Guide santé Archives - Page 44 sur 51 - Urgences - Parce que la santé est primordiale!

admin2 novembre 2007
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Les résultats des essais du vaccin antipaludéen, Mosquirix, fabriqué par Glaxo Smith Kline, sont très encourageants. C’est ce qui ressort d’une étude publiée le 18 octobre dernier par The Lancet. Ce vaccin testé sur 214 enfants mozambicains âgés de moins d’un 1 an s’est révélé efficace dans 65% des cas. Trois injections sont nécessaires pour arriver à bout de ce mal qui tue 3000 enfants africains chaque jour. Les recherches qui ont permis de fabriquer le Mosquirix ont été financées à hauteur de 100 millions de francs par Bill et Melinda Gates.


Source: Fraternité Matin

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admin31 octobre 2007
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Vous n’avez pas forcément besoin d’aller consulter votre médecin pour une piqûre de guêpe, une brûlure légère ou des maux de tête sans caractère de gravité. Dans ces cas, le guide « 1001 remèdes maison – Des solutions simples pour une bonne santé au quotidien » s’avère un compagnon bien utile.


Du bicarbonate de soude contre les odeurs corporelles, des sachets de thé pour éliminer les aphtes ou encore du miel pour traiter une coupure… Un grand nombre de problèmes de santé bénins peuvent être soignés à la maison avec le contenu de base d’une armoire à pharmacie… et quelques ingrédients de cuisine.


L’essentiel est d’en faire bon usage, de savoir reconnaître les symptômes et de choisir le remède adapté. Tous les soins proposés dans ce guide ont été expertisés par des spécialistes. Et ils sont assortis de précautions et de conseils pour leur assurer une efficacité maximale… en toute sécurité. 1001 remèdes maison – Des solutions simples pour une bonne santé au quotidien.


Source: yahoo.news

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admin30 octobre 2007
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Vous êtes le premier directeur du Programme national de lutte contre le cancer. Quelles sont vos priorités ?


Avant de parler des priorités, je voudrais dire que le programme national de lutte contre le cancer en Côte d’Ivoire est une initiative du ministère de la Santé publique. Dès qu’il a pris fonction, le Dr Allah Kouadio Rémi a fait du cancer l’une des priorités de son ministère. C’est ainsi qu’a été pris en mai 2007, un arrêté portant création du programme national de lutte contre le cancer et en septembre, un Directeur national a été nommé. C’est pour vous signifier l’engagement du ministère de la Santé publique à faire du cancer, un axe prioritaire dans son action en général.
Mais c’était aussi votre combat, vous luttiez pour que ce programme existe.
Oui nous luttions, mais ce programme ne serait pas créé s’il n’y avait pas une volonté du ministère. Nous tenons à lui exprimer toute notre gratitude.


Quelles sont vos priorités en tant que premier directeur de ce programme national de lutte contre le cancer ? C’est toute une responsabilité.


Il faut dire que les priorités vont partir d’un constat. En Côte d’Ivoire, nous avons environ 15.000 nouveaux cas par an de cancer selon les statistiques de l’OMS. Cela dénote d’une grande fréquence du cancer quand nous nous comparons au Sénégal, où il y a 8500 cas de cancer chaque année.


Pourquoi le taux de cancer est plus élevé en Côte d’Ivoire ?


Il n’y a pas encore d’étude pour expliquer cette différence. Mais, il faut seulement savoir que vu la pandémie du VIH SIDA, qui augmente la fréquence de certains cancers, tels le cancer du col de l’utérus et les cancers ano-rectaux, il y a des raisons de voir croître le nombre de cancer. Ensuite, il y a la pollution atmosphérique et l’augmentation de la consommation du tabac au sein de nos populations qui sont aussi des facteurs de risque de ce cancer lié à l’hépatite B. Puisque nous sommes dans une zone épidémique d’hépatite, tout cela permet d’expliquer la croissance des cancers en Côte-d’Ivoire.


Quels sont les cancers les plus fréquents ?


Les cancers les plus fréquents sont, chez la femme, le cancer du col de l’utérus et le cancer du sein ; et chez l’homme le cancer du foie et le cancer de la prostate. Chez l’enfant nous avons un cancer particulier


Chez l’enfant nous avons un cancer particulier qu’on appelle lymphome de Pourkitt.


Votre action va-t-elle tenir compte de ces particularités ?


A partir de ce constat, il existe des choix prioritaires, en matière de stratégie. Et notre action va être essentiellement basée sur la prévention et la sensibilisation aux cancers les plus fréquents en Côte d’Ivoire. La deuxième action sera la mise en place d’un centre d’oncologie. Afin de pouvoir prendre en charge nos patients atteints d’un cancer de façon beaucoup plus complète et de mettre un frein aux évacuations sanitaires qui constituent un coût important pour l’Etat de Côte d’Ivoire.
Ensuite, nous n’allons pas oublier la nécessité de la mise en place d’un fonds d’aide aux patients, parce que la prise en charge de ces maladies chroniques est très onéreuse. Et il faut pouvoir trouver une solution pour une prise en charge des patients afin de pouvoir mieux les traiter.


Comment expliquez-vous la mentalité des femmes qui ne prennent pas toujours des mesures préventives face au cancer ?


Il faut savoir que le problème du cancer est d’abord un problème d’information. Lorsque l’Association ivoirienne de lutte contre le cancer (AILC) menait ses campagnes de sensibilisation et de dépistage, les enquêtes qu’elle nous a fait parvenir, ont montré que plus de 80% des femmes interrogées n’ont pratiquement pas entendu parler du cancer ; ou ont des informations très éparses voire émiettées sur le cancer. Donc l’information est une chose très très importante. C’est pour cela que les mass media doivent s’impliquer de manière beaucoup plus forte dans cette lutte. Parce que c’est l’information qui permettra aux femmes non seulement de pouvoir participer aux campagnes de dépistage, mais aussi de pouvoir consulter tôt en cas de signes d’alerte.


Les femmes sont-elles plus exposées que les hommes au cancer ?


Les femmes ne sont pas plus exposées que les hommes. Les deux sexes sont exposés de manière plus ou moins égale. Mais, en fonction des régions, il y a des cancers qui sont beaucoup plus fréquents chez la femme que chez l’homme. Il faut savoir que le problème du cancer est un problème essentiellement d’environnement, de race et d’habitude. Ainsi la consommation de l’alcool et celle du tabac constituent deux agents qui sont impliqués à près de 60 à 70% dans les cas de cancer.


Le cancer se guérit-il aujourd’hui ?


Le cancer est guérissable. Et si nous nous en tenons au dernier rapport de l’OMS, lorsque tous les moyens sont disponibles, et lorsque le diagnostic est posé précocement, 60% des cancers sont guérissables. Il faut également savoir que 1/3 de tous les cancers pourrait être évité par une politique de prévention appropriée.


Le fait que la population n’est pas assez sensibilisée, n’exprime-t-il pas une défaillance du système de santé qui jusque-là n’en a pas fait une préoccupation ?


Il faut savoir qu’il y a une quinzaine d’années, le cancer en Afrique en général n’était pas considéré comme une priorité. La priorité était donnée aux maladies transmissibles, c’est-à-dire les maladies infectieuses. Mais avec l’occidentalisation de la vie africaine, avec les facteurs infectieux importants, tels que la prévalence de l’hépatite B, l’importance du papillomavirus et aussi le paludisme, le cancer est devenu une maladie fréquente en Afrique. Et les cancers sur le continent sont essentiellement liés aux infections, mais aussi de plus en plus à l’environnement.


Et la prise en charge ?


C’est pour cela que pour une prise en charge, de manière efficace, il est important d’instaurer dans nos pays à faibles ressources, un plan national de lutte contre le cancer. D’où la création par le ministère du programme national de lutte contre le cancer.


Les rapports sexuels précoces sont l’une des causes du cancer. Faut-il associer le programme national de lutte contre le cancer à celui contre le SIDA ?


Le programme national de lutte contre le cancer va travailler avec plusieurs programmes. Notamment le programme de la lutte contre le VIH SIDA, dans le cadre de la prévention du cancer du col de l’utérus. Puisque ce cancer est considéré comme un cancer sexuellement transmissible. Le virus responsable est le Papillomavirus qui se transmet par voie sexuelle. Donc, il y aura une collaboration étroite avec le plan national de lutte contre le SIDA. Il y a aussi le programme national de lutte contre le tabagisme qui travaille de manière étroite avec le programme national de lutte contre le cancer, parce que le tabac est impliqué dans la genèse de nombreux cancers.


Allez-vous donc vous appuyer sur plusieurs programmes ?


Bien sûr, d’autres programmes vont travailler avec le cancer tels que le programme qui s’occupe des maladies chroniques. Le cancer en étant une. Tout en n’oubliant pas les programmes de nutrition, puisque la nutrition joue un rôle dans la prévention du cancer. Il faut encourager la population à consommer les fruits et légumes et à limiter la consommation de viande rouge et également d’aliments trop salés. Ce sont des actions qui vont être menées avec d’autres programmes. Cela est essentiel pour pouvoir mener à bien nos objectifs.


Le traitement du cancer est onéreux. Dans certains pays, c’est gratuit. Pourquoi ce n’est pas encore le cas en Côte d’Ivoire ?


Dans certains pays, comme le Niger et le Sénégal en Afrique, la France en Europe, il existe une prise en charge gratuite des patients cancéreux avec leur assurance qui couvre la sécurité sociale. En Côte d’Ivoire, nous n’en sommes pas encore là. Mais il existe déjà une politique du médicament. Ainsi depuis cinq à dix ans, des médicaments que nous mettons à la disposition de nos populations, sont des médicaments de moins en moins chers notamment avec les génériques qui viennent de l’Inde. Toutefois, l’un des objectifs du programme, c’est de faire en sorte qu’on puisse avoir une prise en charge des patients qui soit beaucoup plus accessible aux populations indigentes.


Le coût du traitement devient plus cher parce qu’il n’y a pas de radio thérapie en Côte d’Ivoire. Et les patients sont obligés d’aller à l’étranger.


Oui, les patients sont obligés d’aller à l’étranger. Sur les 52 pays africains, plus de la moitié n’ont pas de centre de radiothérapie. Et cela est un problème majeur. L’association internationale d’énergie atomique se penche sur ce problème, c’est pourquoi, le programme national de lutte contre le cancer fait de la création d’un centre de radiothérapie une de ses priorités pour une prise en charge complète. C’est l’un de nos objectifs et nous nous y attelons pour que nos populations puissent bénéficier d’une prise en charge complète. La radiothérapie est un moyen local de traitement du cancer qui utilise des rayons atomiques.
C’est un moyen qui s’associe à la chirurgie, dans le contrôle local du cancer. La radiothérapie est importante dans la guérison d’un cancéreux sur deux. Il est important que notre pays puisse s’en doter. Il existe une volonté politique de mettre en place cette radiothérapie en Côte d’Ivoire. Et le programme national de lutte contre le cancer va accélérer ce processus, pour que nous puissions très rapidement avoir ce centre de radiothérapie.


Le Forum National des confessions religieuses a fait allusion à une journée nationale de sensibilisation qu’en pensez-vous ?


Nous sommes tout à fait d’accord qu’il y ait une journée nationale. Je dirai même une semaine nationale. Parce qu’une journée aura un impact moins fort. Il faudra une semaine nationale où nous allons parler de tous les aspects du cancer. Le 4 février est la journée mondiale de lutte contre le cancer. Nous allons faire en sorte que ce 4 février, nous puissions, avec l’accord de nos gouvernants, instituer une journée nationale de lutte contre le cancer qui pourra se faire du 4 au 11 février. C’est à partir de cela que nous pourrons faire de la sensibilisation à plus grande échelle.


Source: Fraternité Matin

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admin29 octobre 2007
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Ce médicament est le dernier né des dérivés d’artemisinine, cette molécule d’origine chinoise, réputée efficace contre le paludisme. Arco, c’est le nom du médicament, est une combinaison d’artemisinine et de naphtoquine. Il se présente sous-forme de comprimés jaunes, dont la prise permet la guérison au bout de deux jours de traitement, à hauteur de plus de 90% d’efficacité. Selon les spécialistes du médicament qui connaissent le produit, son action contre le paludisme est efficace et rapide, d’où la diminution de la durée de traitement ; il améliore les contingences liées à l’observance de la posologie et est d’un coût modéré. Avec l’arrivée en Côte d’Ivoire de l’artemisinine et en particulier, de la dernière combinaison avec la naphtoquine, « la période des mauvais médicaments pour les pauvres est dépassée », a dit Pr. Jean-Claude Yavo, directeur de la pharmacie du médicament au ministère de la Santé ; celui-là même qui donne son ok pour la mise en vente de ce tout nouveau médicament en Côte d’Ivoire. Pour sa part, Dr. Penali, de l’Institut Pasteur à Abidjan, a soutenu, sur la base d’une étude réalisée sur des malades en Côte d’Ivoire, que le médicament est d’une réelle efficacité. Quant à Dr. Huang Qingyun, de l’entreprise productrice dudit médicament, il a indiqué que la plupart des patients ont une très grande tolérance avec ce remède, dont la fabrication a nécessité quinze années d’étude. A l’ouverture de la cérémonie, Mme Yacé Irma, directeur général de la société Simed, co-organisatrice de l’événement, s’est félicitée du choix de la Côte d’Ivoire pour le lancement du produit en Afrique francophone.


Source: L’Inter

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admin27 octobre 2007
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Appelée selon les termes médicaux Hypertropie Bénigne de la Prostate (HBP), la prostate est généralement qualifiée de maladie de la vieillesse. Ce qui n’est pas toujours le cas. Selon le Laboratoire Sanofi-Aventis, elle peut indifféremment atteindre les hommes de tous âge (jeunes et vieux). Livrant les signes permettant de la détecter, le laboratoire indique des troubles urinaires (le fait de se lever plusieurs fois dans la nuit pour uriner, de pousser pour uriner, la diminution de la force de jet urinaire) ou encore un changement dans la façon de vivre (réveils nocturnes, vie sexuelles ou conjugales perturbées, interruptions fréquentes des activités). Ces signes nécessitent donc la consultation d’un médecin qui pourra faire un diagnostic plus précis. Pour ce qui est de sa manifestation, il faut retenir la difficulté à uriner qui traduit dans la majorité des cas la compression mécanique de l’urètre par une prostate trop tonique ou trop grosse. Celle-ci gêne l’ouverture de l’urètre (canal évacuateur de l’urine). Aussi, le jet d’urine est-il alors moins puissant. Il est bon de noter que la prostate elle-même est une glande spécifiquement masculine située juste en dessous de la vessie. Elle participe à deux fonctions. D’abord la miction (fait d’urine) : elle entoure complètement l’urètre où s’écoule l’urine et renforce ainsi le verrouillage de la vessie. Ensuite l’éjaculation : elle secrète une partie du sperme et permet son expulsion grâce aux fibres musculaires qu’elle contient. Chez un homme de 20ans, la prostate a la taille d’une grosse noix et pèse 15 grammes. Elle grossit ensuite progressivement pour atteindre en moyenne 25 grammes à 50ans avec des variations d’une personnes à une autre. Toutefois, il faut savoir qu’il n’y a pas de rapport entre l’augmentation du volume de la prostate et les symptômes précités. Dans la mesure où on peut uriner sans problème avec une grosse prostate où à l’inverse souffrir de troubles urinaires mictionnels gênants avec une prostate de petite taille. Dans tous les cas, la consultation d’un médecin s’avère nécessaire pour parer à d’éventuels complications.


Source: L’intelligent d’Abidjan

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admin26 octobre 2007
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Le Chef de l’Etat a reçu, hier, des responsables d’une firme pharmaceutique. Arco comprimés « . Tel est le nom d’un nouveau médicament antipaludique, inventé par,  » Kunming P.C « , un laboratoire chinois. Hier, un don de ce produit et  » d’ARTEM injectable), d’une valeur totale de quarante- deux millions de francs (42 000 000 frs) a été fait à la Côte d’Ivoire par les responsables de l’entreprise avec à leur tête, M. Hopkin Hall, le directeur. Les médicaments ont été présentés au Chef de l’Etat, SEM. Laurent Gbagbo, en sa résidence, à Cocody. Selon M. Hopkin, le paludisme peut se traiter en toute sécurité et en dose unique avec cette dernière invention. Il a également souhaité que ces médicaments soient remis aux enfants et aux populations vulnérables, notamment des régions centre,nord et ouest.  » Il y a des dizaines d’années, le paludisme constituait un fléau pour la Chine comme il l’a été, une centaine d’années auparavant pour l’Amérique. Par notre persévérance, nous avons éradiqué le paludisme dans notre pays. Avec Kunming PC et Simed, notre représentant local, ce défi est possible non seulement pour la Côte d’Ivoire, mais aussi pour l’Afrique Sub-Saharienne où malheureusement le paludisme constitue encore, la première cause de morbidité et de mortalité « , a-t-il noté. Tout en remerciant le donateur, le Président de la République a souhaité que les relations amicales entre la Chine et la Côte d’Ivoire soient renforcées davantage.  » Pour moi, l’idéal c’est qu’on construise ici en Côte d’Ivoire, une usine de fabrication de médicaments. Ce sera profitable à la Chine, à la Côte d’Ivoire et à l’Afrique, scientifiquement, industriellement, ainsi que du point de vue du travail « . En outre, le Chef de l’Etat a promis que les médicaments seront envoyés là où il faut. La cérémonie s’est déroulée en présence de M. Ma Fulin, chargé d’affaires à l’ambassade de Chine en Côte d’Ivoire.


Source: Fraternité matin

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admin25 octobre 2007
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Les personnes les plus pauvres, et notamment les enfants, vont moins souvent chez le médecin que la moyenne des Français, au détriment de la prévention, et sont moins couvertes par les complémentaires santé, selon une étude de l’Insee rendue publique jeudi.


Le public concerné par l’étude à un niveau de vie inférieur à 60% du revenu médian, soit plus de 7 millions de personnes qui vivent en France avec moins de 817 euros par mois (pour une personne seule).


Lorsqu’on les interroge sur leur santé, ces personnes sont 8% à déclarer qu’elle est mauvaise ou très mauvaise contre 4% seulement du reste de la population, et l’écart croît avec l’âge.


Pour autant, les plus pauvres ne creusent pas le trou de la sécurité sociale. Leur consommation médicale est plus faible que celle du reste de la population.


Ils sont plus nombreux à ne pas avoir consulté un médecin l’année qui précédait l’enquête : 21% des moins de 50 ans contre 17%. L’écart est encore plus grand lorsqu’il s’agit d’enfants (20% contre 16%).


C’est plus sensible encore pour la consultation de spécialistes: 53% des moins de 50 ans aux faibles revenus n’ont pas consulté de spécialiste l’année précédente contre 40% pour le reste de la population. Là encore, l’écart est plus important pour les enfants (58% contre 41%).


L’explication est financière bien sûr, alors même qu’existe la CMU (couverture médicale universelle) et sa complémentaire.


Mais d’une part les plus pauvres ne demandent pas toujours à en bénéficier, d’autre part, souligne l’étude, leurs ressources peuvent être supérieures au plafond requis pour l’affiliation.


Ainsi, 22% des personnes ayant de faibles revenus n’ont pas de complémentaire santé (CMU comprise), alors que ce n’est le cas que de 7% du reste de la population.


Se soigner revient donc plus cher à ces personnes non couvertes puisqu’elles ne sont remboursées que sur la base de la sécurité sociale obligatoire.


Les personnes les plus pauvres fréquentent en revanche davantage les hôpitaux (19% des plus de 50 ans ont été hospitalisés au moins une fois au cours de l’année précédente contre 16% du reste de la population).


Certaines pathologies sont plus répandues chez les personnes pauvres, comme les maladies de l’appareil digestif (20% en souffrent contre 17%). Les caries dentaires sont plus fréquentes (11% contre 6%). Après 50 ans, ce sont les maladies de l’appareil circulatoire, comme les rhumatismes ou les varices, l’arthrose ou les maux de dos.


Chez les enfants, les caries sont bien plus fréquentes (6% en ont contre 2%), ainsi que l’asthme (6% contre 4%).


Une moindre fréquentation médicale s’accompagne d’une plus faible prévention des personnes les plus pauvres.


Ainsi pour la prévention du cancer : 34% des femmes de plus de 40 ans appartenant à des ménages modestes n’ont jamais réalisé de mammographie contre 19% des autres, et 12% des femmes entre 20 et 70 ans n’ont jamais réalisé de frottis gynécologique, contre 6% pour les autres.


On retrouve ces écarts pour les tests de dépistage du VIH (sida).


« Ces différences de pratiques de prévention sont essentielles, souligne l’étude, dans la mesure où elles contribuent à creuser encore l’écat entre les individus les plus pauvres et le reste de la population ».


Source: yahoo.news

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admin24 octobre 2007
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Comme promis par le Chef de l’état, en 2005, un ouvrage a germé dans le village qui abrite la décharge des ordures ménagères.
Au nombre des infrastructures du village d’Akouédo, se compte désormais une maternité. L’ouvrage a été inauguré hier, en présence de la notabilité villageoise. Bâti sur une surface de 165m2, il est composé, entre autres, de deux boxes d’accouchement, d’une salle de travail, d’une salle de soins, de deux chambres de deux lits et quatre lits pour bébés. Le district d’Abidjan évalue l’ouvrage (équipements y compris), à 117 millions. La maternité a vu le jour, après une promesse du Chef de l’Etat, aux habitants, lors d’un séjour dans le village le 29 avril 2005. Bayeto Patrice, 2ème vice-gouverneur qui s’exprimait au nom du gouverneur du district d’Abidjan, s’est réjoui de la construction de l’ouvrage. Parce que les «femmes n’accoucheront plus au village». Il a rassuré les habitants quant à la détermination du Président Laurent Gbagbo et du gouverneur Amondji à défendre les intérêts des habitants. «Aucun d’eux ne vous a trahis et n’abusera de vos enfants. Nous avons pour souci de construire des œuvres pérennes. Vos soucis sont des exigences et nous en tenons compte», leur a-t-il dit, pour dissiper certaines inquiétudes, liées selon le porte-parole de la chefferie, Akouani Hyppolite, à la voirie et l’achèvement des magasins.
Le représentant du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Tanoh Félix, a encouragé les mamans à fréquenter la maternité.


Source: Fraternité Matin

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admin23 octobre 2007
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Elle constitue plus de la moitié des motifs de consultations et peut demeurer une véritable torture. Aussi banale qu’elle puisse paraître, la douleur est, au dire des spécialistes, l’une des causes de consultations dans les hôpitaux. Soit «2/3 des motifs de consultation», a affirmé le Dr Potey Séa, président de la Société ivoirienne de lutte contre la douleur, lors du symposium, sur : «Ethique et médecine de la douleur», récemment, à l’hôtel Ivoire. Lorsqu’elle prend une allure chronique, la douleur devient une torture. Elle est consécutive aux maladies telles que le cancer, les maux de tête, le zona, le mal de dos, etc., et frappe tout être humain. Une prise en charge a été mise en place dans nos hôpitaux ; cependant, elle est encore considérée comme un luxe, selon lui. Le Dr Potey a été précédé dans son explication par le Pr Lazare Poamé, président du Comité consultatif national de bioéthique, sur le thème : «Ethique, douleur et dignité humaine».
Il s’est agi notamment pour lui de donner les approches, théologale (lié au christianisme et à l’islam), philosophique et traditionnelle, de la douleur. Si la douleur est souvent présentée comme «châtiment divin» aux yeux de la religion, donc acceptée, ce n’est pas le cas de certains courants philosophiques, tels les stoïciens, les épicuriens, etc. Ceux-là restent passibles ou la nient, au profit de la dignité. Les adeptes de l’euthanasie se recrutent dans cette dernière thèse, selon le Pr Poamé. En Côte d’Ivoire, le sujet n’est pas encore d’actualité. L’attention de l’algologue (Dr Potey) est focalisée sur la sensibilisation. En novembre 2009, le 3ème congrès panafricain sur la douleur sera organisé en Côte d’Ivoire.


Source: Fraternité Matin

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admin22 octobre 2007
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2min6040

L’unité de cœlioscopie du CHU de Cocody vise grand. A cet effet, elle bénéficiera d’une formation demain, au CHU de Cocody. Celle-ci vise en filigrane, la création d’un centre ivoirien de chirurgie endoscopique gynécologique. C’est ce qu’affirme la responsable de l’unité, Dr Kouassi Kassi Joséphine, membre de l’équipe du Pr Boni Serges, chef du service de gynécologie-obstétrique.
La formation se tient sous l’égide du Centre international de chirurgie endoscopique (CICE) de Clermont-Ferrand en France et du Centre de recherche appliquée en chirurgie endoscopique et reproduction humaine (CRACERH) de Yaoundé, au Cameroun. Elle consiste à «donner des connaissances générales aux participants sur les techniques de la chirurgie endoscopique gynécologique», et surtout à leur permettre «une meilleure maîtrise du matériel miniaturisé de pointe». Les thèmes liés aux pathologies des femmes non enceintes ont été inscrits au programme, à dessein. Il s’agit, entre autres, de synéchies, de myomes utérins, des adhérences post-myomectomie. Après les cours théoriques, auront lieu des travaux pratiques, ainsi que des séances de vidéotransmission en direct du bloc opératoire.
La formation prend fin mercredi.


Source: Fraternité Matin

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