Drogue et alcool Archives - Page 2 sur 2 - Urgences - Parce que la santé est primordiale!

admin27 août 2007
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De nombreux fumeurs hésitent à arrêter… à cause de la prise de poids. Mais en la matière, de nombreuses idées reçues circulent. Combien prend-on de kilos ? Des médicaments peuvent-ils limiter la casse ? Quels sont les facteurs de risque ?… Tour d’horizon pour arrêter en connaissance de cause.





On prend du poids quand on arrête de fumer


C’est vrai… si on ne fait rien ! Environ 80 % des gens prennent du poids : entre 3 et 5 kilos. Et ce sont les femmes qui prennent le plus. Mais si on regarde au bout de dix ans entre un fumeur et un non fumeur, il n’y a pas de réelle différence : on prend donc un peu plus vite des kilos que l’on aurait pris de toute façon.


On a plus d’appétit quand on arrête de fumer


C’est vrai. A l’arrêt, on a souvent une hausse d’appétit (on n’a plus la sensation de satiété).  Souvent, on va se mettre à grignoter. Mais il y a aussi des mécanismes métaboliques indépendant de notre appétit qui entrent en jeu dans la prise de poids. Notamment le stockage des graisses augmente.


Certains médicaments permettent d’arrêter de fumer sans prendre de poids.


Certains médicaments se vantent d’avoir des propriétés de sevrage en limitant la prise de poids :




  • Le buproprion (Zyban ®) a bâti sa réputation là-dessus, car certaines études constataient une minceur plus importante qu’avec les substituts nicotiniques ;
  • Le Rimonabant est fait pour perdre du poids, mais il n’a pas tenu ses promesses en matière de sevrage tabagique. D’ailleurs, il n’a pas le droit d’être commercialisé pour cette indication aux Etats-Unis ;
  • La varénicline. Cette molécule commercialisée par Pfizer n’est pas encore disponible en France. Elle serait très efficace pour arrêter et aurait des vertus dans la prise de poids… à confirmer ;
  • Naltrexone : ce produit est utilisé dans le sevrage aux opiacés, mais des études  laisseraient supposer un effet dans le sevrage tabagique avec une prise de poids plus faible. Néanmoins il n’a pas d’indication dans tous les cas pour le tabac, en attendant des études plus poussées.

Il faut se mettre à fumer pour arrêter de grossir


C’est faux, mais c’est malheureusement une idée de plus en plus répandue chez les très jeunes femmes. Certaines vont commencer la cigarette parce qu’elle recherchent un coupe-faim ! Alors que bien évidemment, les risques pour la santé sont énormes en regard du faible bénéfice recherché.


Source: www.doctissimo.fr

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admin21 août 2007
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7min7220

Alcool : l’ennemi n°1


L’alcool est bien une drogue en vente libre. Cette affirmation est le résultat d’une étude, réalisée sous la direction du professeur Roques, sur différents produits toxiques, tels que les drogues dures, certains médicaments et l’alcool. Le rapport Roques a eu l’effet d’un couperet en plaçant l’alcool au même niveau que l’héroïne. Au-delà de cet alarmant constat ce rapport met en cause notre environnement social, culturel et économique.


L’alcool est une drogue au même titre que l’héroïne et la cocaïne. Tel est donc le résultat de l’étude menée à la demande du Secrétaire d’Etat à la Santé, Bernard Kouchner, par l’équipe du professeur Roques autour de différents produits toxiques.
Les scientifiques ont ainsi établi un classement selon lequel les produits les plus dangereux sont l’alcool, l’héroïne et la cocaïne. Viennent ensuite les psychostimulants, les hallucinogènes et le tabac puis, en troisième position, le cannabis et les benzodiazépines. L’ecstasy n’a pas été classé par manque d’informations sur l’un des critères retenu pour cette étude, à savoir le degré de dépendance psychique lié à ce produit. Car, pour mener à bien cette comparaison entre produits toxiques, les chercheurs se sont interrogés sur 5 critères : la dépendance physique, la dépendance psychique, la toxicité pour le système nerveux central, la toxicité générale pour l’organisme et l’environnement social et économique.
Afin d’obtenir des résultats fiables, Bernard Kouchner a demandé à l’équipe du professeur Roques de s’appuyer sur les meilleures études nationales et internationales déjà réalisées sur le sujet. Ensuite, chaque produit toxique a été étudié selon la grille de critères (confère tableau). Tous les produits ont été classés dangereux pour la santé, mais le rapport souligne que l’alcool arrive en tête pour chaque critère retenu.


Dépendance et toxicité


Tout d’abord, en ce qui concerne les dépendances physique et psychique, le rapport montre que l’alcool suit le même schéma de dépendance que des drogues comme l’héroïne. Il s’agit d’un véritable piège qui se met en place très rapidement. La guérison est parfois très longue (confère article « Les chemins de la dépendance »). Au-delà de la dépendance, l’alcool est décrit comme très dangereux pour l’organisme. Le rapport Roques souligne ainsi que la consommation d’alcool provoque une neurotoxicité très grave.
En effet, la présence d’alcool dans le corps créé des lésions et une dégénérescence de certaines parties du cerveau, ce qui se traduit par une perte de neurones.
Les encéphalopathies (affections du cerveau) entraînent des dysfonctionnements du foie très importants, causant des crises d’épilepsie, le coma ou le décès du sujet. L’ivresse, un autre exemple de trouble du système nerveux, peut elle déclencher des crises de delirium tremens.
Outre les dangers occasionnés sur le système nerveux, les chercheurs se sont penchés sur les risques pour l’organisme en général, le rapport met ainsi l’accent sur le facteur héréditaire.
Par exemple, une femme enceinte qui consomme en moyenne 4 à 5 verres d’alcool par jour (70 à 75 ml d’éthanol) sera la cause d’un syndrome alcoolique fatal chez 30 à 40 % des nouveau-nés.
Une consommation moyenne de 2 verres d’alcool (30 ml d’éthanol) durant les premiers mois de grossesse, peut être la source de plusieurs types de malformations chez le nouveau-né. Le poids de celui-ci serait même diminué de 180 g dans le cas où le père aurait consommé 30 ml d’éthanol par jour, le mois précédent la fécondation.


Une bombe à retardement


Mais, l’alcool n’est pas seulement dangereux pour le buveur et sa descendance. C’est aussi un danger pour la société.
L’actualité récente l’a encore prouvé qui a montré des hordes de hooligans avinés semer la violence à Marseille et ailleurs. Oui, l’alcool est une tare pour la société. D’après les chiffres d’une étude menée par le professeur Got il y a quelques années, il est la cause de 30 % des accidents mortels sur les routes, de 20 % des accidents domestiques, de 15 % des accidents du travail et de 80 % des bagarres.
Le rapport précise également que la manière est un facteur tout aussi important. En effet, les réactions ne sont pas les mêmes selon que le buveur est occasionnel, accoutumé ou excessif. Le caractère et la personnalité du buveur ainsi que ses références culturelles, doivent être pris en compte. Le rapport du professeur Roques tient à souligner que l’environnement économique et social est un facteur très important puisqu’il incite à la consommation de ces produits toxiques. Ainsi, le chômage ou l’individualisme peuvent pousser les consommateurs à se réfugier dans la drogue. C’est le cas de l’ecstasy consommé par des milliers de jeunes lors des rave-party.


Source:http://perso.orange.fr



 

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admin21 août 2007
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7min3930

Alcool : l’ennemi n°1


L’alcool est bien une drogue en vente libre. Cette affirmation est le résultat d’une étude, réalisée sous la direction du professeur Roques, sur différents produits toxiques, tels que les drogues dures, certains médicaments et l’alcool. Le rapport Roques a eu l’effet d’un couperet en plaçant l’alcool au même niveau que l’héroïne. Au-delà de cet alarmant constat ce rapport met en cause notre environnement social, culturel et économique.


L’alcool est une drogue au même titre que l’héroïne et la cocaïne. Tel est donc le résultat de l’étude menée à la demande du Secrétaire d’Etat à la Santé, Bernard Kouchner, par l’équipe du professeur Roques autour de différents produits toxiques.
Les scientifiques ont ainsi établi un classement selon lequel les produits les plus dangereux sont l’alcool, l’héroïne et la cocaïne. Viennent ensuite les psychostimulants, les hallucinogènes et le tabac puis, en troisième position, le cannabis et les benzodiazépines. L’ecstasy n’a pas été classé par manque d’informations sur l’un des critères retenu pour cette étude, à savoir le degré de dépendance psychique lié à ce produit. Car, pour mener à bien cette comparaison entre produits toxiques, les chercheurs se sont interrogés sur 5 critères : la dépendance physique, la dépendance psychique, la toxicité pour le système nerveux central, la toxicité générale pour l’organisme et l’environnement social et économique.
Afin d’obtenir des résultats fiables, Bernard Kouchner a demandé à l’équipe du professeur Roques de s’appuyer sur les meilleures études nationales et internationales déjà réalisées sur le sujet. Ensuite, chaque produit toxique a été étudié selon la grille de critères (confère tableau). Tous les produits ont été classés dangereux pour la santé, mais le rapport souligne que l’alcool arrive en tête pour chaque critère retenu.


Dépendance et toxicité


Tout d’abord, en ce qui concerne les dépendances physique et psychique, le rapport montre que l’alcool suit le même schéma de dépendance que des drogues comme l’héroïne. Il s’agit d’un véritable piège qui se met en place très rapidement. La guérison est parfois très longue (confère article « Les chemins de la dépendance »). Au-delà de la dépendance, l’alcool est décrit comme très dangereux pour l’organisme. Le rapport Roques souligne ainsi que la consommation d’alcool provoque une neurotoxicité très grave.
En effet, la présence d’alcool dans le corps créé des lésions et une dégénérescence de certaines parties du cerveau, ce qui se traduit par une perte de neurones.
Les encéphalopathies (affections du cerveau) entraînent des dysfonctionnements du foie très importants, causant des crises d’épilepsie, le coma ou le décès du sujet. L’ivresse, un autre exemple de trouble du système nerveux, peut elle déclencher des crises de delirium tremens.
Outre les dangers occasionnés sur le système nerveux, les chercheurs se sont penchés sur les risques pour l’organisme en général, le rapport met ainsi l’accent sur le facteur héréditaire.
Par exemple, une femme enceinte qui consomme en moyenne 4 à 5 verres d’alcool par jour (70 à 75 ml d’éthanol) sera la cause d’un syndrome alcoolique fatal chez 30 à 40 % des nouveau-nés.
Une consommation moyenne de 2 verres d’alcool (30 ml d’éthanol) durant les premiers mois de grossesse, peut être la source de plusieurs types de malformations chez le nouveau-né. Le poids de celui-ci serait même diminué de 180 g dans le cas où le père aurait consommé 30 ml d’éthanol par jour, le mois précédent la fécondation.


Une bombe à retardement


Mais, l’alcool n’est pas seulement dangereux pour le buveur et sa descendance. C’est aussi un danger pour la société.
L’actualité récente l’a encore prouvé qui a montré des hordes de hooligans avinés semer la violence à Marseille et ailleurs. Oui, l’alcool est une tare pour la société. D’après les chiffres d’une étude menée par le professeur Got il y a quelques années, il est la cause de 30 % des accidents mortels sur les routes, de 20 % des accidents domestiques, de 15 % des accidents du travail et de 80 % des bagarres.
Le rapport précise également que la manière est un facteur tout aussi important. En effet, les réactions ne sont pas les mêmes selon que le buveur est occasionnel, accoutumé ou excessif. Le caractère et la personnalité du buveur ainsi que ses références culturelles, doivent être pris en compte. Le rapport du professeur Roques tient à souligner que l’environnement économique et social est un facteur très important puisqu’il incite à la consommation de ces produits toxiques. Ainsi, le chômage ou l’individualisme peuvent pousser les consommateurs à se réfugier dans la drogue. C’est le cas de l’ecstasy consommé par des milliers de jeunes lors des rave-party.


Source:http://perso.orange.fr



 

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admin18 août 2007
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9min8580

Il est 7h du matin et Simon s’éclate toujours, avec des milliers d’autres danseurs, au son de la musique house qui rythme avec puissance le Bal en blanc. Simon a gobé beaucoup d’ecstasy. Trois pilules pour traverser une longue nuit de fête.


Puis, Simon (nom fictif) a soudain envie de contacts sexuels. L’ecstasy, n’est-ce pas la drogue de l’amour qui accroît le désir de toucher et d’être touché? Bien sûr. Mais il y a un os. « Tu as le goût de baiser quand tu as pris de la E (ecstasy), mais tu n’es pas capable de garder une érection. C’est purement physique », confie l’étudiant de 23 ans, préférant taire son identité.


Comment régler ce gênant pépin d’ordre mécanique? Simon a tout prévu pour que la nuit la plus longue se prolonge… ailleurs. Il plonge la main dans sa poche et sort un comprimé de Viagra, qu’il avale aussitôt. Premier contact avec le losange aux bouts arrondis. Pendant quelques minutes, Simon voit la vie en bleu, mais, vers 8h, son coeur se met à palpiter anormalement. « Au début, il allait super vite comme si j’avais couru un marathon. Puis, il sautait des battements et ralentissait. J’ai paniqué », se remémore-t-il.


L’ambulance a cueilli Simon, qui a fini sa nuit de fiesta branché à un moniteur cardiaque. Sa consommation de pilules lui aura valu un séjour de 24 heures à l’hôpital. « J’ai vraiment eu ma leçon », dit l’étudiant.


Tout comme l’ecstasy ou le speed, le Viagra a gagné les rangs des drogues récréatives consommées par les adeptes de boîtes de nuit, autant à Montréal ou New York que Londres. « Je connais plein de gens qui en prennent. Ça marche depuis que le Viagra est disponible sur le marché », explique Simon.


The Village Voice, hebdo branché de New York, dressait récemment une liste des nouveaux convertis à la célèbre pilule, mise au point par Pfizer, qui combat l’impuissance masculine. Des acteurs pornos. Des escortes mâles. Des culturistes es-pérant contrecarrer les effets réducteurs des stéroïdes. Des ravers et clubbeurs en quête de nouvelles sensations. Des participants à des parties de baise privées très sélectes. De jeunes anxieux qui veulent s’assurer d’une performance béton au lit.


En Angleterre, 3% des habitués d’une boîte de nuit ont admis devant deux chercheurs de l’Université de Manchester avoir pris la fameuse pilule bleue quelques semaines après sa commercialisation, selon le British Medical Journal. Ces fêtards, 15 des 519 personnes interviewées, dont cinq femmes, ont fait état « d’expériences positives » et de sensations de chaleur. La plupart avaient mélangé leur Viagra avec de l’alcool, des drogues illégales (cocaïne, ecstasy, LSD, marijuana) ou des poppers, ces vasodilatateurs à base de nitrite d’amyle qui sont inhalés à partir de petits flacons.


Dimanche soir, la Fondation Bad Boy Club Montréal remettait aux participants à son immense party Black & Blue un petit dépliant sur les dangers de la consommation de drogue. Aux côtés du GHB, du speed, de la kétamine, de la cocaïne et de l’ecstasy, le Viagra s’est taillé une place, à la toute fin du livret. « Parmi les effets secondaires possibles, on compte les maux de tête, les étourdissements et les troubles de vision. (…) Il ne faut jamais utiliser le Viagra plus d’une fois dans une période de 48 heures », peut-on y lire.


L’absorption de Viagra par des noctambules montréalais en parfaite santé est encore marginale en comparaison avec leurs semblables de Manchester. « Ça ne semble pas être encore très répandu ici et ça touche principalement une clientèle gay », dit le Dr Benoît Trottier, qui travaille à la clinique l’Actuel et au département de toxicologie de l’hôpital Saint-Luc.


Depuis près de quatre ans, Jean-Sébastien Fallu, fondateur du Groupe de recherche et d’intervention psychosociale (GRIP), patrouille les raves de la région de Montréal pour distribuer de l’information sur les drogues synthétiques. Et le Viagra? « Certains en utilisent, mais ce n’est pas très commun », dit l’étudiant au doctorat en psychologie à l’Université de Montréal.


Les ravers connaissent bien peu les effets des substances illicites qu’ils gobent, croit Jean-Sébastien Fallu. Par exemple, poppers et Viagra ne doivent jamais être invités à la même soirée. « Il est extrêmement dangereux de mélanger le Viagra avec des nitrates. Cela peut provoquer une importante baisse de pression artérielle et causer une crise cardiaque mortelle », note le porte-parole de Pfizer Canada, Don Sancton, en rappelant que le Viagra est un médicament vendu exclusivement sur ordonnance et qui ne doit jamais être consommé sans l’accord d’un médecin.


Le Viagra est en effet proscrit pour toute personne qui absorbe des comprimés à base de nitroglycérine, dit le Dr Trottier. Est-il nécessaire de rappeler que ce médicament « miracle » n’est pas un aphrodisiaque et n’a donc aucun effet sur la libido?


Les jeunes et moins jeunes qui font un usage récréatif du Viagra s’exposent aussi au priapisme, une érection non volontaire qui persiste longtemps. Très longtemps. « C’est très douloureux et ça nécessite une opération d’urgence », dit le Dr Trottier. Le priapisme peut même conduire à l’impuissance définitive.


En un an, les ventes mondiales de Viagra ont franchi le cap du milliard de dollars. La pilule bleue de Pfizer est apparue sur les tablettes des pharmacies québécoises en mars 1999, soit sept mois après sa commercialisation en Angleterre et un an après son lancement hyper-médiatisé aux États-Unis.


Comment un médicament vendu sur ordonnance peut-il circuler aussi facilement dans les bars, raves et autres partys? C’est un copain médecin de Simon qui lui a refilé une prescription. Le jeune homme, en bonne santé, n’a eu qu’à se pointer au comptoir d’une pharmacie, d’où il est reparti avec les fameuses plaquettes de Viagra. Un jeu d’enfant.


« Quelqu’un qui a une ordonnance valide peut acheter du Viagra, le vendre ou le donner à n’importe qui. Aucun individu n’est obligé de prendre les médicaments qui lui sont prescrits », souligne Don Sancton.


Il y a aussi les traditionnels revendeurs, souligne Simon. Le Service de police de la Communauté urbaine de Montréal (SPCUM) n’a pas encore mis au jour de marché noir de la pilule bleue. Aucune saisie de Viagra n’a été effectuée dans la région.


Il reste donc le Web.


Source : www.etape.qc.ca

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