fouda, ministre de la Santé publique, qui a ouvert les travaux, en a appelé à la mobilisation du plus grand nombre, pour barrer la voie au développement de la pandémie. La cérémonie s’est déroulée en présence de Bruno Gain, ambassadeur de France au Cameroun, du Pr. Marie Thérèse Obama, ministre de la Promotion de la femme et de la Famille, et de Habissou Bidoung, Secrétaire général de la Fondation Chantal Biya (FCB). Au cours de cette cérémonie, un don en équipement médical a été remis à la FCB de Meyomessala. Il s’agit d’une unité de prise en charge rattachée à l’Hôpital central de Yaoundé.

Créé en 2002, le GIP ESTHER contribue à la mise en œuvre d’une politique d’aide au développement dans le domaine de la santé. Il a pour objectif le renforcement des capacités de lutte contre le VIH/sida et les infections associées dans les pays en développement. Implanté dans 18 pays, il a déjà contribué à la prise en charge d’un total de 80 000 personnes dans 176 sites, grâce à la contribution de dix pays européens.

Lire la suite

admin26 octobre 2009
secheresse_en_Afrique_de_l_est_7677_w560_997179150.jpg
2min1730

Les efforts d’assistance en Ethiopie requerront 175 millions de dollars supplémentaires en 2009 pour aider à nourrir 6,2 millions de personnes touchées par une sécheresse prolongée, selon la Coordination humanitaire des Nations Unies.

« Si les choses se poursuivent à ce rythme, la situation en Ethiopie devrait encore se détériorer en 2010 », selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA).

« Dans la région somali – la plus touchée par la sécheresse – les travailleurs humanitaires ont beaucoup de mal à accéder aux zones affectées par les conflits », ajoute-t-il.

Le nombre de personnes dans le besoin s’est accru régulièrement depuis le mois de janvier. Au début de 2009, 4,9 millions de personnes avaient besoin d’assistance, 5,3 millions en mai et 6,2 millions à l’heure actuelle, à cause de l’absence de pluies régulières au cours de l’année.

Ces chiffres publiés jeudi à Addis Abeba sont fondés sur des évaluations de plusieurs agences menées en juin et en juillet.

En 2008 déjà les pluies avaient été mauvaises et le prix de la nourriture était élevé au niveau mondial.

A présent, les ressources disponibles permettraient de fournir 187.505 tonnes de nourriture. Il resterait encore 159.410 tonnes à financer, pour un montant de 121,3 millions de dollars.

Il faudrait aussi 8,9 millions de dollars pour les suppléments nutritifs pour certaines catégories de population et 45 millions pour les besoins non-alimentaires dans les domaines de la santé, de la nutrition, de l’eau, de l’assainissement, de l’agriculture et du bétail.

Lire la suite

admin26 octobre 2009
le_papillomavirus.jpg
4min2160

Dans la moitié des cas, le papillomavirus en est responsable. Ce virus est transmis par voie sexuelle. Plus de 50% des femmes sexuellement actives sont susceptibles d’être infectées par un ou plusieurs papillomavirus humains (HPV) à un moment de leur vie. L’exposition à ces virus se fait par contact sexuel, chez la femme jeune le plus souvent, dès les tous premiers rapports, avec ou sans pénétration.

Origine

La majorité des femmes exposées au HPV développe une immunité suffisante pour éliminer le virus dans un délai de 8 mois (valeur médiane). Cependant, certaines d’entre elles continuent d’être infectées durant des mois, voire des années. Cette persistance de l’infection fait alors courir le risque de développer une lésion précancéreuse. Le développement de lésions précancéreuses signifie le manque d’immunité face aux papillomavirus.

Les lésions précancéreuses qui sont provoquées par une infection à papillomavirus au niveau du col de l’utérus ne donnent aucun signe clinique. Elles ne sont pas douloureuses, ne donnent pas de saignement. Il n’y a aucun signe d’alerte qui puisse les faire suspecter.

Prévention

Le préservatif ne permet pas de se protéger complètement de cette infection. La transmission du virus n’est pas dépendante exclusivement d’une pénétration. Elle peut aussi survenir par simple contact cutané et/ou muqueux au niveau des parties génitales entre les partenaires.

Quand un ca ncer est présent, les signes cliniques seront variables selon la taille, la nature, le stade d’évolution de la tumeur. Ils peuvent être totalement absents, en particulier au début de la maladie. Parfois, le cancer du col de l’utérus peut se manifester par des douleurs spontanées ou à l’occasion de rapports sexuels. Il peut exister un saignement spontané ou la lésion peut saigner par exemple lors des rapports sexuels. Au stade du cancer invasif, si la tumeur cancéreuse est grosse, elle comprimera les organes voisins et pourra donner des signes urinaires avec, soit des envies fréquentes d’uriner, ou des difficultés pour uriner, peut-être même une constipation.

Dépistage

Le dépistage du cancer du col de l’utérus se fait dès l’âge de 20-25 ans. On recommande de pratiquer un frottis cervico-vaginal tous les trois ans, après deux frottis normaux à un an d’intervalle chez les femmes âgées de 25 à 65 ans.

Le frottis permet de détecter, à un stade précoce, les lésions précancéreuses grâce au prélèvement de cellules superficielles du col utérin.

Lire la suite

admin22 octobre 2009
hivvct_depistage.jpg
7min1760

LUSAKA — La situation des droits humains en Zambie est portée devant les tribunaux par deux anciens militaires de l’armée de l’air, qui affirment avoir été licenciés en raison de leur séropositivité.

Stanley Kingaipe et Charles Chookole affirment qu’ils ont été soumis, à leur insu, à un dépistage du VIH, reçu un traitement contre cette maladie sans en être informés, puis renvoyés pour raisons médicales, un an plus tard. Ils estiment que leur licenciement était fondé sur leur séropositivité et demandent à être réintégrés dans l’armée ; ils poursuivent également l’armée pour les dommages qu’ils déclarent avoir subis sur le plan mental et émotionnel.

L’armée de l’air a nié ces accusations, affirmant que M. Kingaipe avait été démobilisé parce qu’il avait un cancer, et que M. Chookole était atteint de tuberculose.

L’affaire, qui est jugée par la Cour suprême de Livingstone, la capitale touristique de la Zambie, a ravivé un débat sur la légitimité d’un dépistage obligatoire du VIH dans un pays où 14 pour cent des 11,7 millions d’habitants sont séropositifs, mais où seulement 15 pour cent ont déjà effectué le test du VIH, d’après le ministère de la Santé.

Le dépistage obligatoire du VIH est illégal en Zambie, mais, dans le but d’étendre la portée des services de conseil et de dépistage volontaires (VCT), le gouvernement a mis en place, en 2005, un système dans lequel l’initiative du dépistage vient du personnel médical, et non du patient : les personnes se rendant dans des établissements de santé publics sont systématiquement soumis au test du VIH, quelle que soit la raison pour laquelle ils viennent consulter, à moins qu’ils ne s’y opposent expressément.

D’après Kapembwa Simbao, ministre de la Santé, les personnes connaissant leur statut sérologique sont encore trop peu nombreuses ; à la grande consternation des activistes des droits humains et de la lutte contre le sida, elle a appelé à l’introduction du dépistage obligatoire en décembre 2008.

D’après The Post, un journal local, Mme Simbao a déclaré : « Le VCT a atteint ses limites ; nous devons donc avancer, et faire en sorte d’obliger tout le monde à effectuer un dépistage. Les personnes qui meurent de cette maladie sont de jeunes enfants innocents et de jeunes hommes et femmes très productifs, ce qui ruine la productivité de notre pays ».

Ce n’est pas l’avis de Sam Kapembwa, du Zambia National AIDS Network [ZNAN], un groupe qui fédère différentes organisations non gouvernementales de lutte contre le VIH/SIDA. « Nous pensons que les militaires devraient être soumis à des tests évaluant leur condition physique, et non au dépistage du VIH », a-t-il dit à IRIN/PlusNews. « Il est inacceptable d’imposer le test du VIH aux militaires, sans même parler de licencier ceux qui sont diagnostiqués séropositifs ; cela revient à promouvoir la stigmatisation et la discrimination ».

Le gouvernement a nié le fait que les deux militaires aient été soumis au dépistage du VIH, mais les anciens officiers ont affirmé à la cour qu’ils avaient dû effectuer, en 2001, des prélèvements sanguins qu’ils pensaient être des examens de routine, et que, suite à ces tests, ils avaient été mis sous traitement sans être informés de la nature des médicaments qu’ils recevaient. Un an plus tard, une commission médicale les a déclarés définitivement inaptes au service.

Quelques temps après leur démobilisation, les deux hommes ont effectué un dépistage volontaire du VIH, et ils affirment avoir découvert seulement à ce moment-là que les médicaments qu’ils prenaient étaient des antirétroviraux (ARV), utilisés pour traiter le VIH.

L’armée est le plus gros employeur public, dans un pays qui compte seulement 500 000 emplois formels, mais les soldats sont également le groupe le plus exposé au risque VIH.

Un agent de police a indiqué, sous couvert d’anonymat, que les examens de routine étaient habituels au sein des services de police, afin de surveiller la condition physique des agents, mais que le test du VIH n’était pas inclus dans ces contrôles. « Peut-être que, ces dernières années, les mentalités ont commencé à évoluer, en raison du nombre de morts [d’infections liées au] sida au sein des forces de sécurité, et à cause des implications pour le pays, en termes de coûts », a-t-il commenté.

Sam Kasankha, porte-parole de la Commission des droits humains, a annoncé que cet organe gouvernemental était attentif au débat sur le dépistage obligatoire, mais n’avait pas encore définitivement arrêté sa position sur le sujet.

« Personnellement, j’estime que tout dépistage obligatoire va à l’encontre des droits de l’individu », a-t-il observé. « Chaque être humain a le droit de décider s’il est prêt ou non à connaître son statut [sérologique] ; cette donnée ne doit pas influencer la décision d’embaucher ou de licencier une personne ».

Lire la suite

admin22 octobre 2009
ecole_grippeah1n1.jpg
3min1620

Toutes les écoles doivent désormais se protéger contre la grippe A-H1N1. Un atelier d’information sur ce thème a eu lieu hier.

Mieux vaut tard que jamais. Après les écoles françaises, c’est au tour des écoles malgaches de la circonscription scolaire d’Antananarivo de s’informer sur les mesures à adopter pour faire face à la grippe A-H1N1. Ils étaient nombreux hier, directeurs d’écoles publiques et privées, à prêter attention aux explications données par les représentants des ministères de la Santé et de l’Éducation nationale, de l’Organisation mondiale de la santé et de l’Unesco.

« Nous étions informés sur les symptômes de la grippe, en cas d’élève ou personnel administratif malade. Pour vite les évacuer au centre de référence », explique Odette Ravoniarison, directrice de l’École primaire publique d’Antanimena.

193 cas positifs

Jusqu’à présent, les mesures d’hygiène ont été minimisées dans les écoles publiques de la capitale. Les consignes sont pourtant strictes là-dessus, pour prévenir toute contamination. « Nous allons remettre en place nos tippy-tap, ces bouteilles plastiques facilitant le lavage des mains, à l’école. Cela pour que les élèves aient accès plus facilement à l’eau potable », souligne cette directrice prête à tout pour préserver son école de la grippe porcine.

Jusqu’à hier, aucun cas n’a été enregistré dans les écoles malgaches de la capitale, même si le nombre des cas positifs a atteint 193. Les risques de contamination augmentent ainsi, car ces malades étaient en contact avec 985 autres personnes.

« La plupart des parents envoient toujours leurs enfants à l’école, même s’ils ont 40°C de température. D’où notre prise de responsabilités forcée », ajoute Odette Ravoniarison.

« Cet atelier a été d’ailleurs organisé pour renforcer les efforts de protection », souligne un responsable au sein de la direction des urgences de lutte contre les maladies, au ministère de la Santé publique. La séance d’information a vu la distribution de posters à afficher dans les écoles.

Après les directeurs d’écoles, c’est au tour des enseignants et des élèves de prendre conscience de l’épidémie.

Lire la suite

admin22 octobre 2009
H1N1-Alger-300x225.jpg
3min1360

Deux nouveaux cas de grippe porcine A(H1N1) ont été confirmés hier par les services du laboratoire de référence de la grippe de l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA), portant à 53 le nombre de cas enregistrés en Algérie depuis le début de l’épidémie. Rappelons que trois autres cas ont été confirmés lundi dernier.

Pour les deux nouveaux cas, il s’agit d’un homme âgé de 39 ans, résidant à Beni Saf, revenu récemment de France, et d’une fille de 11 ans, résidant à Alger, a précisé le ministère de la Santé tout en rappelant qu’aucune forme sévère et aucun décès n’ont été enregistré jusque-là dans le pays.

Concernant les trois cas enregistrés lundi dernier, il s’agit de deux jeunes, l’un âgé de 25 ans, résidant à Alger, et l’autre de 20 ans résidant à Constantine, revenus respectivement des Etats-Unis et de Jordanie, tandis que le troisième cas concerne un homme de 57 ans, revenu de Paris via Bruxelles, et résidant à Alger.

Tenant à rassurer la population, le ministère souligne que «la situation épidémiologique en Algérie reste stable» et que «le caractère épidémiologique de la grippe A(H1N1) en Algérie se caractérise par un tableau clinique majoritairement bénin, une absence de décès, une moyenne d’âge de 23 ans avec des extrêmes de 14 mois à 60 ans, et des cas importés principalement d’Espagne, des Etats-Unis, de France, de Grande-Bretagne et d’Arabie saoudite».

En plus des règles d’hygiène (lavage régulier et fréquent au savon liquide de préférence, notamment en rentrant à la maison et avant chaque repas, utilisation des mouchoirs jetables pour se moucher, éternuer ou tousser), le ministère rappelle que, sauf cas de force majeure, il est recommandé d’éviter de voyager dans des pays à forte endémicité de grippe A(H1N1) et que, dans tous les cas, les voyageurs sont tenus de se conformer aux consignes données par l’autorité sanitaire du pays d’accueil. Le ministère rappelle également qu’un numéro vert (appel gratuit) 3030 est mis à la disposition du public et que des informations supplémentaires sur cette maladie peuvent être consultées sur le site Web « www.sante.dz ».

Lire la suite

Page 133 de 183
1 129 130 131 132 133 134 135 136 137 183