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admin11 octobre 2007
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Le prix Nobel de littérature a été attribué, jeudi 11 octobre, à la romancière britannique Doris Lessing. Le comité Nobel a choisi de récompenser « la conteuse épique de l’expérience féminine qui, avec scepticisme, ardeur et une force visionnaire, scrute une civilisation divisée », indique dans un communiqué l’Académie suédoise.


Interrogée à son arrivée devant sa maison dans le nord-ouest de Londres, Mme Lessing s’est dite « ravie » d’avoir reçu cette récompense. « Cela fait trente ans que ça dure. J’ai remporté tous les prix en Europe, tous ces foutus prix, alors je suis ravie de les avoir remportés. C’est un flush royal », a-t-elle ajouté.


L’écrivaine a acquis la célébrité internationale avec Le Carnet d’or (1962). Ce roman-fleuve (couronné en France du prix Médicis étranger 1976), à la construction originale, est devenu un livre-phare du féminisme. Dotée d’une grande faculté de renouvellement, Doris Lessing a bâti une œuvre riche et variée, forte d’une bonne cinquantaine de titres.


Née le 22 octobre 1919 à Kermanshah, en Perse (l’actuel Iran), Doris Lessing est élevée en Rhodésie (l’actuel Zimbabwe), où son père s’installe, alors qu’elle a 5 ans, dans une grande ferme isolée. Pensionnaire d’une institution religieuse qu’elle supporte mal, elle quitte définitivement l’école à 14 ans, pour travailler comme jeune fille au pair puis standardiste. Jugeant impitoyablement la colonie blanche, elle gardera cependant toute sa vie la nostalgie des grands espaces vierges sous le soleil, cadre de son recueil de Nouvelles africaines (1980), suivi de La Madone noire (1988).


COMMUNISTE DANS SA JEUNESSE, ELLE RESTE UNE FEMME ENGAGÉE


Après deux divorces, elle s’installe à Londres, en 1949, avec son jeune fils, et trouve un emploi de secrétaire qu’elle abandonne après le succès de ses deux premiers livres, Vaincue par la brousse (1950) et Martha ouest (1952). Ce livre est suivi du cycle Les Enfants de la violence, fresque historique contemporaine doublée d’un roman de formation. Communiste dans sa jeunesse, Doris Lessing, qui est restée une femme engagée, publie ensuite un cycle de science-fiction commencé avec Shikasta (1981), des romans plus psychologiques comme L’Eté avant la nuit, ou très proches de l’actualité avec La Terroriste (1986) et Le Vent emporte nos paroles (1987), un témoignage sur la guerrre en Afghanistan.


En 1995, elle publie le premier tome de son autobiobiographie, Dans ma peau. La romancière retrouve le souffle intimiste dans L’Amour encore (1996), puis se fait la piétonne de Londres dans Nouvelles de Londres (1997).


Citée à plusieurs reprises pour le Nobel, Doris lessing s’est livrée en 1981 à une supercherie littéraire, en publiant sous le pseudonyme de Jane Somers un roman refusé par la plupart des éditeurs. Au début des années 2000, elle s’en prend au régime dictatorial du président Robert Mugabe et se voit déclarée indésirable au Zimbabwe.


Fin septembre, alors qu’elle est de passage à Paris pour parler de son dernier livre, Un enfant de l’amour, Josyane Savigneau, du Monde l’a rencontrée. La journaliste écrivait : « Ecrivain magnifique, auteur d’une cinquantaine de livres, cent fois citée pour le Nobel, elle est toujours passée à côté de ce prix plus politique que littéraire. Trop libre, trop indépendante, trop insolente… Cela la fait rire. »


Source: Le monde.fr

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admin11 octobre 2007
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3min2030

La première forêt certifiée de la Côte d’Ivoire s’appellera la «Besso». Une forêt classée de 21565 ha, située dans le département d’Adzopé et qui répondra désormais aux normes internationales de la gestion forestière, validées par le FRC (Forest Stewardship Council). L’un des dix-sept organismes internationaux existant en la matière au monde. Cette opération de certification est initiée par la Coopération technique allemande, à travers sa structure d’exécution qui est la GTZ, en partenariat avec les industriels du secteur que sont Improbois, SPIB, ainsi que la Sodefor, pour les travaux techniques. Pour obtenir le titre effectif de forêt certifiée, le système de gestion de la Besso devra être conforme à dix principes clés édictés par le FRC. Ce sont, entre autres, le respect des droits des populations qui y vivent, la promotion des multiples utilisations des produits issus de cette forêt, la réglementation rationnelle des opérations d’exploitation, afin qu’elles aient moins d’impacts négatifs sur l’environnement, l’existence d’un plan d’aménagement régissant tous les travaux techniques de conservation, de protection, ainsi que le suivi et l’évaluation de chaque activité menée dans la forêt, etc. Par ailleurs, l’implication des populations riveraines à la certification doit être de rigueur. Elles doivent être soutenues, dans la réalisation de leurs différents projets de développement. La main- d’œuvre employée pour les travaux forestiers doit en priorité être issue de leurs rangs. Ce sont là autant de critères qui s’imposeront à partir de 2010, à tous les pays forestiers pour la commercialisation de leurs grumes sur les marchés internationaux. Cela, pour les obliger à sauvegarder, par une gestion rationnelle et organisée de leurs forêts, leurs équilibres écologiques nationaux. Ce qui est une contribution de base indispensable à une saine gestion de l’environnement à l’échelle planétaire. Autrement dit, toute forêt africaine notamment, dont la gestion ne se pliera pas à ces principes verra ses grumes refusées sur les marchés européens du bois dans trois ans.
Le lancement officiel de ce programme de certification ambitionnant de s’étendre à tous les autres massifs forestiers du pays, toujours avec l’appui des industriels de la filière bois et de la Sodefor, a eu lieu vendredi dernier dans les locaux de la GTZ.


Source: Fraternité Matin

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admin10 octobre 2007
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10min2240

Une période de sécheresses extrêmes subies par l’Afrique voici 90.000 à 135.000 ans aurait eu une influence déterminante sur les migrations humaines ainsi que sur l’évolution de certaines espèces, comme les poissons, affirme Andrew S. Cohen, de l’université d’Arizona à Tucson.


« Le niveau du lac Malawi, un des plus profonds du monde, agit comme une véritable jauge« , indique Cohen. « Il se situait autrefois 600 mètres plus bas que son niveau actuel, ce qui nous indique que la région était beaucoup plus sèche à cette époque. De plus, les fouilles archéologiques indiquent très peu de présence humaine durant cette période de sécheresse prolongée« .


Selon Cohen, cette constatation fournirait une explication d’ordre écologique à une des hypothèses les plus récentes, qui soutient que les populations européennes sont issues de petits groupes ayant occupé le territoire africain voici 150.000 à 70.000 ans. A l’issue de cette période, le climat africain est redevenu plus humide et la population s’est mise à augmenter, ce qui a provoqué d’importantes vagues d’immigration en direction du nord.


Ce n’est pas la première fois que des sécheresses sont évoquées concernant cette période, mais jusqu’ici personne ne les avaient mises en relation pour les regrouper en un évènement climatique plus étendu, voire global.


L’origine de la découverte


Cohen et ses collaborateurs ont travaillé plusieurs années aux abords du lac Malawi, situé à la frontière entre le Malawi, le Mozambique et la Tanzanie, et qui se classe en cinquième position par son volume, mais détient le record absolu pour le nombre d’espèces aquatiques qu’il abrite.


Pour cela, ils ont examiné les 706 mètres, et les ont comparés à d’autres prélevés dans les lacs Tanganyika et Bosumtwi. En conjuguant toutes ces données, il est ainsi possible de reconstituer une très longue période de temps sans aucune interruption, et ainsi de reconstituer une vaste période climatique. Bien que cette méthode ait permis de remonter jusqu’à 150.000 ans dans le passé, il reste beaucoup à faire, annonce Cohen, car les prélèvements effectués dans le lac Malawi représentent quelque 1,5 million d’années d’histoire de l’Afrique tropicale !


Mais effectuer de tels carottages requérait l’utilisation d’un matériel adapté aux grandes profondeurs, que l’on a plus l’habitude de voir lors d’expéditions de forage océaniques. L’équipe de recherche a donc commencé par rassembler le matériel nécessaire, avant de louer un bateau où l’équipement a été installé. Celui-ci, le M/V Viphya, a reçu un système de positionnement GPS très précis afin de permettre la stabilisation de l’ensemble par tous les temps, y compris durant les conditions de forte houle.


Le dispositif de forage a été descendu sur le plancher du lac à moins 592 mètres, puis le trépan s’est enfoncé de 380 mètres, effectuant un carottage représentant plusieurs centaines de milliers d’années de dépôts.


Celui-ci représente un véritable trésor de renseignements sur la période visée. Les chercheurs pourront y retrouver l’origine organique des sédiments, tels plancton, invertébrés aquatiques, pollens, mais aussi les traces de combustion ou même charbons de bois provenant de feux d’origine humaine. La nature de la végétation pourra aussi être déterminée avec précision, ainsi que ses fluctuations au cours du temps.


Une période particulièrement aride


Concernant la période correspondant aux grandes sécheresses, les scientifiques ont déjà pu déterminer que celle-ci comporte très peu de traces de charbon de bois ou de pollen, et en déduisent une végétation clairsemée ou rare. Cohen n’hésite pas à comparer la région entourant le lac Malawi voici 100.000 ans avec l’Arizona actuel. Toujours durant la même période, les sédiments ramenés renferment de grandes quantités d’invertébrés et de plancton que l’on ne trouve que dans des étendues d’eau de faible profondeur, riches en algues et d’eau trouble, comme l’actuel lac Turkana, aujourd’hui qualifié de « mer de jade ».


L’ensemble de ces conditions a aussi eu pour conséquence de freiner l’évolution des vertébrés qui peuplaient le lac, essentiellement des poissons de la famille des cichlidés. Le retour à une situation normale, avec une élévation de 600 mètres du niveau des eaux, a entraîné la diversité biologique spectaculaire que nous en connaissons actuellement, avec l’apparition de centaines de nouvelles variétés.


Source: L’Express


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admin10 octobre 2007
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2min2190

Les cumuls de fonctions, la distribution des produits phytosanitaires, la sacherie, le prix bord champ, le recensement des producteurs, les élections en vue de la désignation des nouveaux représentants des producteurs. Ce sont-là, les maux qui minent la filière café-cacao. Ils ont été recensés par le conseil de suivi et de médiation qui a été mis en place, le 14 août dernier, à l’initiative des sages de l’ANAPROCI. Le but qui lui a été assigné, selon Kouamé Issa, son vice-président, est de “réguler les tensions qui règnent dans la filière”. Vendredi dernier, au siège de l’Anaproci à Cocody, c’est lui qui a fait le point des consultations que cette instance a organisées du 23 août au 5 septembre dernier. A ce titre, les responsables des organisations et structures de gestion de la filière, les syndicats et fédérations, les délégués départementaux, les parties en conflits, ont tous été entendus. Du moins ceux qui sont connus et aussi tous ceux qui en ont manifesté le désir, a indiqué Kouamé Issa. Ces problèmes n’ont pas éludé celui du financement de la campagne 2007, car le porte-parole a déclaré que les zones productrices auront des financements au plus tard à la fin du mois d’octobre.
Le reste sera débattu lors des états généraux de la filière qui se “tiendront incessamment”. D’ici là, le conseil s’est proposé de «rencontrer les responsables du FRC pour en savoir davantage sur la question relative à l’usine de Fulton». Qui aurait été achetée par cette structure aux Etats-Unis. En conséquent, son vice-président a demandé aux producteurs de regagner leurs plantations.


Source: Fraternité Matin

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admin8 octobre 2007
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3min2030

Le jeûne du Ramadan, entamé le jeudi 13 septembre dernier par la communauté musulmane, tire à sa fin. Ce soir, les fidèles vont célébrer la nuit du destin, que le Coran situe pendant les 10 derniers jours du jeûne. Selon Traoré Yacouba, Imam adjoint de la Mosquée AL Houssein, située sur le Boulevard Latrille, la nuit du destin est prescrite par la sourate 44 verset 3 du Coran, où il est écrit « Nous avons en vérité fait descendre une nuit bénie. Nous sommes en vérité celui qui avertit ». L’ Imam précise que c’est durant cette nuit, que toutes les décisions sont prises et mises en exécution. De ce fait, le fidèle musulman doit, à ce moment, s’approcher de Dieu , en faisant des adorations ( actes de sacrifice , prières surlogatoires, invocations, lecture du saint Coran), pour que les décisions qui doivent être prises lui soient favorables dit l’Imam Traoré. Et d’ajouter que Dieu fait descendre à cette occasion les anges, avec à leur tête l’ange Gabriel, qui viennent avec la paix, « la baraka », la miséricorde et la quiétude. La nuit du destin, dit-il vaut 1000 mois d’adoration dans la soumission et l’obéissance. « Il est bon pour le fidèle musulman de faire les prières jusqu’à l’aube, d’autant que le lendemain est férié », recommande l’Imam Traoré. Il demande par ailleurs aux fidèles de redoubler d’efforts dans l’adoration et la prière, lors des 10 derniers jours du jeûne. Cette dernière décade du Ramadan dit-il, équivaut à l’affranchissement de l’enfer, une occasion pour chaque fidèle de se racheter des péchés commis. La première décade qui va du 1er au 10ème jour étant consacrée à la miséricorde et la deuxième qui va 11ème au 20ème jour au pardon. L’Imam adjoint de la Mosquée Al Hussein, conseille aux jeûneurs de s’acquitter , juste après la nuit du destin, de « la zakat al fitr », qui est un acte purificateur. Et après le Ramadan, de manger progressivement la quantité de nourriture que l’on consommait avant le début du jeûn, sans vouloir se rattraper, le temps pour l’organisme de se réadapter. Tous les musulmans sont tenus d’observer le jeûn, sauf les malades et les voyageurs.


Source: L’Intelligent d’Abidjan

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admin8 octobre 2007
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2min2330

Mario Capecchi, Oliver Smithies et Martin Evans sont récompensés pour une série de découvertes sur les cellules souches.


 Ils travaillent dans des laboratoires différents aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne mais ont reçu tous les trois le prix Nobel de médecine 2007. Les Américains Mario Capecchi et Oliver Smithies, ainsi que le Britannique Martin Evans, ont été primés pour leurs recherches sur les cellules souches embryonnaires et la recombinaison de l’ADN chez les mammifères, qui ont ouvert un nouvel horizon à la recherche sur des maladies, comme Alzheimer ou le cancer.


Les trois médecins ont étudié les modifications génétiques de la souris à l’aide de cellules souches embryonnaires. « Leurs découvertes ont permis de mettre au point une technologie d’une immense importance », a expliqué le comité Nobel, qui souligne la portée de ces découvertes dans l’étude du vieillissement et des maladies. Leurs travaux ont permis de mettre au point la technique du ciblage de gène souvent appelée « knock-out » de gène, c’est à dire sa neutralisation, ce qui peut permettre de réparer génétiquement des cellules malades.


Ce prix prestigieux est doté d’une récompense d’une valeur de dix millions de couronnes suédoises, soit 1,08 million de dollars. Le dernier Français à avoir reçu ce prix est jean Dausset, en 1980, pour ses travaux en immunologie.


 Le prix Nobel de physique sera décerné mardi et celui de chimie mercredi. Suivront le Nobel de littérature jeudi, celui de la paix vendredi et lundi prochain celui de l’économie clôturera la saison des Nobel.


Source: Le Figaro



 

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admin6 octobre 2007
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2min2160

La Commission de l’Uemoa envisage de financer 300 forages d’eau potable en Côte d’Ivoire. Le président de la Commission, Souleymane Cissé, l’a annoncé à la sortie d’une audience que le Premier ministre Soro Guillaume lui a accordée hier, en début d’après-midi. Cette mesure entre dans le cadre d’un programme dont ont déjà bénéficié d’autres pays. Le président de la Commission de l’Uemoa est à Abidjan dans le cadre de la réunion du comité ministériel de suivi des négociations de l’accord de partenariat économique (APE). A ce sujet, M. Souleymane Cissé a fait savoir, entre autres, que les négociateurs vont défendre les intérêts de la région avec beaucoup de maturité.
Autre chantier qui préoccupe la commission de l’Uemoa, le programme économique régional (PER). Le président de la Commission dit avoir discuté de son importance pour les pays membres avec le Premier ministre. Par railleurs, M. Souleymane Cissé est venu féliciter et encourager le Premier ministre pour les avancées enregistrées dans le processus de sortie de crise. Car la paix en Côte d’Ivoire est indispensable pour la Commission de l’Uemoa.


Source: Fraternité Matin

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admin6 octobre 2007
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2min2420

Les crises répétées au sein de la filière café-cacao ont amené les sages de l’Association nationale des producteurs de café-cacao de Côte d’Ivoire (Anaproci) – réunis au sein d’un conseil de médiation – à initier des échanges avec tous les acteurs de la filière. Ainsi, du 23 août au 5 septembre dernier, plusieurs responsables des organisations et structures ont émis leurs préoccupations au conseil. Notamment, les cumuls de fonctions, les phytosanitaires, la sacherie, le prix bord champ, le recensement des producteurs, le renouvellement des instances dirigeantes. Hier, au siège de l’Anaproci, au nom du conseil, le vice-président Kouamé Issa, a indiqué la suite réservée à cette médiation.  » Les états généraux de la filière se tiendront incessamment et l’occasion sera donnée pour corriger toutes les imperfections dans la gestion de la filière. Le conseil de médiation et de suivi demande à tous de ranger leurs divergences et que les problèmes de personnes ne dominent pas les questions essentielles. Le Premier ministre se dispose à nous recevoir dans les prochains jours pour examiner avec lui les préoccupations et les orientations nouvelles de la filière « , a-t-il déclaré. Pour ce qui est du cas de l’usine de Fulton, le conseil a promis de rencontrer les responsables du Fonds de régulation et de contrôle du café et du cacao (Frc)  » pour que toute la lumière soit faite sur la question « . Le conseil de médiation et de suivi est une initiative de Tapé Do, premier vice-président de l’Anaproci.


Source: Notre Voie

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admin5 octobre 2007
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2min2040

Intervenant au cours du point de presse hebdomadaire de la mission, elle a présenté à la presse, le deuxième rapport de la section sur la situation des établissements pénitentiaires en Côte d’Ivoire. Ce rapport, qui avait également été présenté aux autorités pénitentiaires et judiciaires ivoiriennes lors d’une cérémonie tenu ce jeudi au siège de l’ONUCI à Abidjan en présence des représentants du corps diplomatique, d’institutions internationales et d’ONG, couvre une période allant de mai 2006 à mai 2007. Il est basé sur le suivi de 22 établissements pénitentiaires au sud et cinq au nord. Un premier rapport, publié le 26 août 2006, avait dépeint un tableau sombre de la situation des prisons en Côte d’Ivoire. La prise en compte par l’administration nationale de certaines de ses préoccupations a favorisé des changements positifs constatés par l’Unité de l’Etat de droit. Le deuxième rapport note, cependant, la précarité des conditions de détention des prisonniers, particulièrement en ce qui concerne l’alimentation et les soins de santé. « Tous ces problèmes graves appellent des solutions urgentes et encore plus d’efforts de la part du gouvernement » a indiqué le chef de la section. Selon Mme Simard, malgré une augmentation des fonds destinés à l’alimentation en 2006, les détenus continuent de recevoir, par jour, un repas unique sans valeur nutritive. Le rapport a également mis en exergue le problème de la surpopulation des prisons, notant que les détenus vivaient sur 2.5 m2 de cellule chacun, loin des 11m2 prévus par les standards internationaux.


Source: L’Inter

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admin5 octobre 2007
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3min2130

Est-il possible de parler de bâtiment et d’urbanisme sans parler d’adduction d’eau et d’assainissement ? Les organisateurs du premier salon de l’Architecture et du Bâtiment qui se tient depuis mercredi, à l’hôtel Ivoire n’ont pas commis cette erreur. Ils ont donné l’occasion à la Sodeci de venir expliquer aux professionnels du bâtiment et au grand public les bonnes attitudes en la matière. Jeudi après-midi, la compagnie a organisé une conférence publique animée par le directeur de l’exploitation de la zone d’Abidjan, Angofi Jacob et le directeur de l’assainissement, Tapé Zékré. Le premier a entretenu l’auditoire sur «l’impact de la fraude sur les capacités d’autofinancement du secteur de l’eau potable». Quand le second mettait le doigt sur l’anarchie observée en matière d’assainissement. Le Directeur de l’assainissement s’est surtout évertué à donner des conseils aux opérateurs immobiliers en leur demandant de ne pas réaliser leurs projets dans des environnements non assainis. Les problèmes d’évacuation des eaux de pluie et des eaux usées doivent être réglés de façon adéquate dans toute opération immobilière. Au risque de se retrouver dans des exemples comme celui du quartier Bonoumin à la Riviera, où les maisons sont inondées quand il pleut. M. Zékré conseille aux uns et aux autres de s’adresser à ses services pour toute opération de raccordement aux réseaux d’assainissement. Pour éviter les situations où l’on raccorde les eaux usées au réseau d’évacuation des eaux de pluie. Situation qui conduit à une pollution extrême.
Autres faits relevés par le conférencier, ce sont les constructions anarchiques réalisées par les riverains sur les réseaux d’assainissement. Toutes choses qui rendent difficile l’intervention des techniciens de la Sodeci en cas de difficulté. D’où son interpellation à l’endroit des collectivités territoriales qui sont le plus souvent à la base de l’occupation des zones de servitude.
Bref, le directeur de l’assainissement voudrait que chacun sache que «quand il y a un assainissement adéquat, le cadre de vie est agréable».
La CIE prend le relais cet après-midi à 15 h30 pour une conférence sur le compteur à télégestion.
Les deux sociétés tiennent deux stands au salon.


Source: Fraternité matin

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