Guide santé Archives - Page 46 sur 51 - Urgences - Parce que la santé est primordiale!

admin5 octobre 2007
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Les malades d’insuffisance rénale peuvent souffler un tant soit peu. Les longs moments d’attente dans la douleur et le doute, les services de qualité douteuse, les lendemains incertains, vont s’éloigner d’eux de quelques pas. Hier, à la résidence du chef de l’Etat à Cocody, Mme Simone Ehivet Gbagbo a reçu de l’ONG L’Afrique sauve l’Afrique, 44 postes d’hémodialyse et un centre de traitement d’eau. Cette ONG est dirigée par le docteur Christian Soumah. Au cours de la cérémonie qui a marqué cette remise de don, la première dame a soutenu qu’elle reste plus heureuse. Parce que son père est décédé des suites d’une insuffisance rénale et, récemment, elle a perdu un cousin qui souffrait de ce même mal. « Le problème des dialysés est un souci pour moi. Où trouver les moyens ? Et ce n’est pas tout que de donner les appareils, il y a aussi les médicaments. Et donc chaque fois qu’on a la possibilité d’apporter une petite contribution à la résolution de ce grave problème, c’est une bénédiction de Dieu. Ce seul don est d’une quantité supérieure à tout ce qui existait. Je vous dis merci », a-t-elle déclaré. Avant de dire que les besoins du pays en matière de matériels médicaux, sont énormes. « Les lits, les pèse-personne, les toises, les berceaux, les boîtes de petits matériels, le coton, la compresse, le matériel pour la radio, les ambulances, tout nous fait défaut ». Au nom des récipiendaires, le docteur jacques Cissoko, directeur du SAMU qui a en charge les centres d’hémodialyse, remercié l’ONG donateur et la Première Dame. Il a révélé que les cas d’insuffisance rénale sont de plus en plus nombreux dans le sud ouest. Et ceci, sans explication apparente. Selon lui, l’objectif aujourd’hui est de pouvoir réaliser en Côte d’Ivoire, la greffe du rein. Les réflexions sont en cours pour y parvenir. Le docteur Cissoko a rassuré la première Dame et l’ONG donatrice quant au bon usage qui sera fait des instruments reçus. La Côte d’Ivoire ne disposait jusque là que de 36 postes d’hémodialyse. Elle compte maintenant 80 postes.


Source: Notre Voie

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admin4 octobre 2007
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2min2840

Décennie de portable, l’heure du bilan


Le téléphone portable est-il dangereux pour la santé ? Une récente étude vient de publier ses résultats : les chercheurs concluent qu’après 10 ans d’utilisation, le risque de développer une tumeur au cerveau est double. Le Docteur Lennart Hardell de l’hôpital universitaire d’Orebro en Suède précise que les risques majeurs se situent sur le côté du crâne, à l’endroit où le téléphone repose sur l’oreille.


Ces tumeurs au cerveau pourraient venir d’une exposition prolongée aux radiations électromagnétiques et sont d’autant plus difficiles à soigner qu’elles touchent le système nerveux. En effet, les amas de cellules grandissent à partir du nerf qui relie l’oreille au cerveau.


Jusqu’à présent, les scientifiques n’avaient pas assez de recul pour pouvoir faire des études à long terme. Aujourd’hui, cela devient possible puisque selon les scientifiques « 10 ans est une période minimum raisonnable » pour estimer les risques.    


Le Docteur Hardell et son équipe ont synthétisé les résultats de 11 études évaluant sur du long terme les risques de développer une tumeur cérébrale. Seulement une étude sur les 11 a montré que l’utilisation des téléphones mobiles n’augmente pas le risque de tumeur.
De manière générale, une tumeur cérébrale a plus de risques de se développer dans les zones du cerveau les plus exposées à une radiation chronique pendant une décennie. Les chercheurs responsables de l’étude concluent qu’il faut continuer d’étudier le risque de croissance tumorale alors que d’autres types de tumeurs dont les origines sont inconnues pourraient provenir de l’utilisation des téléphones portables.


Source: le journal de santé

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admin2 octobre 2007
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5min2360

La vaccination contre la grippe saisonnière ne diminuent pas vraiment la mortalité chez les personnes âgées.


 Comme chaque année, le retour de l’épidémie de grippe saisonnière s’accompagne de violentes critiques sur l’efficacité du vaccin. Cette fois, c’est Lone Simonsen (Instituts nationaux de santé, Bethesda) qui, dans The Lancet du 25 septembre 2007, enfonce à nouveau le clou. Depuis les années 1960, les autorités sanitaires américaines et l’Organisation mondiale de la santé ont ciblé, pour la vaccination grippale, les personnes âgées. Aux États-Unis, alors qu’en 1980 seuls 15 % des plus de 65 ans étaient vaccinés, ils étaient plus de 65 % dix ans plus tard. Et pourtant, la preuve scientifique de l’efficacité du vaccin pour réduire la mortalité grippale dans cette tranche de population reste à faire. Il est même à craindre qu’on ne l’aura jamais !


 Des essais comparatifs entre un placebo et le vaccin ont montré leur efficacité chez les plus jeunes en bonne santé, mais pas chez les seniors de 70 ans et plus, qui ont des facteurs de risque. Or ce sont eux qui meurent le plus : les hommes et femmes de 80 ans ont 11 fois plus de risques de mourir d’une conséquence de la grippe que les 65-69 ans. Une étude épidémiologique américaine publiée en 2005 dans les Archives of Internal Medicine avait établi que 76 % des morts de la grippe survenaient chez les plus de 70 ans, et 55 % de ces morts se concentraient sur les plus de 80 ans.


 Une mortalité difficile à évaluer


 Malgré l’augmentation de la couverture vaccinale des personnes âgées, la mortalité observée (par rapport aux morts attendus pendant l’hiver) a même augmenté entre 1980 et 1990 ! Il faut dire que le poids exact des morts de la grippe est difficile à apprécier. On peut prendre pour de la grippe ce qui est en fait dû à d’autres virus respiratoires que les virus influenza. La grippe n’est souvent qu’un facteur morbide qui va déclencher des pneumonies bactériennes de surinfection, ou décompenser une maladie cardiaque sous-jacente qui emporte le ou la malade. Et ces morts-là ne sont pas comptées comme dues à la grippe. Un « truc » statistique consiste donc à mesurer l’excès de mortalité toutes causes confondues, par rapport à un nombre de morts attendus pendant la période grippale. Avec cet indicateur, la grippe, depuis la grande pandémie de 1968, ne tue « que » 5 % des 600 000 Américains mourant chaque année entre décembre et mars. Or, selon les tenants de la vaccination, les études de cohortes de vaccinés de plus de 65 ans montreraient que le vaccin réduit de 50 % le risque de toute mort hivernale. Conclusion de Lone Simonsen : « Que le vaccin antigrippe soit capable d’éviter 10 fois le nombre de morts attribuées à la maladie est complètement invraisemblable. »


 Par ailleurs, une étude néerlandaise de 1992 avait constaté une diminution de l’efficacité du vaccin avec l’âge : de 57 % chez les 65-69 ans, elle passait à 23 % chez les plus de 70 ans, du fait du vieillissement de l’immunité. En 2005, le Dr Tom Jefferson (Cochrane Vaccine Field, Rome) avait étudié 64 études internationales représentant 96 « saisons » de grippe et 2,5 millions d’observations. Sanction sans appel : quels que soient les populations, les critères cliniques, et toutes études confondues, l’efficacité globale du vaccin sur les maladies grippales n’est que de 23 %. Et chez les personnes de plus de 65 ans, les vaccins sont inefficaces contre les syndromes grippaux, les pneumopathies, et ne diminuent pas la mortalité respiratoire. Mais maintenant que la vaccination est recommandée partout pour les personnes âgées, quiconque proposerait un essai comparatif en double aveugle entre le placebo et le vaccin aurait bien du mal à le faire passer auprès d’un comité d’éthique…


Source: Le Figaro

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admin28 septembre 2007
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7min2270

Les autorités sanitaires ont tardé à rendre public le problème.


LE NORD du Nigeria a été frappé par l’une des plus grosses épidémies de poliomyélite, due à la vaccination, que l’on ait connue. Si elle se poursuit, elle pourrait être un sérieux revers dans la campagne actuelle d’éradication de la polio dans le monde, dans une région où, il y a plusieurs années, les rumeurs sur l’innocuité du vaccin avaient paralysé les efforts de vaccination.


 Les experts du programme Global Polio Eradication Initiative soulignent que le vaccin oral trivalent largement utilisé est sûr. En revanche, le faible taux d’immunisation dans le nord du Nigeria a créé les conditions pour que le virus atténué du vaccin regagne de la virulence et soit à l’origine d’une épidémie.


 Détectée en 2006, l’épidémie due au poliovirus de type 2 dérivé du vaccin (PVDV) a été immédiatement signalée à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et aux autorités sanitaires du Nigeria. Mais elle n’est rendue publique que maintenant dans deux périodiques, le Morbidity and Mortality Weekly Report américain et le Weekly Epidemiological Record de l’OMS, ce qui sème en partie la consternation parmi les spécialistes. Les circuits officiels ont déclaré que la nouvelle, mal interprétée, risquait de perturber les efforts de vaccination antipolio au Nigeria. « On pouvait légitimement craindre que les rumeurs sur la vaccination ne se ravivent avec des explications incomplètes sur les causes de l’épidémie », dit Olen Kew qui a dirigé les recherches sur la résurgence de la maladie à partir des centres de prévention et de contrôle des maladies (CDC) d’Atlanta aux États-Unis.


 69 cas de paralysie confirmés


 Plusieurs experts de la polio ont indiqué à la revue Science qu’ils n’étaient pas d’accord pour garder les choses sous silence. « Cela me dérange que l’information n’ait pas été donnée, » déclare Donald A. Henderson, du Centre pour la biosécurité de l’Université de Pittsburgh. Les détails de l’apparition de toute épidémie sont essentiels, selon lui, pour évaluer les risques que présentent les souches dérivées du vaccin.


Jusqu’à présent, il n’y a eu que 69 cas de paralysie confirmés dus au PVDV et d’autres sont suspectés dans neuf États du nord du Nigeria, précise Kew. Ce nombre va certainement augmenter. Environ la moitié des cas viennent de la région de Kano, un État largement musulman où sentiments antioccidentaux et rumeurs ont conduit plusieurs États à arrêter la vaccination contre la polio en 2003. Elle a repris un an plus tard, après des démonstrations répétées de l’innocuité du vaccin et d’intenses tractations diplomatiques, mais le mal était déjà fait.


 Fin 2004, le nombre de cas de polio avait doublé dans le pays, atteignant presque 800, et en 2006 il s’est envolé à 1 100. Le virus sauvage issu du Nigeria a recontaminé une vingtaine d’autres pays, ce qui a provoqué un pic de cas dans le monde. Ce fut un énorme revers pour le Global Polio Eradication Initiative. Ce n’est que récemment que le nombre de cas déclarés dans le monde est revenu aux niveaux d’avant le boycott.


 Le Nigeria a fait des progrès considérables depuis, mais les souches sauvages du poliovirus, de type 1 et 3, sont toujours en circulation dans le Nord et la couverture vaccinale reste faible : en 2006, entre 6 % et 30 % des enfants n’avait jamais reçu une seule dose de vaccin oral. Ce sont exactement ces conditions qui rendent la région susceptible à des épidémies de PVDV. Depuis les années 1960 les scientifiques savaient qu’un virus atténué peut, en de rares circonstances, muter et regagner sa virulence mais ce n’est qu’en 2000, lors d’une épidémie sur l’île d’Hispaniola, qu’ils ont réalisé qu’il pouvait transmettre la maladie entre les personnes.


 Couverture « pas adéquate »


 L’épidémie actuelle fut découverte lorsqu’un technicien des laboratoires du CDC remarqua une prépondérance de virus de type 2 dans les prélèvements venant du nord du Nigeria. Cela éveilla tout de suite des soupçons car ce type a été éradiqué dans le monde. La source ne pouvait être que le vaccin trivalent utilisé dans le pays avant le boycott. Depuis la reprise des vaccinations en 2004, indique Kew, le Nigeria a utilisé « de façon appropriée » les vaccins monovalents plus efficaces dirigés contre les souches 1 et 3.


 Dans les épidémies précédentes, les PVDV avaient été relativement faciles à éliminer mais celui-là a persisté en dépit de quatre campagnes de vaccination effectuées ces dernières années avec le vaccin oral trivalent. « Nous suspectons que c’est simplement parce que la couverture vaccinale n’était pas adéquate, précise Kew. Nous ne pensons pas que ce virus ait quelque chose d’exceptionnel. » Il remarque ainsi que lorsque les deux souches de PVDV ont franchi la frontière du Niger, un pays où la vaccination est faite à 90 %, « ils n’ont progressé que de 5 km avant de disparaître. »


 
Le spécialiste de la polio Oyewale Tomori, vice-recteur de l’Université Redeemer près de Lagos et siégeant au comité consultatif des experts pour l’éradication de la polio du pays, dit qu’il a pressé les autorités de diffuser l’information. Ne rien dire, s’inquiète-t-il, pourrait alimenter les soupçons sur l’innocuité du vaccin au lieu de renforcer les efforts nécessaires à l’immunisation au Nigeria.


Source: Le Figaro

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admin27 septembre 2007
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2min2010

Le diabète et l’hépatite virale sont deux maladies très répandues en Côte d’Ivoire. C’est fort de ce constat qu’un groupe de naturothérapeutes conduits par Mme Ahou Championnat, propriétaire du cabinet Ivoire santé naturelle, située à Yopougon Ananeraie, a organisé une journée de consultation gratuite sur le diabète et l’hépatite virale, samedi dernier, dans les locaux dudit cabinet.



« Je peux affirmer que je suis satisfaite de l’organisation de cette journée, contre toute attente nous avons reçu la visite de plus de 150 personnes », soutient Mme Ahou Championnat.
La journée de consultation gratuite a été organisée, selon Ahou championnat, en collaboration avec un cabinet d’analyses médicales, pour les personnes qui n’avaient pas encore fait leurs analyses.
Les organisateurs ne se sont pas arrêtés à de simples consultations, ils avaient aussi sous la main des médicaments pour venir à bout de ces deux maladies. ‘’L’un de nos objectifs, à travers cette journée, était de faire découvrir aux malades du diabète et de l’hépatite de nouveaux médicaments relatifs à ces maladies », dixit Ahou Championnat.
Devant l’affluence des malades, la responsable du cabinet Ivoire Santé naturelle compte organiser très prochainement une autre journée et de vente de médicaments.
Le cabinet de Ivoire Santé naturelle, selon Ahou Championnat, reçoit aussi des médicaments de naturothérapeutes étrangers. « Après analyses et expérimentation nous les commercialisons. C’est donc dans ce cadre que nous avons organisé cette journée pour présenter ces médicaments qui soignent le diabète et l’hépatite virale », a conclu Mme Ahou Championnat.


Source: Le Front

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admin26 septembre 2007
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L’Unicef a exhorté à améliorer les programmes de prévention contre le sida destinés aux enfants et adolescents et à élargir l’accès des plus jeunes aux médicaments les plus modernes, mardi à la veille d’une conférence à Berlin des donateurs du Fonds mondial contre le sida.


« Les enfants continuent d’être désavantagés dans le combat contre le sida. Des centaines de milliers de filles et garçons meurent parce que les médicaments et le personnel de santé font défaut », a déploré la présidente d’Unicef-Allemagne, Heide Simonis.


L’organisation, qui réclame pour les plus jeunes un meilleur accès aux tests de dépistage, appelle en particulier à renforcer la prévention pour les filles, bien plus souvent infectées que les garçons. « En Côte d’Ivoire et au Kenya, dans la tranche des 15-24 ans, les filles sont cinq fois plus nombreuses à être infectées », souligne l’Unicef.


Des donateurs du monde entier se retrouvent à Berlin mercredi et jeudi pour remplir les caisses du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme pour la période 2008-2010.


Après avoir sondé les donateurs (gouvernements et organisations diverses) ces dernières semaines, Berlin et le Fonds espèrent pouvoir collecter entre 7 et 8 milliards de dollars de dons.


« Les pays donateurs doivent tenir leurs promesses », a souligné Mme Simonis.


Quelque 330.000 enfants touchés par le sida meurent chaque année et un enfant est contaminé chaque minute, soit 530.000 jeunes de moins de 15 ans en 2006, souligne l’Unicef, alors même que « le traitement des enfants infectés par le sida est aujourd’hui plus simple et moins onéreux qu’auparavant ».


Les nouveaux traitements combinés, associant trois antirétroviraux sous la forme d’un comprimé à avaler ou dissoudre et plus pratiques que les sirops qui doivent être conservés au froid, coûtent 46 euros par an et par enfant, insiste l’organisation.


Source: fr.news.yahoo.com

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admin25 septembre 2007
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Plus efficace que les médicaments

Des chercheurs allemands on comparé l’efficacité de l’acupuncture contre le mal de dos à celle d’un traitement traditionnel. Verdict : les aiguilles sont plus efficaces que les comprimés.

L’acupuncture est-elle efficace pour lutter contre les douleurs dorsales ? Oui, si l’on en croit les résultats d’une nouvelle étude publiée dans les Archives of Internal Medicine. D’après les chercheurs allemands, cette thérapie alternative serait même plus efficace qu’un traitement classique.

Le docteur Michael Haake et ses collègues du département d’orthopédie de l’Université de Regensburg ont recruté 1200 personnes souffrant de mal de dos. Les patients ont été répartis en trois groupes assignés à trois traitements différents. Le premier groupe a été soigné avec des séances d’acupuncture traditionnelle chinoise, le deuxième avec une autre méthode d’acupuncture appelée acupuncture sham, et le dernier groupe a suivi un traitement classique à base de médicaments et d’exercice physique.


Au bout de 6 mois de ces traitements, les chercheurs ont évalué l’amélioration de l’état de santé de leurs patients. Résultat : l’acupuncture s’est avérée plus efficace que le traitement classique. 47,6 % des patients ayant bénéficié de séances d’acupuncture chinoise ont vu leur mal de dos diminuer tout comme 44,2% des patients avec l’acupuncture sham. En revanche seuls 27,4% des patient suivant un traitement classique ont rapporté une amélioration.


« La supériorité des deux formes d’acupuncture suggère un mode d’action commun, explique le docteur Haake. Ces thérapies agissent probablement sur la génération de la douleur ou sur sa transmission par le système nerveux central. En tout cas, ce mode d’action est plus efficace que les traitements conventionnels. » A bon entendeur…


source: Le journal de santé

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admin24 septembre 2007
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Les femmes enceintes qui consomment beaucoup de poissons gras ont davantage de risque d’avoir des petits bébés.

Est-ce risqué de manger du poisson pendant la grossesse ? Des chercheurs scandinaves viennent de montrer que les femmes enceintes qui consomment beaucoup de poissons gras ont davantage de risque d’avoir des petits bébés. Coupables : les polluants contenus dans la chair des poissons.

Le Dr Thorhallur Ingi Halldorsson et ses collègues de Copenhague ont suivi la grossesse de près de 45 000 danoises entre 1996 et 2002. En suivant les habitudes alimentaires des futures mamans et l’état de santé du bébé, les chercheurs se sont aperçus qu’il y avait un lien entre la fréquence à laquelle la maman consommait des poissons gras et le poids de naissance de leur bébés. Ils ont ainsi mis en évidence que les femmes qui consomment plus de 60 grammes de poisson gras par jour, soit l’équivalent d’environ deux portions par semaine, avaient 24 % de risque en plus d’avoir un bébé de faible poids par rapport aux mamans qui mangeaient l’équivalent de moins de 5 grammes de poisson par jour.


Comment l’expliquer ? A cause des polluants organiques persistants qui contaminent la chair des poissons gras. Certaines de ces substances sont soupçonnées de ralentir le développement du fœtus. Faut-il bannir le poisson pendant la grossesse ? « Non, répondent les chercheurs. Parce que les poissons gras sont aussi une source importantes d’oméga-3, ces acides gras indispensables au bon développement du bébé ».


La solution? Surveiller la provenance de son poisson. « Les niveaux de contamination varient d’une région à l’autre, expliquent les auteurs. L’idéal est de se renseigner». Espérons que votre poissonnier sera capable de vous guider…


Source: le journal de santé

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admin22 septembre 2007
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Avec 600 000 préservatifs distribués en 2006 pour 13 millions d’habitants, la prévention de la contamination au VIH est loin d’être optimale au Malawi. Mais grâce à une multiplicité de partenaires, ce petit pays d’Afrique australe à l’Ouest du Mozambique, a déjà parcouru bien du chemin vers une amélioration durable de la santé de la mère et de l’enfant.


Pensez donc nous explique Effie Pelekamoyo, directrice exécutive de l’Association malawite de Planning familial, « nous avions distribué moins de 200 000 préservatifs en 2005, seulement un an plus tôt. Et à peine la moitié en 2004. » Cette progression spectaculaire est le résultat d’un travail de fond entamé voici maintenant 7 ans, avec le soutien de l’International Planned Parenthood Federation (IPPF). Une soixantaine de volontaires travaille sur le terrain, formant les femmes essentiellement, à l’utilisation des méthodes de planification familiale.


Avec, dans ce pays où de source officielle 14% de la population est séropositive au VIH, une forte emphase sur l’utilisation du préservatif. Par les hommes – souvent sur proposition de leur partenaire – mais aussi par les femmes. Les prostituées par exemple – que les employés des Nations-unies appellent en langage politiquement correct des « travailleuses sexuelles » – proposent de plus en plus souvent ce dernier à leurs clients.


Quant au préservatif féminin, son emploi est souvent perçu comme malaisé. Il est également jugé bruyant et peu « glamour » par les hommes, et son utilisation progresse donc (trop) lentement. Pourtant, ce n’est pas faute pour les volontaires de terrain de former les femmes. Parfois dans le cadre d’initiatives inattendues… mais extrêmement efficaces. Des « maisons de jeunes » ont ainsi été mises en place, qui permettent d’atteindre durablement les Malawites durant la période même où ils entrent dans leur période de vie sexuelle.


Un recul de la mortalité maternelle


Ces approches originales, complémentaires les unes des autres, ne nécessitent pas de grands moyens. Pour l’essentiel en effet, elles reposent sur des volontaires. Mais elles complètent les efforts entrepris par le gouvernement local avec l’appui d’agences internationales – comme l’UNICEF et la Commission européenne – pour améliorer l’accès aux soins dans le pays. Entre 2003 et 2006 par exemple, le nombre de consultations en relation avec les infections sexuellement transmissibles, les IST, ont été multipliées par 10. Et leur nombre a augmenté de 250% entre 2005 et 2006, ce qui montre que l’effort loin de ralentir, s’intensifie au contraire.


Tout cela cumulé, a permis de faire reculer la mortalité maternelle, un véritable fléau en Afrique puisque chaque année plus de 500 000 femmes meurent en donnant la vie. Mais cette situation n’est pas sans remède. Comme nous l’a expliqué le Dr Chisale Mhango, directeur des programmes de santé reproductive au ministère de la santé malawite, la mortalité maternelle régresse. Elle est ainsi passée en 6 ans, de 1 120 à 984 morts maternelles pour 100 000 naissances. C’est encore 16 par jour, auxquelles il faut ajouter les 44 nouveau-nés qui meurent aussi quotidiennement. Le chemin est encore long, mais la voie est tracée…


Source: yahoo.news

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admin21 septembre 2007
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La 47ème conférence annuelle sur les agents anti-microbiens (ICAAC), qui se tient cette année à Chicago (Illinois), n’a pas trahi l’esprit des précédentes et expose notamment de nouvelles méthodologies dans l’approche du Sida, et surtout de sa prévention.


 L’orientation des chercheurs privilégie cette fois la prévention de l’infection par le HIV, notamment en organisant la défense de l’organisme au niveau cellulaire. Et les résultats sont prometteurs.
Les scientifiques ciblent leur action sur le récepteur CCR5, qui à la surface des cellules lymphocytaires est utilisé par le virus pour s’y ancrer et y pénétrer avant de se répliquer. Bloquer ce processus équivaudrait donc à rendre le HIV parfaitement inoffensif pour l’organisme visé.


Nouvelle classe d’anti-rétroviraux
 
Dans ce but, une nouvelle classe d’anti-rétroviraux est au centre des travaux, et plusieurs études à ce sujet ont été présentées à la conférence. Dans cette véritable course aux armements pacifiques, le plus avancé semble le laboratoire Pfizer, dont les essais en cours concernent le Selzentry (Maraviroc).
Selon le docteur Jacob Lalezari, directeur de Quest Clinical Research et professeur de médecine à l’université de Californie (ouest) à San Francisco, des expériences effectuées sur le long terme autorisent de grands espoirs et cette molécule se révèle une arme redoutable dans la prévention du Sida. Les patients ayant reçu ce traitement sur une durée prolongée allant jusqu’à 48 semaines n’ont présenté aucun type d’intolérance, ce qui a démontré la parfaite innocuité du médicament, a-t-il précisé en substance.
Jacob Lalezari signale aussi que le taux de patients traités en multithérapie associée au Selzentry et dont la charge virale était devenue indétectable était trois fois supérieur à ceux ayant reçu une thérapie traditionnelle.


Autres versions, même principe


Le laboratoire Schering a présenté le Vicriviroc, dont les résultats ont été exposés. Fonctionnant sur le même principe neutralisateur du CCR5, celui-ci présente aussi d’intéressantes capacités anti-rétrovirales efficaces et durables, selon les termes du docteur Roy Gulick, de la faculté de médecine Weill-Cornell à New York. Cependant, et tout comme la concurrente Aplaviroc du laboratoire britannique GlaxoSmithKline, celle-ci a subi différents retards dans son développement ainsi que des revers, notamment en matière de toxicité hépatique, qui ont contraint à l’interruption des essais cliniques en phase 2.


Une autre équipe de chercheurs, issus des laboratoires Sangamo BioSciences à Richmond (Virginie), annonce avoir modifié par voie génétique le récepteur CCR5 des cellules humaines de façon à ce qu’il ne permette plus au VIH de s’y amarrer, et forme ainsi barrage à toute infection potentielle par le virus. Les essais cliniques, auquels le NIH (Institut National de la Santé) vient de donner son accord, devraient débuter prochainement.


Mais tout n’est pas rose en matière de lutte anti-Sida… Le docteur Moira McMahon, de la faculté de médecine de l’université Johns Hopkins à Baltimore (Maryland), balaie de faux espoirs concernant l’usage de l’Entecavir, un traitement puissant contre l’hépatite B et qui semblait aussi prometteur contre le HIV. En effet, si cet effet se confirme bien dans un premier temps, il semble entraîner ensuite l’apparition de variantes du HIV résistantes à la plupart des anti-rétroviraux.


Source: Futura-sciences

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