Général - Catégorie d'Articles - Urgences - Parce que la santé est primordiale!

admin19 octobre 2007
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2min2150

Quelque 116.000 personnes ont été évacuées des zones fertiles mais beaucoup ont bravé l’interdiction et sont repartis vers leur village pour éviter notamment les pillages.


Un responsable local de la police a confirmé que la police, armée, avait menacé des villageois pour les forcer à évacuer la zone. « Oui, certains officiers l’ont fait, mais nous n’aurons pas recours à des violences physiques », a indiqué Tjuk Basuki, responsable local de la police.


L’alerte autour du Mont Kelut a été relevée à son niveau maximal mardi et toutes les personnes habitant dans un rayon de 10 kilomètres ont été incitées à quitter leurs foyers devant l’éruption imminente, selon l’Agence indonésienne de volcanologie et de géologie.


Le relèvement de l’alerte a été décidé « sur la base de l’activité sismique, des déformations, de l’observation visuelle et de la température du cratère (…) », a précisé l’Agence.


La dernière éruption du Mont Kelut (1.731 m) remonte à 1990. Le volcan, une attraction touristique, a fait plus de 15.000 morts depuis 1500, dont environ 10.000 au cours d’une éruption en 1568.


Les tremblements de terre et les éruptions volcaniques sont fréquents en Indonésie, un immense archipel formé de milliers d’îles et d’îlots situé sur la « ceinture de feu » du Pacifique. L’Indonésie compte environ 130 volcans actifs.


Source: yahoo.news

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admin19 octobre 2007
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2min1770

Faisant suite à la saisine du Procureur de la République par le Président Laurent Gbagbo à l’effet d’ouvrir une enquête sur la gestion des différentes structures de la filière café- cacao en Côte d’Ivoire, l’organisation «Global Witness» vient d’adresser une lettre ouverte au N°1 ivoirien. Dans cette correspondance, l’ONG félicite Laurent Gbagbo pour cette initiative et souhaite ardemment que les résultats de l’enquête soient publiés. Répondant justement à la question sur RFI, la représentante de «Global Witness» à Londres (Angleterre), Maria Lopez, encourage le Président ivoirien. «Nous le félicitons pour les instructions données au Procureur de la république afin de diligenter des investigations dans cette filière, notamment sur le rachat des différentes sociétés, sur la circulation des ressources des fonds financiers, etc». Maria Lopez recommande aussi qu’à côté de cette enquête, il soit possible pour le gouvernement de prendre certaines mesures relatives à la transparence. Notamment celle de demander aux institutions de la filière de rendre publics les noms des banques dans lesquelles celles- ci détiennent des comptes d’une part et de publier également les audits financiers de 2001 à ce jour, d’autre part.


Source: Fraternité Matin

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admin18 octobre 2007
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3min2060

Les usines et les centrales thermiques sont responsables de 40% des émissions de CO2 japonaises. L’enfouissement et le stockage du CO2 paraît être actuellement la solution pour lutter contre le réchauffement climatique. Ces technologies existent mais le coût de ces opérations est un grand frein à leur développement.

C’est dans ce contexte que le RITE (Research Institute for Innovative Technology for the Earth) a mis au point une nouvelle méthode de capture du CO2 en deux temps. Les effluents gazeux traversent une solution à base d’aluminium qui piège le CO2. Le liquide est ensuite envoyé vers une membrane tubulaire percée d’orifices d’un dixième de micromètre. En abaissant la pression autour de cette membrane, le liquide s’éjecte par les petits trous en libérant le CO2.

Des méthodes similaires employant un liquide d’absorption existent déjà mais sont menées à des hautes températures (110-140°C), nécessitant de ce fait de grandes quantités d’énergie (20% de l’énergie produite dans le cas d’une centrale thermique). La méthode du RITE ne demandant qu’un environnement basse-pression permet de réduire de moitié le coût de séparation et de capture du CO2. Le RITE va continuer ses recherches afin d’obtenir d’ici deux ans un système consommant 4 fois moins d’énergie que les techniques actuelles et ne coûtant que la moitié.

Le RITE a mené au Japon des essais d’enfouissement de CO2 entre 2003 et 2005. Plus de 10000 tonnes de CO2 ont été enfouies dans des aquifères de la région de Niigata. On estime qu’au maximum 150 milliards de tonnes pourront être stockées au Japon, même si en réalité seules 52 milliards ont été confirmées. A l’échelle mondiale c’est 483 des 877 milliards de tonnes de CO2 rejetés d’ici 2050 qui pourraient être enfouies. Le projet européen CASTOR (CO2 from Capture to Storage) étudie actuellement les possibilités à l’échelle européenne. Il va sans dire que la nouvelle méthode du RITE représente un enjeu économique/scientifique/environnemental à l’échelle mondiale.


Source: techno-science.net

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admin18 octobre 2007
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5min4230

Hier, au palais de justice d’Abidjan Plateau ont eu lieu les débats relatifs à l’affaire, ministère public contre Yed Stéphane et Gnanoga Ousmane.


Les partis au procès ont attendu longtemps avant d’être appelés à 15 h 45 mn. Mais avant, grande a été la surprise de constater qu’à la demande de Me Mentenon, le dossier n’était même pas prévu au rôle. Cette audience qui a enregistré la présence d’un très grand nombre d’organe de presse a démarré avec l’interrogatoire des prévenus. Au cours de cette séance, Yed Stéphane a affirmé qu’il a pris les malles, la machine et des sacs d’or, il attendait même 1500 kg en garantie des 16 millions qu’il aurait prêté à des libériens qui sont des manœuvres. Et que c’est seulement 6 mois après qu’il s’est rendu compte du contenu des malles. C’est-à-dire des billets noirs. Pendant ce temps, n’ayant plus des nouvelles des libériens, il a stocké ses garanties dans sa maison en construction. A la lumière des déclarations faites par les prévenus, le parquet a pour sa part montré que les faits de contre-façon et de détention d’appareil servant à la fabrication de faux billets étaient constitués. Pour illustrer son argumentaire, le procureur a fait l’état du contenu des caisses. Ainsi, l’on n’y a trouvé des billets noirs, des billets blancs, des billets dont une face seulement est imprimée en dollar et des billets dont les deux faces sont imprimés en dollar. Tout cela était soigneusement protégé par un produit dont la nature n’a pas été déterminée. Quant à ce qui était pris pour de l’or par Yed, le parquet a laissé entendre qu’après analyse par des experts il s’agit plutôt de cuivre. Pour lui, tous ces éléments ajoutés à la machine constitueraient le contenu de l’activité que faisait certainement les libériens pour Yed. Il a ajouté qu’il y avait une erreur manifeste de mensonge. Car les prévenus ont dit des choses et se sont dédit. Pour tout ce qui précède et conformément aux articles 293, 296, 297, et 312 du code pénal ivoirien, les faits reprochés aux prévenus sont constitués et le parquet a demandé au président de siège de les déclarer coupables et a requis 5 ans d’emprisonnement ferme et 5 millions d’amende aux deux mis en cause. Après ce réquisitoire, Me Mentenon qui assurait la défense de Yed et Ousmane a donc plaidé non coupable pour ses clients. Car pour lui, il n’y a pas de preuve qui atteste que ce sont ses clients qui fabriquent les billets pour semer la confusion dans la tête des gens. « Yed a été effectivement grugé par les libériens » a dit le bâtonnier avant de dire que même s’il était non coupable, il devrait payer une amende pour le fait qu’il n’ait pas déclaré la présence des malles à la police. Quant à Ousmane, il a dit ne rien avoir avec tout cela car il n’est qu’un gardien. A la suite de tous les débats sur le fond, le président du siège a un renvoyé de délibéré demain vendredi 19 octobre 2007.


Source: Le Rebond

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admin17 octobre 2007
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3min2500

Loin d’être des fatalités, la pauvreté et les inégalités sociales ne sont que les conséquences d’une mauvaise répartition des richesses. C’est ce que pense le Synesci (Syndicat national des enseignants du second degré de Côte d’Ivoire) qui l’a ouvertement fait savoir hier au cours d’une conférence de presse à son siège à Adjamé. « Il faut un système qui garantisse une répartition équitable de la richesse « , estime le secrétaire général du syndicat, M. Soro Mamadou. Il y va de cinq propositions majeures : « affecter 6% du PNB (produit national brut) à l’investissement dans l’école, prélever des taxes sur les transactions financières (dites taxes Tobin), sur le tabac et l’alcool au profit de l’école et lui transférer 4% des dépenses militaires ».
Le financement de l’école sera possible sans coup férir estime M. Soro Mamadou.  » Nous pourrons ainsi réaliser des infrastructures suffisantes, disposer de matériels didactiques et pédagogiques en quantité et en qualité, recruter des enseignants de qualité en nombre suffisant, etc. « , pronostique le secrétaire général du Synesci. Pour l’immédiat, le Syndicat national des enseignants du second degré de Côte d’Ivoire, suggère comme palliatifs aux inégalités dans le secteur Education/formation, que les enseignants puissent bénéficier d’un bilan annuel de santé aux frais de l’Etat et l’instauration d’une prime annuelle à la documentation pédagogique. Sur le plan purement pédagogique, il souhaite la généralisation de la formation des enseignants à la Formation par compétence (FPC). 90% des enseignants ne sont pas encore formés à cette nouvelle méthode pédagogique, selon le Synesci qui prône, par ailleurs, la composition dans toutes les disciplines à l’examen du BEPC. La lutte contre la violence ne saura trouver de solution que par la restauration de l’autorité du maître, pense M. Soro Mamadou se prononçant sur cette épineuse question. L’organisation de cette conférence de presse, hier, n’était pas fortuite. Elle épouse la couleur de ce jour dédié à l’élimination de la pauvreté dans le monde entier.


Source: Fraternité Matin

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admin17 octobre 2007
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3min1710

Les incendies qui pullulent sous la refondation et qui attaquent les grands symboles de l’Etat suscitent bon nombre d’interrogations. Après la cité financière et le palais de justice, la primature et la présidence ne seraient-elles pas dans la ligne de mire ?


D’où provient ce feu ravageur qui détruit presque tout dans ce pays ? bien malin qui pourra donner une réponse. Ce qui est sûr, dans la Côte d’Ivoire des refondateurs, tout brûle. Le pays brûle et quand ces pyromanes décident de jouer aux pompiers, ce sont des institutions ô combien importantes pour tout Etat qui se respecte qui partent en fumée. Il y a moins d’un mois, la cité financière et le palais de justice du Plateau brûlaient. Ces deux incendies viennent s’ajouter à ceux du marché de Cocody et du Black Market qui viennent de connaître leur deuxième incendie. A cette allure, la Côte d’Ivoire des refondateurs deviendra un véritable charbon. Car comment comprendre que dans un pays qui se veut sérieux et respecté par les autres, des gens prennent un malin plaisir à incendier sans être inquiétés. Comme dans ce pays, les enquêtes ont la grande réputation de ne jamais aboutir (les enquêteurs sont aveugles), les responsables peuvent, allumettes et essence à la main, passer devant leurs narines. Et ne soyons pas étonnés qu’un jour on nous apprenne que le palais présidentiel et la primature ont brûlé. Surtout que selon la logique de Médard Kouassi, chercheur spirituel, il reste deux autres symboles de l’Etat de Côte d’Ivoire qui doivent brûler. Les incendies à répétition doivent interpeller encore plus les refondateurs qui affirment chaque fois qu’ils voient le dos du nageur, mais qui, paradoxalement, se font toujours surprendre.


Source: Le Rebond

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admin15 octobre 2007
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5min3330

Ahurissants événements dans un stade de foot. Vainqueurs du Togo (2-0) à Lomé, vendredi, dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2008, l’équipe du Mali et ses supporters se sont fait agresser par des spectateurs togolais, qui ont envahi la pelouse à l’issue de la rencontre. Plusieurs joueurs, dont Frédéric Kanouté, ont été blessés alors que Mamadi Sidibé, attaquant de Stoke City, a dû être transporté à l’hôpital de Bamako. Les 1 900 supporters des Aigles sont repartis avec l’aide d’un avion militaire.


Agressions au Togo


« Il y a avait du sang de partout dans le vestiaire. C’était comme un champ de bataille. On est rentré vivant, mais on a eu peur. » Jean-François Jodar, le sélectionneur du Mali, ne revient pourtant pas de la guerre. De graves incidents se sont déroulés vendredi soir, du côté de Lomé, la capitale du Togo. Sur la pelouse du Stade de Kégué. A la fin de la rencontre des éliminatoires opposant les Eperviers à l’équipe du Mali, vainqueur (2-0) et qualifiée pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations, des spectateurs ont envahi le terrain. La colère était en effet immense quelques instants après le 2e but du Malien Mamadou Diallo, qui condamnait le peuple togolais à regarder la prochaine compétition continentale à la télévision.


Sidibé touché à l’arme blanche


La suite des événements se fait dans la démesure la plus totale. « Les joueurs se sont fait agresser. Mamadi Sidibé (attaquant de Stoke City) a pris un coup, sans doute par arme blanche, qui a provoqué une hémorragie au bras. Frédéric Kanouté s’est pris un coup de ceinturon. Dans le même temps, des supporters maliens étaient attaqués dans les tribunes. Certains d’entre eux se sont blessés en sautant d’une hauteur de plusieurs mètres pour échapper à leurs agresseurs. » Voici le récit effarant de Jean-François Jodar, dans L’équipe. La suite est encore plus surréaliste. Cette scène de violence continue pendant 10 minutes, obligeant les deux sélections à rester enfermées plus de deux heures. Sidibé, finalement sain et sauf, était quant à lui transporté, déguisé dans un fourgon de police, vers l’hôpital de Lomé, avant d’être par la suite opéré en rentrant à Bamako. Pour repartir en toute sécurité, les 1 900 supporters maliens, dont un bon nombre blessés, ont même obtenu l’aide de l’armée envoyée par Bamako.


Violence dans le stade, match retour…


L’Afrique est coutumière de ce genre d’incidents inacceptables. A chaque fin d’éliminatoires de la CAN, le prétexte est bon pour le peuple d’exprimer sa colère quotidienne. L’exemple parfait avait déjà été provoqué par la confrontation entre Maliens et Togolais, le 27 mars 2005. Cette fois-ci à Bamako, une flambée de violence avait été entraînée par l’élimination des coéquipiers de Frédéric Kanouté. Les Eperviers, qui s’étaient qualifiés pour le Mondial allemand, avaient dû être protégés par les forces de l’ordre, débordés et forcés d’utiliser leurs armes. Ce vendredi, le football africain a de nouveau plongé en enfer. Et le problème dépasse forcément le cadre du sport. Manu Adebayor était bien présent pour tenter d’endosser le rôle de héros du Togo. L’attaquant d’Arsenal risque, pour la toute dernière fois, d’annoncer qu’il ne jouera plus en sélection.


Source: football.fr

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admin15 octobre 2007
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8min2280

Voici le discours tenu, jeudi, par le Chef de l’état aux cadres de la santé. Dans ce pays, s’il y a un seul chef d’état qui ne peut pas interdire à quelqu’un de se mettre en grève, c’est bien moi, parce que j’ai fait beaucoup de grèves. Mais moi, j’étais chercheur en histoire. Quand je me mettais en grève, ça n’avait aucune incidence sur la vie des gens. Et pour vous dire une chose, c’est la raison pour laquelle les chercheurs n’ont pas quitté le SYNARES. A un moment donné, dans la section des chercheurs, nous voulions créer notre syndicat. Mais si nous le faisions et nous mettions en grève, ce ne serait pas le problème des Ivoiriens ou du gouvernement. Donc, nous étions obligés de rester au SYNARES pour que, en cas de grève, les enseignants puissent nous suivre. C’est vous dire qu’une grève n’est pas une grève. Vous avez un métier qui est à la limite entre la technicité, la science et la philosophie. En France, où la plupart d’entre nous ont fait leurs études, la médecine est le seul métier pour lequel François Mitterrand avait créé une commission d’éthique dirigée par un médecin qui était à la fois un philosophe. Si vous êtes en face de quelqu’un qui est en phase terminale d’une maladie quelconque et qui vous dit qu’il veut mourir, parce qu’il souffre, c’est un cas de conscience qui est posé. Le débat n’est pas encore d’actualité ici, mais il le sera. Dans certains pays, des lois ont été votées. On demande au médecin de l’aider à partir tranquillement, dans d’autres non. Une fille violée qui prend une grossesse non désirée. Doit-elle garder l’enfant oui, ou non ? C’est vous seul que ça tourmente. Elle n’ira pas s’adresser à un professeur d’histoire. Vous êtes dans un métier que vous avez choisi, où vous avez des problèmes que nous n’avons pas. Donc il faut assumer jusqu’au bout, ces questions philosophiques. Et vous dire, si je fais la grève qui est un droit constitutionnel, quelle est ma responsabilité si quelqu’un meurt, parce que je n’aurais pas observé un service minimum ? Le problème n’est pas celui de loi, mais de philosophie. Vous êtes plus que de simples fonctionnaires, parce que vous traitez l’être humain entre le néant et la vie, ensuite entre la vie et la mort. C’est vous qui dites à une femme qu’elle attend un bébé. Vous suivez cette vie. Or la vie, c’est l’élément philosophique par excellence. Et quand un homme quitte la vie, c’est encore vous qui dites qu’il est mort. Tant que vous n’avez pas signé l’acte de décès, il n’est pas considéré comme mort, dans nos sociétés urbaines. C’est pourquoi votre métier est totalement différent de tous les autres. Il y a les métiers et il y a les médecins. C’est pourquoi j’ai eu mal avec cette grève. Je me suis dit que vous n’avez pas compris la spécificité de votre métier. Les revendications que j’ai devant moi ne sont rien par rapport à ce que d’autres ont soulevées. On a travaillé avec les enseignants du supérieur de 16h à 22h. Les problèmes pouvaient être traités ou pas, ça n’aurait pas eu d’influence sur la vie de quelqu’un. Parce que si l’enseignant est en grève et qu’il a mis des élèves en retard, on sait où l’attraper. Quand le moment des examens arrive, on lui demande de rattraper les cours. Alors que si vous n’avez pas soigné quelqu’un et qu’il meurt, on ne peut pas vous dire de le réveiller. Donc je voudrais que vous soyez grands vis-à-vis de vous-mêmes et que vous preniez la pleine mesure de la nature de votre métier. Il ne faut pas que les gens vous trompent. Pour nous autres croyants, si je compte les miracles de Jésus dans la Bible, il en fait trois. Un au cours duquel il a transformé l’eau en vin et deux autres où il a multiplié le pain. En dehors de ces trois, tous les autres sont liés à la guérison des malades et à la résurrection des morts. C’est important, puisque c’est l’activité principale de celui en qui il croit. Quand on dit que votre grève fait mal, ce n’est pas pour vous empêcher de la faire. Vous devez prendre vos dispositions pour montrer votre colère sans enlever le verrou qui fait passer les hommes de la vie à la mort. Si on s’entend sur cela, il n’y aura pas de problème. Pour les revendications, on vous rappellera pour qu’on formalise les solutions. Mon problème, c’est de faire en sorte que la Côte d’Ivoire retrouve Sa Majesté. Dans cette majesté, l’état aura les moyens de mettre ses enfants dans de meilleures conditions sociales. Sachez que rien que pour les primes de guerre, j’ai dépensé plus de 120 milliards. L’argent aurait pu servir à autre chose. Par exemple à construire deux ou trois fois le troisième pont. Je vous le réitère, vos revendications ne seront pas mises dans les tiroirs. En ce qui concerne les problèmes internes à votre syndicat, en tant que militant et ancien syndicaliste, je peux vous donner un coup de main. Amichia est victime d’une règle que nous avions prise. Nous l’avions fait pour bloquer des membres PDCI, qui étaient du bureau politique ou du comité directeur, afin qu’ils ne puissent pas être secrétaires généraux de syndicats, mais cela ne doit pas amener des grèves de médecins. Ces derniers temps, il y a une folie de grèves. Je ne jette pas la pierre à celui qui se met en grève, mais si le médecin suit, c’est qu’il n’a pas compris que la médecine est un corps spécial. C’est aux Ivoiriens que vous avez parlé, moi je ne suis que le canal. Ils vont apprécier et vous bénir « .


Source: Fraternité Matin

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admin13 octobre 2007
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5min4080

“La Côte d’Ivoire, nous y sommes. L’Afrique nous attend, le monde nous intéresse”. C’est par ce slogan que Ahoua Don Mello a sauvé le Bureau national d’études techniques et de développement d’une dissolution certaine en 2001. Au moment où, sur proposition du Premier ministre Pascal Affi N’Guessan, le président nommait cet ingénieur des ponts et chaussées à la direction générale du BNETD, cette structure croulait sous le poids des dettes et, logiquement, un dossier dissolution légué par ses prédécesseurs était entre les mains du premier chef du gouvernement du Président Gbagbo. Après avoir pris connaissance du dossier fumant, Don Mello réclame “un délai de réflexion” à Affi N’Guessan. “Comment peut-on envisager de dissoudre la seule structure ivoirienne qui concentre au mètre carré le taux le plus élevé de compétences et d’expertises dans le moindre domaine de développement ? Si cette dissolution est prononcée, quelle structure étudiera désormais pour la Côte d’Ivoire les grands dossiers de développement ?”. Ces questions posées par Don Mello ont emporté l’adhésion d’Affi N’Guessan, la dissolution du BNETD a été “retardée”. Mais comment revitaliser une structure qui n’avait plus de marché en Côte d’Ivoire du fait de la crise qui a mis en veilleuse, depuis des décennies, la réalisation des grands travaux dans le pays ? Tel était le challenge de Don Mello en 2001.
Immédiatement, le nouveau directeur général du BNETD décide d’exporter l’expertise ivoirienne. A défaut de marchés en Côte d’Ivoire, il veut des marchés à l’étranger et s’en ouvre à ses collaborateurs. Tous des experts toutes catégories, ces derniers, pourtant, se mettent à lui rire au nez : “Nous avons tous rigolé en traitant le nouveau DG de rêveur de La Refondation”, reconnaît aujourd’hui, avec humilité, l’ingénieur Kouassi N’Da, directeur du départe-ment industrie, énergie et mines (DIEM) au BNETD. “Nous avons eu tort de ne pas avoir cru assez tôt en nos possibilités et au génie du docteur Don Mello”, renchérit M. Ouattara Tchèdjougou, directeur de la succursale du BNETD au Bénin. Cet homme qui goupille toute l’artillerie technique déployée par l’organisme ivoirien pour battre ses concurrents dans les appels d’offres au Bénin n’en finit pas de remercier Ahoua Don Mello. Parlant de lui, le DG affirme de son côté sa fierté d’avoir “réquisitionné ce haut cerveau en matière de code de marché public”. Tchèdjougou a été maintenu en service alors que la structure l’avait déjà mis à la retraite, plus pour manque d’occupation que pour cause de “vieillesse caractérisée”. Ce n’est qu’un exemple parmi les choix judicieux du nouveau DG du BNETD. Et le rêve de Don Mello est devenu réalité.
Aujourd’hui, le BNETD est présent dans plusieurs pays africains où il réalise des montages techniques et financiers, assure le contrôle et conseille les gouvernements et divers organismes en matière de grands travaux. On retrouve ainsi Ahoua Don Mello et sa structure sur des chantiers d’envergure au Bénin, au Togo, en Centrafrique, au Congo Brazzaville, au Liberia, en Guinée, en Guinée équatoriale, au Gabon. Le BNETD a été sauvé de la banqueroute par Ahoua Don Mello. La structure marche sur l’Afrique, donne un sens à la coopération sud-sud et Don Mello continue de rêver : “Il faut que nous allions concourir pour des marchés en Europe et sur d’autres continents”. Y a-t-il encore des candidats à la rigolade au BNETD ? Sûrement non, puisque l’on dit là-bas : “…le monde nous attends”.


Source: Notre Voie

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admin13 octobre 2007
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3min1860

Le syndicat national des cadres supérieurs de la santé a dit sa peine quant aux conséquences de la grève du mois dernier.


Du 4 au 13 septembre dernier, le SYNACASSCI a observé une grève, sans service minimum. Pris de remords, Amichia Magloire, le secrétaire général et ses camarades médecins, pharmaciens, chirurgiens dentistes et vétérinaires se sont rendus jeudi au palais présidentiel, pour présenter leurs excuses au Président Laurent Gbagbo. “C’est une rencontre d’une partie de la population au père de la nation, notamment les médecins, pharmaciens, chirurgiens dentistes, vétérinaires. Nous sommes venus lui exprimer notre compassion, et à travers lui, à toute la population, par rapport à la malheureuse grève qui a eu lieu du 4 au 13 septembre. Je pense que nous nous sommes compris. Nous avons travaillé dans le sens que cette crise ne se répète plus”, a affirmé Amichia Magloire, tout en insistant sur les excuses au Président.
Le Président de la République a rappelé aux médecins que le droit de grève est constitutionnel. Et que lui-même, syndicaliste et politique ne saurait frustrer personne dans l’exercice de ce droit. Mais il a tenu à faire remarquer à ses hôtes toute la portée éthique du serment d’Hyppocrate qu’ils ont prêté. Il leur a dit combien la vie était sacrée: “Vous avez fait grève pour des revendications corporatistes et des hommes sont morts. Pouvez-vous les ressusciter aujourd’hui? Votre métier est sensible et votre grève n’a rien à voir dans ses conséquences avec celle des enseignants”. La grève du Synacassci a causé la mort de plusieurs personnes, selon certaines sources. Elle a été déclenchée pour revendiquer, entre autres, la reconnaissance du doctorat comme diplôme d’accès à la fonction publique et une revalorisation du salaire.


En raison de son caractère radical, le Président Laurent Gbagbo s’était rendu dans les hôpitaux afin de se rendre compte de la réalité des faits. A la fin de cette visite, il avait déclaré l’absence du service minimum “criminelle”. Il avait été suivi quelques jours après par le conseil des ministres, qui s’était également élevé contre la radicalité de la grève.


Source: Fraternité Matin

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